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phobophobie [18] ► Alekseï

Anonymous
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2015-11-13, 14:47

Phobophobie

with Alekseï.
music I.



Tu te baladais, plongé dans ta capuche, ton grand poncho. C'était comme si tu revenais d'un long voyage. En même temps, t'avais parcouru la ville à pied, seul, pendant plusieurs heures, sous une pluie diluvienne. La pluie ? T'adorais ça, les gens perdaient ta trace si facilement. Mais aujourd'hui, tu faisais tout pour être discret, pour une fois. Les pulsions à con, ça va de côté trois secondes. Aujourd'hui, tu bosses et ton lieu de rendez-vous ... C'était à Velvey, dans un quartier banal. Et t'arrives à destination, tu t'abrites sous un petit toit et tu retires enfin ta capuche. Tes cheveux d'un orange flamboyant n'avaient pas pris l'eau et ça te rassurait plus ou moins. Tu ricanes légèrement en regardant les gens passer devant toi, des gens de bonnes familles pour certains d'entre eux.

- Mh.

Mais on t'avait dit d'attendre ici. T'attendais quelqu'un, un bon client qui devait te refiler beaucoup de fric. Tu le connaissais plus ou moins, tu reconnaissais sa tête de con qui te devait beaucoup d'argent. T'avais besoin de vivre avec l'or entre les doigts. T'étais peut-être immortel mais t'avais besoin de trouver une petite raison de vivre. L'argent peut faire ton bonheur, peut-être pas celui des autres.

Caché dans ta ruelle, t'attendais. Tu te cachais quand des membres du gang de l'Est passait à côté de toi. Cette fois-ci, tu te méfiais. T'avais peut-être fait un peu trop le con ces derniers temps, et BRAVO tu t'en es rendu compte. Tu remets la capuche de ton poncho sur ta tête et tu sors de ta cachette, tu avances dans cette rue qui commençait à perdre un peu de vie humaine. Ça devenait désert.

Tu rigoles dans le vide.






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Anonymous
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2015-11-14, 03:49
don't be scared dude
MUSIQUE ▬ Il avait tout calculé, tout préparé pour ce jour. C'était là tout ce qu'il avait souhaité, pendant sans doute plusieurs années. Le cœur bondit dans sa poitrine à la vue de la silhouette qui jonche les rues de son quartier... Le voir se balader ici, comme bon lui semblait donnait à l'Irlandais un goût amer en bouche. Ne pas se précipiter, ne pas être impatient. Suivre le plan, comme c'était prévu ; un plan qu'il avait lui-même conçus. Sa cible attend patiemment son client ; un client factice qui ne viendra jamais. Tout avait été organisé, bien pensé au millimètre prêt. Avec ses jumelles dans une main et son portable, Alekseï donne les ordres ; il remet sa capuche, il pense pouvoir se fondre dans le décors ; c'était mal connaître le gang de l'Est ; ici, il était chez eux. « Maintenant mec, coupe tout. »

Les caméras de sécurité font alors tourner de mauvaises images ; des images pré-enregistrées, le temps pour eux d'agir un tant soit peu à leur guise. Sortant de sa cachette, Alekseï dresse sa capuche sur sa tête ainsi qu'un foulard devant sa bouche ; ne pas être repéré, ne pas être reconnu. Il s'approche, ses trois autres acolytes bloquent la route en face, prit entre deux feux, il ne peut plus s'échapper. Dans son dos, l'Irlandais jubile et s'approche lentement ; c'était à son tour de mener la danse, de lui faire subir ce qu'il lui avait fait subir par le passé. Un sac sur la tête avant de lui murmurer rapidement « Trop tard Nurhaci. » Un coup violent derrière la nuque ; le corps est jeté très rapidement dans un fourgon aux vitres teintées. Direction le QG de l'Est ; direction son pire cauchemar.  

Quelques heures plus tard. Un seau d'eau jeté à la figure du rouquin ; attaché sur une chaise au milieu d'une pièce sombre, sans fenêtre ; avec seulement un projecteur pour lumière. La capuche est toujours sur la tête de l'Irlandais, cachant à moitié son visage ; il attend, attend patiemment que Nurhaci reprenne bien ses esprits, qu'il comprenne ce qu'il allait lui arriver. Ouais, qu'il endure à son tour, il le méritait bien de toute façon. Le bras droit de l'Est attrape une chaise et la place devant celle où sa cible était attaché ; il n'avait aucunement le moyen de briser les chaînes qui l'entravaient. Un sourire en coin, l'Irlandais lâcha sur un ton qui se voulait presque enjouer. « Alors ? C'est bon ? Tu refais surface ? » Passant sa main devant ses yeux dans un mouvement de vagues pour voir s'il suivait, Alekseï continua alors son petit numéro. « J'suis pas sûr que tu comprennes bien où tu te trouves, alors je vais t'expliquer... T'es dans les sous-sols du QG de l'Est. »

Endroit plutôt glauque, plutôt sombre, assez froid ; un lieu où l'on n'aimerait pas rester plusieurs heures... Allait-il avoir peur ? Ce n'était pas le but recherché ; pas maintenant en tout cas. « Soit honoré, y'a pas beaucoup de gens qu'on atterrit ici ; enfin, pas dans tes circonstances. » Pas sûr du tout qu'il comprenne ; pas sûr même qu'il est compris qui se trouvait en face de lui. Se grattant la tête, se massant la nuque, l'Irlandais aimerait mettre fin bien plus vite à ce petit jeu ; mais cela ne serait clairement pas marrant... Il succombe, petit à petit, il succombe à cette rage qui le ronge. Il fallait qu'il amorce la bombe ; quitte à ce qu'elle lui pète un jour à la gueule, il était prêt.

Sa main vint chercher le menton du rouquin alors qu'il lui redresse le visage afin qu'il puisse mieux discerner le sien. « J'espère que tu te souviens de moi ; parce que moi, je ne t'ai pas oublié Nurhaci. » Il allait lui faire payer la souffrance endurée dans le passé ; il allait lui rappeler. Enlevant sa veste à capuche et son tee-shirt, il montra la longue estafilade qui se trouvait sur son ventre. « Tu te souviens de ça ? Tu te souviens l'état dans lequel tu m'as laissé ? » Oh, tu n'avais pas été beau à voir à ce moment-là Alekseï ; tu te rappelles encore du sang qui coulait le long des escaliers ; tout s'était déroulé dans un passé lointain ; mais pas assez loin pour toi. Ce mec, ce rouquin, il l'avait toujours haï, toujours détester. En apprenant qu'il était du Nord, il n'avait pas trouvé d'autre solution ; il avait enfin cogiter à un moyen de se venger ; de lui infliger une bonne correction. Il avait été pute avec lui par le passé ? C'était maintenant à son tour. « J'vais pas t'expliquer ce qui va t'arriver, ce serait trop facile ; mais tu peux essayer de deviner si tu veux. » Oh non, il ne le cognerait pas ; il ne se salirait presque pas les mains... "Presque."  


scream ; again and again until the end
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Anonymous
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2015-11-14, 12:23

Phobophobie

with Alekseï.
music I.




C'était rapide. T'as pas encore vu ta vie défiler sous tes yeux mais c'était extrêmement soudain. Au loin, t'aperçois plusieurs silhouettes qui semblent ne pas vouloir te laisser passer alors que tu voulais justement passer par là. Tu ricanes une nouvelle fois, Nurhaci. On te provoque ? Les gens de l'Est sont si violents que ça ou ces personnes ne sont que des gens lambas qui veulent juste te racketter ? Tu hausses des épaules. T'allais surtout leur péter la gueule si ils osaient quelques choses, ces petits cons.

Trop tard Nurhaci.

T'as eu le temps de rien faire, trop rapide, trop rapide, trop rapide. Tu pensais que le danger se trouvait devant ... Mais tu t'es même pas foutu de surveiller tes arrières. T'as un sac sur la tête et t'étais soudainement pris d'un élan de panique. T'aimais pas ça, tu supportais pas être pris au dépourvu ainsi et tu te débattais comme tu pouvais. Nurhaci ... Avais-tu entendu de la bouche de ton agresseur. Putain, il te connait, mais toi ... Non. Du moins, sa voix ne te disait rien du tout. Et là, on venait de te foutre K.O. avec un coup banal, un coup que t'avais l'habitude de faire à tes proies. Cette fois-ci ... Les rôles étaient inversées.

Tu sombres, tu sombres doucement et t'as mal au crâne.

Soudainement, c'est de l'eau sur ta gueule qui te réveille en sursaut. Tu secoues ta tête de droite à gauche avant d'ouvrir les yeux. T'étais plus dans ta ruelle, ce lieu t'était totalement inconnu, il faisait trop noir pour y voir quelque chose et il y avait une putain de lumière qui t'explosait la rétine. Là, t'as pas compris ce qu'il se passait, faudrait peut-être te donner des explications avant que t'explose un mur ... Enfin si tu pouvais, t'étais attaché à une chaise. Oula, la situation devenait grave.

T'entendais un homme se rapprocher et s'installer devant toi avec un sourire en coin. Mh. Lui aussi aimait bien sourire. Il agite sa main devant ta gueule et tu fermes les yeux parce que bordel, c'est surtout cette lumière à la con qui te faisait chier. Sinon t'étais réveillé. Voilà que l'inconnu te parle et te dit où est-ce que tu te trouves. QG de l'Est. Bah bien, t'étais pas censé rester calme aujourd'hui, Nurhaci ? Bordel que si, et t'arrives à attirer les foudres sur toi. Mais pour une fois ... Tu ne savais pas pourquoi on t'avait kidnapper.

- Bordel, j'ai rien fait. J'ai juste pété la gueule aux gens de l'Ouest et j'ai pas encore foutu la merde à l'Est et c'est vous qui venez me péter le cul ? D'ailleurs, cette lumière brille trop à mon goût. Non sérieusement, c'est quoi cette blague, je suis honoré de rien du tout.

Tu riais entre deux. Là, sur le coup, t'avais pas trop l'air en panique, tu prenais ça comme un jeu pour l'instant. L'inconnu attrape ton menton pour relever ton visage, tu peux enfin distinguer le visage de ton putain d'agresseur que tu vas bien retenir dans ton cerveau. Peut-être qu'il voulait s'amuser ? Peut-être qu'il voulait connaître les limites du pouvoir de Nurhaci ? Peut-être que le rouquin était connu pour ça ? Impossible, t'as foutu un petit bordel monstre dans la ville mais peu de personne sont au courant de ton pouvoir.

- ...

Tu gardais le silence, tu souriais comme un con, tu regardais cette blessure que te montrait ce mec qui a l'air de t'en vouloir pas mal. Parce qu'il te dit que c'est de ta faute si il a une telle cicatrice sur son corps. Tu fronces des sourcils avant de pencher ta tête en arrière, histoire qu'il lâche sa main de ton visage.

- Je suis dans le regret de te dire que je ne te connais pas, tu ne me dis rien, j'vois pas où et quand j'aurais pu faire cette blessure si je ne t'ai jamais rencontré avant. Tu te trompes sur toute la ligne mon petit.

Tu hausses des épaules avant de faire craquer ta nuque.

- Mh, tu vas me torturer pour un crime que j'ai pas commis ? Ouuuuuuuuuh. Terrifiaaaaaaaaaant. Ouuuuuuh ... Haha ! Tu me fais bien marrer. Ils sont mignons les jeunes de nos jours.

Oh oui, tu te foutais ouvertement de la gueule de ce type en face de toi. Soudain, ton regard qui était doux et plutôt innocent se transformait en un regard d'assassin, accompagné de ton sourire de psychopathe.

- A ta place ... Je te conseille de ne rien faire avec moi. Je supporte pas les petits cons qui veulent me tuer. D'ailleurs, ils ne font pas long feu avec moi.

Tu commences à rire avant de croiser tes jambes. Putain que t'étais bien posé.







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Anonymous
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2015-11-15, 18:28
A bullet always tells the truth
MUSIQUE ▬ Il ne sait pas de quoi tu parles Alekseï. C'est ce qui tourne en boucle dans sa tête. Il se fout de ta gueule, c'est clair. Encore et encore ça devient un bordel dans sa cervelle. Il ne se souvenait pas de quoi ? De tout ? De tout ce qu'ils avaient vécu ? C'était évident ; ce mec ; « Nurhaci » se foutait clairement de sa gueule. Même cette appellation étrange, il la trouvait bidon. L'irlandais se masse la nuque avec mécontentement ; exigeant aux autres de sortir comme cela avait été prévu s'il se mettait à débloquer un peu trop. Il avait tout ce qu'il lui fallait ; l'Irlandais s'en était assuré. Son art, c'était la mort et il s'apprêtait à peindre son chef d'œuvre. Le voilà qui se fait craquer les phalanges, enlevant sa veste, enlevant ses bagues. Son tee-shirt d'un blanc si pur allait bientôt être teinté de rouge. Ce mec avait joué la carte de la provocation ; mais c'était là un bien triste choix ; on ne joue pas cette carte-là avec Alekseï, surtout pas quand il contrôle la situation.

Il se gratte le nez, s'humidifie les lèvres avant de sortir le couteau qu'il a dans sa poche. Approchant lentement du rouquin, il lui soulève le menton une nouvelle fois, plaçant la lame entre ses lèvres ; il prononce alors doucement... « Tu vas pouvoir sourire pour quelque chose... » Et d'un coup sec, il taille, il tranche, prêt à lui faire le sourire de l'ange. Il ne le fait que d'un côté cependant ; pas encore prêt à lui infliger une telle douleur qui l'empêcherait d'ouvrir sa gueule ; il avait encore besoin d'entendre sa voix si agaçante ; Alekseï voulait l'entendre de sa bouche ; l'entendre avouer. « Maintenant que j'ai toute ton attention... » Mais en fait, il ne trouve pas que c'est encore le cas ; il considère que ce n'est pas assez... Le sang n'a pas encore assez coulé, il n'a pas encore assez crié. La lame est placée de l'autre côté de la bouche et encore une fois, il lui inflige le même scénario ; il grave dans sa chair un sourire qui ne s'estompera jamais. « Non, maintenant, j'ai toute ton attention, j'me trompe ? » Il valait mieux pour lui qu'il réponde oui ; après tout, Nurhaci devait le savoir au fond de lui ; savoir qu'il ne lui échapperait pas ; jamais. Pas ici, pas maintenant ; peut-être jamais.

« Tu dis ne pas te souvenir de moi ? C'est un bien grand mensonge, tu ne crois pas ? Après toutes les épreuves qu'on a traversées ensemble. » Oh que oui, il y en avait eu beaucoup ; beaucoup de souffrance, beaucoup de peine ; mais aussi beaucoup de joie. Pourquoi était-ce autant parti en couille ? Pourquoi devait-il lui infliger pareille souffrance aujourd'hui ? Alekseï connaissait la réponse, mais il n'avait aucunement envie de se l'avouer. Pourtant, la rage le consume ; la haine bout en lui ; son antre est en ébullition ; tout son organisme semblait être prêt à succomber à cette haine qu'il ressentait envers le rouquin. Une colère qu'il était maintenant prêt à faire évacuer de n'importes quelles manières. En soit, il était bien content de ne plus être avec Edelweiss, elle n'aurait sûrement pas supporté de le voir ainsi ; aussi misérable ; mais voilà, il ne fallait pas se voiler la face, il était comme ça maintenant ; prêt à déchirer cet homme, morceau par morceau. Les poings se serrent, il s'avance de nouveau vers Nurhaci, l'attrapant par la tignasse, posant sa main sur ses plaies récentes. « Tu devrais le savoir pourtant, je n'apprécie pas qu'on me prenne pour un con. »

Et il appuie, encore et encore, écarte ses lèvres, écarte les plaies ; il lui fait subir la même douleur qu'il a lui-même subit. Alekseï avait failli mourir ; failli quitter ce monde, tout cela à cause de lui. Nurhaci avait commencé ce jeu, il fallait maintenant le terminer, quelle que soit la souffrance endurée, Alekseï n'allait pas le laisser s'échapper. Le déchirement de la peau se fait entendre, il surpasse même les râles de douleur ; mais c'est dans sa tête que tout ça se passe. Les cris de souffrances sont bien plus violents, bien plus bruyants. Le faire taire ? Pendant seulement un instant. Le voilà qui s'éloigne, essuie son couteau de son tee-shirt. « Personne ne t'entendra ici ; t'es dans les sous-sols... Et crois moi qu'ils sont profonds. » En soit, il était bloqué ici avec lui ; qu'il ait peur, qu'il ait mal, Alekseï ne s'arrêtera pas tant qu'il ne l'avouera pas. Nurhaci pensait qu'il ne ferait pas long feu ? C'était clairement mal le connaître. Lui, il n'abandonnait jamais, il ne lâchait jamais l'affaire.

« J'me fous de tes menaces, si j'avais eu un tant soit peu peur ; j'taurais pas emmené ici. » Le couteau sous la gorge, l'Irlandais ricane ; intérieurement, car son visage était de marbre, n'arborait aucune émotion. « T'as toujours rien à dire ? Tu joues toujours au con ? » La pointe de sa lame se dirige vers l'œil ; qu'il fasse attention ; Alekseï était prêt à lui faire sauter le globe oculaire, à lui déchiqueter l'iris, à détruire chaque parcelle de son visage... Lui, il ne jouait plus.


scream ; again and again until the end
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Anonymous
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2015-11-15, 23:57

Phobophobie

with Alekseï.
music II.




Parfois, tu prends la vie un peu trop à la légère, Nurhaci. Parfois, tu la défie un peu trop, tout comme la mort. Tu te fous d'elle, tu la provoques tout en jouant avec la vie. Tu te dis qu'il ne t'arrivera rien d'affreux dans ce monde déjà détruit par la main des hommes, même si certains font des efforts pour améliorer les choses.

Parfois, tu devrais réfléchir avant d'agir, mais ça n'a jamais été ton genre. Pas dans tes souvenirs.

Tu te sentais à l'aise jusqu'à maintenant. Il ne peut rien t'arriver de pire si ce n'est qu'une mort avec une balle dans le crâne. T'espérais pas ça dans le fond, tu te dis que t'allais t'enfuir facilement en foutant un coup dans la gueule de ce mec plus ou moins timbré. Mais quand tu commences à voir les autres personnes l'accompagnant sortir de cette salle, tu te dis que quelque chose cloche. T'ignores quoi, t'hésite à dire si tu voulais vraiment savoir ça ou pas.

Puis il avance vers toi, ce mec dont l'identité t'es entièrement inconnu. Il devait confondre, il devait confondre pour avoir une telle haine sur toi. Tu comprenais pas vraiment la situation, c'était une confusion, un délire, une connerie. Pourtant, il avance vers toi avec un couteau dans ses mains, tu craignais le pire malgré le sourire décorant ton visage. Puis la lame s'enfonce dans ta bouche, entre les lèvres. Ce geste venant de t'ouvrir définitivement les yeux sur la situation dans laquelle on t'avait foutu.

Et tu hurles, tu cries à plein poumon, cette douleur qui t'es insurmontable. Et Dieu sait que t'en avais surmonter, des douleurs. Mais pas celle-ci. Pas celle qu'on est en train de t'infliger. Ta peau se déchirait petit à petit, le sang coulait à flot, la douleur te donnait le vertige. Ce n'était qu'une joue, qu'une seule et t'avais déjà perdu ta voix, celle qui venait d'expulser un cri d'horreur et de souffrance. Tu comprenais toujours pas pourquoi t'étais là. Maintenant que j'ai toute ton attention...  Ton corps se penche en avant, il respire difficilement, ton sang coule et les gouttes décorent ce sol trop sale à ton goût. Tu sais pas si tu devais dire que non, tu pouvais pas avoir ton attention sur lui lorsqu'il avait tes règles qui sortaient depuis ta bouche. Mais ta tête se penche une nouvelle fois en arrière.

Et t'étouffes dans un cri horrifiant. La deuxième joue est en train de subir le même sort que la précédente. Pourquoi, pourquoi ? Il te lâche. Non, maintenant, j'ai toute ton attention, j'me trompe ? Tu convulses légèrement. Ta tête allait définitivement exploser et ton sourire, t'ignores si tu l'avais gardé ou perdu, t'en avais un nouveau ... Encore plus ignoble qu'avant.

- ...

Tu comprends plus rien, tu l'entends qu'à moitié, ton corps est une nouvelle fois penchée en avant, mais ce petit con t'en empêches et pose sa main d'assassin sur ton visage, là où il a marqué son horreur sur toi. Comme si t'étais une oeuvre d'art, t'avais mal. Personne ne t'entendra, disait-il.

Le sang coulait dans ta bouche, t'étais à deux doigts de t’étouffer avec cette odeur qui empestait la mort. Une odeur que tu connaissais que trop bien. Alors que ton agresseur, ton bourreau te demandait une énième fois si t'avais rien à dire, tu lui crachais ton sang dans sa gueule. Et tu souriais ... Du moins, c'était la sensation que t'avais, tu savais pas si tu le faisais vraiment avec ce ... nouveau sourire de la mort. Celui qui sera à jamais gravé sur toi. Tu ricanes légèrement, tu vois parfaitement bien la pointe de son arme blanche proche de ta rétine. En réalité, tu crains le pire, tu pensais pas que ça allait se passer comme ça. Mais t'essaies de positiver. Ouais, positiver dans un moment pareil.

- Nique ta race. Nique la bien fort.

Tu réfléchis encore une fois, juste après avoir sorti ça de façon haineuse. T'es peut-être immortel ... Mais la douleur, t'étais sûr de la connaître à 200%. Tu tentes de parler malgré les joues déchirées, le sang qui coule dans ta gorge, tes toussotements répétitifs. Tu peux pas t'en empêcher, tu pouvais éviter ça et lui dire tout ... Mais quoi ? T'en sais rien, alors tu vas pas mentir là dessus.

- On s'demande qui est le plus con dans cette histoire, hein.

Ton visage brûlait horriblement mais là, dans cette situation improbable, tu ne pouvais t'empêcher de rire. Ça te faisait mal, tu souffrais.

- Crève, bâtard. Crève, juste, crève.

Dans un élan soudain, tu donnes un violent coup de pied dans le ventre de ton bourreau, histoire de le déstabiliser un minimum. Mais ta force venait de te faire tomber toi et ta chaise. T'étais con, tu réfléchissais pas à tes actes mais t'avais réussi à libérer une main. Juste une seule mais t'arrivais pas à bouger vivement, c'était impossible, pas avec cette douleur incessante sur ton visage, tu ressemblais à un cadavre, étalé au sol. Sérieusement. Sérieusement.

T'as jamais exprimé un regard aussi haineux de ta vie.







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Anonymous
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2015-11-18, 18:03
A bullet always tells the truth
MUSIQUE ▬ Prendre des coups, c'était son quotidien, il était habitué. Avoir été champion de free fight par le passé lui avait apprit à encaisser. Était-ce le cas de « Nurhaci » ? C'était bien là, la question qui taraudait l'esprit d'Alekseï. Il voulait jouer à ce jeu-là ? Il voulait vraiment tenter de riposter ? Les phalanges craquent de nouveau alors qu'il se masse le bide ; le voir parterre, dans une position encore moins confortable lui arracha un mince sourire ; assez narquois. Il était temps de continuer la procédure, de lui faire subir encore une fois la douleur ; une douleur qui allait rester ancré en lui ; comme les souvenirs du passé hantait Alekseï. Il allait se rapprocher de la mort ; où peut-être même enfin la rencontrer. Le jeune homme ordonne alors dans son oreillette de verrouiller la porte jusqu'à nouvel ordre ; il resterait alors enfermé ici, enfermé ici avec lui. Le voilà qui s'approche, se rend compte alors que l'une des deux mains est détachée ; nouveau sourire, nouvelle idée. Il le redresse lui et sa chaise avant de rapprocher sa chaise et de l'approcher du jeune gars du nord.

Assis face à face, la main du rouquin se trouve dans la sienne, le couteau dans l'autre, Alekseï place la lame rapidement prêt du majeur ; le voilà qui fait la moue, que faire ? Trancher ? Ne pas trancher ? Au diable les questions, il voulait juste le faire languir, mais la décision était prise. Le couteau s'enfonce peu à peu, la lame rencontre l'os, coupe se fait donc de plus en plus difficile ; mais ont dit souvent qu'avec de l'effort, l'homme parvient à ses fins. Il cisaille, continue son carnage dans la chair du rouquin ; si le sang venait à percuter son visage, c'était, bien sûr, à cause de la violence de son acte barbare. Le bruit de l'os qui commence à rompre, Alekseï l'entend, il raisonne en lui, le sang émet une douce mélodie ; comme la pluie ; il gicle, encore et encore. L'Irlandais s'écarte, un peu mécontent de lui, le doigt à beau avoir atterri sur le sol, il n'est pas satisfait. « J'aurais peut-être dû te les briser avant... Quoi que la douleur n'aurait pas été la même... » Il devenait presque cinglé à cause de cette haine ; il avait l'impression de ne plus être le même ; s'appelait-il encore Alekseï ? C'était bien là toute l’énigme de cette journée. Sa main robuste passe dans ses cheveux ébène, il n'avait même pas remarqué que le sang de sa victime était en train de limite lui habiller les bras. Ce qui dégoûte certains ne dégoûte pas forcément les autres. Il n'avait aucunement envie de changer d'arme, pas un autre instrument de torture. Le rouquin, lui, il l'avait presque tué avec seulement un couteau ; un misérable couteau. Alors, sa peine, sa haine, sa frustration, Nurhaci ressentirait tout d'Alekseï avec ce seul et unique couteau...

Combien de doigts sont désormais sur le sol ? Combien de fois les oreilles d'Alekseï avaient failli exploser à cause des hurlements incessants de ce gars ? En une dizaine de minutes, en ayant bien pris son temps, plusieurs doigts de Nurhaci d'une seule main étaient tombé... « Sois content, il te reste le pouce. » Content ? Putain d'enfoiré. Le regard que lui lançait Nurhaci était semblable à une arme à feu, prêt à lui cribler le corps de balles. Il avait mal, ressentait de la haine, était frustré d'être attaché ; c'était bien cela que voulait l'Irlandais ; le rouquin ressentait les mêmes choses que lui, parfait, juste parfait. Pourtant, plus les secondes défilent, plus le regard de sa victime sur sa personne le met en proie à des doutes... Pourquoi ? Pourquoi il n'avouait pas ? Il avait juste à avouer pour que se massacre s'arrête ? Il avait juste à le demander et il arrêterait ; t'arrêterais vraiment Alekseï ? Parce que tout le monde en doute. Le voilà qui se masse la nuque, perplexe. Que dire ? Que faire ? Il n'en a aucune foutus idée. Il ne pouvait plus s'arrêter, aucun retour en arrière possible. L'Irlandais ne le montre pas, mais sa langue est constamment agressée par ses incisives ; il se mord l'intérieur des joues, tente de réprimer ce flot de nouvelles émotions qui vienne perturber son plan... « Arrête de te foutre de ma gueule bordel. » Parlait-il pour le rouquin ou pour lui-même ? C'était la une excellente question. Le couteau s'approcha de nouveau du visage du rouquin du nord ; la pointe forme le contour de l'œil droit, se rapproche de la paupière qui se fait arracher d'un coup sec, sans une once d'hésitation. « Tu sais très bien que tu ne sortiras pas d'ici de toute façon ; alors à quoi ça te sert de jouer les abrutis ? Ouvre ta gueule et je mettrais fin à ton calvaire. »

Il le savait, L'Irlandais anticipait déjà la réponse ; non. Il allait continuer, continuer de jouer les cons... Autant commencer à réfléchir à « comment mettre fin à sa vie » dès maintenant.


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Anonymous
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2015-11-18, 23:47

Phobophobie

with Alekseï.
music III.





T'as toujours désiré la mort, tu la provoques constamment pour la narguer mais il y a certaines morts que tu n'as pas apprécié dans la vie. Manque d'adrénalines ou au contraire, overdose de celles-ci. Ce soir, on t'avait carrément drogué l'esprit, tu n'allais pas resortir d'ici vivant et tu le savais mieux que quiconque, encore mieux que ton bourreau. Il veut une réponse de quelque chose, t'en savais rien. Tu réfléchis plusieurs fois dans ton crâne avant de lâcher un gémissement. Ce mec venant de l'Est, oui, il vient de ce gang. Il commence à attraper ta main libre. Il joue avec son couteau. Tu esquivais son regard, tu le fuyais, c'est la peur qui te rongeait le corps et l'esprit.

T'aimerais t'effondrer une nouvelle fois. Ou t'enfoncer sur terre et ne plus jamais y ressortir. Tu ne sentais plus ta main, tu voyais une chose qui venait de s'écraser au sol, t'avais même pas envie de regarder ça. Tu as peut-être connu le sang ... Mais t'as jamais connu ça. T'as jamais vu ça de ton existence. Hurlement, cri d'agonie, aller jusqu'à s'étrangler et s'étouffer ... Ton bourreau te les retirais un par un. Tes doigts, t'y croyais pas. Et tu te débattais comme tu pouvais mais en vain. Le bruit t'est tout bonnement insupportable, tes yeux ne cessaient de couler ces larmes chaudes et salées, des larmes de haine et de panique. Tu ne sais plus ce qui est le plus douloureux dans l'histoire : la douleur ou l'ignorance.

T'as l'impression que ça durait des heures, que les secondes passaient comme des minutes. Lentement, mais sûrement. Un liquide chaud venait couler le long de ton bras, ton sang, aussi rouge que celui étalé sur ton visage. La souffrance, t'allais exploser. Tu ne sens plus rien mais tu hurles une dernière fois lorsque le mec, ton cher inconnu te retire le dernier doigt de ta main. Tu hurle encore une fois. Une dernière, tu l'espères.

Mais il parle, il blablate des choses incompréhensibles. Mais toi, tu es étalé au sol avec ta main ensanglantée, décorant celui-ci qui, pourtant, était si propre avant. Tu te sentais mal, terriblement mal ... Que dire de plus. Tu fermes les yeux un instant en te disant que ce n'est juste qu'un cauchemar et que tu te réveilleras en sursaut. Que la sensation du sol froid collé sur ta joue déchirée n'était qu'une illusion, que tes doigts disparus n'étaient un tour de magie. Il n'en n'est rien. Tu n'arrives pas à penser, t'es à deux doigts de tomber dans les pommes et de te laisser mourir. C'est ça, tu voulais ça, la mort. Tu la réclamais tellement.

Puis, dans les images que tu es en train de repasser dans ta tête, il y en a une que tu ne comprends pas. Tu aperçois un chemin enneigé, deux personnes non loin de toi. Tu ne sais pas qui sont ces personnes, tu ne les distingues pas mais elles marchent côte à côte. Elle avance doucement avant de s'écrouler au sol, toutes les deux, en même temps. Tu ne comprenais décidément plus rien.

On te sort de tes rêves quand une matière froide venait se coller contre ta paupière. Non. Tu ne voulais plus crier, non, t'en avais marre ... Tu voulais t'échapper ... Ou le tuer, mais t'en étais tout bonnement incapable. T'étouffes, il te détruit définitivement ta paupière et ta voix se casse, incapable d'émettre un autre son et ton corps s'écroule lourdement contre le sol. T'arrivais plus à respirer, t'explosait, tu délirais, tu ne le supportais plus ... T'étais effrayant, ton corps tremblait terriblement. Pourquoi faut-il que tout se passe ainsi ? Pourquoi. Pourquoi ?! Tu t'étouffes dans ton propre sang, tu pleures ton sang, tu dessines le sol de ton sang avec la paume de ta main.

- ... T'as ... toi-même répondu à ta question ...

Tu tournes légèrement la tête, incapable de voir quoi que ce soit dans ton champ de vision. C'était ignoble, juste, ignoble.

- A quoi bon dire quelque chose ... Si ton objectif premier est de me tuer ... hein ? Fais le ... Tue moi ...

Tu devais être horrible à voir, ton oeil brûlait et t'était incapable d'y remédier. Tes yeux expriment un vide profond, tu te sentais partir dans les pommes.

- Qu'est-ce que ça fait ... De torturer un amnésique d'un niveau élevé ? ... J'espère que t'y as pris plaisir ... Tue moi qu'on en finisse ... Tue moi. Tue moi. Cette situation me .. gave. En retour ...

Ton corps se relâche, t'avais plus de force.

- ... Une balle dans le cœur ... 7 ... Pour être exact ... Ce sera mon cadeau depuis ma tombe ... T'y échapperas pas ...

Ton seul oeil qui n'était pas touché pleurait énormément.
Aujourd'hui, tu avais oublié à quel point t'étais humain avant d'être immortel.
Aujourd'hui, tu venais de te rappeler à quel point la douleur pouvait être fatale avant que la mort te vienne en aide.

- ... Enfonce le, ce couteau ... Enfonce le. Enfonce le. Enfonce le. Mais arrête. Arrête Aleksei.

Tu fermes les yeux avant de les réouvrir et cracher une nouvelle fois du sang. Tu venais de prononcer ce prénom dont t'avais aucune idée de sa signification pour le moment. Ta bouche avait sorti ces quelques mots

- ... ?

Et tu ne les comprenais pas, t'étais plus en étant de comprendre. T'étais détruit mentalement.







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Anonymous
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2015-12-27, 16:37
don't be scared dude
MUSIQUE ▬ C'était éreintant ; autant bien pour Nurhaci que pour lui. Il ne comprenait pas, tout était parti en couille, tout était détruit ; plus rien n'avait vraiment d'importance, il cherchait juste une vérité ; la vraie vérité sur ses intentions et sur celle de sa victime. Pourquoi avait-il voulu le tuer quelques années plus tôt ? Alekseï avait beau s'imaginer la réponse et avoir quelques soupçons, il avait besoin de l'entendre, de comprendre. Ce n'était pas un jeu, ce n'était plus un jeu depuis longtemps et les actes qu'il venait de commettre contre la personne qui était en face de lui le prouvait. Si cela venait à se savoir, le Nord et l'Est se retrouverait dans une belle merde ; mais il s'y était préparé, il était prêt à assumer ses actes ; parce qu'il n'aurait pas agi ainsi s'il n'était pas prêt à tout. Dans la souffrance de Nurhaci, il trouve son salut ; dans la façon de faire couler le sang, Alekseï trouve son échappatoire. Il ne fuirait pas, ce n'était pas son genre de toute façon ; et renier ses crimes ne serait pas dans ces cordes. Un soupir alors qu'il lâche sa lame, un peu désemparé. Où allait-il en agissant ainsi ? Qu'est-ce que cela allait lui apporter VRAIMENT ? Peut-être le faisait-il justement parce qu'il n'arrivait pas à répondre à cette question. Incompréhension totale ; voilà dans quoi il était plongé depuis déjà pas mal d'années ; Nurhaci était son échappatoire ; une sortie de secours qu'il avait maintenant ruiné ; enfermé ici avec lui.

Il l'ouvre, il parle enfin et les mots qu'il lâche sont comme des lames de rasoir qui glisse lentement sur la peau de l'Irlandais. Amnésique ? C'était donc ça. Il avait perdu la mémoire ? Comment ? Pourquoi ? C'était donc si facile d'oublier pour le rouquin ; mais pas pour lui. Hors de question qu'il oublie. Son cœur bat de nouveau à tout rompre dans sa poitrine ; plus Nurhaci parle, plus il l'énerve en fait ; c'était quelque chose qui durait depuis longtemps maintenant, mais l'Irlandais ne pensait pas se dire ça maintenant ; pas dans ces circonstances. Un soupir, long, lasse alors qu'il s'allume une cigarette, les doigts maculés de sang tâchant sa sucette à cancer ; il écoute. Il ne peut rien faire d'autre de toute façon, pour l'heure en tout cas. Fatiguée de cette boucherie qu'il était en train de commettre, Alekseï cherchait alors dans sa mémoire comment inverser le processus...

Le tuer ; il désire si ardemment mourir ? Pourquoi l'implorer pour mourir ? Torturer un amnésique ne lui foutait pas la gaule non ; c'est torturer celui qui lui avait pris beaucoup de choses qui lui procuraient du plaisir ; enfin, c'est ce que l'Irlandais avait cru ; parce que dans les faits, cela lui donnait juste l'impression de torturer un innocent et ça, c'était sans doute le pire ; il n'avait aucunement envie de ressentir du regret, pas pour lui. Le corps du rouquin semble se raidir, plus de force ? Il n'était pas en train de tomber dans les vapes quand même ? Un soupir alors que l'Irlandais se redresse de nouveau ; il aurait pu terminer sa phrase quand même, mais à l'instant où il s'approcha la voix du rouquin s'éleva de nouveau dans les airs. Sept balles qui lui seraient destinées ? Si seulement, c'était vrai. Il ne sortirait pas d'ici intacte ; pas vivant ; laissons donc le mourant délirer. Se massant la nuque en signe d'agacement, l'Irlandais ramasse sa lame et l'essuie avant tirer une longue bouffée sur sa cigarette.

Il quémande, implore que le couteau perfore sa cage thoracique pour lui planter le cœur ; mais ce n'était pas ce qui était au programme. Il avait un autre plan, quelque chose qui pourrait sans doute lui redonner la mémoire juste avant de voir la lumière du long tunnel qui prendrait son âme. Mais voilà. Voilà que la sonorité de son prénom lui arrive aux oreilles. Alekseï ; Alekseï ; Alekseï ; Alekseï ; Alekseï ; Alekseï... Il a dit Alekseï. Les dents se resserrent alors qu'il s'avance attrapant la tignasse du rouquin de ses doigts ensanglanté relevant son visage pour mieux le regarder. « Alekseï, hein ? La mémoire ne serait pas en train de te revenir mon cher Er ? » S'il était vraiment amnésique, il ne réagirait pas à cette appellation ; mais le doute prenait place dans le cœur de l'Irlandais.

Il relâche sa poigne sur la chevelure de sa proie et jette son mégot de cigarette sur le sol avant de l'écraser avec véhémence. Voilà, c'était bon maintenant ; maintenant, il était énervé comme jamais. Il ne savait pas vraiment si le roux se foutait de sa gueule ou non ; s'il arrivait à jouer un rôle d'amnésique avec la gueule en sang et les tortures infligés, franchement, il mériterait tout son respect... Faisant craquer ses phalanges, le jeune homme alluma ensuite son briquet et approcha la flamme du visage de Nurhaci, prêt de sa rétine. « Le feu, ça t'inspire quoi Er ? Cela ne te rappelle vraiment rien ? » Un chalumeau lui redonnerait la mémoire ? Peut-être que oui et il sait qu'il y en a un à sa disposition sur la table juste derrière. « Je vais continuer d'te bousiller physiquement ; ça a l'air de t'aider à retrouver un peu la mémoire... » Alekseï s'enfonce, il s'enfonce loin dans les limbes de sa violence ; il y plonge la tête la première. « J'attendrais tes balles ; je serais devant ta tombe, t'en fais pas pour ça. » Et le couteau de nouveau sorti, il le prive d'un œil ; avec rapidité, juste pour accentuer et donner de l'ampleur à sa dernière phrase. Vas-y, déteste le, menace le ; tu pourras jamais sortir d'ici Nurhaci. Tu es piégé avec un loup qui a les crocs.



i won't let you get away with this & you know it
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Anonymous
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2016-01-17, 18:35

Phobophobie

with Alekseï.
music IV.





Comment dire ... Tu ne l'aimais pas, ce sentiment d'étouffer et te perdre ta vie lentement mais "sûrement". Ce sentiment qui, pourtant, te donnait envie de mourir à chaque fois. Tu disais n'avoir jamais peur de la mort, certes. Ce n'est pas un mensonge, t'en as plus peur depuis beaucoup trop longtemps. La souffrance était une autre chose. C'était bien celle-là, ta plus grosse peur.

Er, disait-il. Er. Tu tiltes légèrement avant de te dire : c'est moi, oui. Il t'a pourtant attrapé violemment la tête en répétant ces quelques mots : La mémoire ne serait pas en train de te revenir mon cher Er ? Il lâche la prise avant de te laisser au sol un moment. Une mémoire défoncée, une mémoire manipulée, une mémoire que t'as jamais compris. Ta propre mémoire est mortelle pour ta propre personne, oui. Elle veut te faire oublier le pire ou le plus inutile, elle ne garde que le meilleur ... Mais qu'est-ce que tu as retenu de bien dans ta vie ? Pas grand chose à par Nurhaci. Mais tu te souviens maintenant que ton prénom est celui-ci : Er. Tu l'avais oublié ou caché dans un coin de ton cerveau, tu t'en souviens maintenant. La question existentielle est la suivante : comment le sait-il ?

Il rattrape ta tête pour la relever et avance une flamme vers ta rétine. Qu'est-ce que je suis censé me rappeler ? T'as même plus la force pour débattre ou réfléchir correctement. Ça te rappelle rien pour le moment. C'est pire qu'un interrogatoire. Ouais, non, c'est même pas un interrogatoire, bordel. Tu te contentes de soupirer et de respirer difficilement. T'étais plus occupé par ta douleur que le blabla de ton bourreau. Je vais continuer d'te bousiller physiquement ; ça a l'air de t'aider à retrouver un peu la mémoire... Clairement pas, non. T'es pas sûr que ça soit la torture qui joue sur ta mémoire. Quoi que ? Peut-être, t'en savais plus grand chose. J'attendrais tes balles ; je serais devant ta tombe, t'en fais pas pour ça.

Cri d'agonie. Cette lame utilisée tant de fois sur ton corps vient de transpercer ton oeil. Tu n'as plus de voix pour hurler ta rage et ta douleur. Tu le sens, tu sens ce sang chaud couler sur ton visage qui ne ressemble plus à rien. Il te reste une main de libre tremblante, ensanglantée, encore en entière. C'était ta seule solution pour t'échapper de ce désastre, c'était ta seule solution pour sortir d'ici ... Vivant.

T'attrapes le couteau enfoncé dans ton oeil, tu le retires avec violence avant de le planter profondément dans ton corps, à l'emplacement exact de ton coeur. Tu bloques, ça te paralyse comme jamais, ça ressemblait à une mort ... Rapide. Oui, pour sortir d'ici vivant, la seule solution restante était de mourir tout simplement. Ton corps s'écoule et le sang coule, t'en crachais et limite en vomissait, ça forme une flaque glauque grandissant au fur et à mesure autour de ton corps, il ne bouge plus. Maintenant, ton corps n'était rien d'autre qu'un cadavre déchiqueté. Paix à ton corps, mort à ton âme. Actuellement, tu avais la rage, la haine, tu voyais flou avant de te perdre dans l'antre de la mort.

Tu es décédé, mais tu te souviens enfin de lui. Tu tiendras ta promesse.







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Anonymous
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2016-01-27, 18:41
may we meet again in a better life
Connaissez-vous la loi des séries ? Vous pensiez que ça ne pouvait pas être pire ? Et bien détrompez-vous, ça peut toujours être pire. Y'a forcément quelque chose qui surpassera une peine antérieure, une plaie encore plus béante rouvrant la première ; comme une coupure qu'on oublie de désinfecter et qui prend une proportion gigantesque... C'était ce qui était en train d'arriver ; une plaie béante qui ne cicatriserait sans doute jamais ; succomber à une rage violente et bestiale. Il était entré de lui-même dans cet engrenage vicieux, lui qui avait si peur de sombrer dans les méandres de cette haine malicieuse ; forcer l'entrée de façon véhémente pour mieux s'effondrer. Pourtant, ce n'est pas l'Irlandais qui tombe sous le poids des assauts, c'est toi, c'est toi Nurhaci qui tombe à la renverse après lui avoir subtilisé sa lame de ta main libérée. Tu as toi-même mit fin à tes jours, une fin dramatique digne d'une tragédie grecque ; mais voilà, Alekseï ne s'y était pas attendu et c'est sous son regard perplexe que tu tombes directement dans la mare de sang que ton acte avait formé à tes pieds.

Une lame en plein cœur, une chevelure flamboyante maintenant maculée d'un liquide carmin à la senteur âcre et amer. Nurhaci... Non... Er n'était plus. La mort l'avait frappé et c'était bien Alekseï qui l'avait poussé à agir ainsi. Sa carcasse tomba dans un soupir à côté de sa victime, la vision un peu tremblante, le corps vacillant... Il allait regretter, il le savait, il le sentait ; en lui naissait déjà la culpabilité d'en être arrivé à une telle extrémité. Son acte allait avoir des répercussions sur Equilibrium. Il venait de torturer et de tuer un homme ; un gars du gang du Nord. La main ensanglantée d'Alekseï vint relever sa tignasse alors qu'il daigna se relever, regardant autour de lui la pièce dans laquelle il se trouvait ; condamné cet endroit, cela allait arriver, dans peu de temps. Tapotant son oreillette, l'Irlandais lâcha alors dans un nouveau soupir.« Remplissez la pièce de Gaz, comme c'était prévu. »

Oui, comme cela était prévu à l'origine... Parce que depuis le début, tu n'avais pas prévu de le laisser sortir Alekseï. Er devait rester cloîtré ici, regretter et souffrir. Endurer une peine que tu avais toi-même vécut pendant des années ; cette haine qui vous lie ; cet amour disparu. Attrapant une cigarette sans l'allumer, l'homme la plaça entre ses lèvres abîmées avant de tourner les talons ; il avait récupéré le couteau, il avait récupéré l'arme du crime ; la seule et l'unique. Le bruit de la porte qui se déverrouille le maintien éveillé ; Alekseï était bien lucide, mais il avait encore bien dû mal à réaliser.

Indiquant au reste de sa troupe de mettre les voiles, l'Irlandais se laissa choir sur les escaliers, allumant sa cigarette et contempla le corps sans vie du rouquin. Ainsi soit-il, un jour, il le rejoindrait en enfer, c'était certain maintenant. Alekseï venait de le pousser au suicide, l'avait torturé sans une once d'hésitation... Quoi que... Ce serait mentir que de dire qu'il n'avait pas un tant soit peu hésiter. La fumée s'échappe de ses lèvres, les desséchants toujours un peu plus ; le voilà qui se redresse de sa taille, approchant un peu ; l'essence était maintenant versée... Il ne resterait rien, aucune preuve, aucune trace. Son mégot est jeté sur le trainer de liquide qui flambe. « Puissions-nous nous retrouver dans une autre vie Er... » Puis ce fut un de ses zippo qui fut jeter et la détonation referma la porte sur son passage. « Adieu petit frère. »

THE END



it's to late for regret ; the is the end
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