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//LES RP LIBRES*www.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudo
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Néfertiti avait attend que la nuit tombe pour pouvoir sortir de chez lui, une fois sa librairie fermée. Il avait embarqué son appareil photo, et il avait immédiatement enfourché sa moto, sans même prendre la peine d’enfiler son casque ou son manteau de protection. Il avait l’habitude. Les virées en moto étaient devenues son moment favoris de la journée, et il savait exactement comment éviter les contrôles et les flics qui quadrillaient la ville. Il n’avait pas la prétention de savoir exactement où se situait chaque caméra et détecteurs de la ville, mais c’était le cas pour ce chemin qu’il empruntait jusqu’au quartier nord. Il zigzaguait entre les différentes voitures avec aise, ignorant les klaxons des autres citoyens. Il ne mit pas longtemps à débarquer dans les rues de Krome, se dirigeant vers cette ruelle où il avait pris l’habitude de garer sa moto, avant de la cacher derrière une poubelle et sous des cartons – il avait appris, à force de se la faire voler. Les rues étaient encore bondées ce soir-là, mais, comme toujours, les chats ne manquaient pas à l’appel. Il en repéra un, noir avec de magnifiques yeux bleus. Ce chat-là, il le connaissait bien, il l’avait longuement suivit, jusque dans les bidonvilles un peu plus loin. Il était quasiment sûr qu’il appartenait à cet homme qui collectionnait les chats. Non pas que Néfertiti ait l’assurance que ce type les collectionnait vraiment. Il continua à filer le chat jusqu’à ce que celui-ci ne s’arrête à un endroit tranquille. Néfertiti s’accroupit prêt d’une borne incendie – qui dégageait une odeur rance, mais il allait ignorer ça – et dégaina son appareil photo, visant le bel animal avant de régler son objectif. Il prit quelques photos, s’approchant de plus en plus, lorsque soudainement, une jambe envahit son cadre. Néfertiti baissa son appareil lentement, levant les yeux sur le possesseur de cette jambe, qui n’était autre que l’homme qu’il avait vu maintes fois en compagnie des chats qu’il suivait. « Hah, excusez-moi, mais vous êtes dans le champ… »
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-03, 20:55
ft. néfertiti
Equilibrium n'était jolie que la nuit. On illuminait les plus beaux bâtiments et on parsemait de néons les grandes rues. On laissait les débris et les vielles baraques dans la pénombre, on oubliait leur existence, la laideur était invisible. Oui, tu étais amoureux de ta ville la nuit, seulement la nuit, rien que pour ça. Tu te souvenais de cette bonne vieille époque où tu vaguais ci et là dans les rues des beaux quartiers, cette fichue époque où tu étais un citoyen honnête, pantouflard et discret mais qui avait un toit solide au-dessus de la tête et la chaleur d'un foyer. Tu te plaignais beaucoup de ta situation actuelle mais quand on y repense, ça aurait pu être pire. Tu pouvais te balader librement dans la cité sans que personne ne te remarque. Le monde avait continué de tourner et ton image d'assassin cruel avait fini par s'estomper. Une triste réalité.
Tes chats aussi aimaient la nuit. Tu avais suivi l'un de ceux que tu avais récemment adopté sans avoir su lui donner un nom pour le moment. C'était un beau félin noir de jais aux grands yeux bleus. Facile à perdre la nuit, pour résumer. Il était plus froussard que les autres, plus étourdi et plus naïf, tu avais pour coutume de le garder chez toi la nuit mais le garnement s'était carapaté au dernier moment. Foutue bestiole. Tu avais grommelé tout le long avant de le coincer dans une ruelle de Krome.
« Te fous pas d'moi allez... »
Soupirais-tu, définitivement las de devoir courir après les chats. Hah, excusez-moi mais vous êtes dans le champ... Tu bondissais presque sur place avant de réaliser que tu n'étais pas le seul à vouloir faire une virée nocturne. Pas bien loin, un type avec un appareil photo. Tu n'arrivais pas vraiment à distinguer son visage mais il te faisait penser à tous ces strip teaser super féminins qui traînaient dans le coin. … Non pas que tu sois un habitué voyons hein mais voilà.
« Non j'suis dans une ruelle. »
Allez Hannibal renonce à l'humour. Tu étais resté sérieux, tu n'avais même pas mis ça sur le ton de la rigolade. T'étais juste.. flippant, un peu bêbête aussi. Tu ramassais le chat dans tes bras, calé contre ton poitrail. « La photo ça va pas être possible. Range-moi ça ou ça va mal se passer. »
On ne touche pas à un poil de tes animaux. Surtout pas. Tu étais capricieux, jaloux, possessif, un vrai gamin quand il y a des chats dans l'coin.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2015-12-03, 23:31
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
Néfertiti écarquilla les yeux et resta pantois quelques secondes. Le bruit de la ville, les rires, les cris, furent tout ce qui se fit entendre pendant ce temps. Il secoua la tête et se releva, fronçant les sourcils. « Excusez-moi ? » Il posa une main sur sa hanche, un sourcil haussé. « Pourquoi ça ? C’est un chat, pas une propriété privée. » Il plissa les yeux. « C’est vous le gars qui possède tous ces chats pas vrai ? » Il s’approcha, sur la pointe des pieds, prêt à s’enfuir en courant au moindre signe de menace. Il leva une main, puis plissa de nouveau les yeux. « Vous allez me buter si je le touche ? »
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-07, 21:45
ft. néfertiti
C'est un chat, pas une propriété privée. Et pourquoi pas ? Franchement. Tu haussais un sourcil pour la énième fois. Tu étais toujours du genre jaloux lorsqu'il s'agissait de tes bêtes et des individus extérieurs. Tu ressemblais juste à un gros chat qui veillait sur d'autre, capable de batifoler ci et là mais qui ne laisserait jamais ses propriétés s'évader dans la nature. Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais, en somme. Tes animaux étaient habitués à ta présence et ils l'appréciaient, même les matous les plus féroces de Shantytown trouvaient toujours refuge dans ta demeure. Ils n'étaient pas pour autant moins sauvages mais ils acceptaient ta présence dans la pièce, c'était un grand pas pour toi et eux. Alors imaginer une seule seconde qu'un autre être humain puisse se permettre de partager les mêmes moments avec ces mêmes chats c'était.. difficilement concevable. Tu conservais l'animal contre ton poitrail fermement. Ce dernier n'était visiblement pas très enchanté par l'idée de mourir étouffer dans tes muscles et poussait des légers grognements. C'est vous le gars qui possède tous ces chats, pas vrai ? Là non plus, tu ne répondais pas. C'était évident, au final. De nos jours, les gens ne s'attardaient plus avec les bêtes. On les remplaçait pas des robots, on avait mieux à faire, on échangeait avec l'être humain. Pourtant il paraît qu'il y a quelques siècles, la plupart des foyers accueillaient une boule de poil chez eux. Chats, chiens, oiseaux, rongeurs. Et maintenant, tu avais la sensation d'être seul au monde à accepter de vivre avec eux. Ca te faisait toujours de la peine de les délaisser mais peut-être que tu broyais trop du noir pour te sentir à l'aise avec les autres humains. Et que les chats étaient pas bien bavards mais chaleureux, que ça t'avait toujours suffit.
Le strip teaser – ou tu ne sais trop quoi – levait la main doucement, vous allez me buter si je le touche ? En temps normal tu l'aurais laissé faire – en bronchant un peu, bien entendu. Mais tu n'étais pas certain du camp auquel appartenait ce type, si c'était un espion de l'est ou un type perdu du Sud, un informateur de l'Ouest ou une taupe du gouvernement. Dans le doute, tu préférais mordre au sens figuré du terme. On ne savait jamais. Peut-être que ta réputation était en jeu.
« Tu veux vraiment le savoir ? »
Crachais-tu froidement avec une moue un peu capricieuse.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2015-12-07, 23:06
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
Le jeune homme plissa les yeux, lançant un regard noir à l’homme en face. « Je sais pas si vous flirtez avec moi ou si vous me menacez, dans les deux cas arretez ça, je connais même pas votre prénom. » Il avança encore un peu, toujours sur la pointe des pieds. L’homme dégageait quelque chose d’effroyablement dangereux, mais la façon dont il agrippait son chat comme s’il s’accrochait à la vie le décrédibilisait légèrement. Le cœur de Néfertiti battait tellement fort qu’il était sûr qu’on pouvait l’entendre dans la rue adjacente. Il avait peur, mais il se sentait étrangement aventurier. Le chat miaula, clairement dérangé par le fait d’être tenu si fort. « Visiblement vous ne savez pas vous y prendre. » Lorsqu’il leva les yeux sur l’homme, celui-ci le regardait avec un tel regard que Néfertiti s’immobilisa, comme une biche prise dans les phares d’une voiture. Il haleta légèrement, les yeux écarquillés. « J’arrive vraiment pas à savoir si vous allez me bouffer au sens propre ou figuré là. »
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-11, 19:13
ft. néfertiti
musique - Je sais pas si vous flirtez avec moi ou si vous me menacez, dans les deux cas arretez ça, je connais même pas votre prénom. Tu paniquais un peu. Non, beaucoup. Tes oreilles étaient devenues rouges et tu commençais à gigoter les bras dans tous les sens. Tu avais l'air d'un grand malade au fond d'une ruelle sombre et n'importe qui ce serait tiré en courant en voyant ça. Mais pas lui. L'énergumène que tu étais ne semblait pas vraiment effrayer l'inconnu aux longs cheveux. De loin, tu l'aurais sans doute pris pour une fille mais tu as appris à tes dépends de ne plus juger sur une coupe de cheveux. Il suffisait pour toi de te rappeler l'époque où tu avais voulu draguer Cloud avant d'apprendre que c'était un garçon. Et qu'il avait douze ans. C'était sans doute la honte de ta vie, tu ne tenais pas à t'en rappeler mais dès qu'un mec efféminé se rameutait dans le champ, ça te revenait toujours. Bref toujours est-il que tu ne savais absolument pas quoi répondre ni quoi faire – et encore moins quand il avait clairement dit que tu ne savais pas y faire avec les chats. Non mais. Tu l'emmerdes, hein. Tu as ASSEZ de chats chez toi pour savoir comment s'y faire. Voyons c'est juste qu'il était.. Pas très bien installé c'est tout.
J'arrive vraiment pas à savoir si vous allez me bouffer au sens propre ou figuré là. MAIS. Cksdnfjksqd.
Cette fois-ci, c'était ton visage qui avait viré rouge. « ... CA SUFFIT ?! » T'exclamais-tu. Tu avais si paniqué que tu avais laissé la bête se faufiler et quitter tes bras. Tu n'y avais même pas fait attention, tu t'étais mis en position foetale. C'était ridicule, mais tu perdais facilement tes moyens quand on te faisait des sous-entendus. Surtout quand la personne était plutôt jolie. Enfin. Merde quoi.
« Tu peux partir maintenant ? »
Tu marmonnais la tête dans tes bras. C'était la honte. T'espérais qu'il était définitivement pas d'un autre gang, sinon bonjour la réputation.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2015-12-11, 20:11
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
Néfertiti resta bouche bée, regardant le chat s’enfuir en courant dans la rue bondée. Il porta ensuite son regard sur l’homme, la bouche toujours entrouverte. Il se posa pleinement sur ses pieds, plus du tout sur la défensive. « Vous êtes sérieux ? » Il laissa échapper un petit rire, avant de poser ses mains sur ses hanches. « Jouer les durs pour s’effondrer au moindre petit sous-entendu… Les prostituées doivent vous faire manger dans la paume de leurs mains. » Il s’approcha de lui, le regarda de haut pendant de longues secondes, puis leva les yeux au ciel. Il s’accroupit à côté de lui, et posa une main – hésitante – sur son bras. « Hey, détendez-vous, je ne voulais pas vous… mettre mal à l’aise. » Il sourit en coin. « Cela dit c’est pas de ma faute. Vous avez une aura carrément sexy autour de vous. » Il le tapota. « Sexy et ténébreux. Enfin, ça c’était avant que vous ne perdiez les pédales. Dites, c’est moi qui vous rends comme ça ou est-ce que c’est une réaction habituelle chez vous ? » Neith Wah était du genre à enfoncer le couteau dans la plaie, c’était son jeu favoris, quand on lui en donnait l’occasion.
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-14, 21:52
ft. néfertiti
musique – Haha. Tu ne t'étais pas mis dans une situation pareille depuis que tu avais malencontreusement dragué Cloud. Et encore, à l'époque tu n'étais qu'un putain d'adolescent. Tu t'approchais doucement de la quarantaine et tu réagissais encore comme un puceau, c'était honteux. Tu avais toujours eu ce faible pour les cheveux très longs – les garçons un peu féminins avaient tendance à te confused à un point inimaginable. Loin de toi l'idée de te taper un homme un jour. Ou de te taper qui que ce soit, tu vivais très bien sans amour et sans sexe. Depuis le décès d'Ellen, tu n'avais jamais eu une quelconque relation – et encore moins à la prison où la virilité était de mise. L'histoire de la douche et la savonnette était définitivement un mythe. Mais peut-être qu'on ne s'en prenait jamais à toi parce que tu frôlais le mètre quatre-vingt-dix et que pour un coréen, tu étais vraiment musclé. La boxe avait fait des miracles sur ton corps, toi qui avait toujours été un peu maigrichon plus jeune. Faelan avait pu constater l'évolution – passer du fragile à celui qui se prétendait costaud, ah. Parfois tu te demandes si mentalement ça ne s'était pas inversé. Au moins quand tu avais tenté d'approcher Cloud – quand tu étais persuadé qu'il était une fille – tu étais resté debout. Vous avez une aura carrément sexy autour de vous.
…. mAYDAY MAYDAY c'est un hOMOSEXUEL oh mon dieu qu'est-ce tu pouvais faire maintenant ? La situation était plus que gênante et ce TYPE FAISAIT DES APPROCHES SUPER LOUCHES. Tu t'étais renversé en arrière, assis sur les fesses sur la défensive – protégeons ce précieux popotin, bien que tu n'avais rien contre les gays hein, mais, voilà, chacun son truc.
« wOW WOW WOW. Hurlais-tu en espérant le faire reculer. En vain. Je tape pas là-dedans alors euh range ta main pleine de doigts. »
Et cette mauvaise manie à tutoyer les inconnus qui venaient à toi.
« T'es un gigolo c'est ça ? J'ai pas d'argent de toute faç- MAIS LA N'EST PAS LE PROBLEME JE NE M'INTERESSE PAS AUX HOMMES. »
Tu avais un air faussement agacé avec tes pommettes rosies et tes sourcils froncés. Tu faisais une croix avec tes bras en espérant que le message soit clair. « Tu t'imagines des choses, allez oust, reCULE. » Tu levais ta jambe, en mode tu t'approches je te fais déguster mon talon Pocahontas.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2015-12-14, 22:23
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
Néfertiti ne put empêcher un petit rire étrangler de lui échapper, avant qu’il ne se recompose. Il arqua un sourcil, fixant l’homme en face de lui avec une petite moue. « Sérieusement ? Vous me prenez vraiment pour une pute ? » Il se redressa et attrapa sa petite sacoche qu’il portait en bandoulière pour y ranger son appareil. Il secoua ses cheveux pour ensuite les attacher en un messy bun, tout ça en fixant Hannibal de ses yeux plissés. « Je sais pas si je suis offusqué ou ravi. En tout cas pour info, je suis libraire, pas gigolo. Et vous, vous faites palpiter mon gaydar. » Il sourit en coin. « Dites, vous me dites grave un truc. J’ai l’impression de vous avoir déjà vu. Mais ou… » Il dit, sans se douter qu’il avait vu le visage d’Hannibal sur l’un des tableaux de chasse de son ex, qui travaillait pour les services de police d’Equilibrium. Ah, oui, parce que Néfertiti n’avait pas appris tout seul comment échapper aux caméras de tout un quartier de la ville. Il avait séduit, usé puis jeté l’un des officiers de la brigade policière locale pour arriver à ses fins. Enfin, ça ce n’était qu’un détail.
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-24, 15:36
ft. néfertiti
Vous faites palpiter mon gaydar. Son. Quoi ?
Ok t'es pas sûr d'avoir compris ce que c'est mais dans tous les cas il y avait bien le mot « gay » là-dedans et autant dire que ça ne te rassure pas DU TOUT. MAIS ALORS. VRAIMENT. Tu reculais encore d'un pas – une distance de sécurité hein, on ne sait jamais. Tu sens que c'est transmissible. Ou que tu es enclin à devenir gaydar. Ou qu'est-ce que ça peut bien être. Peu importe.
Dans tous les cas, ce type n'était visiblement pas une pute. Après réflexion, on ne pouvait pas s'acheter un appareil photo comme celui-ci en faisant le trottoir.. A moins de travailler dans le domaine du luxe. Tu ne voulais pas être méchant mais malgré le fait qu'il soit plutôt pretty, il n'avait pas l'air de rouler sur l'or et tu finissais par te dire qu'il était vraiment libraire.
J'ai l'impression de vous avoir déjà vu. Oh peut-être à la téléviSION POUR HOMICIDE VOLONTAIRE PUIS EN TANT QUE FUGITIF ? Non ???? ahahah. Tu plaquais tes mains contre ses yeux – une réaction tout à fait normale et naturelle.
« Non. On ne se connaît pas. Toi. Moi. Jamais vu. Compris ? »
La première réaction de Néfertiti fut d’attraper le poignet de l’homme, d’abaisser vivement son bras pour le tirer vers l’avant et en quelques mouvements, il s’était retrouvé assit sur les épaules larges d’Hannibal, prêt à l’étouffer avec ses cuisses, une main dans ses cheveux pour lui tirer la tête en arrière, et un couteau suisse dans l’autre, plaquée contre sa gorge. Néfertiti avait les yeux écarquillés et le cœur qui battait à tout rompre, hérissé comme un chat. Sa seconde réaction fut de se reculer d’un coup, surpris par ses propres reflexes, et de tomber à la renverse sur le sol. Il se recula maladroitement, fixant toujours l’homme de ses grands yeux. Il allait probablement mourir, vu la façon dont l’autre le dévisageait, et il s’en voulait d’avoir réagi aussi stupidement. Tout allait très bien, il n’y avait eu aucune raison pour que Nef ne réagisse ainsi – après tout, il n’était ici que pour prendre des photos de chats, pas pour chercher la bagarre avec un gars aux airs d’assassins terriblement sexy… « Tch. » Il baissa les yeux et détourna le visage. Il était irrécupérable, parfois. Même dans de telles situations il arrivait à avoir ce genre de pensées.
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2016-01-10, 22:02
ft. néfertiti
musique – Pour être honnête, tu n'avais pas compris grand chose. Si tu avais dit quelque chose de mal, si tu avais fait quoi que ce soit de travers ou si ce type avait véritablement des problèmes dans sa tête. Il s'était rué sur toi et tu t'étais retrouvé la tête entre ses cuisses. La scène aurait pu être embarrassante pour toi – parce que non tu n'as pas l'habitude d'avoir le nez plaqué contre les boules d'un mec – s'il n'avait pas plaqué la lame froide d'un couteau contre ta gorge. Tu avais écarquillé les yeux et la seule chose que tu t'étais dit ; je vais mourir. Mais il s'était écarté aussi vite qu'il était venu et tu n'en revenais pas. Tu avais baissé ta garde pendant quelques instants et voilà que ta vie venait d'avoir été mise en jeu. Ta paranoïa ne fera sans doute que s'aggraver après cet épisode mais toujours est-il que tu te trouvais bien bête maintenant. L'autre restait silencieux, il ne donnait ni explications, ni excuses. Comment étais-tu censé réagir après une attaque aussi furtive ?
Tu allais y répondre comme tu sais si bien le faire.
« ... Pour qui tu bosses ? »
T'avais dû mal à concevoir l'idée qu'un individu lambda puisse se jeter sur un inconnu et le menacer avec une arme blanche sans raison particulière. Il y avait forcément quelqu'un derrière tout ça, non ? C'est comme ça que les choses marchaient généralement, tu l'avais appris avec l'usure.
« Tu sais quoi ? Je m'en fiche. En voyant le message que j'vais laisser sur ta face il va peut-être prendre ses jambes à son cou, ahah. »
Tu t'étais relevé comme un fauve prêt à sauter sur sa proie. Ton dos avait craquelé de tout son long et tu souriais. Tu souriais parce que la bagarre te rendait toujours un peu heureux. C'était ton atmosphère, le jeu dans lequel tu te débrouillais le mieux. Tu sortais un couteau de ta poche à ton tour et tu tendais ton autre main vers lui, ton doigt l'invitant à s'approcher.
« Allez, viens là. »
La situation venait de changer radicalement en un quart de seconde.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2016-01-10, 22:49
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
Le cerveau de Neith bloqua quelques secondes à la vue de la lame. Il ne se releva pas, en fait, il recula même d’encore quelques mètres, jusqu’à ce que son dos ne heurte un mur. Merde, un mur – il s’était coincé lui-même. Il leva une main vers l’homme, la secouant frénétiquement. « De quoi vous parlez ?! Je bosse pour personne, je suis libraire je vous l’ai dit ! » Il regarda à gauche, à droite, pas un chat. Evidemment. Pas qu’il n’ait vraiment besoin de quelqu’un pour le défendre, mais il ne voulait vraiment pas se créer d’ennuis, et attirer l’attention sur lui. Ce qui venait de se passer – lui sautant littéralement au visage d’un inconnu pour un simple geste… Il y avait milles et une façon pour réagir à ça, et celle pour laquelle Néfertiti avait opté n’était pas la bonne. « Ecoutez, j’m’appelle Neith, mes amis m’appellent Néfertiti, je suis un simple libraire dans Chinatown… Pitié me faites pas de mal ! » Il savait qu’il était convainquant – il devait l’être, même si la vrai raison pour laquelle il ne voulait pas que l’autre l’attaque, c’était simplement pour éviter d’avoir à se battre. Et devoir laisser de nouveau un cadavre derrière lui. « C’est quoi votre petit nom ? On pourrait apprendre à se connaître, ça serait plus productif, vous pensez pas ? Visiblement on aime les chats tous les deux, on a déjà un point en commun ! » Il rit de façon étranglée. Peut-être qu’il en faisait un peu trop.
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2016-01-10, 23:28
ft. néfertiti
musique – Et le voilà parti déblatérer un ramassis d'excuses dénuées de sens. Ca t'exaspérait. Les gens finissaient toujours pas tenter de s'en sortir par tous les moyens, même les plus ridicules. Ce type venait clairement de te menacer et le voilà à essayer de filer entre tes doigts le plus naturellement possible, comme si rien ne s'était passé. Comme s'il t'avait juste heurté l'épaule dans la rue. Ca te foutait l'doute, ça te travaillait pas mal car tu t'sentais comme un intrus, ou comme si tu dépassais les bornes. T'avais l'impression de te faire manipuler comme un pantin et cette sensation te donnait la nausée. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Il se présentait sous le nom de Néfertiti, un simple libraire dans le quartier chinois, il reculait, il suait, sa voix était tremblante, il te posait des questions. Ton nom, si les chats te plaisaient, ce genre de choses.
« Très bien. Je suppose que c'est à moi de venir vers toi. »
Tu te grattais l'intérieur de l'oreille avec ton petit doigt en avançant, faisant mine d'ignorer son discours précédent. Le fait est que tu ne croyais pas un mot de ce qu'il te racontait. Tu l'avais rejoint vers le mur et il ne pouvait pas se faufiler à moins de se faire aussi petit qu'une souris. De là, ton poing s'écrasait contre la façade.
« Hannibal. Ta main s'approchait dangereusement de sa gorge. Hannibal du Nord. »
Préciser à quelle partie de la ville l'on appartient est un signe distinct de gangster, et encore plus de chef. Le message devait donc être relativement, que Néfertiti dise vrai ou non. Dans tous les cas, il venait très certainement de réaliser à qui il avait à faire à présent. Et qu'il n'avait aucun moyen de s'en sortir.
« Tu me sautes à la gorge, tu me menaces avec un couteau et maintenant tu me supplies de te croire ? Tu ne faisais que poser ta main contre son cou. Tu n'appuyais pas, tu attendais. De ton autre main, tu maniais le couteau dont la pointe venait de se poser contre sa joue. Tu te croirais, toi ? »
Tu n'aimais décidément pas jouer les psychopathes mais la situation t'avait poussé à le faire.
je donne ma langue au chat
Néfertiti
2016-01-11, 00:18
Nefertiti
Hannibal
Je donne ma langue au chat.
‘Hannibal. Hannibal du Nord.’
Evidemment. De toutes les personnes qu’il aurait pu croiser, pendant une vulgaire chasse aux chats, il avait fallu qu’il tombe sur le chef du gang le plus violent de la ville. C’est pour ça qu’il lui était familier. Sa tête devait être présente sur à peu près toutes les affiches possibles et imaginables placardées en ville et dans le commissariat. Néfertiti fixa Hannibal, tout son corps tendu par anticipation. La main d’Hannibal contre son cou était fraiche, et il pouvait sentir son propre cœur battre tout contre. Son cœur, qui battait tranquillement. En total contraste avec l’état dans lequel il était censé être. Mince. Vite, il fallait qu’il pense à quelque chose qui allait lui faire accélérer les battements de son cœur. « Pourtant c’est la vérité. » Il plongea son regard dans celui du chef des gangsters du Nord, et il se mordit la lèvre. Quelque chose qui puisse faire battre son cœur plus vite… Hannibal avait de grandes mains, et il sentait bon, son air de badboy le rendait incroyablement attirant… Hah, voilà. Maintenant son rythme cardiaque était plus élevé. « Pitié, j’vous assure que c’est une stupide erreur. De vieux restes des cours de Jushitsu que j’ai pris quand j’étais petit. » Il tenta un sourire abruti, mais comme toujours lorsqu’il souriait, il devait avoir l’air d’un psychopathe. Mais peu importait, c’était son dernier recours. Si Hannibal faisait un moindre faux pas, il allait devoir riposter. Pitié qu’il n’aille pas plus loin, pitié qu’il n’aille pas plus loin, pitié…
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