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ain't no easy way ϟ kenny [r18]

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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-12, 22:12
Get high, hit the floor before you go, Matador, estocado, you're my blood sport
musique – La portière de la voiture se referme dans ton dos et tu admires pour la troisième fois la villa louée peu de temps après la destruction de l'hôtel. Le souvenir des flammes et du bruit de l'explosion réside encore dans le fond de tes pensées. La nuit, tu te réveilles en sueur à l'idée de tomber nez à nez avec le visage de ces deux diables. Ce n'est pas tant leurs sourires amusés et incroyablement enfantins qui t'effraient, mais bien l'idée qu'ils puissent avoir ton sang sur les mains et ton argent dans leur poche. Tu frissonnes et fermes les yeux, tu respires, tu reprends ton sang froid. Tu es plus fort que ça, Vitaly. La vengeance ? Elle est proche. Elle est sur le bout de tes doigts, tu n'as plus qu'à la saisir mais... pas maintenant. Tu n'es pas encore prêt. Tu veux qu'elle soit spectaculaire. Traumatisante. Un véritable cauchemar à l'image d'un génocide.

Autour de toi, le désert total. Tu as choisi l'espace le plus calme d'Aeon, loin du brouhaha d'Equilibrium – tu tiens à ta tranquillité désormais. Tu es une cible facile pour tes concurrents et tes ennemis de manière générale, tu ne peux pas te permettre de batifoler dans les rues comme tu as eu l'habitude de le faire. Edelweiss est absente. Tant mieux. Tu prendras un peu plus de temps pour toi et... Certaines préparations. Tu desserres la cravate autour de ton cou et jettes un œil à ta montre. Dix-huit heures. Au loin, le soleil s'évapore. Le ciel est rosé. Ce serait presque beau si seulement ton insensibilité te permettait d'apprécier le paysage.

Tu pousses la porte de ta demeure après y avoir fait la reconnaissance ADN : œil, empruntes, tu avais tout mis en place pour éviter une quelconque infraction de la part de ces deux hantises. Et pourtant...

Oui, et pourtant.
Et pourtant, lorsque tu te retrouves au milieu du salon, il y a ce type. Ce type avec ses cheveux flamboyants et son air amusé mais paradoxalement ennuyé. Tu ne le connais pas. Sa carrure t'impressionne. Le frapper ou le menacer serait du suicide. Tes bras sont ballants. Tu ne hausses pourtant même pas ton sourcil, mais tu as cette expression embêtée qui t'est propre.

« ... Vraiment ? »

Tu soupires lourdement et te frottes le front. Ca ne s'arrêtera donc jamais ? Ton cœur bat un peu plus vite. L'adrénaline remonte le long de ton échine. Son regard te pèse, mais tu le combats sans peine. « J'écoute. »

En espérant que celui-ci n'ait pas des détonateurs dans chaque main. Ah, finalement, tu regrettes l'absence de ta fiancée. Peut-être qu'elle aurait pu servir d'appât ou de diversion pour la seconde fois – dans l'optique où sa naïveté serait toujours aussi florissante.
Tu n'as ni armes ni mots à sortir. Tu te sens nu, sans défense. Jusqu'alors, ta plus grande force résidait dans ton argent, mais tu commences à apprendre à tes dépends que dans cette ville de fou, tu vas devoir user de différents stratagèmes pour assurer ta survie.




ain't no easy way
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-13, 01:06


even the coldest ice can be burned
M Tu n'étais pas de bonne humeur en te réveillant et tu ne l'es pas plus quand l'un de tes subordonnés vient râler pour avoir un jour de libre. À journée de merde, humeur de merde. Ce n'est pas faut d'avoir essayé de la commencer du bon pied. Après tout, rouler un joint sur les fesses d'une jolie brune, qui cela ne mettrait-il pas de bonne humeur ? Une personne saine je suppose.

Hélas même la weed n'eut pas raison de ton orage intérieur et c'est la gueule maussade que t'envois chier la requête de congé. L'Odin claque la porte de ton bureau derrière lui avec violence. Tu soupires. Cela t'agaces encore plus.

Le pire c'est que la météo semble s'accorder à ton ennui. Tu fixes la vitre, il pleut. Le ciel est gris, les nuages bas. Tu soupires de plus bel. T'as envie de t'occuper, de t'amuser. Tu réfléchis en listant un à un le nom de tes membres. Ils sont tous en mission ou occupés ailleurs. Somnifère, ta cible préférée, n'est pas disponible non plus.

Alors, comme tu n'sais pas trop quoi foutre, tu tris la paperasse sur ton bureau. Y a des dossiers à classer, des dossiers en attente, des feuillets de réclamations. Tout un bordel en somme. Cela fait bien six jours que tu t'intéresse davantage à tes séries stupides qu'à ton devoir de président. Il s'rait peut-être temps de se sortir les doigts du cul.

Y'en a un qui pique ta curiosité. C'est une réclamation de l'un de tes Valkyries. Il n'a pas été payé pour sa course. Tu hausses un sourcil à la vue du nom du client. Il ne t'est pas inconnu ce nom. Vitally Romanov, propriétaire de la chaîne d'hôtel de luxe et résident notoire d'Aeon. Immédiatement tu regardes sur internet, pirates un ou deux sites et analyse au fur et à mesure le flot d'informations le concernant. Des scandals liés à la drogue, visage d'albâtre, complexe de supériorité, une fortune colossale, un caractère réputé froid et intransigeant. Le parfait cliché du petit riche pourri gâté et pourri du coeur.

Tes lippes s'étirent et un éclair traverse tes pupilles. Là voilà, ta distraction.

Tu traites les dernières informations, le sourire toujours aussi vicié. Le pauvre chou a été victime d'un vilain tour de la part du Gang du Sud. Son hôtel a explosé, que c'est triste. Tu pouffes de rire et t'allumes une clope.

Puis tu t'lèves, tu notes sa nouvelle adresse sur un papier, enfile ton blouson et t'éclipses par la fenêtre. Qu'il pleuve ou non, courir te mettras davantage en appétit. C'est le cas ! T'inspires de grandes bouffées d'air, tes jambes engloutissent les pavés en un éclair et t'as l'esprit qui se noie dans la plus sournoise des excitations.  

Il te faut peu de temps pour gagner Aeon et les quartiers chics. Sa villa n'est pas difficile à repérer et encore moins à pénétrer. Tu trafiques quelques câbles, te joues des caméras et après dix minutes à peine, te voilà envahissant l'espace du plus connu des inconnus. Effraction réussie ! T'es fier de toi.

C'est chic, propret, froid. À son image sans doute. T'as pas tellement envie d'inspecter les lieux, pour cause : t'as l'impatience qui te bouffes les tripes. Tu veux le voir, tu veux confirmer les rumeurs et les ragots. Tu veux l'déchoir de son piédestal. Alors tu t'installes sur son canapé et comme le plus parfait des parasites, tu prends tes aises.

T'essuies tes godasses boueuses sur le tapis, t'enlèves ton blouson, ton sac. Si tes infos sont bonnes, il ne devrait plus tarder à rentrer de son boulot. Pour tuer le temps, t'appelles Marie-Jeanne à la rescousse. Ton petit joint fait, tu le colle à tes lèvres et lorgne la porte d'entrée. T'as trop hâte. Tu t'sens comme un gosse à Noël.

Soudain il débarque. T'expires une bouffée grisâtre et l'odeur alourdit la pièce. Il te dévisage avec une contrariété lasse, comme s'il s'attendait à ta venue. Ça t'paraît un peu fou, un peu bête, mais ça te plaît. Il te parle mais t'en as pas grand chose à foutre.

T'as pas envie de tourner autour du pot. En principe, t'es venu pour le fric qu'il te doit. En principe ouais. Si on enlève c'te piètre excuse, il reste le fond de vérité : t'es venu pour t'amuser et c'est lui qui va trinquer.

T'as quand même des hobbys de tordu Kenny.

Surtout que physiquement, il est tel que tu l'espérais. Reste à voir pour le caractère et comme t'es maso', tu pries pour qu'il soit aussi pimbêche que t'es salaud. Tu lui offres tes dents blanches et ton regard d'agneau.

Bonsoir Vitally.

Tu te lèves et lentement t'approches de lui. T'as l'air d'un loup, non, d'un tigre. T'es trop grand, t'es trop imposant. Tu fais tâche dans le décor aseptisé. Il te paraît si petit d'un coup, si friable. Ça te plaît, ça te plaît d'trop.

T'as pas réglé la course de Tobias et Tobias, il bosse pour moi.

T'expires ta fumée toxique en plein sur lui et tes dents s'font un peu trop visibles.

Tu m'dois du fric petit prince.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
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2016-02-13, 02:00
Get high, hit the floor before you go, Matador, estocado, you're my blood sport
musique – Ah. Tobias.
C'est donc ça, son nom. Tu n'as pas bonne mémoire lorsque ça n't'intéresse pas mais cet épisode t'a suffisamment mis en colère pour qu'tu n'oublies pas l'visage d'ce type, d'à quel point t'as jubilé à l'idée de pouvoir l'défigurer un jour. Ah. Ouais. T'en jubiles encore. Mais c'facile de s'prendre à plus p'tit qu'soi. Faut s'le dire, ce gars-là, tu ne pourrais jamais te permettre de l'menacer en le faisant passer par-dessus la balustrade du balcon. Son poids t'emporterait dans la chute e tu pourras tirer une croix sur la liberté de ton corps – dans l'optique où tu survivrais. Non. Tu sais qu'tu ne peux pas mourir si facilement. C'est trop humain de mourir, vous savez. Toi ? Humain ? Non.
Tu es au-dessus.
Tu l'écoutes attentivement et tu n'baisses pas les yeux. Il ne t'impressionne pas. Tu es juste, comment dire ? Déçu ? Oui. Déçu de voir que le président d'ce groupe d'incapables ne vaut pas mieux que ses sous-fifres. Voilà le genre d'homme que tu n'as pas voulu être. À défaut de diriger des imbéciles, t'as tout un monde entre les mains. Tu es curieux d'savoir comment il est parvenu à se faire respecter avec un tel sourire, un tel regard, un tel ton.

La fumée ne te dérange pas, tu l'apprécies presque. Ce qui te répugne le plus, c'est seulement l'idée qu'ça sort de sa bouche. Tu m'dois du fric petit prince. Ah, ça. Un sourire s'étend sur tes lèvres et tout à coup, tu rigoles. Tu rigoles, parce que tu t'y attendais bien, au final. Tu écartes les bras, comme si tu lui offrais l'évidence sur un plateau d'argent.

« Eh bien, si la qualité des services était à la hauteur de ce que vous prétendez... tu lui chipes le pétard qu'il a  entre les doigts pour l'apporter jusqu'à ta bouche, en tires une latte et le défies du regard, peut-être bien qu't'aurais pas besoin d'avoir fait l'chemin jusqu'ici. »

Tu hausses les sourcils et d'une pichenette, lui balances sa drogue contre son épaule. Tu n'es plus impressionné. Par après ce que l'on t'a imposé quelques semaines auparavant. N'importe quoi pourrait t'arriver, tu fais parti d'ceux qui survivent. Tu l'sais.
Tu prends le risque de lui tourner le dos et abandonnes ta veste contre le dossier du gigantesque divan. Ce dernier offre une vue épanouissante sur la baie lointaine, offrant à la villa une ambiance teintée de bleu. La plupart des gens t'associent à ces gamins d'riches qui n'se sont jamais tué à la tâche pour arriver à leurs fins. Mais toi, tu as dû te battre. Tu t'es tué pour cette compagnie. Tu t'es tué pour être ce vrai toi.

« Mais de c'que j'vois, l'incapacité d'tes employés, elle vient de toi. La preuve, tu n'es même pas au courant que j'ai payé la moitié. L'autre est très bien dans ma poche. »

Tu tournes ta tête vers lui et lui accordes un clin d'oeil provocateur. Tu n'es pas prêt à céder ton argent quand bien même ces billets verts n'ont que si peu de valeur à ses yeux. Ton compte en banque est déjà plein à craquer et ne cesse de s'empiffrer chaque jours sur le dos de millions d'individus – c'en est jouissif, à chaque fois que tu y songes.




ain't no easy way
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-13, 04:12


even the coldest ice can be burned
M Mmmh. T'as les entrailles qui te démangent et le cerveau prêt à imploser. Avec ses manières de dandy désabusé, il t'excites. En si peu de temps, il a déjà réussi à réveiller tes démons. Ceux qu'tu chéris tant, ceux qui te font frémir.  Il n'aurait jamais du te retirer ton joint de la bouche. Il n'aurait jamais du t'en souffler la fumée au visage. Il n'aurait jamais du si impunément te tourner le dos, te faire ce clin d'oeil naïf.

Tu t'en branles de ses états d'âmes, de ses critiques. Il pourrait traiter ta mère de pute et faire l'éloge de ton infériorité sociale que t'aurais toujours ce sourire malsain collé au visage.

Mais ça t'amuse de l'entendre briser ton image et t'en as la gorge qui gronde. T'aimerais en finir avec lui et le condamner à ta potence mais tu te retiens. Tu te retiens par ce que ça t'fait vibrer de savoir qu'il ne se doute pas de tes intentions. Par ce que ça te fait presque bander de le laisser mariner dans l'illusion. Son fric ne te fais pas envie, sa notoriété ne te fais pas envie. Il te fait envie.

Je suis navré quant à l'incapacité de mes employés et pour la piètre qualité de mes services. Je me sens coupable. Lorsque je rentrerais chez moi, je réciterais deux Ave Maria et trois Notre Père.

Tu joins tes mains et tu mimes une prière. Le Diable prie maintenant ? Puis t'éclates de rire, fier de ta connerie. Sans le quitter des yeux, tu t'allumes une cigarette. C'est fou c'que tu te sens bien, c'que tu te sens toi. Se défouler sur des gens honnêtes ou sur tes membres, ce n'est pas glorifiant, ce n'est pas marrant.

Mais des types comme lui, c'est le pied. T'es même sûr qu'il est numéro un de sa catégorie. Tes yeux se posent sur son cul. Tu t'pinces les lèvres. Il l'a joli le salaud. C'est décidé, t'en feras ton jouet, non, ta princesse. Et à cette pensée, tu ris plus fort.

T'enlèves tes baskets et les shootent pour qu'elles atterrissent sur le divan. Pile en plein milieu ! Tu t'applaudis et te tournes vers lui.

T'as vu ça ?

T'as presque l'air d'un gosse, d'un imbécile heureux. Mais t'es faux, tu pues le mensonge. Ça te plaît de jouer au plus con, ça te plaît de passer du blanc au noir, du rouge au bleu, du noir au gris. T'aimes ça Kenny, t'aimes te foutre de la logique.

Tu tires une latte et t'avances vers lui. Un peu trop vite, un peu trop brusquement. Tu le pousses ventre contre le mur le plus proche et glisses tes mains dans les poches arrières de son pantalon.

T'as de nouveau l'habille d'un tigre et sans aucun doute, son appétit. Tu coinces ta clope à ses lèvres. Bruyamment, tu lui baises la joue et inspire une bouffée de son odeur.

Mmmh, princesse, t'as le parfum du plaisir. Ton fric, pour être honnête, j'en veux pas. Mais j'veux quand même être payé.

Tu le retournes sans trop de mal et le gratifie d'un sourire niais et édenté. Ton ombre le dévore et cette supériorité t'arraches un rictus. Tu le pousses jusqu'à entendre son dos étouffer l'air le séparant de la cloison blanche et tes mains se collent à sa gorge. Tu la serres, t'en vibres. Puis tu colles tes lippes aux siennes en prenant soin au préalable d'écraser le mégot à vos pieds.

Tes entrailles te démangent un peu plus.

Tu le libères et le jauge de haut en bas, de bas en haut et t'arrêtes au final sur son entre-jambe. Tu te lèches les babines et ton sourire se teinte de tes intentions réelles.

Tu vas m'payer de ton corps, et c'nest pas une offre négociable.

Et l'air de rien tu te rassieds tranquillement sur le canapé, enlèves ton haut et étales tes bras de tout leur long sur les rebords. L'odeur de la weed flotte encore et te donnes envie d'un nouveau joint mais tu te retiens. Ce soir, ta drogue sera tout autre et t'en jouis quasiment à l'avance.

Tu t'retournes avec le minois d'une bonne soeur et lui offre une moue en coeur.

Ta première option, la manière douce. Tu me rejoins, tu te tais et je te baise. Ta seconde option, la manière forte. Tu m'emmerdes, je te frappe et je te baise.

T'hausses les sourcils, attendant sa réponse. Ce n'est pas comme si elle t'importait vraiment. C'que t'attends en fait, c'est de savoir si il en vaut vraiment la peine. T'espères que oui. Ce serait con que t'aies à rentrer chez toi pour t'soulager sur un porno - ou la voisine.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-13, 14:16
and it's a circle jerk of frivolous shit distracted by distractions, making ad money for these businesses
musique – Bien entendu, tu ne t'attendais certainement pas à ce qu'il accepte tes explications et s'en aille comme une fleur avec un simple ok. Tu veux juste cerner le personnage pour mieux l'attaquer mais il s'avère que la proie, c'est toi. Tu n'as pas le temps de dire ouf que tu sens tout ton corps s'écraser contre la paroi. Tu ne peux ni bouger ni rétorquer, tu es pris au piège. Tu sais que tu ne fais pas le poids contre lui, il est bien trop grand et bien trop imposant face à ton minois plus svelte et moins impressionnant. Tu ne renonces pas pour autant à ta dignité mais tu préfères ne pas prendre de risque. Tu ne cherches pas vraiment à te défaire de son emprise mais son toucher te répugne. Tu grimaces, pinces les lèvres et fixes le vide. Tu as juste à attendre que ça passe, n'est-ce pas ? Pourtant la colère monte en toi comme un incendie et, non, l'excitation n'y est pas. Tu es dégoûté. Cette raclure...
Tu peux ignorer ses provocations jusqu'à un certain point – les chaussures et le répondant sont plutôt minimes contrairement à ce qu'il est en train de te faire subir. Il t'embrasse la joue. Tu respires fort. Tu es en colère, mais tu n'en laisses rien paraître. Ton sang froid, tu dois le garder. Tu ne connais pas ses faiblesses, tu veux les apprendre sur le bout des doigts et ainsi... Ainsi, tu pourras déguster ta vengeance.
Il te retourne et la seconde suivant, ses mains t'étranglent et ses lèvres t'aspirent. Tu as eu un mouvement de recul mais ton crâne n'a fait que s'appuyer davantage contre le mur. Et enfin, il s'en va. Il s'en va et ton cœur recommence à battre un peu plus fort. Tes jambes tremblent, t'aimerais te laisser tomber sur le sol. Tu flippes ? Non. Pas encore. Pas comme ça. Tu as juste envie de le saigner.

Tu vas m'payer de ton corps. Tu restes le regarder, les bras ballants. Drôle de personnage. Désormais, il t'impose une baise : soit supportable, soit insupportable. A toi de choisir, vraiment ? Tu passes ta langue sur tes lippes et prends une grande bouffée d'air. Tu ne peux pas te permettre de le menacer, pas maintenant. Il faut que tu joues, que tu rentres dans son jeu, que tu trouves ce qui l'irrite le plus. Tu veux l'pousser à bout et l'décevoir dans un sens pour qu'il lâche l'affaire. Et quand il lâchera l'affaire, le prédateur, ce sera toi. Tu es quelqu'un d'intelligent, Vitaly. Tu manipules le monde qui t'entoure alors pourquoi cela devrait changer maintenant ?
Un sourire se dessine sur ton visage. Il est assez discret, assez nonchalant. Tu fais quelques pas en sa direction. Tu ne t'abaisses pas vers lui, oh ça non. Tu le regardes de haut.

« Troisième option : tu la fermes. Murmures-tu. Tu peux bien pisser au milieu d'mon salon, j'n'en ai que faire, c'n'est pas chez moi. Tu peux même baiser ma femme ! Mais tu ne m'auras pas. Range ta queue mon grand. Tu n'es même pas excitant. »

Tu lâches un rire et tu l'ignores royalement, contournant le canapé pour marcher dans le reste de la pièce, les mains fourrées dans les poches. Tu prends de sérieux risques à le provoquer lui tourner le dos de la sorte mais tu dois savoir, comprendre, analyser. Tu comptes bien le tester sur tous les terrains : l'ignorance, la provocation, la manipulation. C'est un drôle de jeu. Si tu dois donner un pourcentage de chance pour que tu le remportes... Peut-être treize pour cent. Tu es plutôt réaliste : il lui suffirait d'un coup de poing pour t'envoyer valdinguer. Qui plus est il semble plutôt insensible aux sermons et son arrogance dépasse de loin la tienne, à tel point qu'il se fiche pas mal de ce que tu peux penser ou dire à son sujet.

Tu t'approches du coffre fort caché derrière l'escalier, composes le code et te saisis du pistolet gardé précieusement – ce n'est pas la seule arme cachée dans la maison. Tu prends tes précautions. Tu ne cherches même pas à te cacher, non au contraire, tu viens le narguer en face à face, mettant les balles une à une dans le boîtier presque langoureusement. Juste pour le rendre impatient. Pour le pousser à bout. « Hmmm... Tu retires la sécurité du flingue. Je suis curieux de savoir si tu pourrais encore marcher avec une balle dans la cuisse... Ou bien dans les burnes. Elles ont l'air d'être au bord de l'explosion, ça doit être embêtant pour te pavaner. »

Tu ne pointes pas le canon vers lui, tu n'fais que jouer. Tu n'fais que le provoquer et cette fois, oui, ça a quelque chose d'incroyablement excitant.




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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-13, 16:11


the devil is a suit
M Le sale petit bâtard, il te cherche vraiment. Sa troisième option t'arrache un soupire contrarié. Ou peut-être cherches-tu seulement à paraître l'être ? Je crois que dans le fond Kenny, cela t'amuses juste un peu plus. Tu viens de capter qu'il en vaut la peine et putain, tu te retiens de t'frotter les mains. « Range ta queue mon grand. Tu n'es même pas excitant. » Le simple fait qu'il ait placé "ta queue" et "excitant" dans une même phrase et non sans désinvolture t'affame de sa langue. Ce soir la princesse aura mal aux fesses.

Seconde option donc. Tu murmures pour toi-même et tes lippes s'étirent.

Tu te balayes les cheveux et t'allumes une autre cigarette. Merde c'est une mentholée, t'aimes pas les mentholées. Alors tu l'éteins et cherches dans un autre de tes paquets. Le fait que ton hôte - si hôte est approprié - s'en retourne dos à toi ne t'inquiète guère. L'entendre chercher ou trafiquer, et Dieu sait quoi, n't'inquiètes toujours pas plus.

T'es concentré sur l'allumage de ta nouvelle cope. Lorsqu'avec un soupire de complaisance t'en inspires la première bouffée, tu le vois enfin rappliquer. Il a ce quelque chose de dangereux et d'attirant dans le regard. Y'a pas à dire, il relève en beauté l'ennui de ta journée.

T'hausses un sourcil et tapote ta cendre dans le vide. Un flingue hein ? Tu le fixes mettre une à une les balles dans le chargeur. Il le fait lentement et de manière si calculée que ça pue le vice. Merde, t'as l'imagination en ébullition. Tu t'empêches de sourire davantage. Il veut jouer au final... Alors vous jouerez. T'as la gorge qui gronde et la bite à l'étroit. T'as vraiment de sales goûts Kenny.

« Je suis curieux de savoir si tu pourrais encore marcher avec une balle dans la cuisse... Ou bien dans les burnes. » T'as l'impression que son mépris de tout à l'heure se dissipe pour un genre d'excitation sourde. Et tes impressions sont rarement mauvaises. Un p'tit effort Kenny, ne gâche pas tout, prend ton temps. T'es pas trop mauvais acteur quand la personne le mérite alors tu le fais, cet effort. Tu recules et te pares d'un ton affligé.

Range ça tu veux. C'est déloyal. T'as gagné...

Puis tu te lèves et tes mirettes empruntent l'innocence d'une proie acculée. Sans le quitter des yeux, tu te déplaces et le contournes, ébauchant des gestes prudents. C'est pas le rôle le plus facile que t'aies eu à jouer. Demander à un lion d'enfiler une peau d'agneau c'est comme demander à un prêtre de se taper un gosse devant ses paroissiens. T'es pas très doué en métaphore, mh.

Une fois derrière lui et le plus rapidement possible, t'attrapes son poignet tenant le revolver et le lève fermement en l'air. Tu le sers avec tant de force que tu sens son pouls battre contre le tien. Ton masque tombe et tes lèvres se retroussent de joie. Tu t'empresses de cueillir sa main libre pour la plaquer contre ton entre-jambe.

T'as gagné le droit d'me sucer. T'as pas tord, elles sont au bord de l'explosion.

Et t'éclates de rire avant de le relâcher - en prenant soin bien sûr de lui piquer l'arme. Tu la fais tourner entre tes doigts et ce petit manège te fascine un instant. Ton imagination refait surface. Tu n'vas pas le bouffer tout de suite, non, tu vas t'y prendre comme lui avec les balles. Lentement, patiemment.

Tu frotte le canon sur ton téton droit, celui avec le piercing. Ça te chatouille, tu glousses comme un gamin. Et soudain, t'as soif. Tranquillement tu regardes autour de toi et quelques secondes, une nouvelle fois, tu t'arrêtes sur son joli cul. Ah ! Une armoire vitrée t'interpelles.

Je peux ?

Tu n'te fais pas prier et l'ouvre pour en sortir un flacon de cristal et deux verres. Whisky ou rhum peut-être ? Difficile à deviner. Au nez, tu supposes que c'est du rhum. Tu te serres et pose le second verre sur la table basse jouxtant le divan. Divan sur lequel tu te rassois lourdement avant de vider le chargeur de l'arme et de la jeter au loin.

Tu savoures ta première gorgée, ensuite tu roules le verre sur ton torse. Ça t'fais du bien un peu d'froid. C'est que t'as tellement chaud... Alors seulement tu reposes ton intention sur lui. Malgré ses airs méprisants, il est beau. Tu souris, goguenard.

Écoute princesse, j'vois que t'es stressé par la situation. Comme j'suis gentleman, j'vais pas brûler les étapes. Si ça peut te rassurer, on discute d'abord et on baise après.

S'amuser avec la nourriture la rend plus savoureuse, à c'qui paraît.

Tu t'étires et croises les jambes sur la table. Tu t'plais ici. Et sans te restreindre davantage, tu roules un nouveau joint et choisis pour se faire ta meilleure weed. Tu galères un peu à la trouver, t'as trop de pochons dans tes poches de jean. Lorsqu'enfin ton petit business est fini et que t'as le joint aux lippes, tu te remets à le fixer. C'est fou ce qu'il t'excites.

C'est un démon, un vrai. Tu l'sais par ce que seul un démon peut séduire le Diable que tu es.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-13, 18:04
Why don't you integrate yourself In society called "concrete jungle" Try not to cause a stumble Hey,Mr. Chameleon change color to vermilion
musique – Tu ne parviens pas à le cerner, c'est perturbant. Tu as beau réfléchir, tu peines à trouver quelque chose qui pourrait l'effrayer ou tout du moins le faire reculer d'au moins deux pas. T'as gagné. Ah. Tu as du mal à le croire. Tu ne le menaces même pas, après tout. Il ne peut pas avoir peur à moins que t'aies ton doigt sur la gâchette, non. Et encore, tu n'es même pas certain qu'il cillerait s'il te voyait avec le canon pointé entre ses deux yeux. Réfléchis Vitaly, il y a forcément une faille... Tout le monde a une faille. Tu peines à te l'avouer mais ce jeu, tu l'apprécies. Tu es surexcité dans le fond – en plus d'être incroyablement dégoûté par chacun d'ses mots et d'ses regards embrasés qui s'posent sur toi. Ils sont rares ceux que tu n'arrives pas à comprendre ni à défier. Ceux qui te tiennent tête sans qu'ça soit de l'imprudence. Non non. Il sait c'qu'il fait le bougre. Et ça t'plaît ? Non. Pas encore. Il t'en faut plus.

Il rôde autour de toi comme un rapace et, comme tu t'y attendais, il t'attaque. Ton poignet broyé sous la seule force de sa main te fait froncer les sourcils et ta main entre ses jambes t'irrite. Tu tentes de te dégager d'un coup sec mais tu n'arrives pas à te défaire de son emprise. Tes cheveux si bien coiffés en temps normal tombent devant ton visage. Tu laisses tomber le masque de l'homme d'affaire, finalement. Tant pis pour l'état de ta chemise et de te cravate. Il ne va pas s'en tirer si facilement.
Tu es désarmé – comme tu t'y étais préparé. Tu essuies ta paume contre ta cuisse une fois qu'il repart en direction du canapé après avoir servi deux verres. Il te fait vraiment chier, à fumer comme ça. Si ça peut te rassurer, on discute d'abord et après on baise. Tu ris. Tu ris jaune.
Pour la seconde fois tu passes ta langue sur tes lèvres – elles sont sèches à chaque fois que tu te retrouves dans une situation pareille, un véritable mystère. Tu sors de ta poche ton paquet de clope et en apporte une à ta bouche. Celles-ci sont un peu unique en leur genre, seules les personnes de la haute société mêlées dans le marché noire peuvent s'en accaparer au vu du prix exorbitant. Elles sont noires, à la mèche bleue. Leurs effets ? Dix fois plus efficaces que la drogue. Une vraie dope.

Tu dois trouver autre chose. Voyons...

Tu prends le risque – encore – de retourner vers lui. Comme si tu allais en redemander. Bordel tu es vraiment dingue. Tu t’assois à ses côtés en gardant une distance de sécurité et t'enfiles trois gorgées d'alcool, toujours avec classe. Tu tires une latte de ta cigarette et un frisson te parcourt. Les deux ensemble vont vraiment un bon ménage, tu ne cesses de te le dire à chaque fois que tu le fais.

« La réponse est toujours non. »

Lances-tu d'un calme déconcertant.
Tu t'affales un peu plus contre le dossier du divan et souffles la fumée bleuâtre devant ton visage. Tu pourrais presque l'oublier. Tu fixes l'horizon un instant. La nuit pose son voile sur Equilibrium. Est-ce qu'il compte continué ce jeu du chat et de la souris même une fois dans la pénombre ? Tu es curieux de le découvrir et à la fois anxieux. Il est trop imprévisible.

« Alors quoi ? Tu vas me frapper ? Ce serait dommage de m'abîmer si tu me désires tant. »

Tu lâches un petit rire moqueur et consume ta clope jusqu'à son extrémité, abandonnant le mégot dans ton verre que tu avais vidé entre temps à vitesse folle. Tu sembles las, ennuyé. Tu croises les doigts pour qu'Edelweiss ne rentre pas trop tôt aujourd'hui. Ce n'est pas comme si tu te souciais vraiment d'elle mais tu es inquiet pour le petit habitant derrière son nombril.

« Tu perds ton temps. Discuter c'est... Trop humain ? Haha ! Fais pas semblant. Ta misérable existence ne m'intéresse pas. Mais... Attends. Tu sais quoi ? Tiens. »

Tu lui tends une de tes clopes et enchaînes : « Tu te la mets délicatement dans le cul et tu l'allumes. Parce que ça sera l'seul moyen qu't'auras jamais de t'faire sauter. »




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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
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2016-02-13, 20:07


the devil is a suit
M Il a du répondant pour une princesse endimanchée. T'écoutes ce qu'il te dis, sans ciller, sans l'interrompre. T'aimerais bien quand même, par ce qu'il joue les imprudents à se poser à tes côtés, mais non. Tu te retiens, t'es pas si con. Il ne veut pas  se faire baiser, il ne veut pas être abîmé, il ne veut pas s'intéresser à toi. Bon ça, tu l'as capté. T'en as pas grand chose à foutre mais c'est enregistré. T'as pris note. Cependant... y'a un truc qui cloche. Tu doutes de lui. Il n'est pas tout à fait honnête. Un bâtard dans son genre, la violence ça le fait bander. Un bâtard dans son genre, ça bouffe des queues, pas des chattes. Ou alors les deux ? Il n'est pas si différent d'toi, impossible. Y a pas trente-six engeances de salopards sur Terre. Encore moins d'salopards pervers. Ouais, tu le devines, t'en es sûr, il te resemble.

Pour autant, tu n'prends pas la peine de le regarder et préfères t'occuper de ton joint. Il se consume bizarrement trop vite. T'aurais pas du prendre des slims aussi fines et te contenter de tes feuilles habituelles. Ah Kenny, merde, t'es pourtant pas né de la dernière pluie. On ne plaisante pas avec la weed, t'es con. Frustré par ce constat, t'écrases ton mégot sur la table et grommelle.

Du coin de l'oeil tu captes qu'il t'offre une clope de riche. Celle qui brûle d'une teinte bleue. À c'qui paraît, les clopes là, elles déchirent. T'hausses un sourcil, presque flatté par tant d'égards. T'la mettre dans le cul hein ? Tu glousses. L'idée t'amuses et tu t'imagines le faire. L'enculer avec une clope allumée dans le cul, merde, c'est drôle. T'éclates de rire. T'as vraiment un grain Kenny.

C'est trop d'honneur, merci, je la garde pour tout à l'heure.

Tu la lui chipes des mains et la range dans un de tes paquets. Putain c'est dingue c'que tu te sens bien. T'inspires une bouffée d'air et t'étires bruyamment. Il commence à faire nuit. Parfait. La nuit, tout est permis : c'est ta devise.

Bon, que la fête commence !

Avant qu'il ne te tourne le dos, tu prends son verre vide et le balance contre le mur vous faisant face. Il éclate en une dizaine de morceaux et le bruit t'arrache un frisson d'excitation. T'es fier de ton coup.

Sans prendre le temps de pavoiser, tu te lèves et enfonces un pied dans le creux de ses côtes. Puis tu le pousses sans ménagements jusqu'à ce qu'il s'écroule. T'es qu'une brute. Il frôle les débris de verre. Dommage, à quelques centimètres près, il saignait. T'en as les babines qui frémisses.

Ouais, j'te désire princesse. Par contre te frapper reste au programme. Mais t'inquiètes pas, même abîmé t'arriveras encore à écarter les cuisses.

Tu le maintiens au sol du même pied avec lequel tu l'y as projeté. Dommage pour sa jolie chemise, la voilà toute froissée. N'empêche, il est encore plus alléchant dans c'te position. Tu lui trouves un petit air d'animal sauvage blessé. Ça y'est, tu commences à bander.

Discuter c'est trop humain pour toi. Ok, pas d'problème. J'vais donc te faire aboyer.

T'as les cheveux qui t'tombent devant les yeux mais pas besoin d'être attentif pour capter qu'ils flambent d'une lueur malsaine. Si tes membres te voyaient, si tes amis te voyaient. Y'en a pas un seul qui peut se targuer de te connaître vraiment. Et ce n'est pas sans que tu le veuilles. Si tu te mettais à nu, avec tes vices et tes défauts, ils t'enfermeraient dans une cellule capitonnée. Alors tu mens, tu te caches. Par ce que quand bien même tu le désires, tu n'peux pas te passer d'affection. Le voilà, ton talon d'Achille.

Trêve de songeries, ce soir t'as justement l'occasion d'être pleinement toi-même.

Tu t'accroupis à son niveau, appuyant non plus du pied mais du poids de toute ta cuisse sur son abdomen. T'immobilises ses mains d'un bras. T'es balafré d'un rictus carnassier. Vraiment, il est alléchant. Tu prends un des bouts de verre traînant là et entaille tour à tour les angles de ses lèvres. T'appuies pas assez fort pour lui faire réellement mal mais pas assez doucement pour empêcher le sang de pointer sa couleur.

Ah, t'es beau quand tu souris chéri.

Tu écrase tes dents sur ton oeuvre et en force l'entrée pour dévorer suavement sa langue. Sa salive mêlée au fer t'ensorcèlent, t'as les entrailles en feu. Tu termines ton petit viol buccale en léchant les gouttes carmin perlant à ses commissures. Ce baiser t'as requinqué. Tu ris.

Mh...T'as pas de la musique ? Ce serait plus agréable non ?

Tu te relèves mais plus question de le lâcher. Tu tiens fermement ses poignets dans ta main et l'entraînes à ta suite comme un toutou en laisse. Tu regardes autour de toi en espérant y trouver des enceintes mais ça t'emmerdes. T'attend sur lui, t'attend sur ses réactions. Le rabaisser, ça l'énerve. L'énerver, ça t'excites. T'as trouvé la parfaite dulcinée Kenny.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
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2016-02-13, 21:41
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Bon, que la fête commence !
Il n'a pas fallut plus pour comprendre que tu avais signé ton arrêt de mort et, surtout, que tu avais échoué. Tu ne sais pas ce qui est le plus douloureux : le fait de perdre ou ce verre qui étire ce sourire sanglant aux coins de tes lèvres. Tu restes le regarder, le souffle couper, les pupilles contractées. Tu ne trouves pas d'échappatoires, tu n'arrives pas à te concentrer et pour la première fois : tu flippes pour ta vie. Tu t'es toujours contenté de contrôler ton monde par des mots et quelques liasses de billet, convaincus qu'il ne pourrait t'arriver jamais rien de bien méchant à Equilibrium : la sécurité avant tout, disent-ils... Tu réalises à quel point tout n'a été que mensonge et que, non, tu n'es pas en sécurité. Mais tu réalises surtout que tu es une proie facile et c'est ce qui t'arrache des frissons d'effroi. Tu paries que ça le rend dingue de te voir aussi paniqué. Il t'embrasse à pleine bouche, si bien que le verbe embrasser ne semble pas approprié. Il te dévore. Tes lèvres sont douloureuses putain. À peine tu les ouvres que tu as l'impression qu'elles se déchirent. Il te relève, t'oblige à avancer. Tu es traîné, piétiné, humilié. Tes cheveux tombent devant tes yeux un peu plus à chaque mouvement, on est bien loin de ce garçon propre qu'on a l'habitude de voir dans les magazines et à la télévision. Non, tu as juste l'air d'un animal domestiqué. Et pourtant, dans ton regard, il y a de la rage, de la colère.
T'as pas de la musique ?

Tu as les épaules basses, tu es à bout de force : on devine combien t'as lutté mais qu'il n'a même pas eu à te tirer vers lui pour t'en empêcher tant la différence physique est imposante. Ton visage seul se redresse : tu n'as pas le courage de redresser tes épaules et tenir ton dos droit. Tes poignets sont douloureux mais pas autant que ton estime de toi. Tu restes silencieux quelques secondes et avales ta salive. Tu fermes les paupières. Tu veux retrouver ton sang froid.

« ... Ivy, muzyka. »

musique – Ivy est l'intelligence artificielle qui gère l'ensemble de la villa ; lumière, sécurité, stores, musique. Elle ne répond qu'à ta voix, et à ta langue natale : l'ukrainien. Si Kenny veut avoir la main mise sur absolument tout ce qui l'entoure, il risque d'être déçu.
Les notes s'enchaînent. Du classique, forcément. Ca t'arrache un sourire – qui s'arrête assez vite au vu de la douleur – car c'est trop doux, trop heureux pour une telle situation. Sérieusement, quelqu'un doit t'en vouloir là-haut. Tu lèves les yeux vers le plafond. Va te faire foutre Artem, t'es vraiment un malade...
Comme si t'adresser à ton frère décédé en valait la peine. Mais si quelqu'un était derrière tout ça, tu aimes imaginer que cela puisse être lui. Il t'a toujours détesté pour avoir voulu l'empêcher de plonger dans la drogue. La dernière fois que tu l'as vu vivant, il crachait ses poumons en te maudissant. C'est ironique, n'est-ce pas ?

Tu as envie de t'essuyer la bouche, le sang et la salive de c'gars se mélangent et ça t'répugne un peu plus. Tu regardes autour de toi, l'oeil paniqué, dans l'espoir de trouver un moyen d'échapper à ses mains. Merde, merde, merde. « Mh... » Tu tentes de lever un peu les bras mais il t'en empêche. Tu soupires. « Je pense que vu la différence de gabarit t'as pas à avoir peur, enfoiré. »
Tu patientes un moment qu'il relâche ne serait-ce qu'un peu l'emprise. Tes mains nouées se lèvent jusqu'au niveau de sa gorge que tu entoures de tes doigts. Elle est large, c'est compliqué d'avoir une prise correcte – surtout avec les poignets rapprochés de la sorte. Tu te mets sur la pointe des pieds et peut-être dans un élan de folie, tu l'embrasses. Encore une fois, le verbe n'est pas approprié car au moment ou sa langue te parvient, tu l'attrapes entre tes dents. Pire même : tu la lui arraches presque. Tu serres encore plus fort et sent un flot de sang se déverser contre vos palais. Tu te retires d'un coup, lui crachant à la figure le liquide carmin et sans doute le petit bout de chair que tu lui as volé. Ta cage thoracique se gonfle à bloc, se décontracte, se regonfle. T'as le regard d'un fou. D'un fou désespéré, cette fois-ci.
Le col de ta chemise vire au rouge, des gouttes dégoulinent depuis ton menton. Tu as tout l'air d'un animal. C'est tellement ridicule.

Tu profites du moment pour glisser tes mains loin des siennes et tu ne te fais pas prier : c'est le moment de prendre tes jambes à ton cou. « Ivy, vikno. Ivy, svilto. » Sous tes ordres, les stores s'abaissent et toutes les lumières s'éteignent. La villa se plonge dans les ténèbres et tu glisses un morceau de verre dans ta poche au passage – on ne sait jamais. Tu t'aventures dans la cuisine en essayant d'éviter les différents meubles et décorations à peine visibles dans cette obscurité, lances ta cravate au sol et reposes ton dos contre le mur. Calme toi...
Où c'est ce fichu chargeur ?! Tu contournes légèrement la façade et essayes de le retrouver. Tu aurais dû être plus attentif à ce qu'il en a fait. Putain, putain !

L'adrénaline... Tu n'l'as jamais senti aussi brûlante. Et pourquoi tu t'sens presque heureux ? Bordel, t'as vraiment pété les plombs. Ah. Le voilà !
Tu t'élances jusqu'à l'arrière du canapé et finis par recharger ton pistolet. Tu le gardes caché précieusement cette fois-ci pour le dégainer au bon moment – pas question de te faire avoir une seconde fois.

« Je t'avais dit... de la fermer... »

Ris-tu, essoufflé, faisant référence à cette fameuse troisième option et le goût de sa langue mutilée encore dans ta bouche. La mélodie ne cesse pas, elle cache l'ardeur des battements de ton coeur mais tu restes sur tes gardes.


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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-13, 23:34


there is no mercy in my hell
M T'as presque cru à sa résignation, t'as presque cru qu'il se laisserait ployer sous ta force. C'aurait été trop décevant, trop triste. Tu l'aurais délaissé, tu te serais cassé. Il n'y a aucun plaisir à tirer d'une coquille vide. Aucun. Alors quand il te dévore la langue, ton sang ne fait qu'un tour et tes yeux s'embrasent. T'as raison d'avoir eu foi en sa hargne, en son orgueil. Tu ne t'es pas mis en chasse d'un agneau, oh non. Un démon ne se vêtit pas de blanc. Un démon se vêtit de la même obscurité dans laquelle il vient de vous plonger. Vraiment, il est digne de ton enfer et c'est avec joie que tu vas l'y plonger.

Tu le laisses te cracher au visage, tu le laisses te fuir. T'as les tempes qui te martèlent et les mains qui tremblent. L'adrénaline te monte au nez. Tu t'allumes une cigarette et regarde la fumée se fondre dans le noir. Le goût de la nicotine se mélange à ta salive carmin et la douleur se fait plus vive, plus folle. Tu pourrais vomir ta langue que cela ne suffirait pas à en apaiser la plaie. Mais t'exultes, tu vibres. T'as les crocs sortis et les yeux électriques.

La musique te plonge presque dans un état de transe. Tu te sens pousser des ailes et t'aimerais te croire à l'égal d'un ange. Faut vraiment que t'arrêtes avec les comparaisons divines, t'as rien qui puisse te rapprocher de Dieu, ni de loin, ni de près.

Tu cherches ton sac et le trouve sans trop de peine. T'en sors ton pot de crème cicatrisante, t'en appliques et patiente une petite minute. À peine fait-elle effet et te soulage t-elle de sa morsure, que tu pars à sa recherche.

Être plongé dans le noir ne te dérange qu'à moitié. Ça t'emmerde de devoir faire gaffe à où tu poses les pieds, surtout que tu les as nus. Ça t'emmerde encore plus de ne pas connaître les lieux. M'enfin, ça t'empêche pas d'être excité. Ne rien y voir te pousse à te fier à ton instinct. Ce n'est plus une chasse, c'est une traque.

T'avances sans jouer de prudence, sans masquer ta présence. Au contraire.

T'as signé ta perte princesse.

Au seul timbre de ta voix, on devine le rictus mauvais qui l'accompagne. « Je t'avais dit... de la fermer... » Son rire sonne à tes oreilles comme la plus douce des promesses. Tu te trouves romantique à l'imaginer t'attendre, le mépris collé à la gueule. C'est mignon, faut l'avouer : il répond à ton excitation. Tu jubiles, tu ris à ton tour. Il est toujours dans le salon, là, quelque part.

T'inspires une bouffée d'air et te secoues, sautillant d'un pied sur l'autre. Et putain, tu bandes. T'as la trique. T'as le coeur au bord des lèvres.

Quand je t'enfoncerais ma queue, tu me diras znovu.

Il parle Ukrainien, cela ne t'as pas échappé et quand bien même, tu l'avais lu plus tôt dans tes petites recherches informatiques. T'es un connard mais pas un ignare. Les langues ça te connais, surtout au vu de ton métier. C'est par coup de chance ou par coup du destin que l'Ukrainien figure parmi celles que t'as étudié ? Tu te marres.

Tu le sens, il est tout près. La musique ne suffit plus à masquer sa respiration haletante. Tu contournes le canapé avec la souplesse d'un fauve. T'allumes ton briquet au plus près de tes pupilles. Il est là. T'aimes te la jouer sociopathe, hein Kenny ?

Sans risquer un mauvais tour, tu lui décoches rapidement un coup de talon en espérant viser correctement le visage. Et t'as vraisemblablement visé juste. À la lumière de ton zippo, tu distingues le flingue. Merde, il l'a récupéré.

Tu t'empresses d'écraser sa main armée avec ton pied gauche, l'autre appuyant sur ce que tu supposes être sa gorge. T'as pas du écraser assez fort. Un coup de feu part et te lacère les chairs de ta cuisse. Tu pousses un grondement de rage et te vautres sur lui.

T'avales de l'amertume et t'as les dents serrées quand t'écrases tes phalanges dans sa mâchoire. Puis tu le redresses à ta suite, prends l'arme, tire dans dans le divan plusieurs fois pour l'en vider de ses balles et la jette à l'autre bout de la pièce.

Tu vas déguster.

Sans lâcher sa gorge, tu le soulèves hors sol et le plaque contre le mur. Tes doigts s'enfoncent et la tendresse de sa peau t'arrache un sourire bestial. Sa jugulaire bat à tout rompre. Un peu comme la tienne. De ta main libre tu lui arraches sa chemise. Les boutons sautent, le tissu se déchire. Et toi ? Toi tu bandes toujours. T'as jamais eu aussi envie de baiser quelqu'un.

J'devrais peut-être te péter une à une les dents ? Histoire d'être sûr que si tu me suces, j'aurais pas à éjaculer de l'hémoglobine.

T'éclates de rire, arrogant à outrance. Puis tu le fais glisser jusqu'à l'angle le plus proche avant d'écraser ton genou dans son estomac. Sa peau est douce. La violenter n'en est que plus agréable. C'est qu'elle s'entretient, la princesse. Tu le laisses retomber, tu le regardes. T'es prêt à le dévorer.

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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-14, 00:21
Even extraordinary people, and I believe you are, are driven by human banalities.
musique – Puis il apparaît comme le diable devant toi, riant derrière sa flamme. Tu n'as pas le temps de voir les mouvements qui suivent. Tu les sens. Il t'écrase les côtes, la gorge, le tir part et à son grognement, tu devines que tu l'as touché. Tout son poids sur ton poitrail t'étouffe – plus que ses paumes pressant ta gorge. Il t'envoie voler d'un bout à l'autre, tu réalises à quel point tu manques de muscles. Décidément, il va falloir te remettre au sport – autre que le sport de chambre, entendons-nous bien. J'devrais peut-être te péter une à une les dents ? Histoire d'être sûr que si tu me suces, j'aurais pas à éjaculer de l'hémoglobine. Tu restes un instant sonné à terre, les poignets échoués contre le sol et les épaules basses, tes cheveux blancs en bataille et l'oeil qui tourne. Les coups sont trop forts pour que tu puisses les encaisser sans peine. Tu te tiens les côtes un instant et tu grimaces. Dès que tes joues s'étirent un peu, tu ressens comme une brûlure au niveau de ton cou. La strangulation, c'est vraiment pas ton truc non plus.
Il te semble increvable. Une vraie terreur. Mais pourquoi tu n'as pas peur ? Tu paniques, il est vrai, mais tu ne crains pas la suite. Il ne te tuera pas. Au pire, il te mettra plus bas que terre. Et du moment que tu vis, tout te va. Car du moment que tu vis, tu peux encore étaler le chaos comme un chef de guerre. « J'suis sûr que ça t'rendrait dingue pourtant... » Tu ris. Douloureusement, certes, mais tu ris. Lui qui te dégoûtait quelques secondes plus tôt t'arrache un certain amusement. Un amusement malsain car plus le temps file, plus tu rentres dans son jeu et plus tu aimes ça. Tu n'es plus le même homme depuis l'attaque des jumeaux masqués mais qu'en sera-t-il après cette soirée ? Seras-tu seulement humain ? Tu as frôlé l'Enfer deux fois de suite en si peu de temps, il y a peu de chance que tu puisses y garder toute ta tête.

Il fait très sombre, mais tu devines sa silhouette dans les ténèbres. C'est avec beaucoup de peine que tu parviens à te relever, t'accrochant au mur du mieux que tu le peux. Ta main se glisse discrètement dans ta poche. Tu as chaud, terriblement chaud. Tu devrais même le remercier de t'avoir arraché cette chemise inconfortable. Tu n'as plus ton flingue mais c'n'est pas grave. Il te reste le bout de verre.
Tu le lui plantes dans le flanc, une première fois, puis une seconde. Les deux entailles forment un V, et ça t'amuse. Ca t'amuse tellement que tu vas reposer ton visage dans le creux de son cou.

« Comme ça tu te souviendras du nom du mec que tu n'as pas pu t'taper. »

Tu peux entendre le sang s'écouler à vos pieds. Tu devrais te sentir coupable, n'est-ce pas ? Et pourtant... Tu te sens si fier. Libéré.
Tu viens de découvrir quelque chose qui t'était inconnu jusqu'alors.

Tu enfonces l'objet un peu plus sous sa chaire, tu le remues et afin qu'il ne t'oublie pas, tu le lui plantes dans la cuisse qui avait reçu la balle. Tu n'as pas beaucoup de force, certes, mais tu as appris à viser là où ça fait mal. Tu te débarrasses de la chose contondante en la balançant au loin – et surtout pour t'assurer qu'il ne te l'arrache pas pour retourner le coup contre toi.
Tes deux paumes se plaquent sur ses joues, encadre son visage aux traits marqués. Tu lui embrasses le front et tu ris. Tu ris aussi fort que lui.

« Merci d'être un si magnifique être humain. »

L'angoisse, la peur, elles se sont dissipées. Il ne reste plus qu'une fascination insalubre.


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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-14, 02:07


there is no mercy in my hell
M Tu pousses un hurlement de douleur tel que ta gorge s'en étrangle. Tes chairs ainsi lacérées, ainsi retournées, te font goûter à l'Enfer que tu chéris tant. Tu manques d'avaler ta langue, tes cris se meurent sur les murs et t'as le réflexe immédiat de plaquer tes mains sur ta cuisse. Et il rit, il rit avec tant de spontanéité que t'as l'impression de rêver. Un rêve oui, pas un cauchemar car au quel cas,  tu serais crevé, vaincu. Putain mais cette douleur... Ce n'est pas tant tes flans qui te lancent, ils ont connu pire, bien pire. Mais ta cuisse. Ta maudite cuisse. Tu pries pour qu'on te l'ampute dans la seconde. Elle pisse le sang et une petite marre grossit lentement à vos pieds. Le cliquetis irrégulier des gouttes rencontrant le sol te rappelle à ta conscience. Tu n'vas pas perdre l'esprit, oh non. Il t'en faut plus pour te couper l'envie de le dévorer. Il t'en faut plus pour t'faire débander.


« Merci d'être un si magnifique être humain. » Tu sens ses lèvres sur ton front et tu tiques. Un magnifique être humain mh ? Assurément. T'es authentique dans le mal que tu distilles. T'es pas le seul. Lui, il l'est aussi. Tu souris. T'as envie de les lui arracher de tes dents, ses lèvres flatteuses, mais tu te tais. Tu ne fais rien. T'attend qu'il se détourne pour appliquer la quasi totalité de ta crème sur ta cuisse. T'étouffes un râle meurtri et passe le reste du contenant sur tes flans. Cela ne fera que te soulager d'un poids, pas de tes envies sauvages.

La pénombre t'agace, tu veux le voir se briser sous tes doigts. Tu veux épouser chacune de ses plaintes, chaque battement de ses cils. Alors quand ta souffrance s'atténue quelque peu, tu attrapes au hasard ce que tes mains supposent être un objet lourd et large. Une statue peut-être ? Un vase ? Qu'importe. Tu le cognes avec hargne contre les stores vous jouxtant, une fois, deux fois. Autant de fois qu'il le faut pour créer une brèche.

Des filets de lumière s'engouffrent dans la pièce. T'as le rictus mauvais mais t'es vainqueur. Tu le vois. À demi rongé par le noir, à demi rongé par l'ivresse. La même ivresse qui t'habite. Il n'y a pas que dans les stores que t'as fais une brèche.

Ya do sykh por khochu pishov na khuy.

Quelque chose a changé dans ta voix. Il n'y a plus cette inflexion moqueuse et autoritaire. Elle sonne presque comme une invitation. Oui. C'est une invitation. À la débauche dont tu es le maître. Au vice dont tu es le plus beau représentant. Évidement, il n'est pas question que tu le laisses filer, qu'il réponde positivement ou non. T'es pas le genre à offrir de l'illusion et de l'espoir. Tu n'es pas un chic type. T'es le Diable.

T'attends pas davantage pour le saisir par les bras, pour le traîner. Et tu le traîne comme s'il était une carcasse fraîchement abattue. Tu le jettes sur le divan et t'assois sur son bassin. Ton poids l'écrase et t'en rajoutes en pressant ses cuisses entre les tiennes. Tu relèves ses poignets au dessus de sa tête et les serre jusqu'à en palper les os. Tu pourrais les lui briser et t'assurer qu'il ne te lacérera plus ni les flans, ni les cuisses ni quelqu'autres parties de ton corps. Tu pourrais ouais. Tu ne le fais pas.

Ton désir gronde assez pour que t'évites de le délaisser une nouvelle fois au profit de ta sécurité. À la manière d'un rapace, tu fonds sur ses lèvres balafrées et les lui mords. Et comme t'es gourmand, tu poursuis ta profanation. Ton haleine de fer plonge dans sa gorge. Ta langue se mêle à la sienne. Tu te fiches qu'il te morde à nouveau, tu te fiches qu'il geigne pour sa liberté. Tu te délectes, tu savoures. T'as chaud. Bordel, t'as tellement chaud. Ton sexe te fait mal. Tu le veux, là, maintenant.

Mais t'es trop barge pour ne pas pousser la perversion encore plus loin. T'es trop sadique pour ne pas poursuivre un peu plus le jeu.

Tu libères une de tes mains et en profite pour extirper son petit cadeau de ton paquet. La clope de luxe, celle qui déchire. Tu la coinces à tes lippes, l'allume et glisse la flamme de ton briquet jusqu'à l'un de ses tétons. Trop proche pour que la douleur n'advienne pas, trop loin pour qu'elle le marque réellement. Tu le ranges et ta main retrouve son rôle de geôlière.

Un petit nuage bleuâtre s'engouffre entre vous. Elle te monte à la tête c'te cigarette et t'as le sourire plus édenté que jamais.

Je suis face à un dilemme Vitaly. Je te laisse un peu de liberté de mouvement pour le sport ou je te brise les os et m'assure que tu restes sage ?

La réponse, tu l'as déjà. Ton sourire s'éteint au profit d'un rire amusé et discret. T'éteins la clope sur la boucle de sa ceinture et la pose sur la table. Elle mérite d'être appréciée avec patience. À son égal. Tu libères ses poignets. Tu desserres légèrement l'emprise sur ses cuisses. Tes lèvres s'apposent à son cou et tu le parsèmes de baisers cannibales. Tes doigts glissent sans douceur le long de ses flans et défont la fermeture de son pantalon.

Le V gravé dans ta chair a du mal a cicatrisé. Ça te plaît. T'as les tripes qui grondent.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-14, 14:12
Even extraordinary people, and I believe you are, are driven by human banalities.
musique –  J'ai toujours envie de te baiser. Tu es surpris de l'entendre parler ukrainien. Mais cela te suffit pour comprendre qu'au-delà de ses apparences, ce gars-là doit être terriblement intelligent et là est ton problème. Si seulement il ne s'était contenté, jusqu'à maintenant, d'écouter son entrejambe, mais non.
Non, il a une tête, il s'en sert. Tu l'avais peut-être sous-estimé, c'est vrai. Désormais, tu en as pleinement conscience. C'est trop tard, n'est-ce pas ? Tu es presque résigné à abandonner et peut-être même que cela pourrait être ton billet pour la liberté. Il devient dingue parce que tu te débats et tu lui tiens tête mais tu sais. Tu sais que si tu te plies à ses désirs, cette mascarade s'arrêtera enfin et il partira. Mais il y a ce qu'on appelle fierté. Elle te hante, toi. C'est ton démon personnel.

Tu te retrouves enchaîné à ses mains, traîné, ridiculisé, balancé sur le divan. Tu lâches un râle de douleur, tu sens déjà les hématomes résultant des actes de ton bourreau. La flamme qui s'approche de ton poitrail t'arrache un râle et tu peines à cacher ton visage derrière ton bras pour ne pas lui montrer que tu as mal. Pour ne pas le satisfaire. Tu torse se gonfle à bloc et se dégonfle. On peut même voir ton cœur s'écraser contre tes côtes qui semblent s'écarteler. Les filets de lumière qui traversent de lumière ne permettent que de voir ses yeux clairs. Tu n'arrives toujours à lire dedans. Et tu en ris. Tu en ris de désespoir, quelque part.
Ses baisers sont d'acide, son toucher est martelant. Tu gigotes les hanches, les cuisses, les bras. Mais il est trop lourd et trop puissant. Pourquoi tu essayes encore ? Il défait ton pantalon et tu te sens moins serré. Sérieusement ? Tu soupires et n'oses même pas regarder entre tes cuisses.
Il te laisse libre de tes mouvements. Mais tu ne penses même plus à fuir. C'est l'affront, désormais.

« Ta vie doit être pleine de rebondissements si c'est tous les jours comme ça. »

Tu profites de cet instant de répit pour sortir une nouvelle cigarette. Tu t'installes plus confortablement sur le divan et ne quittes pas ses yeux. Ils sont fascinants. Tu tires une latte presque de rage. Tu n'as pas envie de perdre. Tu es mauvais joueur. Mais tu es à court d'idée et comme tu as pu le constater, abîmer son jouet n'est pas un problème. Il pourrait t'arracher têtes et bras, du moment qu'il peut te baiser, ça lui va. Tu lui souffles la fumée au visage.

« Je suis curieux de savoir ce qui t'a amené à être ainsi, finalement. »

Tu commences à t'intéresser à cette existence que tu pensais misérable jusqu'à maintenant.
L'une de tes jambes glisse et s'extirpe d'entre ses jambes et tu en écrases le pied contre sa poitrine. Tu sais que tu ne peux pas le pousser de cette façon, ce n'est pas ce que tu cherches. Tu ressors la carte de la provocation. Tu n'as jamais vécu un combat de regard aussi intense mais peut-être que les notes de Prokofiev y sont pour quelque chose ? L'idée te faire sourire.
Du revers de ta main, tu essuies le sang au coin de tes lèvres.

« Mais bon. Vas-y, je suis tout à toi. Je n'ai plus d'armes ni de forces. Mon pourcentage de chance de gagner est de deux pour cent, je crois. Pour cette fois. »

Tu prends sur toi et te redresses un peu en laissant ta jambe retomber sur sa cuisse. Assis face à lui, ta main glisse derrière sa nuque et tu regardes ses lèvres. Puis, doucement, tu murmures : « N'oublie juste pas à qui tu as osé faire tout ça. » Tu lui montres tes dents. Et pourtant, en toi, c'est un incendie de rage qui se déferle.

Ce soir, tu le sais ;
tu as rencontré le Diable.


ain't no easy way
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] 271686iconeknny
2016-02-14, 17:05


there is no mercy in my hell
M Il y a dans sa voix et dans son regard une abdication amer. Il rend les armes et t'en as l'échine qui frémit de satisfaction. Pour autant sa fierté n'est pas éteinte et c'est peut-être la raison pour laquelle tu bois ses paroles pour la première fois. Tu y prêtes de l'attention sans plus te moquer et de cet égard que tu lui octroies, naît à tes lèvres un sourire dangereux. Sans le couper, tu demeures statique et ton ombre dévore le peu de lumière qui jusqu'à lors l'éclairait. Ta vie n'est pas pleine de rebondissements, à moins que le mensonge puisse être vu comme tel. Ta vie s'apparente davantage à un vinyle qu'on passe en boucle et qui à chaque tour et sous le diamant qui le lit, se raye. Un jour Kenny, ta musique se brisera et ton masque tombera. Ce jour là, peut-être que ses yeux bleus qui te défient, te prendront en pitié. Et cette pitié n'aurait rien de beau, elle aurait tout de laid.

Ton sourire s'élargit. Que ta chute puisse être prochaine ne t'inquiètes guère, tu es prêt à sombrer et à te défaire de ton humanité. « Je suis curieux de savoir ce qui t'a amené à être ainsi, finalement. » Tu engloutis le peu de vide séparant son visage du sien. T'as faim de sa peau. Un rictus sombre coule le long de ta gorge. Du bout des doigts, tu caresses avec douceur ses tempes, sa mâchoire, sa bouche. Mais ta douceur est obscène. Tes caresses sont glaçantes.

La curiosité m'y a amené. À vouloir tant comprendre le mal, on le devient.

Sa jambe sur ton buste, sa jambe qui tombe sur ta cuisse...Cela te fait l'effet d'un électrochoc. T'aimerais y planter tes dents. Il te provoque et cela marche. Tes prunelles restent dans les siennes et leur lueur s'animent à en faire jalouser la cloque brûlante de sa cigarette. T'as les mains qui se baladent un instant sur son abdomen jusqu'à ce qu'elles baissent son pantalon d'un coup sec. Tu le dénudes, tu le profanes. Il est tout à toi. Il te le dis et ce seul fait suffit à flatter ton égo. Ton sourire se meurt pour un rire complaisant. Il est tout à toi.

« N'oublie juste pas à qui tu as osé faire tout ça. » Et tu ris plus fort et plus outrageusement. T'as des airs de fou furieux et quand tu fonds sur cette bouche qui te charme, c'est pour la coudre de ta langue. T'as le souffle coupé et cette danse infernale te vole un soupire rauque. Le goût de son sang et du tiens a une saveur toute particulière, une saveur de paradis. T'es barge Kenny. Mais ce baiser, aussi brutal soit-il, te fais l'effet d'un baume. Ta douleur disparaît et ne laisse derrière elle que l'envie et le désir.

L'oublier ? Aurais-tu peur que je ne revienne plus te voir après cette nuit ?

Tu te sépares de lui et sur ces paroles à l'innocence discutable, tu te lèves. Un instant tu demeures à le contempler et sa beauté entachée te rappelle à celle d'une sculpture de marbre. Froide, fine et détaillée. Ces statues grecques que tu admirais tant plus jeune lorsque ta curiosité te poussait dans les musées et les galeries et non dans les bas-fond du genre humain.

Du dos de ta main droite, tu effleures l'une de ses joues. Ton coeur soupire. Il sera ton oeuvre d'art personnelle et tu seras son Enfer.

En silence, tu le prends dans tes bras et le porte vers la seule pièce qui, lorsque tu es arrivé, a suscité ton intérêt. Le dressing. À la lueur de ta cigarette nouvellement allumée et de la flamme de ton briquet, tu éclaires la pièce. De pâles silhouettes, ratures des vôtres, se dessinent dans le noir.

Allume.

Lorsqu'il s'exécute, tu admires à loisir la foule de miroirs s'enchevêtrant de murs en murs. C'est parfait. Tu exultes. Ta cigarette tombe à vos pieds.

Sans ménagements tu le plaques contre l'un des miroirs. Puis, à nouveau, tu le contemples. Tu les contemples. Ses reflets, les tiens. Tu n'exultes plus, tu délires, tu jubiles. Tes airs de fou reviennent. Tu te déshabilles entièrement et ton sourire malsain s'encre en toi sans plus te quitter. Ta tête se renverse en arrière, tes bras s'étirent et ton dos se tend. Le crâne qui y est tatoué s'anime et son rictus égal le tiens. T'inspires une longue bouffée d'air. Te voilà monstre.

Tes limites sont mortes. Tu t'écrases cuisses et coudes contre la paroi froide, l'encadrant, le surplombant. Ses yeux, tu ne les quitteras plus. Son ivresse, tu vas l'amplifier. Sa rage, tu vas la brûler. Et à ces pensées, tu tombes à sa gorge et tes dents s'y enfoncent. Tu grondes de cette faim qu'enfin tu assouvis. Tes mains s'engouffrent derrière ses reins et tu le soudes à ta peau. Tu bandes tant que ça te fait agréablement mal de sentir son ventre étouffer ton sexe.

Et d'une main que tu libères, tu presses le sien. Tu te retiens d'y planter tes ongles et savoures plutôt la douceur de ses courbes. Ton pouce s'amuse sur son gland et l'attise. Il te brûle. T'as envie d'y goûter, t'as envie de l'entendre gémir de ce plaisir humiliant et coupable dont tu l'affliges. Mais t'attends, t'attends par ce que tu veux d'abord le voir succomber.  

Ya budu lyubyty tebe, yak Nikhto ne robiv Ranee.

Je vais t'aimer comme personne ne l'a fait avant. Ton murmure s'épuise sur les lignes suintantes dont tu l'as meurtri plus tôt. T'as fais de son visage un masque de dramaturgie. Celui qui rit et non celui qui pleure. T'as fais de son sourire l'amant du tiens.

Et tu vas l'aimer oui, tel qu'il le mérite. Car le Diable fut un jour un ange et l'ange eut un jour un coeur.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-02-14, 18:09
Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le Diable lui-même.
musiqueÀ tant vouloir comprendre le mal, on le devient. Ses paroles demeurent dans ton crâne et tu y réfléchis quelques instants. As-tu seulement connu le bien ? Plus tu t'enfonçais dans le passé, plus c'était flou. Tu n'as aucun souvenir d'un sourire sincère, ni d'un moment partagé que tu puisses énumérer avec joie. Tu ne te souviens que du regard hautain de ton père et de ses lèvres pincés quand il te regardait. Tu ne te souviens que de ton frère – le meilleur de vous deux – avec des cernes profondes. Tu ne te souviens que de son corps mort retrouvé dans son lit au petit matin. Tu ne te souviens que de ta mère et ses hurlement jusqu'à en perdre la vie. Tu ne te souviens que de ces journées à te surpasser pour ne plus souiller le nom Romanov davantage. Ils avaient tous échoué, coulé. Et toi... Toi. Toi, le seul véritablement survivant, celui qui en vaut la peine, toujours debout sur le navire. Ce que tu as fait pour réussir face à ton jeune âge n'a pas sa place dans les contes pour enfant ni dans des discours plein d'espoir. Ce que tu as fait était inhumain.
Mais pourtant, après ce soir, tu ne t'imagines pas le redevenir, humain. Quelque chose te dit que tu vas t'enfoncer un peu plus dans la folie et pour preuve : tu commences à le trouver beau, ce Diable. Tu le trouves beau dans ton dégoût permanent, tu le trouves beau dans ton appréhension, tu le trouves beau dans tes cauchemars, tu le trouves beau avec ce sourire malsain, tu le trouves beau avec ses mains robustes sur ton corps, tes bourreaux.

Si tu as peur de ne plus le revoir après cette nuit ? Non. Pas vraiment. Au fond de toi, tu comprends bien qu'il ne te laissera pas filer si facilement entre les doigts – à la seule condition de le satisfaire, tu supposes. Mais même s'il disparaît à tout jamais de ton existence après t'avoir marqué d'un sourire sanglant, il sera toujours quelque part, dans ta tête. Il fera parti d'ces choses qui marquent de façon indélébile.

Il te traîne alors jusqu'au dressing et à sa demande, tu ordonnes aux lumières de s'allumer. Faire face à vos reflets ne te dérange pas le moins du monde, tu n'es pas pudique. Le voir, lui, est une autre histoire. Tu découvres le visage de la mort gravé sur son dos et cela t'arrache un frisson d'effroi. Tu as l'impression de plonger tes yeux dans le noir le plus sombre.
Il se jette à toi, à ta peau, à ta gorge, à ton intimité. Tu siffles entre tes dents et plisses les yeux. Tu es trop fier pour t'abaisser à gémir face à lui. Face à ça. Pourtant ton corps te trahi, tu es en ébullition. Je vais t'aimer comme personne ne l'a fait avant. Dis dans ta langue natale, les mots prennent tout un autre sens. Les caresses brutales de ses doigts contre ton membre semblent s'arrêter quelques instants – tout cela parce que tu plantes ton regard dans le sien.

« Tu devrais plutôt me haïr tel que je le vaux. »

T'aimer est plus malsain que de te haïr. Et pourtant, il cherche à t'aimer. Tu aimerais rire si les coins de tes lippes n'étaient pas si fragilisés.
Tes mains s'abandonnent contre ses omoplates et tes ongles s'enfoncent dans les yeux de l'entité. Ton visage se balance vers l'arrière et ta gorge est à sa merci. Tu n'es plus Vitaly, ni un homme d'affaires. Tu es un drôle de pantin.

« Je ne m'attends pas à te revoir. Murmures-tu. Mais je ne m'attends pas à t'oublier non plus. »

Tu ris, tu te moques de toi. Voilà bien des années que tu n'avais pas dit quelque chose d'aussi sincère, surtout face à une personne telle que lui dont les chevilles enflent avec tant de facilité. « Il paraît que les pécheurs ne trouvent jamais le repos éternel. Ca me va...
J'aime cet Enfer.
 »

Cet Enfer dans lequel tu te plonges à chaque fois lorsque tu tiens ton regard vers lui, cet Enfer dans lequel tu t'abandonnes un peu plus à chacune de ses caresses.
L'une de tes cuisses s'enroule autour de la sienne comme un serpent. Tu serres les dents et ton dos s'appuie un peu plus contre la paroi réfléchissante. « Mais ne t'attends pas à ce que je t'offre ce que tu souhaites sur un plateau. Pour certaines choses, il faut y abandonner sang et larmes pour les obtenir. » Ton doigt coule le long de son poitrail et s'arrête sur la lettre inscrite dans son flanc.

« Vy mayete krasu Dyyavola . Tu as la beauté du Diable. Alors maintenant montre moi que tu as bien plus que ça. »

À tant vouloir comprendre le mal, on le devient. Ses mots, ils sont encore là.
Tu veux les comprendre, tu veux y goûter. Tu veux les déguster, tu veux te les accaparer.


Et quand tout sera accompli, le Diable dira : « Certes, Dieu vous avait fait une promesse de vérité ; tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Je n'avais aucune autorité sur vous si ce n'est que je vous ai appelés et que vous m'avez répondu. Ne me faites donc pas de reproches ; mais faites-en à vous-mêmes. Je ne vous suis d'aucun secours et vous ne m'êtes d'aucun secours. Je vous renie de m'avoir jadis associé à Dieu. » 


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