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call your name. ► Edelweiss

Anonymous
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2016-01-20, 22:22

call your name.

with Edelweiss.
music.




Si on te demande ce que tu foutais ici, tu serais incapable de pondre une réponse correcte à par : j'ai oublié. Tu te demandes si pour toi, oublier n'est pas un moyen de te protéger de quelque chose. Ton âme te cache des secrets, sûrement. Tu ne te comprends plus trop. Tu savais parfaitement bien que tes troubles de la mémoire existaient, que tu oubliais facilement les choses, autrui, ta propre histoire mais pas à ce point.

Alekseï, avais-tu dis la dernière fois que tu avais perdu la vie. Tu as encore cette sensation de mal-être au fond de toi, à tel point que tu ne veux plus qu'on te touche pour le moment. Ton corps entouré de bandage pourra peut-être le faire comprendre à autrui, qui sait. Installé par terre, sur l'herbe, à l'abris des regards indiscrets, tu contemplais ta main et tu te souvenais encore de cette scène là, celle où tu perdais tes doigts petit à petit, celle où on te formait un sourire d'ange, le sang écarlate éclatant sur le sol froid et glaciale d'un sous-sol que tu n'avais jamais connu auparavant.

Puis tu te rappelles de certaines choses, certains éléments. Ta tête te fait comprendre qu'il est possible de se souvenir de son passé, surtout du tien. Tu te souvenais d'un chemin enneigé et de deux personnes se tenant la main. L'une des silhouette était la tienne : petite, fragile, innocente. Ça ne te ressemblait pas et ça te faisait rire. Mais la personne qui se tenait à côté de cet enfant fragile te représentant, qui ça pouvait être ? Tu ne sais pas encore.

Alekseï. Il t'a appelé Er. Er, ton vrai prénom que t'avais presque oublié si ce connard ne l'avait pas prononcé. Mais maintenant tu te souviens de certaines choses : tu le hais. Pas que pour cette séance de torture, pour une autre chose.
Ta haine était encore plus forte.





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Anonymous
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2016-01-30, 21:11
nurhaci / 649 / ♥♥

MUSIQUE - Perdue ; Perdue dans tes pensées les plus profondes et les plus mystérieuses. Tout ce qui se passe en ce moment est un peu trop exagérer non ? Alekseï ; le bébé ; Opium ; Vitaly ; l’hôtel avec cet Alexandre & l’inconnu, puis enfin Bambi. Cela sonne comme une mauvaise comédie romantique, sauf que là, c’est bien la réalité. Tout ne fait que s’enchaîner et s’empire de jour en jour, tu aimerais quelque chose d’un peu plus calme en surprise, une rencontre agréable par exemple, pas qui te rend folle comme la fois où tu as vu la demoiselle censée être morte.

Contemplant ta main valide, tu te rappelles de ce liquide pourpre et chaud dégoulinant entre tes doigts ; tu as l’impression d’entendre son cri étranglé à l’intérieur de ta tête : pauvre enfant. Ce que tu as fait ? Simplement quelque chose qui te semble juste ; oh non, tu n’as tué personne. Personne n’est mort, tu n’as jamais tué qui que ce soit. Mis à part des animaux lorsqu’il faut les piquer, mais ça c’est une autre histoire et qui est tout bonnement professionnel.

T’appuyant sur ta seule béquille, tu observes longuement ce qui se passe autour de toi ; des enfants qui s’amusent ; des personnes se baladant. Des chiens accompagnés de leur maître en train de faire leur jogging de la journée… & Toi ?
Tu ne sais pas trop pourquoi tu es venue ici, si on te le demandait, la seule réponse qui te viendrait à l’esprit serait « pour changer d’air » et puis c’est reposant. Le chant des oiseaux est agréable, tout comme le bruit de l’eau de la rivière.

Aujourd’hui, tu n’es pas en fauteuil roulant ; tu arrives à marcher avec quelques difficultés mais c’est légèrement moins douloureux qu’avant, donc tu te permets de prendre que ta béquille. Heureusement d’ailleurs que tu aies de moins en moins mal, tu es tout de même resté deux semaines entières à l’hôpital à te faire soigner par une jolie brune.

Un léger soupire s’échappe d’entre tes lippes, retirant doucement ton bras coincé de l’écharpe qui te l’immobilise, tu essayes de le bouger un peu ; la douleur est moins prononcer, ce qui te rassure, tu vas pouvoir te débarrasser de cette écharpe. Fermant les yeux un instant, tu avances comme tu le peux en titubant légèrement après avoir replacé ton bras dans l’écharpe.

Au bout d’un moment, ton regard fut attiré par une drôle de chevelure rousse ; cela te faisait pensé à lui ; celui qui fut ton confident, ton meilleur ami à une époque ; mais… du jour au lendemain il avait disparu sans laisser de trace et tu ne l’as plus revu depuis. Et… Et si c’était lui ? Comment réagirais-tu ? Tu l’ignores, mais rien que l’idée que ça puisse être lui te donne un sourire des plus enchanteurs. Tu as envie de t’approcher, ce que tu fais naturellement en titubant doucement ; restant à peine à un mètre du rouquin, tes pupilles ambrés se posent sur les bandages entourant son corps ; tu n’es pas seule à être blessée visiblement.

Serrant doucement ta béquille en griffant doucement le tissu caoutchouteux, ton cœur s’accélère ; tu aimerais que ce soit lui, il pourrait être ta petite lumière du moment et puis, cela fait si longtemps que vous ne vous êtes pas vu et tu as besoin de réponses.

« Er ? » lances-tu avec une once d’hésitation. « C’est bien toi, Er ? » Répètes-tu encore une fois ; puis tu vois ses traits de son visage et là ton regard s’illumine. Ses cheveux ont poussés mais tu peux dire sans hésitation que c’est lui, si tu ne serais pas en béquille, tu te serais peut-être jetée à son cou rien que pour une étreinte. A la place, un simple sourire doux et chaleureux illumine ton visage fatigué.


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Anonymous
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2016-02-01, 00:27

call your name.

with Edelweiss.
music II.



Mais qui vient d'apparaître aujourd'hui et ici même ? Ça vient de bloquer ton esprit lorsque le mot "Er" entrait dans ta tête. C'était une voix féminine qui venait de le prononcer et tu te retournes pour savoir avec qui tu avais affaire. Qui donc connaissait Er à part cet Aleksei ? Une jeune femme. Tu sais où tu l'as vu, avec sa chevelure d'un vert éclatant de beauté. Elle t'es particulièrement familière et c'est en l'ayant vu une fois que tu t'es déjà souvenu d'elle. Elle qui semble s'appeler "Edelweiss" dans tes souvenirs. Elle qui te semblait être un souvenir si lointain .. La voilà devant tes yeux, dans un état pitoyable et à prendre avec pitié. Er qu'elle t'avait appelé. Er.

Er. Ce nom revenait un peu trop souvent dans ta vie ces derniers mois. Tu aurais aimé ne plus l'entendre, ce nom qui ne t'inspire pas la confiance.

Elle te souriait gentiment. N'importe quelle personne pouvait facilement deviner que son sourire n'était que tendresse et douceur. Toi-même, tu le remarquais et t'aurais pu lui répondre avec un joli sourire, celui que tu as tendance à porter sur tes lèvres h24. Mais là, c'était pas le cas.

Tu te lèves pour être à la hauteur d'Edelweiss, bien que sa taille dépasse largement la tienne. Tu penches ta tête sur le côté avant de ricaner. T'avais pas le souvenir qu'elle était si amochée que ça quand tu l'avais vu la dernière fois. Tu commences à sourire.

- Ce n'est plus le nom que j'ai tendance à porter.

Et ce sourire, tu ne le quittes plus. Oui et non, t'es Er sans trop l'être. Tu ricanes doucement avant de regarder la jeune femme de haut en bas. Qu'est-ce qu'on avait bien pu lui faire ? Ou peut-être qu'elle s'était cassée la gueule toute seule. T'en savais trop rien. T'avais plus grand souvenir d'Edelweiss. Juste : Edelweiss. C'est tout. Et aussi Aleksei, Aleksei et Edelweiss. Ça te foutait la gerbe.

- Je vois que ce n'est pas la forme et on se demande bien pourquoi.

Aleksei, ouais, ça pouvait être de sa faute vu comment il t'a tué. Oh, rectification, tu t'es suicidé parce que t'en avais juste la claque de te faire défoncer tous tes membres un par un sans pitié. Tu lances un regard noir sur le côté avant de poser tes yeux sur la jeune femme. Cet fois, t'étais posé. Qu'est-ce que tu pouvais dire de plus ? Putain, pas grand chose. Joue juste celui qui connait, celui qui vient de revoir une vielle connaissance depuis des années. Combien de temps ?

- Quoi de neuf depuis le temps ?

Depuis le temps, mais quel temps ? Qui est réellement Edelweiss pour toi ? Tu ne connais que son nom à l'heure actuelle, rien d'autre.

Qu'est-ce que tu pouvais la haïr, ta mémoire.





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Anonymous
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2016-02-13, 20:38
nurhaci / 624 / ♥♥

MUSIQUE - Un rire prend doucement place, tu n’en crois pas tes yeux. Cela fait quoi... 7 ans que vous ne vous êtes pas vu ? Si tes souvenirs sont bons, il a disparu lorsque tu avais à peine dix-neuf ans. Sans crier gare ou quoi ce soit d’autres, ne laissant rien derrière son passage, aucun indice. Rien qui puisse t’aider à le retrouver, et pourtant, dieu sait à quel point tu tenais à lui. Il avait simplement disparu. Et le revoilà, comme une jolie fleur qui vient d’éclore, s’épanouissant sous la douce fraîcheur du printemps qui s’approche à petit pas.

Si tes deux mains n’étaient pas occupées, tu aurais probablement déposé tes doigts délicats sur l’une de ses joues afin de vérifier que tu ne rêves pas. Que tu ne revois pas les morts, pas comme les deux premières minutes où tu as revu Bambi il y a encore quelques jours de cela. Te contentant simplement de contempler les traits de son visage ; il n’a pas changé d’un pouce. Tout du moins physiquement parlant.

« Ce n'est plus le nom que j'ai tendance à porter. » Alors, comment t’appelles-t-on cher Er ?
Tu l’intrigues, elle a du mal à te suivre. Aurais-tu changé d’identité ? Elle t’observe de ses pupilles ambrés, l’air un peu paumé, un peu perdue dans ses pensées. Elle cligne deux fois des paupières, étant dans l’incompréhension des paroles que tu viens de lui donner. – Gardant le silence, aucun mot ne se décroche d’entre tes lippes, tu es là, à le fixer, alors que lui remarque que tu n’es pas à la meilleure de ta forme. Baissant la tête, tu observes dans quel état tu es ; l’un des bras dans une écharpe, l’autre tenant la béquille qui t’aide à marcher et l’une des jambes bandés à la cuisse.

Un léger rictus se dessine sur tes lippes rosées. Si tu savais réellement pourquoi elle est dans cet état Er, tu serais peut-être choqué. Elle n’avait rien demandé, c’était de leur faute à eux et particulièrement de cet homme à lui. « Quoi de neuf depuis le temps ? » qu’il te demande. Depuis le temps… Il s’est passé un peu trop de choses en à peine quatre mois, alors depuis sept ans, n’en parlons pas.

« Oh, je m’étais marié à Alekseï, cela faisant deux ans de mariages. Cependant on a divorcé en octobre dernier. Je suis enceinte de lui de quatre mois. » Amour perdu et bébé qui se montre doucement, on peut voir la forme de ton ventre un peu plus arrondi qu’avant.

Avançant d’un pas, tu tentes de t’asseoir sur l’herbe fraîche. « Mon futur fiancé a déchargé deux balles sur moi, ce qui explique pourquoi je suis légèrement handicapé. » Vitaly Romanov, tout simplement. « J’ai un descendant du futur qui est venu à cette époque » Opium. « Et j’ai revu une amie censée être morte qui aime l’un des hommes qui avait menacé de me tuer devant Romanov. » Bambi & ce fameux Alexandre. « A part ça, rien de nouveau. »

Une grimace s’installe sur ton faciès de poupée, serrant doucement de ta main désormais libre, l’herbe entre tes doigts. Il y a un léger sentiment de malaise, tu as envie de vomir ; ton coeur bat à tout rompre dans ta poitrine, il a du mal à se calmer. Tu ignores pourquoi il va aussi vite ; quoi que tu te fais une petite idée ; le stress, ainsi que la peur au ventre. Mais tu essayes de te calmer, pour le bébé. Tu n'as pas envie que ton état mental ait une quelconque conséquence sur le fœtus.

« Enfin, je te revois aussi Er ; tout du moins, si je peux encore t’appeler ainsi du coup ? » lances-tu en tournant la tête vers lui. Comment peux-tu l’appeler du coup ? Il semble tout aussi perdu, pour des raisons différentes que les tiennes.

Prenant une longue respiration, tu finis par t’allonger doucement sur l’herbe. Fermant les paupières, tu retires même ton bras de l’écharpe, les deux longeant le long de ton corps. « Et de ton côté ? Il a du se passer des milliers de choses depuis ta disparition, Er. » Raconte-nous un peu ce qu'il y a de croustillants.


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Anonymous
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2016-02-19, 14:51

call your name.

with Edelweiss.
music III.



Tu l'écoutes attentivement sans rien faire d'autre à côté. Tu ne dis rien, ne souris pas et ne rigole pas. Elle te donne quelques noms qui ne te laissent pas indifférent. Alekseï, bien entendu. T'aurais pu cracher au sol à chaque fois que tu pouvais entendre ce nom si t'en avais la capacité mais tu te contentais de rester immobile. Cette femme, mariée à cet homme ? Mais divorcée par la suite ... Tu ne comprends pas les histoires de couple. Enceinte en plus de ça, enceinte de ce putain de bâtard à deux balles. Ah, si tu pouvais lui gueuler d'avorter, tu le ferais.

... Pourquoi lui demander d'avorter ? Tiens, tu te demandes pourquoi, oui. C'est parce que c'est Alekseï le père ?  Ou pour une toute autre raison ? Alors ta mémoire était en train de te jouer des tours, à te faire subir des émotions pour une raison que tu ignores, ça te fait rire. Ca te fout mal à l'aise. Tu écoutes la suite, voilà qu'on avait envie de la tuer. Pas n'importe qui : son futur époux. Puis ça s'enchaîne.

- Décidément, la vie ne t'a pas fait de cadeau.

C'est tout, tu restes calme, comme ça ? Ouais, t'avais que ça à dire. Cette fille a une vie juste pathétique à tes yeux : victime et manipulée à souhait, un jouet qu'on détruit pour réparer par la suite. Une marionnette, ça te laisse de marbre.

- Moi ? ... Rien.

Rien du tout, t'avais rien à dire à part que t'es mort 300 fois.

- Rien du tout, je vis ma vie paisiblement entre la vie et la mort. D'ailleurs, je ne vais pas tarder à aller voir une personne sur son lit de mort. On dit que le responsable de son état n'était qu'un gros lâche et que tout le monde est à sa recherche. Quelle misère, j'aimerais bien retrouver cette personne, moi aussi.

Tu rigoles doucement avant de croiser tes bras, toujours en fixant la demoiselle. Elle t'appelle encore Er, tout comme Alekseï. Serait-elle une fille de ton passé ? Peut-être, c'est le sentiment que t'avait en toi mais incapable de te souvenir de quoi que ce soit au final.

- On m'appelle Nurhaci et tu vois, j'ai une question sincère à te poser.

Tu fronces légèrement des sourcils. Ça te tuait mentalement, tu ne te sentais pas tellement souriant même si ton visage prouvait le contraire. Cette femme avait l'air de bien te connaître, tu l'avais déjà croisé de temps en temps, t'as eu quelques flash-back à ce moment là mais ... C'était toujours aussi flou, alors quitte à te faire frapper ... Autant le faire maintenant.

- Qui es-tu pour moi ?





[/quote]
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Anonymous
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2016-02-23, 13:39
nurhaci / 749 / ♥♥

Fine On The Outside - Décidément, la vie ne t'a pas fait de cadeau. Rouvrant doucement tes paupières en observant le ciel un instant, tu poses ensuite ton regard sur lui. La vie ne t’a pas fait de cadeau qu’il te dit ; tu n’es pas tout à fait d’accord. Après tout, il y a une vie à l’intérieur de toi, tu es enceinte d’un petit bébé qui se porte parfaitement bien malgré ces quelques événements. C’est bien la seule chose qui te permet de garder la tête sur les épaules en ce moment à vrai dire ; alors même si il y a eu quelques passages où ta vie a chamboulé, quelque part tu te dis qu’il n’y a pas que des mauvais côtés.

& tu l’écoutes attentivement, te redressant doucement afin d’être assise et tu serres doucement ta jambe valide contre toi. Posant ton menton sur ton genou, tu observes l’horizon en étant attentive à ses paroles. Tu as un peu de mal à y croire à propos de « rien » ; mais le fait qu’il vit entre la vie & la mort te fait repensé à Bambi, qui elle se dit morte. Tu es entouré de personnes un peu étranges ces temps-ci, Edel. Enfin si le mot étrange convient.

Arquant doucement un sourcil au fait qu’il dit qu’il va aller retrouver quelqu’un sur son lit de mort, tu redresses la tête pour le regarder. Il se passe quand même certaines choses pas très joyeuses autour de lui aussi visiblement, au moins tu n’es pas seule, dans un sens cela te rassure un peu. Tout le monde a des soucis, la vie ne tourne pas autour d’une seule et même personne, fort heureusement d’ailleurs ; Il faut un peu de tout pour faire un monde, pour forger les personnes ; même si cela veut dire que ces personnes changent de jours en jours.

Nurhaci… Voilà comment on l’appelle maintenant, c’est un peu plus long que Er, ça lui va tout aussi bien d’ailleurs, même si cela change. & voilà qu’il veut te poser une question sincère, laissant échapper un petit « Je t’écoute » d’entre tes lippes, tu inclines doucement ta tête sur le côté en le regardant. Qui es-tu pour moi ?

Qui tu es pour lui ? C’est plutôt douloureux comme question ; amnésique ? Il semblerait ; tu ne voulais pas y croire, tu te disais que le temps l’avait sûrement changé et qu’il avait décidé de prendre un autre nom pour oublier certains moments ; mais non, tout s’explique s’il y a une amnésie. Attrapant ta béquille en remettant ton bras dans l’écharpe, tu tentes de te remettre debout, même si tu dois te tenir à lui pour ne pas tomber. Une fois sur pieds, tu lui fais signe de te suivre d’un mouvement de tête.

« On se ballade pour en parler ? » T’aimerais te dégourdir les jambes, et ainsi trouver les mots plus facilement, tu ne sais pas trop par où commencer, cela remonte à loin quand même.

« Pour toi, j’étais ta confidente, ta meilleure amie. De même à mes yeux. » C’était la personne en qui tu avais le plus confiance, avec qui tu passais le trois quart de ton temps ; tu ne connaissais pas encore Bambi à ce moment-là, elle est arrivée plus tard dans ta vie, après tout, tu as rencontré Er au lycée, tout comme Alekseï. Vaux mieux éviter de trop parler de lui d’ailleurs, tu n’as qu’Alekseï à la bouche alors que tu vas bientôt te marier à Romanov. Tu as changé ton alliance de doigt, mais ce n’est pas une raison. Vous n’êtes plus marié, vous avez signé pour ça et cela te fait grincer des dents en te remémorant cette journée en octobre.

« On s’est rencontré au lycée ; plein milieu d’adolescence, je devais avoir 15 ans. Cela remonte à 11 ans de cela, il y avait ton frère aussi. Je ne pense pas que ce soit la meilleure des périodes de notre vie, je me perdais dans la drogue et les courses de moto avec Alekseï ; il m’avait en quelque sortes entraîner dans tout ça. » Souvenirs de jeunesses ; parfois tu aimerais remonter à cette époque et que le temps se fige, ce n’est certes pas la meilleure des périodes concernant la drogue, l’alcool et tout ce qui va avec, mais visiblement, la chance était un peu plus de ton côté à ce moment-là. & tu as encore parlé de lui, décidément.


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Anonymous
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2016-02-29, 22:06

call your name.

with Edelweiss.
music III.



Tu te doutais bien que tu jouais à un jeu dangereux maintenant. T'as affaire à une personne totalement abattue, du moins c'est ce que tu pensais d'elle. Et Edelweiss te connaissait mais t'étais pas capable de t'en souvenir totalement. Oh que c'était pathétique de ta part. Tellement pathétique. Mais pourtant ... Elle paraissait extrêmement calme, malgré ta question déplacée. Ca t'étonne à tel point que t'en perdais ton sourire. Elle te proposait de marcher un petit peu avant de raconter quoi que ce soit, et tu l'aidais à se relever sans dire un mot.

Puis Edelweiss parle de confident, de meilleur ami. C'est ce que tu étais pour elle et ce qu'elle était pour toi il y a de cela des années déjà. Et toi, t'es con et t'oublies facilement. D'ailleurs, tu te demandes comment t'as pu oublier une telle chose. Tu te demandes même comment t'as fait pour atterrir ici. Elle continue en racontant que vous vous êtes rencontrés au lycée avec ton ... Oh ?

- J'ai un frère ?

Puis tu te bloques avant de passer une main sur ton visage. Frère, c'est peut-être la première fois que tu entendais ce mot là, qu'on te disait "ton" frère alors que tu pensais avoir vécu ta vie seul depuis ta plus tendre enfance. T'apprends des trucs sur ta vie, Nurhaci, t'apprends que la vie est cruelle avec toi. Pour que tu puisses vivre immortel : tu dois en payer tes souvenirs.

- ... Je suis incapable de me souvenir de quoi que ce soit. Désolé si notre relation était à la limite du "fusionnel" et de ne pas m'en rappeler.

Tu hausses les épaules avant de retrouver le sourire. Mais dès qu'elle prononçait ce nom qui t'insupportait tant, tu crachais tes mots sans aucune gêne.

- Alekseï ... Qu'il crève et je n'attends que ça.

Tu souris toujours malgré tes paroles vulgaires ... Tu continues ton chemin à côté de la demoiselle. Des courses de moto, de la drogue. En effet, la vie ne vous avait pas réserver de belles surprises. Mais tout était de la faute de cet Alekseï, Alekseï et encore Alekseï mais tu te devais de garder ton calme. Ton-putain-de-calme. Tu t'arrêtes avant de regarder le ciel pour penser à tout ce qu'Edelweiss venait de dire. C'est drôle, amusant, hilarant. T'étais juste incapable de te souvenir de quoi que ce soit mentalement, ça pourrait te foutre la gerbe mais rien du tout. Tu fermes les yeux, silencieux.


Sauf qu'une première larme coule le long de ta joue. Salée à souhait, traçant son chemin pour venir s'éclater contre ton poncho abîmé, tu ouvres les yeux avant de passer une main sur ton visage. Tu te sens mal mais t'es incapable d'expliquer la raison du pourquoi. Ca venait d'arriver soudainement, ton corps est pris d'un gros stress intense, Tu ricanes encore alors que tes larmes coulent sans cesse. Ton corps serait-il en train de te faire comprendre que la vie est douloureuse et que celui-ci se souvient de certaines choses dont ton cerveau est incapable de se rappeler ? Triste.

- Je ne ressens strictement rien mais mon corps a comme cette envie d'exprimer une certaine peine. Mais je suis incapable de me rappeler de quoi que ce soit ... Donc je pleure ... Sans vraiment avoir la moindre émotion en moi.

Tu soupires avant de sortir tes mains bandées de ton poncho, encore abîmées et salies par les combats que tu endures et tu te frottes les yeux en gardant le sourire.

- T'es vraiment conne de rester qu'avec des gens qui te font souffrir et veulent limite ta mort. Es-tu si maso que ça ? Ça te fait plaisir ? Ça t'amuse tellement ? Est-ce que t'as vraiment envie de mourir ?

T'enchaînes tes questions en riant discrètement, c'était malsain.





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