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Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi

Anonymous
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2016-02-21, 23:08
Ou parfois l'amnésie ça peut avoir des bons côtés
ft. Bambi // Color : #993366 // © Bambi // Song ♪

▽ Andromeda

Le soleil est déjà bien haut dans le ciel, faisant briller les immeubles d’Equilibrium de mille feux. Toi, de l’appartement, tu regardes les autres s’agiter. Les autres, c’est ceux qui se réveillent tôt le matin pour aller travailler, ceux qui vivent le jour et qui dorment la nuit. Tu te prends pour un géant observant des fourmis, ou plus simplement Dieu admirant le monde. En toute modestie bien entendu. Tu détournes ton regard, et sors difficilement de la chambre. Le sol est couvert de vêtements, d’objets et d’emballages en tout genre. Comment t’as bien pu atterrir dans cette porcherie ? Excellente question. Les souvenirs de ta soirée restent assez flous. Tu te rappelles juste avoir rejoint quelqu’un dans un bar, et puis tu l’as suivi chez lui. Ensuite ? De l’alcool, certainement aussi un peu de drogue dans un verre, et le vide absolu. Tu hésites entre crier de peur ou éclater en sanglot. Oh et puis après tout ce n’est pas la première fois.

Petit tour dans la salle de bain pour de rendre compte de ton état lamentable. Cheveux dans tous les sens, traces de rouge à lèvre un peu partout, tu en as vraiment fait du chemin depuis ton arrivée dans la ville. Plein de rêves et de désillusions, tu voulais tout changer pour une nouvelle vie comme on dit, mais tu t’es planté sur toute la ligne. Tu es tombé de charybde en scylla, dormant dans les parcs ou squattant les maisons des gens … jusqu’à une certaine nuit sur la plage. Mais étonnamment tu ne regrettes pas ce qu’il s’est passé, tu te dis même que cela t’as ouvert les yeux. Tu n’as toujours pas de projet pour l’avenir, tu n’as toujours pas de chez toi, mais au moins tu fais quelque chose de tes journées. Un genre d’homme à tout faire. Si quelqu’un veut quelque chose, n’importe quoi, il lui suffit de te contacter. Tu acceptes tout, tant que ça paye bien et que ton client n’est pas trop étrange.

Après une douche réparatrice, les cheveux propres et l’esprit un peu plus clair, tu pars à la recherche de tes fringues. Tu trouves pas mal de trucs en chemin : des verres, des clopes, des bouteilles, et quelques machins qui te rassurent beaucoup moins. Tel Indiana Jones nu dans sa jeunesse au milieu d’une jungle amazonienne, tu explores l’appartement à quatre pattes. Les quelques minutes dans cette position te paraissent être des heures. Faudrait quand même pas que le propriétaire te retrouve comme ça … vraiment pas. Finalement, tu retrouves tes affaires et t’empresses de les mettre. Rien de fou par rapport à ce que tu portais auparavant, un blue-jean slim, un tee-shirt uni mauve pour mettre en valeur tes cheveux verts clairs, une veste en cuir blanc, et une longue écharpe en laine grise pour ne pas avoir trop froid. Adieu couleurs flashies, motifs étranges et tout le reste. Ce Yukio excentrique est parti quelque part, espérons pas trop loin car c’était ce côté clown fou qui faisait tout ton charme.

Maintenant tu as faim. Forcément. Ton dernier repas remonte à … tu ne sais plus très bien. Surement hier midi ou matin. Tu finis d’enfiler tes chaussures, quand ton téléphone émet une légère vibration. Surement un mail, car rares sont ceux qui ont ton numéro. En fait tu n’es même pas sûr de l’avoir déjà donné à quelqu’un. Tu regardes l’écran lumineux, et lis ces quelques mots : « Rendez-vous aux égouts à 17:00. Apporte des vêtements en plus. Bambi ». Etonnant et très succinct. Habituellement tu n’aurais pas répondu, et tu y serais encore moins allé. Mais là ton client est certainement une fille au vue du pseudo, et même si proposer une rencontre dans les égouts n’est pas le pic du romantisme, tu ne penses pas risquer grand-chose. Tu réponds rapidement : « J’y serai. N’oublie pas le paiement ». Du coup demi-tour. Toi qui voulait t’échapper de ce chaos pour manger un bout, tu es obligé d’y retourner. Tu prends les tiroirs un par un pour tout en sortir, ta cliente veut des vêtements, elle en aura.

Après une vingtaine de minutes tu trouves ton bonheur. Une culotte rose en dentelles, un pantalon de survêtement bleu marine et un top jaune avec col en U relativement important … en espérant que la fille aura une poitrine suffisamment importante pour remplir tout ça. Tu rougis un peu en te rendant compte de ta remarque. Tu sembles avoir beaucoup changé, mais au fond tu restes toujours ce gamin dans un corps de jeune homme. Tu fourres les fringues dans un sac et tu te diriges vers la porte. Dans un film, c’est à ce moment que le propriétaire rentre et essayes de te retenir en te disant que votre soirée était merveilleuse. Mais comme le destin semble être clément (pour une fois), tu ne croises pas un chat en descendant l’escalier pour rejoindre la rue. Un regard circulaire autour de toi, et tu te rends compte que la Grande Place n’est qu’à quelques pas. Bonne nouvelle, parce que tu n’as aucune idée du temps que tu vas mettre pour rejoindre les égouts, et chercher ton chemin dans un quartier inconnu d’Equilibrium t’aurait pris des heures (surtout avec ton sens de l’orientation).  

Tu avances tranquillement, profitant des derniers rayons du soleil. Ton ventre commence à gargouiller de plus en plus fort. Peut-être aurais-tu dû voler quelque chose dans l’appartement … Enfin voler, un bien grand mot. Tu vois plus ça comme un bonus honnêtement gagné après une nuit pareille. Alors tu te laisses guider par ton instinct, et les quelques odeurs que t’arrives à renifler. Mais tu enfouis rapidement ton nez dans ton écharpe. Il fait beaucoup trop froid aujourd’hui malgré le ciel bleu et tu te passerais bien d’un rhume. Quelques détours plus tard, tu arrives enfin devant une boulangerie. A cette heure il n’y a pas grand monde dans la boutique, et tu as juste à attendre qu’une petite vieille vienne chercher son pain pour commander. Après l’habituel choc de la vendeuse devant la couleur de tes cheveux, elle ne doit pas voir suffisamment de gens bizarres (et pourtant ce n’est pas ce qu’il manque dans le coin), elle t’apporte ta part de pizza. Petite bourse mais heureusement petit appétit, à peine sorti tu commences déjà à manger.

Il est maintenant temps de trouver la première bouche d’égout pour descendre dans les profondeurs de la ville. Dans ton esprit, l’excitation et la peur s’affrontent dans un duel de boxe. Petit regard derrière toi, personne, tu retires la plaque et regardes le trou. Ta première réaction ? « Putain il fait super noir là-dessous ». Tout en finesse et en intelligence, comme d’habitude. Sac dans la main, portable dans l’autre en mode lampe-torche, tu descends l’échelle à la manière d’un explorateur en route vers le centre de la Terre.

▽ Égouts

Les égouts … un endroit merveilleux où il fait bon vivre et si vous n’êtes pas convaincu les odeurs et le paysages vous donneront envie à coup sûr ! Non sérieusement, c’est quoi cette odeur infâme ? Tu te doutais que ça n’allait pas sentir la rose et le mimosa mais quand même, là c’est plus proche de l’œuf pourri et du cadavre en décomposition. Mais bon. Tu n’es pas dans une situation où tu peux te permettre de refuser un travail. Alors courageusement (ou pas), tu commences à faire quelques pas en longeant un mur, et pour te changer les idées tu réfléchis à l’apparence de ta cliente, parce que oui au fond de toi tu es certain que c’est une fille. S’appeler Bambi déjà ce n’est pas très commun, mais si en plus c’est un garçon … le pauvre. De toute manière tu n’as pas prévu de fringues pour un garçon alors ça n’en sera pas un.

Tu l’imagines grande, mais pas trop, environ ton âge. Elle porte toujours des talons pour mettre en valeur sa silhouette et puis des mini-jupes, parce qu’une fille sans mini-jupe ce n’est pas concevable selon toi. Tu espères quand même qu’elle déteste le cuir et les fouets. Parce que rencontrer une fille aux goûts étranges très peu pour toi. Non, tu voudrais qu’elle aime les peluches, les animaux et les licornes. Des trucs mignons quoi. Mais soyons sérieux deux minutes, de combien sont les chances qu’une fille aimant les trucs mignons t’invites dans un endroit aussi horrible que les égouts d’Equilibrium ? Elles sont plus que minces oui. Celle que tu vas rencontrer ici ne peut être qu’une folle furieuse aux yeux rouges plein de haine, à la fois vampire et zombie suite à d’horribles mutations. Tu frissonnes de peur à cette idée.

Et puis soudain tu t’arrêtes. Pas parce que tu as vu un fantôme ou un alligator, non la raison est beaucoup plus simple. On t’a donné rendez-vous dans les égouts, mais c’est vaste les égouts ! Rapidement tu sors ton portable mais il n’y a aucune indication supplémentaire, juste : « Rendez-vous aux égouts à 17:00 ». Comment as-tu pu être stupide au point d’oublier un élément aussi essentiel. Te voilà maintenant coincé dans le pire endroit de la ville et sans réseau. Espérons que tu es suffisamment de batterie pour sortir d’ici. Enfin pour ça faudrait savoir où tu te trouves … et c’est pas gagné.


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Anonymous
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2016-02-22, 16:29
étrange.
here comes the danger up in this club when we get started and we ain't gonna stop we gonna turn it out till it gets too hot

A force de dépenser l'argent des autres elle en devient curieuse, elle rentre plus souvent dans les magasins moins pour voler plus pour acheter et quand elle visite les pharmacies elle regrette l'absence d'ordonnance. Elle voudrait tester toutes les pilules en faire un mélange pour en découvrir la diversité et peut-être qu'elle offrirait son breuvage à un inconnu, qu'elle assisterait aux résultats directement dans sa tête et si l'idée est douce sa concrétisation l'effraie ses propres délires lui font peur – pourtant elle passe la porte d'une autre boutique et directement on l'agresse on lui apprend l'existence de bonbons magiques du genre effets exceptionnels et la gosse qu'elle a toujours été s'extasie un peu elle donne quelques billets sortis d'un portefeuille qui n'est pas le sien et elle repart avec un petit paquet, sifflotant en glissant une clope entre ses lèvres sèches.

Une fois chez un parfait inconnu aux cheveux roux et à l'appartement aussi confortable que vide, elle sort son butin et une bière, elle prend ses aises au fond du pieu avant d'en glisser une sur sa langue. Et si elle avait pu prédire les effets Dieu seul sait si elle aurait quand même pris ces pilules mais ce qui est sûr c'est qu'elle se serait préparée qu'elle aurait mis une tenue un peu plus adaptée qu'un t-shirt volé et un jean un peu trop serré – ses crocs font résonner les miettes du bonbec et elle se sent bizarre la Biche quand elle avale quand ça part dans son estomac elle en vomirait et ses dents se serrent elle sent les changements qui parcourent son échine, s'enfoncent dans ses veines et même dans ses os et elle a même pas le temps de pousser un juron que ça l'endort et c'était p'tête des somnifères, le genre plus fulgurants que Zephyr et elle se réveillera peut-être que dans quelques années quand le monde aura changé.

Mais non, quand elle se réveille Bambi elle se sent mal elle a envie de dégobiller et de griffer la surface de son être à coups de griffes parce que merde y a un problème dans la matrice y a un truc qui cloche quand elle sort du pieu et que l'univers est pas à la même hauteur mais surtout quand elle a une sensation louche entre les cuisses et qu'elle pense pas être dans cette période sombre de cinq jours.

Et puis elle ravale un hurlement quand elle y passe une main quand elle sent un truc qui n'aurait jamais dû être là – traversant sèchement la pièce armée de son sachet de pilules elle fonce dans la salle de bain et cette fois le grognement qu'elle lâche c'est plus celui d'une biche d'un mètre cinquante mais d'un grand cerf qui fait bien trente centimètres de plus. Elle se dit qu'elle a merdé quelque part qu'elle s'est perdue dans la tête de quelqu'un et que le grand brun qui la fixe dans le miroir c'est cette personne qu'elle connaît pas et qu'elle veut pas connaître.

Ses yeux se glissent sur la boîte qu'elle – il – tient entre les mains et il s'en étoufferait tellement il a envie de l'exploser par terre et de taper une crise de dramaqueen. Elle sait pas comment ils se comportent les mecs  a beau avoir en avoir côtoyé deux depuis qu'elle a ouvert les yeux sur le monde elle s'est pas vraiment attardée sur leur routine et puis même c'était pas un bon exemple vu les moyens qu'ils ont ; et elle bénit les dieux de l'univers tout entier de l'avoir foutue cette nuit dans la maison d'un type et pas d'une nana célibataire mais elle les aimerait encore plus si le mec chaussait pas du 36 et s'il avait pas la taille d'un vieux leprechaun grincheux.

Alors il passe un coup de langue nerveux sur ses lèvres et regarde l'heure, le jour, l'année parce que sur le coup il a l'impression d'être parti dans une dimension parallèle et ça le soulage de voir que non, de se dire qu'il lui reste encore trois jours avant que le propriétaire rentre de son voyage et qu'il est que 16h. Fouillant dans les placards de la salle de bain il déniche de quoi se laver sans sentir la meuf et ça lui fait bizarre mais il a tellement l'habitude d'être dans des situations qui n'ont aucun sens qu'il se contente de fermer sa gueule et de subir.

Après la douche la plus perturbante et dégueulasse de sa vie, il s'enfonce dans un calebut' – toujours avec le dégoût parce qu'évidemment il est pas tout neuf – et se pose devant l'ordinateur. C'est pas foncièrement qu'il est paniqué et qu'il va chercher les effets secondaires des médocs sur internet, non ; plus qu'il a besoin de quelqu'un pour quelque chose d'assez particulier, et que c'est pas une connerie du gabarit d'un service trois pièces qui va le détourner de son but initial. Le must dans l'histoire c'est qu'il a l'air complètement imberbe puisque, Dieu merci, les poils ont pas poussé avec la queue.

Et l'heureux élu se pointe enfin au détour d'une recherche Google. Il cherche pas plus loin, le Bambi.
Rendez-vous aux égouts à 17:00. Apporte des vêtements en plus. Bambi. Sauf qu'en envoyant il se dit que c'est peut-être trop vague, qu'il aurait dû préciser un jogging et un sweat, qu'il aurait pu être plus clair mais c'est trop tard et il a déjà fermé l'ordinateur quand il y pense le demeuré. Le temps qu'il ait fait tout ça il lui reste qu'une demi-heure pour faire le voyage jusqu'aux égouts et le seul truc qu'il peut emporter à défaut de sa fierté c'est un manteau noir assez long pour le planquer tout entier et il se demande même pas pourquoi un nain roux a ça il se contente de l'enfiler et de sortir dans le froid glacial ; « Putain et en plus on s'les pèle, merde. »

Le chemin se fait dans le plus grand des silences ses cheveux trop longs claquent au vent et il a l'impression de passer moins inaperçu qu'avant peut-être que c'est sa taille qui le trahit ou encore ses pieds nus son allure de clodo mais de clodo propre et au final il ignore les regards il se contente de filer droit dans les égouts même s'il sait que l'odeur va l'écoeurer et qu'il a encore rien bouffé.

égouts

Il s'était pas rendu compte que c'était aussi grand quand il a donné le rendez-vous et il s'en serait griffé s'il avait pas peur d'y aller trop fort ; mais Bambi est pas aussi con qu'il en a l'air et il ferme les yeux il se projette silencieusement et essaye de couvrir la distance en marchant tout droit jusqu'à percevoir une présence et il se dit pas que ça pourrait être quelqu'un d'autre il fonce simplement jusque là-bas.

Sauf que le truc auquel il s'attendait pas, c'était tomber sur un petit truc comme toi. Un machin aux tiffes verts et au regard détraqué, t'aurais pu baver que sur le coup ça n'aurait même pas perturbé le tableau. Et les yeux du grand bun s'écarquillent il se dit qu'y a un problème que t'es pas la personne qu'il cherche parce qu'un gamin comme toi sera jamais capable de faire ce qu'il veut – pourtant tu fais que cinq centimètres de moins que lui et s'il avait encore feu son vagin il ferait deux bonnes têtes de moins que toi mais y a un truc dans ton attitude qui appelle au gosse qui fait penser que t'as huit ans et il aime pas ça et il voit pas pourquoi un type de ton gabarit irait au fin fond des égouts si c'était pas celui que t'avais contacté. Puis y a ton message qui résonne dans son crâne et là il en est sûr – jusqu'à voir les images qui trônent là-dessous et que ses crocs se serrent.
Parce que non seulement t'imaginais une nana (ce qui n'est pas sans raison) mais en plus t'avais l'air persuadé que t'allais emballer.

« Bambi, enchanté mon pote. Déjà, tu poses pas de questions et t'essayes de pas y penser trop fort, je sais c'est surprenant. Fais péter les fringues. Il déglutit et range son amour-propre dans un coin, l'enterrant définitivement en voyant les vêtements en question. ...C'est pas vrai. »

Le résultat ? Un t-shirt jaune dégueulasse tellement décolleté que Bambi en aurait presque tétons apparents, une culotte – heureusement qu'il a pris un calecif, putain – et, miracle, un jogging. Sauf que même le jogging était trop petit et trop féminin. Jamais il s'est senti plus ridicule qu'en enfilant le futal ; il te rend le haut en retenant un grognement et se contente d'un « garde ça, j'irais acheter un truc » avant de recouvrer son sérieux et de supplier le destin de faire disparaître les marques de gêne qui fusent sur sa tronche.
Incarner la virilité quand on galère déjà à être crédible en tant que femme, c'est particulièrement dur.

« Bon, allons-y. On va à Velvey, au complexe des loisirs – j'prendrais un sweat sur le chemin, hmpf. Enfin bref. J'te dirais pourquoi on va là-bas une fois qu'on y sera, jusqu'ici tiens-toi à carreau et contente-toi de suivre. » L'avantage à être un mec c'est qu'il se sent bien plus imposant et même si c'était qu'une illusion il s'en battrait les couilles – p'tête même au sens littéral du terme, cette fois.

Et le voilà qui prend le chemin inverse pour sortir de cet enfer sombre et qui vérifie même pas si tu le suis parce qu'il voit pas de raison te poussant à partir en arrière. Sauf peut-être l'idée que t'emballeras pas aujourd'hui, on sait jamais. Mais si tu te défiles comme ça, il attendra d'avoir retrouvé sa féminité pour t'enfoncer un lampadaire entre les fesses, putain. Dans un silence olympien et en essayant de pas passer pour un con avec son manteau géant et son jogging un peu trop serré, il ressort sans plus de cérémonie et attend que t'aies foutu le nez dehors pour reprendre la route.

Un arrêt dans une vieille boutique de fringues d'occasion lui suffit pour obtenir une tenue un peu plus décente et il s'en serait giflé de pas y avoir pensé plus tôt mais trop satisfait d'avoir un jean et une veste adéquats le fait tellement frétiller qu'il a pas vraiment la tête à se morfondre. Alors il prend cette fois le temps de se tourner vers toi et se rend compte qu'il a pas été hyper sympathique – ni même civilisé en fait – alors il te tend une paluche aux ongles rongés et à la paume couverte de traces de griffures. « Bon, voyons ça maintenant. Déjà, on va au complexe de loisirs parce que c'est là-bas que j'ai toutes les informations sur ce que tu vas faire pour moi. Il prend une inspiration et tourne les talons pour poursuivre le chemin. J'ai besoin de toi pour tenir une personne à l'oeil. Je peux pas le faire moi-même parce que son pouvoir lui permettrait de me remarquer et faut à tout prix éviter ça. C'est là que t'interviens, et ça devient dur dans l'optique où tu sauras rien sur lui ; c'est un grand parano, il suffit que tu penses à son prénom pour que tout soit terminé. »

Il se gratte l'arrière de la nuque et vous êtes déjà arrivés à l'entrée et il en pousserait des soupirs soulagés de pouvoir poser son cul sur un muret. Il continue de marcher jusqu'au théâtre le plus proche et récupère un petit paquet dans l'un des pots de fleurs, tout fier de ses conneries sorties de mauvais films. « Le truc c'est que j'ai besoin que tu me trouves le plus d'infos possibles à son sujet. Donne ses raisons t'en ferait savoir déjà trop et il se mord la lèvre d'incapacité, pas trop habitué à demander des services aux hommes à tout faire comme ça. En attendant, v'là le type. Et il te tend une photo du p'tit brun qui s'avère être son aîné, sans mentionner ce simple fait. L'idéal serait que tu poses pas de question sur lui, parce que clairement j'y répondrais pas. »


NOTES:  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  
WHAT KATY DID


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Anonymous
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2016-02-24, 22:43


A la nuit tombée
ft. Bambi

▽ Égouts

Les égouts. Un endroit peuplé d’êtres immondes et répugnants. Le genre de lieu où tu ne mettrais habituellement pas les pieds, même si certains petits plaisantins trouvent que ta couleur de cheveux y est en harmonie. Des personnes qui te rendent violent au point de vouloir renverser du café sur leur tee-shirt (en même temps avec la carrure d’un spaghetti …), ce qui est suffisamment rare chez toi pour être noté. Tu respectes les autres alors tu souhaiterais le même respect en retour. Enfin. Ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça. Actuellement sur un trottoir assez large pour te laisser marcher tranquillement, mais pas trop quand même parce que sinon c’est pas marrant, et tu hésites. Avancer, au risque de te perdre un peu plus, ou faire demi-tour et espérer te perdre d’un côté moins risqué puisque techniquement tu le connais déjà vaguement. Après quelques minutes de réflexion, tu choisis la première option, de toute manière ça ne fera pas de grande différence puisque tu n’as aucun sens de l’orientation.

Alors tu marches. Tu ne sais pas où tu vas mais tu y vas. Peut-être que ta cliente a un moyen de te repérer qui sait. Tu essayes de rester serein, mais le lieu n’aide pas beaucoup. A plusieurs reprises tu crois voir un monstre horrible, mais il n’y a pas de monstres dans les égouts … quoi que. Soudain tu entends un bruit étrange, pas loin, juste derrière toi. Ça se rapproche de plus en plus et tu regrettes de ne pas avoir apporté d’armes pour te défendre (même si ça n’aurait certainement pas changé grand-chose). Il ne te reste plus qu’à prier tous les dieux existants ou ayant existés de l’univers. « Je vous en supplie, je suis trop jeune pour mourir, s’il vous plait pas maintenant », c’est à peu près ce qu’il se passe dans ta tête. Courageux, bof, téméraire, certainement pas. Si tu pouvais prendre tes jambes à ton cou tu le ferais, mais la peur, cruelle, t’empêche de bouger.

Tu regardes la mort arriver … mais ce n’est pas elle qui arrive, ni un monstre tentaculaire ou avec trois rangés de crocs, juste un homme. Légèrement plus grand que toi, il semble avoir froid malgré un long manteau noir. Tu l’aurais croisé dans la rue, tu l’aurais certainement pris pour un pervers maniaque et psychopathe, mais vu qu’on est dans les égouts, un lieu presque pas fréquenté, tu te dis que c’est juste un déséquilibré. Oui parce que logiquement, ce ne peut pas être ton client vu que c’est un homme … Et là c’est le drame dans ta tête. En une seconde tout s’effondre, parce que tu as compris que depuis le début tu faisais erreur. Tu es peut-être atteins d’un syndrome de Peter Pan mais tu n’es pas stupide pour autant. Cet homme, est ta cliente ou plutôt ton client, et ses paroles ne font que confirmer tes craintes : « Bambi, enchanté mon pote. Déjà, tu poses pas de questions et t'essayes de pas y penser trop fort, je sais c'est surprenant. Fais péter les fringues ». Comment lui expliquer ? Comment lui dire que tu n’as pas rien pour lui … mais alors rien de rien. Tu étais parti sur une fille plutôt petite avec une forte poitrine et tu te retrouves avec un mec plus grand que toi et musclé.

Tu veux que des tortues passent par là pour voler ton sac, ou même des rats ou des lapins peu importe tant que ce sac disparait. Mais non, ton bras décide d’agir pour toi et il tend le sac à l’autre. « ... C'est pas vrai ». Oh si c’est vrai. Malheureusement. Bambi, voici l’incompétence légendaire de Yukio. Yukio, voici ton futur pire cauchemar, parce que soit sûr qu’il se vengera de ce mauvais coup. Tu es innocent ? C’est lui le fautif car il n’a jamais dit que c’était un garçon ? N’oublie pas que le client est roi. Il a toujours raison et tu as toujours tort. Tu détournes les yeux par politesse le temps qu’il s’habille, ou plutôt qu’il passe le pantalon qui est beaucoup trop court pour lui. Enfin tu as quand même le temps de voir qu’il ne porte rien qu’un caleçon en-dessous de son manteau … avec la température actuelle ce n’est pas très prudent. Tu ne peux t’empêcher de penser qu’il est quand même très étrange comme garçon. C’est juste un sentiment, une impression, peut-être que c’est ton cerveau qui te joue des tours, et puis tu n’es pas le mieux placé pour juger.

Cette rencontre est surprenante et intrigante à la fois. Tu regardes l’autre, Bambi, partir en direction d’une sortie. Tu hésites en silence, en repassant la conversation dans ta tête. Velvey. Tu ne connais pas très bien ce quartier, à peine en as-tu entendu parler, mais tu sais ce qu’on peut trouver au complexe de loisir, et il n’y a rien de dangereux à ta connaissance. Du coup tu le suis tout en cherchant ses mains du regard. Fétichisme ? Pas vraiment. Tu veux juste te prévenir de ses éventuels pouvoirs. Mais il faut rester discret, pour qu’il ne remarque rien ou presque. D’autant plus que pour le coup tu es sûr qu’il ne cache pas d’arme sur lui. Enfin il reste bien un endroit mais ça ne semble pas assez rempli pour être crédible. Oué tu as aussi noté ce genre de détails. Un peu trop observateur, beaucoup trop même, c’est ton côté enfant. La curiosité est ta seconde nature, c’est un vilain défaut, et un jour tu en paieras le prix.

▽ Velvey

Enfin libre. Libre de tout cet enfer puant et dégoutant. Tu n’aurais pas supporté rester là-dedans une minute de plus. Peut-être vas-tu devoir ajouter claustrophobie à la liste de tes nombreuses peurs. Tu ne sais pas si tu dois remercier ton client, sans lui tu serais encore en-dessous à te morfondre dans un coin. Mais tu oublies très vite la politesse quand le froid se rappelle à toi. Enfin, toi tu es habillé, et pas Bambi. Cette simple pensée suffit à te faire positiver et tu grelottes un peu moins. Comme quoi le froid c’est très psychologique. Arrêt dans une petite boutique de fringues d’occasions. Logique, il ne va pas se balader dans toute la ville en calbute et jogging trop court. Tu le suis à l’intérieur, mais tu ne restes pas à côté de lui. Qu’il s’occupe de ses affaires, ça te donne un peu de temps pour regarder s’il n’y a pas des choses intéressantes.

Un rapide coup d’œil et tu repères deux articles. Un sweat à capuche vert pomme avec une grosse sucette rouge et blanche dessus et un gros manteau noir avec de la fourrure. Le premier est un véritable coup de cœur. Les bonbons c’est toute ta vie, tu en manges tous les jours et tu le vis plutôt bien. Le deuxième t’intrigue. Qui pourrait porter une chose pareille ? Certes ça a l’air confortable et on doit avoir bien chaud quand on le porte, mais quand même. On dirait un vêtement d’un autre âge, un peu comme tout ce qu’il y a ici. Mais tu n’as pas plus le temps de réfléchir à cette question, ni d’acheter, car l’autre se dirige vers toi. Il se décide enfin à expliquer la raison de ta présence, enfin il est bien gentil mais parler boulot avant de parler argent ça ne te convient pas beaucoup. Faudrait pas non plus qu’il se croit trop en confiance parce qu’il a un jean sur les fesses.

Tu ne l’écoutes qu’à moitié, mais tu comprends que tu dois suivre une personne complètement parano qui peut te repérer de loin. Tu comprends aussi qu’il doute sérieusement de tes capacités … Bon d’un côté vu ta dégaine tu ne peux pas vraiment le lui reprocher, m’enfin quand même. Tu regardes la main qu’il te tend et puis ses yeux tout en essayant une paire de lunette de soleil beaucoup trop grande pour toi. « Mon job est un grand jeu, et un jeu sans piment n’a aucun intérêt ». Pas méchant, légèrement moqueur, l’air de dire « Oué cause toujours tu vas voir ce que je peux faire ». Et puis quand même tu saisis sa main, parce que mettre des vents c’est pas sympa. Au contact tu sens ton don d’annulation s’activer par un léger frisson dans ton dos. Maintenant s’il a un pouvoir il ne pourra plus l’utiliser pendant dix minutes environ.

Vous arrivez finalement au complexe de loisir. Tu n’as pas vraiment parlé sur le chemin, il t’a dit que moins tu en saurais et mieux se passerait la mission alors tu suis les ordres. Tu fais peut-être des erreurs mais tu n’es pas fou non plus. Ton corps porte assez de cicatrices pour que tu n’es pas envie d’en avoir une ou deux de plus. L’autre récupère un paquet, comme dans un vieux film d’espionnage ridicule. Sérieusement qui fait encore ça de nos jours ?! Et puis le voilà ton objectif. Bambi te montre une photo d’un homme plus âgé que toi et les cheveux bruns. Tu prends la photo dans tes mains et l’observe attentivement pour mémoriser le plus de détails. « L'idéal serait que tu poses pas de question sur lui, parce que clairement j'y répondrais pas ». Tu lèves ta tête et lui dit avec un grand sourire « T’inquiètes. Je me fiche bien des motivations qui te poussent à vouloir connaître des trucs sur lui. Je ferai mon job, ne t’en fait pas ». Petite pause, le temps de regarder autour de toi si personne ne vous avez suivi. « Par contre, je ne te dirai rien avant d’avoir été payé ». Oué faut pas déconner non plus, tu ne fais pas dans le bénévolat.  

Tu observes encore une fois la photo « Ah et je suis censé le trouver où ? Non parce que c’est grand ici et y’a beaucoup de monde à cette heure ». Et tu ne comptes pas passer toute la nuit ici. Bon ok t’as pas d’autres projets et tu sais toujours pas où tu vas dormir mais c’est qu’un détail ça. Tu ranges la photo dans ta poche sans rien dire, au pire tu lui rendrais plus tard,  et tu ressors deux bonbons à la menthe. Tu défais le papier du premier pour le fourrer dans ta bouche, et déballe l’autre avant de le mettre de force dans la bouche de Bambi en souriant comme un gamin. Nouveau contact, beaucoup moins discret que l’autre mais quelques minutes sans qu’il n’utilise ses pouvoirs ça ne se refuse pas. « Ne t’inquiète pas, je reviendrai en un seul morceau ». On ne dirait plus que tu as vingt ans mais douze, ou moins. Ce soir tu vas bien t’amuser, tu le sens. Des risques ? Surement, mais ça ne va pas t’arrêter. Tu es peureux dans la vie de tous les jours, mais pas quand il s’agit de bosser et surtout quand tu peux gagner de l’argent.

Yukio Kirishima, ce garçon qui s’est enfui de chez lui, qui a vécu tant d’horreur, il n’est plus là. Tu es l’enfance et la joie d’être libre. Tu as souffert, tu souffriras encore, mais tu t’en fiches maintenant car tout ce qui compte c’est le moment présent. Le mec que tu as en face de toi doit être aussi âgé que toi, mais de loin on dirait que tu es plus jeune. Peut-être à cause de tes cheveux colorés ? Peut-être à cause de ta façon de t’exprimer ou de tes manières ? Tu sens l’impatience monter en toi, le jeu va bientôt commencer. Le goût de l’aventure, l’excitation du hasard … autant de chose que tu apprécies au moins autant que les confiseries. Alors tout d’un coup, sans prévenir, tu te retournes et part vers le théâtre juste derrière en criant « Réponds moi par message ça ira plus vite ! ». Tu n’es plus là pour le voir, mais tu es presque certain que ton client affiche une mine désespérée ou très étonnée devant autant de témérité. Tu es changeant comme l’océan et insupportable comme un chat qui vous réveille à trois heures du matin pour manger alors que sa gamelle est pleine. Mais c’est ça, qui fait qu’on t’aime.

Arrivé devant le théâtre, tu regardes autour de toi pour voir si tu ne reconnais pas ta cible. Tu te dis que ce doit être un ami de ton client … ou peut-être son amoureux ? Tous les goûts sont dans la nature. Un souffle d’air rafraîchit tes joues. Oué il faut froid, t’avais oublié ce détail vu que t’arrêtais pas de gigoter sur place quelques minutes plus tôt. Du coup tu te dis que rentrer pourrait être une bonne option, surtout que l’autre-autre (c’est-à-dire ta cible) doit surement après froid lui aussi. Tu passes les portes automatiques et arrivent dans le hall du théâtre. Tu n’étais encore jamais venu ici, mais tu aimes cet endroit. Ça brille, ça parle, ça mange, ça boit. Toute la bonne société d’Equilibrium doit se rassembler ici … ça te fait penser à ton père et à ta mère. Eux ils doivent savoir comment se comporter dans ce genre de milieu, mais toi tu as tout oublié. La bonne société est un ramassis de personnes méchantes qui disent des choses horribles sur tout le monde, tu ne l’aimes pas et elle te le rend bien. Tu te dis que l’autre-autre arrivera peut-être, et au pire l’autre (ton client) t’enverra un message pour te prévenir. Alors tu te poses, dans un coin, et tu attends.
Song | Color. #B5E20B | by nutty



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Anonymous
Invité
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2016-03-05, 15:35
étrange.
here comes the danger up in this club when we get started and we ain't gonna stop we gonna turn it out till it gets too hot

Au début, il pensait à un simple bug. Le genre qui arrive quand il se promène trop dans la tête des autres, quand il y va trop fort avec son anomalie et que, d'un coup, il entend plus rien – comme si on lui bouchait les oreilles ou qu'on le rendait aveugle quelques minutes, quelques heures selon l'intensité du handicap. Et il déteste ça, mais ça l'empêche pas de pousser son pouvoir jusqu'à ses ultimes limites, jusqu'à pisser le sang du nez et de plus trop en contrôler le flux si la situation l'oblige. Au début il a pas pensé une seule seconde à ta petite tête de bienheureux demeuré, à vos doigts qui s'effleuraient et à la possibilité que t'en sois responsable.

« Mon job est un grand jeu, et un jeu sans piment n'a aucun intérêt. Ca lui arrache un rictus agacé, le genre qui veut dire t'es gentil mais tu fermes ta gueule et qui l'empêche de lever la main sur ses interlocuteurs un peu trop casse-couilles. Pourtant y a un flot d'insultes et de réprimandes acérées qui se frottent à sa gorge et à sa langue – alors il la fait claquer contre son palais dans un « tsk », son expression ennuyée bien vite balayée par le nouveau contact. Silence radio, toutes les pensées s'éteignent en même temps ; c'est jamais arrivé en si peu d'intervalles, et il s'est pas spécialement démené sur le cerveau de quelqu'un en particulier.

Non, il a juste effleuré ta main quand t'as fourré ton bonbec dans la sienne et sa télépathie est partie – la méfiance brille d'un coup dans son regard, il aurait peut-être pas dû chercher quelqu'un sur internet. Cette merde permet jamais de trouver de la qualité, surtout quand on tombe sur un toxico du sucre qui ressemble plus à une grosse gousse de petits pois qu'à un être humanoïde. « Ne t'inquiète pas, je reviendrai en un seul morceau. Et il a même pas le temps de concrètement réagir – plongé dans ses propres pensées, fixant sa main comme si c'était la première fois qu'il la voyait – que tu pars en courant & en poussant une gueulante qu'il a du mal à imprimer.

C'est comme se réveiller d'une énorme gueule de bois, la tête dans le cul et l'cul dans l'brouillard, le corps qui répond plus correctement et une queue collée entre les cuisses. Il se sent pas bien, il pourrait gerber s'il était tout seul dans une rue de shantytown, s'il était pas au milieu d'un complexe de loisir et il se demande ce qu'il fout là le con, pourquoi il a amené un débile avec lui et pourquoi il essaye de prendre Simba en filature. C'est débile, débile et ça va lui apporter que des emmerdes de s'approcher du passé comme un putain de papillon glisserait près d'une flamme, d'une lumière assez vive pour l'aveugler avant de l'consummer.

Il se sent pas bien, non.
Et quand il s'en rappelle, de ses ambitions, t'es déjà loin et dans l'théâtre, alors que Bambi a jamais dit qu'elle était là, la cible. Un « mais quel con » se faufile entre ses dents serrées et il en péterait son téléphone à force de le serrer il s'en blanchirait les phalanges et il s'en battrait royalement les couilles. eh du con la joie, j'ai pas dit qu'il était dans ce putain de bâtiment. Le message s'envoie et lui il prend une inspiration à en faire éclater ses poumons, il pousse un soupir à s'en étouffer.

J'ai besoin de toi pour autre chose. Les lettre s'enquillent les unes après les autres & lui il a plus l'impression de communiquer en morse, il se dit qu'y a un problème pour que t'aies interprété à ce point – et si c'était pas futé de cacher un paquet derrière un pot de fleur, si ça faisait aussi cliché que mal mis en scène, il s'attendait pas à ce que cette journée soit aussi merdique. C'est pas physiquement possible d'avoir un karma aussi négatif, à moins d'avoir été une belle crasse quelques générations plus tôt. T'as entendu parler d'un terroriste hacker en particulier ?

Il y va en douceur, glisse des indices sans oser décliner d'identité – il peut pas encore te faire confiance & il pourra peut-être jamais tu sais, mais c'est pas vraiment parce que t'as la tronche d'un junkie sous amphèt', plus parce que tu sors d'internet et que t'as voulu lui faire enfiler une tenue aussi pouf qu'inconfortable. Alors soit tes goûts sont ignobles & t'es un grand malade, soit t'as juste un pèt' au casque. Dans les deux cas, il a tout intérêt à fermer sa gueule sur certains points. Si tu connais, donne le nom qui t'vient à l'esprit quand t'y penses. Si y en a plusieurs, lance-les tous. Et si tu donnes pas le bon, il cherchera pas plus loin ; de toute façon, gratter dans le portefeuille des inconnus c'est de plus en plus dur donc les temps sont pas hyper doux & il aurait du mal à payer si tu te mettais à lui demander une somme exorbitante.

Il sort un joint de sa veste et l'allume avec la passion d'un condamné à mort, tirant une longue latte ; comme si c'était le seul moyen de rassembler ses idées, d'effacer cette impression dérangeante qui lui pique le corps. Au fait, t'es un humain ? Il verrouille le téléphone d'une pression sur le bouton et lâche un énième soupir, la veine du front palpitant un peu trop violemment. Il aurait pas dû sortir, finalement.


NOTES:  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  Entre stupide et étrange, mon cœur balance ▬ ft. Bambi 877930351  
WHAT KATY DID


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