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À LA LUEUR DE NOS MENSONGES ϟ ALEKSEÏ

Anonymous
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2016-02-23, 00:08
à la lueur de nos mensonges
musiqueSushis à volontééé !! Pas chers en plus !! Sushiiiis ! Makiiiis ! Tu hurles à pleine voix au beau milieu des rues de Chinatown. Si on t'avait dit qu'un jour, pour le bien d'une mission, tu devrais te transformer en marchand ambulant, tu n'y aurais jamais cru. Et pourtant, te voilà à brandir un petit drapeau sur lequel est dessiné de la nourriture asiatique avec des inscriptions que tu ne saurais déchiffré sous l'oeil désintéressé des passants. Tu resserres le tablier autour de ta taille et lâche un lourd soupir. T'as de ces idées des fois, Nau'... Tu as peut-être passé toute la nuit à cuisiner – et à apprendre l'art culinaire japonais au passage car jusqu'alors tu n'as jamais su cuir du riz correctement et pourtant ! Tu l'as fait. Tu l'as fait et tu n'en es pas peu fier, à vrai dire. À tel point que tu es tellement concentré sur ta tâche que tu as tendance à oublier le véritable intérêt de ta présence : Alekseï Von Jaëger.
Au vue de ton adhésion récente au Valhalla, les supérieurs ont jugé bon de te confier la mission suivante : récolter des informations auprès du chef de l'Est afin d'élucider le mystère sur les maisons des gangsters vandalisées. Ton visage est inconnu aux yeux du monde et tu as souri à cette opportunité. Hors de question que ça te passe sous le nez.

Tu as passé ces deux derniers jours à traquer l'homme en question pour ton client – en plus d'apprendre à cuisiner – ce qui t'a permis de le localiser grossièrement. Il passe beaucoup de temps dans le coin alors tu n'as plus qu'à l'att- ah. Quand on parle du loup. Un maigre sourire creuse tes joues et tu ne te fais pas prier pour rentrer en scène. Tu soulèves le chariot de nourriture et le fait rouler derrière toi, marches jusqu'à ta cible et te mets à courir, mimant une course maladroite. Pendant son chemin, Alekseï est forcé de se prendre les pieds dans les roues de la machine et oops, toute la nourriture s'éparpille sur les dalles. Tu prends un air paniqué, désolé, outré. Merde, merde ! Je suis désolé ! Vous n'avez rien ? Je regardais pas où j'allais, c'est ma faute, je suis... aaah ! Tu te frottes les cheveux dans tous les sens. Tu es plutôt bon acteur quand tu le veux mais mieux vaut ne pas en faire trop. Ton plan est enfin en marche.

Tu lèves les yeux vers lui avec un semblant de gêne, accompagné par un sourire timide avant de pointer du doigt le désastre. Dites... Ca vous embêterait pas de me donner un coup de main pour ramasser tout ça et l'amener jusqu'au restaurant ? Mon patron va me tuer si je suis en retard, et surtout s'il sait pourquoi... S'il vous plait.

T'as presque l'air adorable.
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Anonymous
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2016-02-23, 01:45
I stayed in one place for too long Gotta get on the run again I saw the one thing that I want Hell bent, get out of bed
BEWARE THE DOG • Les mois ont passé ; sa disparition n'a alerté personne ; tout simplement parce qu'il l'avait demandé. Des gens ont caché sa fuite, des proches qu'il ne remerciera jamais assez. Pour l'Irlandais, c'est un renouveau... Une résurrection ; en bien ou en mal ? Cela reste à voir.

Chinatown ; l'endroit où personne ne s'attendrait à le voir déambuler ; pas même lui a vrai dire. Cela ne faisait que quelques jours qu'il était revenu par le biais de l'aéroport, enfin sur pieds malgré les difficultés qu'il éprouvait encore à respirer.. La faute à cette saloperie de cigarettes ; la trentaine qu'il fumait en une journée ne l'avait pas aider à se rétablir. C'est en se massant la nuque et en levant sa carcasse de son lit dur comme une brique qu'il se dirigea vers la sortie. Un appartement avec un nom d'emprunt histoire de ne pas éveiller les soupçons... Pourquoi allait-il aussi loin ? L'Irlandais avec ses raisons et malheureusement pour lui, il devait se les garder dans un coin d'son esprit. Le casque audio sur les oreilles, l'homme ne veut plus faire un avec le monde qui l'entoure, encore un peu paranoïaque ; la peur, depuis quand Alekseï la ressentait-il ? Finir à l'hôpital l'avait rendu plus méfiant, plus aigris ; il avait un peu plus sombré dans la déchéance et il n'aurait jamais cru cela possible.

Il marche avec nonchalance, les mains dans les poches ; une musique joyeuse dans les oreilles qu'il aurait pu chantonner à tue-tête s'il n'était pas dans la rue. Les manches de sa veste sont relevés, ses yeux sont rivés sur les alentours ; une cigarette suspendue à ses lèvres qu'il se tâte à allumer... Voilà que quelqu'un arrive vers lui, dans son dos ; faisant tomber une cargaison de bouffe sur le pavé. Un gars, un jeune gars, plus petit que lui que ce soit en âge ou en taille... L'Irlandais ôte son casque de ses oreilles afin de mieux entendre ce qu'il était en train de lui dire ; il espérait clairement pour lui qu'il n'était pas en train de rejeter la faute sur sa personne.

"Désolé" qu'il dit, en soit ce n'était pas bien grave, Alekseï n'avait rien eu. Il serait plutôt désolé pour le brancard qui transportait la bouffe, car les roues semblaient un peu endommagées maintenant. De ses mains, l'Irlandais fait signe que tout va bien, qu'il n'a rien, qu'il n'a pas été ébouillanté ou quoi que ce soit d'autres... De toute façon, il ne pouvait pas subir pire que c'qu'il avait pris dans la gueule trois mois plus tôt. Son "assaillant" vient maintenant lui faire les yeux doux - en tout cas, c'est ainsi que l'Irlandais l’interprète - afin d'acquérir de l'aide pour transporter les stocks de bouffe jusqu'au restaurant où il semblait bosser... Un piège ? Il avait les yeux un peu trop brillants pour être honnête ; mais voilà, est-ce qu'Alekseï pouvait vraiment faire l'égoïste ? Après tout, cela était aussi de sa faute, il s'était peut-être mis malencontreusement sur sa trajectoire. C'est en soupirant qu'il se décida, allumant sa cigarette et en se penchant pour ramasser les différents paquets.

Cela ne me dérange pas, ça me semble même normal. Où se trouve le restaurant ? Qu'il lâche en se redressant. Le plus simple, je pense, c'est que tu ouvres la marche. Je te suis.

Il n'allait pas rester trop prêt, mais pas trop loin non plus. Son regard se faisait inquisiteur sans le vouloir ; l'homme avait passé trop de temps loin des êtres de cette ville... Il ne se faisait pas d'illusions, il savait mieux que quiconque que les gens d'ici sont aussi pourris que lui. Cela ne devait pas avoir changé en trois mois. Alekseï se masse la nuque et continue de regarder le chariot avant de continuer sur la même intonation ; blasée.

Les roues de ton chariot sont défoncées, pas sûr que tu puisses continuer de transporter ta bouffe avec. Cigarette qui quitte ses lèvres pour faire tomber la cendre. Il enchaîne après avoir pris une nouvelle bouffée de sa future tueuse. Tu peux m'en foutre un peu plus sur les bras, autant que je serve à quelque chose. J'suis aussi coupable que toi après tout. C'est quoi ton nom ?

Autant taper causette plutôt qu'un silence de mort, non ?



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Anonymous
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2016-02-23, 22:34
à la lueur de nos mensonges
musiqueIl accepte de te suivre sans vraiment poser de question et tu t'apprêtes à sourire de soulagement avant de réaliser à quel point tu pourrais paraître louche ainsi. Tu favorises la carte du naturel en le remerciant d'un hochement de tête, tu n'as jamais été autant satisfait d'une technique aussi médiocre. Comme quoi on a pas besoin d'aller chercher midi à quatorze heure, n'est-ce pas ? Tu te baisses pour ramasser les quelques sacs de riz éparpillés au sol en l'écoutant parler. Il a vraiment l'allure d'un chef de gang, c'est bien lui, il n'y a pas photo. Tu pourrais l'avoir reconnu entre mille même sans jamais avoir vu son visage. De toute manière à Equilibrium, il est facile de reconnaître les gangsters. Ils dégagent tous ce petit quelque chose que tu leur envie... Ce semblant de liberté malgré la censure et la sécurité permanente qui ne fait que violer les droits de l'homme pour le bien d'une politique abusée. C'est aussi la voie que tu as choisi, quelque part, en t'engageant en tant que Valkyrie. Jusqu'alors, tu n'étais rien de plus qu'un pauvre adolescent qui avait arrêté la fac en se disant qu'un travail allait lui tomber dans les mains un beau matin ou que ses sœurs continueraient à prendre soin de lui jusqu'à ses vieux jours. Mais courir, sauter, voler, ça n'a pas de prix. Tu serais prêt à bosser gratuitement. Parfois, du moins.
Tu te redresses correctement et te permets de lui déposer un sac de plus dans les bras afin d'alléger ton poids. Tu ne veux pas faire le rabat-joie mais il a quand même plus de carrure que toi et supportera mieux le chemin – d'autant plus que ce dernier est totalement fictif ; car le restaurant n'existe tout bonnement pas. Tu comptes simplement... l'inventer. Jusqu'à ce que tu puisses obtenir toutes les informations que tu voulais et qui sait, satisfaire ta soif de curiosité vis-à-vis du monde des gangs et plus précisément celui de l'Est.

Tu les as toujours trouvé un peu étrange : des riches, obligés de se cacher dans des groupes de malfrats pour pouvoir atteindre les chefs de la ville alors qu'ils leur suffit de claquer des doigts pour acheter un char d'assaut. Ou peut-être que tu as vu trop de films. Haha. T'es con.

Nausicaa. J'm'appelle Nausicaa. Mais tu peux m'appeler Nausi. Ou Nau'. Ou Nose. Faites votre choix !

Tu entames le chemin après avoir poussé tant bien que mal la charrette en bois près des poubelles – tu l'as construite hier soir avec tes sœurs et surtout avec les moyens du bord. Tu ne regrettes rien, même si tu es plutôt bon en travaux pratique.

En tout cas, merci pour le coup de main. C'est par là.

Tu tournes par hasard à ta droite et longe la rue. Ca va paraître un peu soudain mais... Vous n'êtes pas Alekseï, par hasard ? Je peux me tromper mais je suis sûr de vous avoir vu aux infos. Un fin sourire se dessine. Tu n'as pas envie de passer par quatre chemins ni même qu'il cherche à te mentir. Montrer que tu t'intéresses à lui et à ses histoires pourrait peut-être ouvrir une brèche, qui sait. Enfin. Je suppose que même si vous l'étiez, vous ne me le diriez pas, n'est-ce pas ? Je suis juste une sorte de commis de cuisine pour pouvoir payer ses études ahah.
Tu soupires lourdement et regardes droit devant toi. Mais peu importe qui vous êtes, je vous déconseille fortement de bosser avec les asiatiques. Ils sont vraiment des monstres au travail.
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Anonymous
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2016-02-26, 19:36
I stayed in one place for too long Gotta get on the run again I saw the one thing that I want Hell bent, get out of bed
BLACK OUT • Tension palpable, limite insoutenable. Quelque chose l'agace, quelque chose l'ennuie. Depuis cet incident, Aleks n'est plus aussi serein, l'a-t-il déjà été une fois de toute façon ? Non. Son cerveau fait un arrêt pendant quelques secondes, pesant le pour et le contre ; une chose était claire, il y avait un truc qu'il ne sentait pas.

Nausicaa ; c'est ainsi qu'il se prénomme... Enfin, ça, s'est-ce qu'il dit. Le regard d'Alekseï se perd un peu, c'était une drôle façon de se présenter, mais de toute façon, rien qu'à sa gueule, on voyait bien que c'mec n'était pas banal. Ou peut-être que si ; même si pour l'Irlandais, personne n'est banal ici. Ses mains se retrouvent donc chargées de bouffe à laquelles il n'avait bien évidemment pas le droit de toucher, ce qui était dommage d'ailleurs ; parce que bon, se nourrir pendant deux mois de nourriture hospitalière, c'est juste l'enfer. Cigarette logée entre ses lèvres, le chef de l'Est suit celui qui faisait une tête de moins que lui du regard. Le chariot est placé à la poubelle, le ramené auprès du restaurant ne serait pas plus judicieux ? Après tout, c'est un chariot pour le travail, le réparé ne serait pas une mainte affaire... Un sourcil est arqué, mais l'Irlandais ne dit rien, ne pas être si méfiant ; mais s'il ne l'était pas un minimum, alors il ne s'appellerait plus Alekseï.

"C'est par là" qu'il dit. Ouais, bah autant presser le pas, parce que l'Irlandais n'avait aucune envie de rester aussi longtemps exposé dehors. Il ne se fait pas d'illusions, il le sait maintenant, y'a des gens qui veulent sa tête et sortir ainsi dans les rues n'étaient clairement pas la meilleure idée du siècle, mais l'idée de rester enfermer dans sa piaule qui sent le canard laqué à longueur de journée ne l'enchantait pas non plus. Faudrait peut-être songer à arrêter de se plaindre, même dans ta tête Alekseï, parce que cette situation, tu l'as clairement cherché. C'est avec cette pensée qu'il presse un peu le pas, les paupières closent due à la fumée qui lui brûle la rétine. La voix du jeune homme brise de nouveau le silence, ce mec était un peu trop enjoué et surtout... Un peu trop renseigné à son goût. "Ca va paraître un peu soudain mais... Vous n'êtes pas Alekseï, par hasard ? Je peux me tromper mais je suis sûr de vous avoir vu aux infos." Étrange, surtout qu'il avait demandé à Nicotine et David de tout faire pour étouffer les informations à son sujet... L'un d'eux n'aurait pas tenu parole ? L'Irlandais grince des dents, méfiance qui s'accentue au fur et à mesure que ces pas foule le sol. ". Enfin. Je suppose que même si vous l'étiez, vous ne me le diriez pas, n'est-ce pas ?" C'est bien, il était loin d'être con, non Alekseï n'allait pas aller dans son sens. Rester caché, c'est ce qu'il devait faire pour encore quelque temps. Comment le détourner ? Changer de sujet subtilement ? Jouer franc jeu ? Aurait-il perdu un peu la main avec ces trois mois d'absence ? La gorge est sèche et ce n'est pas dû à la cigarette que son inspiration est en train de calciner comme jamais, non. L'angoisse...

Alors, pour commencer, soit tu me vouvoies soit tu me tutoies ; mais pas les deux. Non parce que ça sonne bizarre à l'oreille. Mais de quoi il cause avec son air suffisant et son ton blasé ? Ensuite, on t'a jamais appris que la curiosité s'était un vilain défaut ? T'as pas l'air d'être con comme un placard pourtant. Toujours en finesse Alekseï ; putain c'que tu peux être con parfois. Et si j'étais bien ce chef de gang, qu'est-ce que ça pourrait bien t'faire ?

Ne pas trop l'ouvrir, ne pas trop se dévoiler. Ne pas lui dire "oh, mais ce gars a disparu de la circulation pendant 3 mois non ? Alors si c'était vraiment moi, mais qu'est-ce que je foutrais là ?"... Ouais, autant fermer sa gueule si c'est pour dire d'la merde, il l'avait bien compris avec Hannibal, l'avait très bien compris avec Edelweiss et encore plus avec Eva.

Tu peux m'appeler Blake. Pourquoi Blake Putain ? T'aurais pas pu trouver autre chose, qu'il pense. Ou tu peux continuer de me vouvoyer vu que tu n'as pas l'air décidé. Cigarette jetée dans une poubelle, il continue dans un soupir.  Sache qu'y a pas que les Asiatiques qui sont horribles au travail, tu le comprendras sans doute plus tard. Et voilà qu'il se mettait à faire le vieux, putain quelle tristesse.

Continuant d'avancer dans un pas lent, c'est comme si l'Irlandais retardait l'échéance. Pourquoi ? Pourquoi tant de méfiance ? Puis pourquoi parler du chef de l'Est ? Ce mec n'était pas normal ; aucune confiance, mais voilà que c'était au tour d'Alekseï d'être curieux... Appliquer à soi-même ses conseils avant de faire la morale aux autres, c'est ce que ces parents lui avaient autrefois appris, alors qu'est-ce qu'il était en train de faire au juste ? Pourquoi un torrent de questions lui ensevelit la cervelle ? Quelque chose ne tourne pas rond et l'atmosphère autour de lui changer, c'est la merde, clairement.

Une ruelle, puis une deuxième... Est-ce que ce restaurant existe vraiment ? Y'a quelque chose qui le gêne, qui l'angoisse ; méfiance à son paroxysme... Alekseï est-il parano ? Non pas vraiment, quand on finit à l'hôpital parce qu'on est trop confiant, on évite de faire les mêmes erreurs.

Pourquoi tu travailles avec des Asiatiques si ce sont autant des bourreaux ? Comme quoi, il ne peut pas vraiment s'en empêcher... Putain de curieux. Et d'ailleurs, ton restaurant, il est encore loin ? Non parce que j'ai beau être un grand gaillard musclé, j'ai quand même les bras en compote. En même temps, trois mois à rester cloîtrer dans un lit, c'était limite normal... M'enfin, je ne vais pas jouer la fine bouche, après tout, j'ai une part de responsabilité pour le chariot... D'ailleurs, t'aurais peut-être dû le ramener, non ? Un chariot, ça se répare. Yeux plissés, l'intensité de son regard donnerait la sensation d'être criblée de balle.

Tu l'ressens ce regard Nausicaa ? Ce regard qui scrute ton dos comme pas possible, tu ne le sens pas ? La confiance ça se mérite et pour le coup, Alekseï n'est vraiment, mais VRAIMENT pas à l'aise et encore moins en confiance.



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Anonymous
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2016-03-02, 16:59
à la lueur de nos mensonges
musiqueSoit tu me vouvoies, soit tu me tutoies. Merde. Tu te sens un peu con sur le moment, tu n'as même pas remarqué que tu avais oscillé entre les deux pronoms. T'as comme habitude d'opter pour le vouvoiement, c'est ce que tes sœurs t'ont appris dès ta plus tendre enfance – une sorte de marque de respect ou une façon de garder des distances. Pourtant le simple fait qu'il te tutoie t'avait déstabilisé. Lui, en tout cas, te parler comme si tu n'étais qu'un gamin qu'il connaissait depuis tout bébé ne semblait pas le faire ciller le moins du monde. Ah. En même temps, ce n'est pas totalement faux : t'es vraiment un gamin. Vingt ans et pas assez d'imagination pour faire plier le genou au chef de l'Est, qui plus est pour un Valkyrie. Tu serres un peu plus les paquets contre ton torse et l'amènes ci et là.
Mh. Tu t'es mis dans de beaux draps, voilà qu'il doute de toi maintenant. Tu gardes un air parfaitement naturel mais au fond, tu commences à stresser un peu. Tu réalises qu'en effet, tu ne fais pas face à un personnage lambda mais bien à un gangster, donc qu'il n'est pas totalement idiot. Tu n'oses même pas le regarder du coin de l'oeil, un peu honteux. Tu préfères te concentrer sur le pseudo-chemin que vous empruntez, t'assurant toujours de ne pas l'attirer dans les ruelles les plus agitées de Chinatown.

Quelque chose te dérange dans sa façon de parler, comme s'il fuyait quelque chose ou quelqu'un qui l'obligerait à mentir. Car bien entendu, quand tu l'entends se présenter sous le nom de Blake tu n'y crois pas un seul instant, mais tu fais mine que si en lui accordant un léger signe de la tête en guise de enchanté. Tu supposes que cette sensation que tu as n'est pas infondée. Il doit être victime de quelque chose... Ou à l'origine d'une autre. Tu t'intéresses assez aux gangs comparé au reste de la population qui ne doit retenir que quelques noms – et pas forcément ceux des chefs. De fait, tu supposes que la plupart des individus ne tiqueraient même pas si un type venait les voir en prétendant s'appeler Alekseï Von Jaëger. Oui, malgré tout, il reste un parfait inconnu aux yeux du monde. Ah, merde. Tu te serais peut-être trahi en lui posant des questions sur ton identité ?
Tu commences à avoir le cerveau totalement retourné, tu ne préfères pas aller plus loin dans tes songes.

Pourquoi tu travailles avec des asiatiques si ce sont autant des bourreaux ? Tu hausses les épaules et ris, un peu – faussement – embarrassé.

Mh j'ai arrêté mes études alors c'est un peu la galère pour trouver un emploi correct pour le moment... Et j'ai commencé il y a seulement une semaine alors je me sentirai mal de quitter ce travail tout de suite !

Tu ris un peu. Quelque part, tu aurais préféré que tout cela ne soit pas des mensonges. Ta vie aurait sûrement été différente ainsi.
Ton restaurant est encore loin ? Tu serres les dents. Tu as vraiment la trouille, tu sens qu'il est en train de te cramer ou tout du moins de se douter de quelque chose. Tu hoches la tête frénétiquement sans oser répondre de vive voix de peur de trembler. Puis il te regarde plus intensément. Ca te fait frémir, un peu.

Pour le chariot j'irai le récupérer ! On aurait pas pu le faire rouler jusque là de toute façon et- oh.

Tu t'arrêtes. Cul-de-sac. Forcément. Tu te mords la lèvre. Tu aurais vraiment dû analyser un peu mieux la carte du quartier. Merde. Il va falloir que tu trouves autre chose.
Tu pivotes vers lui et tes sacs heurtent les siens maladroitement. Oups. Pardon. Ton cœur commence à battre plus vite, plus fort. Tu oses le fixer dans les yeux mais pas plus que quelques secondes. Posez-les par terre, monsieur Blake. Visiblement, tu as choisi le vouvoiement. Pour l'instant.
Tu ne perds pas une seconde de plus pour libérer tes bras. Tu sens tes épaules bien légères soudainement.

Désolé de vous demander un nouveau service mais... Vous n'auriez pas un téléphone portable ? Que je puisse appeler mon responsable et qu'il me redonne l'adresse exacte. Comme je l'ai dit ça ne fait qu'une semaine que je bosse avec eux alors...

S'il te prête son téléphone, tu auras moyen d'aller hacker deux trois petites choses à son sujet. Mais tu as juste besoin de son numéro, juste ça. Le tien repose dans l'une de tes poches derrière ton tablier. Tu n'as jamais fait ça avant, tu angoisses et en même temps, tu te sens tout ému.
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