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ain't no easy way ϟ kenny [r18]

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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] - Page 3 Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-03-01, 22:49
What are you thinking? How are you feeling? What have we done to each other? What will we do?
musique – Mais lorsqu'il te prend dans ses bras, tu te sens encore plus vulnérable, encore plus apaisé. Tu te laisses bercer par la chaleur froide de son cœur, tu te laisses envahir par ses mots, tu te laisses emporter par ses regards, tu te laisses emporter par tout son être. Et pourtant il te fait mal. Mal au corps et mal au cœur, mal à l'esprit, il te fait mal partout. Il ne t'épargne pas depuis qu'il a franchi la porte de cette maison, il ne t'épargne pas dès que tu as osé ne pas lui céder. Vitaly. Ton nom de sa bouche te fait trembler plus que n'importe qui d'autre. Sa voix a des intonations si profondes qu'elle te pénètre de fond en comble – bien plus qu'il n'a plus glisser en toi un peu plus tôt, pour tout avouer. Tu m'appartiens, que tu le veuilles ou non. Ton visage se crispe. Ta liberté, ta seule épouse. Ton pouvoir, ton seul repas. Et voilà qu'il te retire l'un et l'autre doucement, tu les vois s'éloigner un peu plus à l'horizon jusqu'à ce qu'ils finissent par disparaître. Tu n'es qu'un enfant. Tu baisses les yeux, tu baisses la tête. Un enfant ? Tu ignores si tu l'as été un jour, si tu as vécu dans un autre que celui-ci. As-tu seulement connu l'innocence de tes jeunes jours ? Celle où tu aurais pu laisser déborder ton imagination et parsemer tes journées de grands sourires ? Non, non. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus.
Il t'embrouille, tes jambes en tremblent presque. Tu vas m'aimer... Alors sombre putain ! & il te fracasse, encore, encore, encore. Ton dos se heurte sans pitié contre la paroi derrière toi, tu as le sentiment de mourir. Tu serres les dents et tu renonces à te défendre pour une énième fois.

Il va te tuer.
Il va te tuer, tu en as la conviction. Ton cœur martèle ta poitrine. Tu as des sueurs froides. Ses derniers mots te sont transcendants.

Kenny n'est plus que l'ombre de lui-même. Malgré ses sourires carnassiers et ses intentions plongées dans une luxure démoniaque, il semble y avoir quelque chose au-delà. Quelque chose que tu devrais creuser pour comprendre car tes analyses ne sont que floues – tandis que lui semble t'avoir compris du début jusqu'à la fin, c'est le premier. Le premier, de toute ta vie, de tout ton monde.

Tu pointes le pistolet vers sa tête, retires le cran de sécurité. Tu l'as attrapé pendant ses violences dans le panier à côté de toi. Tes épaules montent et descendent, suivent le rythme de ta respiration saccadée. Tu as les yeux grands ouverts, comme si toi-même tu étais effrayé de tes actes. Tu as mal. Partout, tu as mal. Tu voudrais que la douleur s'estompe enfin mais tant qu'il est là, à te regarder, tu auras toujours mal. « C'est un caprice. » Tu murmures et tu tires de sang froid.

Mais pourquoi la balle n'a-t-elle fait qu'effleurer sa pommette ? Tu es pourtant si proche, si sûr de toi, si...

Si envoûté.

Tu lâches le canon entre vous. Tu aimerais rire de toi, si seulement tes joues ne t'étaient pas si douloureuses. Tu croises ton regard dans le miroir. Tu es couvert d'hématomes et de cicatrices. Tu n'as plus rien d'humain. Tu as la peau sur les eaux et les joues creuses avec un sourire déchiré par le verre. Tu ne lui dis rien. Tu lui tournes le dos et ta main se joint à la sienne. Vos doigts s'entremêlent et c'en est étonnant : tu n'as jamais fait preuve d'une once de douceur depuis toujours.

Tu le tires à ta suite dans un silence religieux. Seul les cliquetis des gouttes tombant de tes cheveux sont perceptibles.
Pour la première fois, ce n'est pas à lui de te traîner, de te guider. Non, c'est à ton tour. Tu l'invites. Tu traverses le salon et montes les escaliers, prends la porte de droite et lui fais découvrir ta chambre – même Edelweiss n'y rentre pas.

« Yakshcho ya lyublyu tebe , ty znyknesh. »

Si je t'aime, tu disparaîtras.
Tu t'arrêtes nettement au milieu de la salle, l'échine courbée et les cheveux blancs striant ta vue.

« Ya znayu , shcho vy mohly b buty tilʹky toy , khto mozhe mene zrozumity . »

Je sais que tu pourrais être le seul à me comprendre. Tu te tournes vers lui, relâches sa main mais dès lors, tu te sens orphelin de son toucher. Tu pars te reposer contre son buste, la joue contre sa poitrine et tes mains contre son abdomen. Il est si large, si puissant. Il n'a rien à envier tandis que toi...

La simple idée qu'il puisse offrir de l'amour à quelqu'un d'autre te crispe. Tu te découvres des penchants jaloux et possessif pour un homme qui n'a fait que de te réduire à néant. Tes bras l'entourent : tu es à peine assez grand pour pouvoir encercler la totalité de son torse. « Tu as raison, je suis effrayé. » L'avouer te serre le cœur et en guise de revanche, tu le serres lui un peu plus.

« Zroby mene lyublyatʹ. »

Fais-moi l'amour.
Puis à force de tirer sur tes bras, tu sens ton dos se déchirer à nouveau. Les bleus, les mutilations, tu ne sais pas. C'est juste une torture. Tu lâches un gémissement plaintif avant de te reculer d'un, deux pas. De t'entourer de tes bras et de pencher un peu, recroquevillé sur toi-même.

« Fais-le, Kenny. »

Lances-tu dans un sanglot modéré.


ain't no easy way
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] - Page 3 271686iconeknny
2016-03-02, 18:31


i push you to the limits cause i just don't care
MTu fermes les yeux aussitôt que le coup de feu fend l’air. Ton coeur s’arrête. Es-tu mort ? Tu sens une douleur t’élancer la joue gauche. Tes yeux se rouvrent sur son visage. Tu retiens ton souffle. Il cède, il sombre. Ses yeux pleurent ta victoire. Ton coeur reprend à une allure folle. Tout se bouscule dans ton esprit. Ton besoin de l’embrasser, ton envie de le gifler, tes mots sans queue ni tête. Tu n’as aucune autre attache que sa présence, aucune autre lumière que celle se reflétant sur ses cheveux blancs. T’aimerais te cacher pourtant. T’aimerais te cacher car tu viens enfin d’obtenir ce que tu t’es échiné à détruire, à séduire, à aimé. T’as peur. Tu retrouves ton minois d’enfant hurlant contre le parquet de sa chambre, maudissant la solitude de le pousser à la folie. Alors quoi, lui donneras-tu raison ? Un caprice… Non. Ressaisis-toi Kenneth.

Ses doigts se glissent dans les tiens. Un frisson serpente le long de ton échine. Tu le suis sans te plaindre, docile et impassible. Sa démarche est branlante. Tu contemples ses jambes, ses fesses, son dos, sa nuque. Il est couvert de ta cruauté, marqué de ta violence. L’eau n’a pas lavé tout le sang qui l'entache à de multiples endroits. Ton estomac se noue. Tu fais face à ton oeuvre la plus sordide et dantesque. Ton plus beau numéro de cirque. Or ton sourire peine à germer. Quelque chose gronde en toi. La culpabilité ? Pas tout à fait. La honte alors. Tu ne sais pas, tu ne veux pas savoir. Tu soupires, entres dans la chambre et fuis son regard.

Il s’accroche à toi, t’enlaces. T’aimerais répondre à son étreinte mais tu restes les bras ballants, perdu dans tes songes, perdu dans une flopée de sentiments sans nom. T’aimerais ne ressentir que de la satisfaction, que du bien-être. Cependant, ni l’un, ni l’autre, ne t’animent. Il te parle et le timbre de sa voix te pousses plus en amont de ton absence. Tu te doutes d'à quel point ses sanglots aimeraient se déverser sans retenue. Tu fixes la porte. « Si je t'aime, tu disparaîtras. » Ton coeur remonte lentement jusqu’à ta gorge. « Tu as raison, je suis effrayé. » Il te serre plus fort encore. Tu peux sentir son souffle s’étrangler contre ta peau. « Fais-moi l’amour. » Le Diable perd ses cornes. Tu reprends tes esprits. Il te délaisse et le froid t’envahit.

Ton sang bout, tes veines se gonflent, ton visage retrouve ses couleurs. Tiens parole Kenny. Tu t’avances jusqu’à lui, prends son menton entre ton index et ton pouce et incline à ta vue son visage. Tu déposes tes lèvres sur les siennes. C’est doux, léger. Jamais, ô grand jamais, tu n’avais ressentis pareil plaisir. C'est nouveau pour toi, la tendresse. Il faudra t'y faire si tu veux que ton amour soit inébranlable. Tes prunelles se ravivent. Elles flambent pour lui.

Tu le prends dans tes bras et le soulèves, mesurant tes gestes, mesurant ta force. Tu le portes jusqu’au lit sur lequel tu le couches avec ménagement. Le Diable fut un ange. Tu te le répètes. Le Diable fut un ange. Ta folie ne semble pas prête à te quitter. Autant faire en sorte qu’elle te soutienne. Tu n'as jamais fais l'amour. À présent que tu es sur le point de le faire, t'es pris d'une angoisse adolescente. Tu effleures timidement ses clavicules du bout des doigts.

Yakshcho ya tobi bolyache, zupynyty mene.

Si je te fais mal, arrête moi. Tu le surplombes, ton ombre le dévore. T'apposes ta bouche à la naissance de son cou. Tes poings serrent les draps. Tu suis une ligne invisible, tisse une chaîne de baisers jusqu'à son ventre. Tu lèches la plaie le balafrant. Ta salives n'aura jamais été si métallique. Ta lubricité revient, lancinante, maligne. Tu frémis de cette appétence unique. T'as la sensation de naître une seconde fois.

Tes paumes glissent jusqu'à ses hanches, remontent sur son buste, longent les reliefs de ses côtes. T'as chaud. Ta langue s'arrête aux racines de son sexe. Tu te surprends à ne pas hésiter et pourtant, tu n'as jamais fais cela par le passé. Tu l'enveloppes, l'enfonces dans ta gorge, le presses contre la moiteur de ton palais. Tes dents s'amusent à frôler son gland. Tes vas et viens n'ont aucun rythme, tu les appliques au gré de sa respiration, au gré de ton amusement. C'est bon, tellement bon.

L'une de tes mains s'enfonce entre le matelas et son dos, creuse ses reins. Tu lèves les yeux vers lui, l'admire répondre à tes avances. Il est beau, non, magnifique. Tu accélères le rythme sur son membre, savoures son goût salin, t'arrêtes avant qu'il ne jouisse. Tu souris. Ton bonheur est aussi indéchiffrable et sombre que tes prunelles. Tu te redresses, cales l'une de ses jambes sur ton épaule droite. Tu la soutiens d'une main tandis que l'autre s'attèle à caresser son sexe que tu ne peux décemment te résoudre à laisser en paix. T'embrasses sa cheville, son talon et poursuis ainsi jusqu'à l'intérieur de sa cuisse.

T'as jamais autant désirer quelqu'un. T'as jamais autant désirer faire passer ton plaisir au second plan. T'as jamais été aussi tendre. T'as jamais autant brûlé. Tu savoures l'instant, imprimes ses traits, les mouvements de sa cage thoracique, le son de sa voix.

Ne dozvolyayte nikomu robyty ne tak, yak ya, nikoly.

Ne laisse personne d'autre te toucher comme je le fais, jamais. Tu libères sa jambe, te couches sur lui et t'arrêtes à quelques centimètres de son visage. T'es actions sont tendres mais t'as du mal à habiller tes mots de la même tendresse. Le Diable reste le Diable.

Tu es à moi.

Tu fonds sur ses lèvres et te défais de la chasteté qui t'y avait accroché les minutes précédentes. Son haleine est tiède, tu l'avales. Ce baiser ne pourrait être qu'animal, si tu ne tenais pas tant à y insuffler tout ton amour.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
ain't no easy way ϟ kenny [r18] - Page 3 Tumblr_inline_mkpr8t2nBb1qmt86u
2016-03-02, 19:32
What are you thinking? How are you feeling? What have we done to each other? What will we do?
musiqueSi je te fais mal, arrête moi.
Le problème Kenny, c'est que tu me feras toujours mal. Tes lèvres sont faites d'acide et des doigts de feu. Comment veux-tu que je ne souffre pas dès que tu me touches, dès que tu m'embrasses ? Tu m'offres un amour dégoulinant de sang et me lances des torrents d'horreur dans le visage, qu'y puis-je ? Et moi... Moi je prends ton amour aux allures de lame, je le serre un peu plus, je le laisse me transpercer, me couper en mille. Tu m'as déjà brisé, qu'est-ce que tu peux faire de bien pire ? Me donner un cœur ? Ah. J'en ai rêvé, tu sais, d'un cœur. J'en ai rêvé, enfant. Je crois.

Tu te laisserais mourir entre ses lèvres, tes doigts se perdent dans sa chevelure flamboyante. Qui l'eut cru ? Celui qui t'a mis à genou un peu plus tôt et auquel tu as refusé d'offrir un quelconque plaisir vient de te céder. Ton égo pourrait gonfler un peu plus, tu pourrais te sentir tout puissant, tu pourrais te sentir enfin maître. Mais rien n'y fait, tu n'y parviens pas. Ses embrassades lubriques autour de ton membre t'arrachent un sentiment de vulnérabilité. Tu n'as pas gagné Vitaly, oh ça non. Tu es encore en chute libre. Tu es à sa merci et cette idée, aussi étrange que cela puisse être, t'enchante. Tu ne retiens pas tes soupirs d'extase tandis que ta main part s'accrocher aux draps immaculés se tâchant peu à peu de quelques perles rouges dégoulinant de tes blessures encore ouvertes. Tu ne les vois plus, tu ne les sens plus. Il n'y a que ses lèvres, que sa langue, que ses regards.

Ne laisse personne d'autre te toucher comme je le fais, jamais. Tes yeux s'ouvrent enfin. Eux qui étaient vitreux jusqu'alors se ravivent. Tu te surprends à ressentir tes pommettes se réchauffer de la même manière mais tu doutes que tu rougisses véritablement. Tu es à moi. Pourquoi te mets-tu soudainement à y croire ? Pourquoi ? Il ne cesse de t'ensorceler. Mais tu ne peux pas te permettre d'en douter, quand bien même tu as pu voir à l’œuvre toutes les monstruosités dont il est capable. Il est bien loin du Diable qu'il prétend être. En cet instant, il t'apparaît plutôt comme un adolescent curieux de découvrir ce qu'est l'amour aux premiers émois. Et ça te touche.

« Je vais me marier. Dis-tu en fixant le plafond un instant. Elle-même ne le pourrait pas. Alors qui d'autre ? »

Edelweiss. Tu doutes qu'un jour elle puisse t'aimer tout comme que tu puisses l'aimer en retour. Elle est pure pour toi mais l'idée de ne jamais avoir à finir ta vie seul te conforte, quelque part. Et cet enfant...
Tu n'es pas certain que Kenny puisse saisir tes mots. Tout ce que tu voulais dire, c'est que tu doutais fortement que qui que ce soit puisse se permettre de te toucher de la sorte. Tu as frôlé la vie à cause de lui. Ce n'est pas prêt de se reproduire.

Tu regardes ses mirettes puis sa lèvre marquée par tes dents. Il ne sourit même pas, et tu le trouves beau.
Tes jambes se nouent au bas de son dos et tu le laisses lentement glisser en toi. La douleur précédente se ravive et t'arrache un gémissement plaintif. Ton front va se lover contre son épaule à la recherche de... réconfort ? Oui. Trouver du réconfort auprès de ton bourreau qui s'est tout à coup métamorphosé en amant. Ta tête retombe sur le matelas et tu le regardes dans les yeux. Amant, hm ?

Est-ce qu'il y croit, lui ? Ou se raccroche lui à toi parce que tu étais au mauvais endroit ou au mauvais moment ? Est-ce qu'il ne se raccroche pas seulement à l'idée qu'il se fait de toi ? Car si oui, tu vas le briser. Probablement sans le vouloir, mais tu le feras. Tu n'as pas d'attache, ni d'amour à offrir et pourtant... pourtant plus tu y penses, plus tu doutes. Aurais-tu déjà sombré ? Non. Non, impossible.

Tu pars embrasser modestement sa mâchoire. Elle est carrée, marquée. Il a vraiment tout de l'idéal que pouvait imaginer les grecques il y a fort longtemps. Tandis que toi tu as dû te contenter d'un corps élancé, plutôt maigre, plutôt banal. Tant pis : tu as tout joué sur ton devenir, pas sur ton physique. Tes mains encerclent son visage tandis que tu peux sentir son membre se mouvoir. Tu tiques un moment avant d'y prendre un certain plaisir. C'est doux, lent, agréable. Ca te surprend.

« Continue de me regarder ainsi. »

Serais-tu déjà gourmand de ce pseudo-amour ? Idiot.

« I, budʹ laska, ne ydy . »

Et s'il te plaît, ne pars pas.

Ne m'abandonne pas. Ne me laisse pas seul.
Dans le monde entier, je n'ai que toi.


ain't no easy way
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
ain't no easy way ϟ kenny [r18] - Page 3 271686iconeknny
2016-03-03, 01:30


oh well, the devil makes us sin
MC’est étrange de te laisser engourdir, de te laisser aller à plus d’affection et de bienveillance qu’à de violence et d’horreur. Tu jongles à la perfection entre ces divers états et ton Enfer n’est plus ni noir, ni rouge. Il est bleu. Aussi bleu que ses yeux. Cela te rappelle l’océan qui borde les terres de tes ancêtres. Tu revois les clichés froissés que ta mère accrochait sur le mur de sa chambre. L'océan... Impétueux et fascinant. Il te fixe, t’offres sa tendresse. En est-il seulement conscient ? Tu souris, amusé par la maladresse de tes gestes, par la candeur bancale des siens. Et tu songes, tandis que tes mains visitent les traits harmonieux de ses flans, à ce coeur qu’il te faut lui offrir. Nuances. Il en a déjà un, mais il faut que tu le peaufines. Il est comparable à un diamant brute, arraché à sa roche protectrice. Tu as brisé cette dernière, ne te reste plus donc qu’à tailler la gemme. Quelle forme pourrais-tu donner à ce coeur ? Sans doute celle d’un lys, royal, pur mais diablement toxique. Tu y injecterais ta chair, ton sang, ton amour.

Tes songes s’évaporent. Un spasme te traverse. Sa voix t’engourdit l’échine et tu te laisses tomber sur sa bouche. T’avales son souffle, dévore sa langue. Tu pourrais boire tout ton soule, vomir son haleine et sa moiteur, tant t'es ivre de son toucher. Qu’il se marie ne t’importe pas. Tu ne cherches pas à comprendre, tu ne veux pas. Il n’y a pas à modérer votre lien, à l’affliger de conditions, de désagréments. Il est à toi. À toi seul. Une alliance n’y changera rien.

Tu te redresses, relèves ses hanches contre ton buste et le pénètres. Tu grondes de prendre sur toi, d’y aller lentement, délicatement. Ça te rend fou. Tu crèves d’envie de sentir ses chairs te mordre le sexe. Tu te retiens. Tu ne t'en pensais pas capable. Regarde, quel beau Diable il fait de toi. Lorsque tu es totalement en lui, tu te relâches. Ta tête bascule légèrement en arrière. Tu te mords la lèvre inférieure, coupable d’éprouver tant de plaisir sous couvert de tant de douceur. Mais t’es pas satisfait. Il te faut le voir, il te faut l’aimer. Tu te couches sur lui. Tes doigts se faufilent jusqu’à sa nuque, se mêlent à ses cheveux. Tu consumes ses prunelles et toute la démesure et l’intensité de ta passion s’y noient.

« Continue de me regarder ainsi. Et s'il te plaît, ne pars pas. » Ton coeur loupe un battement. Tu le dévisages sans plus de retenue, épris, rongé par sa beauté glaciaire. Comment pourrais-tu cesser de le regarder ? Comment pourrais-tu partir, le quitter ? Quand bien même tu le souhaiterais, tu n’y parviendrais pas. T’es condamné à l'adorer, ton idole, ta religion, ton absolution. Et rien ne te plaît plus que de te le répéter encore et encore. Tu veux qu’il crie ton nom. Tu veux qu’il continue de t’accorder ses faveurs. Ses baisers sur ta mâchoire t'offrent de délicieux picotements. T’accentues tes coups de reins. Tu sens son intimité te grignoter, centimètre après centimètre. Tu geins de plaisir et ton timbre rauque n’a d’égal que le charme de ses plaintes suggestives.

Ya chekala tebe, tak yak protyahom takoho tryvaloho chasu. Yak ya mih zalyshyty vas zaraz ?

Je t'ai attendais depuis si longtemps, comment pourrais-je te quitter à présent ? Tu t'extirpes d'entre ses fesses et y reviens plus brutalement. Tu butes contre sa prostate. Ton gland te brûle. Tu râles de plaisir. T'as de plus en plus de mal à contenir ta faim. Or, et tu te surprends à l'accepter, ta violence ne te manque pas. La langueur avec laquelle il t'avale te pousses à la folie, au carnage de tes sens. Tu pourrais fondre en lui, couler depuis ses reins jusqu'à ressortir par sa gorge. Gorge que tu embrasses avec fougue. Ta voix s'atrophie, se tord. Tu te perds contre la mollesse de sa carne.

Teper, koly ty moya prychyna zhyty bez masky.

À présent que tu es ma raison de vivre sans plus aucun masque. Tes doigts tombent sur son membre. Tu le presses, l'envoûtes de mouvements lascifs et répétitifs. T'accélères davantage le rythme de tes hanches. C'est si bon d'être en lui...

Ty yedynyy, yakyy ya mih by lyubyty.

Tu es le seul que je puisse aimer. Tu le fixes. Tu ne saurais dire quelle couleur trône sur ton visage. Quel sentiment règne sur ton sourire. Ta folie se tait. Ta raison parle.

Ty yedynyy, yakyy ya khochu lyubyty.

Tu es le seul que je veuilles aimer. Pour la énième fois, tu l'embrasses. Tu scelles son sort, tu verrouilles votre lien.
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Vitaly Romanov
Vitaly Romanov
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2016-03-03, 18:57
What are you thinking? How are you feeling? What have we done to each other? What will we do?
musique – Tu veux qu'il continue à te regarder comme personne ne l'a jamais fait. Il n'a même pas besoin de ses lèvres ni de ses mains pour te toucher, tes yeux te suffisent amplement. Ils te comblent, t'assassinent, te hantent, te dévorent. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Est-ce qu'il t'a transformé ou es-tu simplement en train de me défaire de ta peau pour renaître ? Tu n'avais jamais senti une transition comme celle-ci. Comment pourrais-je te quitter à présent ? Ses mots ne cessent de t'animer quand bien même tu les regretteras dès demain lorsque ton esprit sera clair et que tu feras face à ton reflet défiguré. Te revoilà parti dans un monde bourré d'illusions. Tu auras beau marché sur du verre, il t'apparaîtra comme la plus douce des pelouses. Et lorsque tu arriveras au bout, tu t'effondreras, les pieds déchirés, sanglant, amorphes. Tu es le seul que je puisse aimer.
Tu es le seul que je puisse aimer.

Tu n'aurais jamais pensé être capable d'offrir un baiser passionnel à qui que ce soit, et c'est pourtant bien ce qui est en train de se passer. Vos souffles danses, vos lèvres se mêlent, vos cœur tambourinent en rythme – tu peux les sentir communiquer, fusionner. Tu fermes les yeux de toutes tes forces et tes bras s'enroulent autour de sa nuque. Encore, encore. Tu le veux encore plus proche, encore plus profondément en toi. Tu le serres comme un aigle avec sa précieuse proie – qui est la proie exactement, Vitaly ?

Une question ne cesse de flotter dans ton esprit tandis qu'il se perd entre tes reins : seras-tu capable de l'aimer un jour ? Comme dis un peu plus tôt, si tu l'aimes, il disparaîtra et quelque part, le fait d'y penser te pince l'âme. Kenny peut voir tes vices et ta beauté là où les autres n'y verront que de la monstruosité. Tu quittes ses lèvres et ton crâne s'abandonne dans les draps tâchés par l'eau et le sang. Tu t'y accroches, serres les pans du tissu entre tes doigts et écartes un peu plus les jambes pour mieux l'accueillir.

« Aah... Kenny... »

Ta voix est mesurée mais parvient jusqu'à son oreille. Tu te joins à lui, dans ses mouvements, ondulant contre le matelas mais très vite ta malice se perd au profit d'une jouissance proche. Ton corps s'électrifie, tes doigts s'enfoncent dans ses omoplates, tu répètes son nom entre tes gémissements, tu le susurres, l'implores. Plus vite, plus fort, encore. Tu as le visage bouillant calé contre lui, tes entrailles dévorantes, ton membre au bord de l'explosion. Tu te retiens tant bien que mal mais en vain, il lui suffit d'un dernier coup de rein pour t'offrir la délectation la plus totale.
Spasmes, frissons, brûlures, décharges.

Tu as honte de t'être laissé tomber ainsi. Tu oses enfin le regarder, le souffle coupé. Son corps continue de t'étouffer, il est si grand. Tu te perds dans l'océan de ses yeux, tes mains autour de sa mâchoire. Tu aimerais lui demander si cela lui a fait quelque chose, s'il a aimé te faire l'amour, s'il l'a ressenti au plus profond de lui mais tu crains les coups, tu crains la moqueries, tu crains la vérité.

« J'aime tes yeux. »

Tu chuchotes, tout bas. Tu n'es pas habitué à offrir des compliments à qui le veut, et il faut dire que tu le regrettes déjà. Tu ne rougis pas pour autant ni ne cilles. Tu es encore sous le charme de l'orgasme.
Ou sous le charme de ses pupilles. C'est si bleu, si clair, si transperçant. Tu y crèverais.

« Potsiluy mene. »

Embrasse-moi.


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