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all will be well - you can ask me how but only time will tell Δ edelweiss

Eva Orlov
Eva Orlov
all will be well - you can ask me how but only time will tell Δ edelweiss Tumblr_ngrtakXpXN1tk6zn5o2_500
2016-02-02, 21:28

all will be well
you can ask me how but only time will tell




quatorze heures tapantes - tu crois que c'est l'heure de ta pause.
t'as du mal à prendre tes marques, ces jours-ci ; ça fait pourtant plus d'une semaine que tu travailles ici, maintenant. t'exerçais toujours ton activité de façon clandestine à côté, bien évidemment ; mais l'hôpital te garantissait un complément de salaire non négligeable & bien moins aléatoire que l'argent sale des types dont tu dépendais autrefois. t'avais eu aucun mal à te fondre dans la masse - tu servais à tes patients & tes supérieurs le même sourire factice qu'au reste du monde, & tout se passait pour le mieux. tu travaillais de nuit, souvent ; c'était pas comme si t'avais quoi que ce soit de mieux à foutre, de toute façon - personne ne t'attendait l'soir quand tu t'en retournais dans ton appartement miteux & c'était c'que t'avais trouvé de mieux ; en te souciant des autres, tu parvenais tant bien que mal à t'oublier toi-même.

elle était arrivée la nuit dernière, ou peut-être était-ce celle d'avant ; au fond, quelle importance. quelqu'un l'avait déposée là comme pour s'en débarrasser ; t'étais tombée dessus par hasard, pendant ta pause café. t'allumais machinalement ta cigarette quand tu l'avais aperçue, vautrée dans un coin ; de loin, on aurait dit un animal blessé. tu t'étais approchée avec appréhension - t'étais presque sûre qu'elle était morte. de près, c'était un joli brin de fille, l'inconnue d'ce lundi soir ; elle avait de longs cheveux verts, de grands yeux de biche &, à ta grande surprise, deux impacts de balle. t'avais retenu un soupir de soulagement quand t'avais vu sa poitrine se soulever faiblement ; immédiatement, t'avais ramené à son chevet toute une batterie de médecins de garde, qui l'avaient emmenée dieu seul sait où. peu de temps après, le soleil s'était levé & il avait été temps pour toi de ranger ta blouse au placard - tu ne l'avais pas revue depuis.

elle n'avait pas quitté tes pensées, pourtant - sans qu'tu saches vraiment pourquoi. quand t'avais pris ta garde la nuit suivante, t'avais demandé de ses nouvelles ; tous avaient haussé les épaules sans trop savoir quoi te répondre - des cas comme elle, on en voyait tous les jours & on finissait par ne guère plus s'en soucier. ce soir-là pendant ta pause, t'avais passé en revue tous les dossiers de la veille, & puis t'avais fini par trouver son nom - elle s'appelait edelweiss. il était écrit qu'elle n'avait reçu aucune visite, & tu t'souviens d'avoir trouvé ça aberrant ; ça te paraissait inconcevable qu'il n'y ait personne quelque part pour s'inquiéter d'son pauvre sort. d'heure en heure, ta sollicitude s'était muée en véritable obsession ; y'avait pour toi qu'son nom & son visage - edelweiss & ses grands yeux vides. il fallait que tu saches il fallait qu'tu lui parles, sans même savoir pourquoi ; c'était d'un pas presque mécanique que t'avais marché jusqu'à sa chambre à la nuit tombée. t'avais attendu que ses infirmières habituelles s'éloignent - t'aurais pas su quoi dire, si elles t'avaient demandé ce que tu faisais là ; comment leur dire, alors que tu n'savais pas toi-même. t'étais restée là un moment, simplement à l'observer ; t'arrivais pas à comprendre comment elle avait pu en arriver là - mais au fond, eva, n'était-ce pas pareil avec tous les autres ? t'avais connu tant d'écorchés vifs, tant d'personnes que la vie avait fini par ruiner ; & pourtant, tu t'en étonnais toujours - t'étais naïve, comme à chaque fois.

il s'passe quelques minutes encore avant que tu ne te décides à entrer ; tu n'sais pas vraiment quoi lui dire. tu lui apportes un plateau-repas, comme pour justifier ta présence - & c'est à pas de velours que tu t'approches, comme si t'avais peur de la brusquer ; dans l'obscurité de sa chambre, tu n'arrives même pas à distinguer si elle est réveillée ou non.

━ mademoiselle ? c'est l'heure du repas tu lui lances d'une voix douce - & tu viens déposer le plateau sur la commode auprès de son lit. elle a repris des couleurs, depuis cette fameuse nuit sur l'parking ; ça t'arrache même un sourire.

tu n'sais pas si elle se souvient de ton visage ; & au fond, ça n'a pas d'importance.
━ vous allez bien ? vous en avez vu de belles ces derniers jours, j'ai l'impression & puis dans un sourire, t'ajoutes à la hâte ; je peux faire quelque chose pour vous, peut-être ?

elle s'demande sûrement ce que tu lui veux, edelweiss ;  sans doute même qu'elle te trouve bien étrange - tu n'peux pas vraiment la blâmer ; après tout, tu n'penserais guère mieux à sa place.




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Anonymous
Invité
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2016-02-14, 03:07


all will be well
YOU CAN ASK ME HOW BUT ONLY TIME WILL TELL
MUSIQUE - Le regard dans le vague, tu n’as pas osé décrocher un mot depuis le jour où tu t’es retrouvé ici. Maintes fois une psychologue a tenté venir te consulter ; et  savoir ce qu’il s’est passé. Au fond, toi-même tu l’ignores ; c’est un peu trouble, ça s’est passé trop rapidement et pourtant ; cela hante tes nuits. Tu le revois lui, celui qui t’a demandé de l’épousé –pour seul dieu sait quelle raison– te tirer dessus sans la moindre hésitation.
Un hurlement de douleur avait arraché tes cordes vocales ce jour-là ; la suite, tu ne t’en rappelles plus vraiment. Le sang t’était monté à la tête et tu avais la peur au ventre. Peur pour le bébé, mais surtout pour toi-même. C’était la seconde fois que tu voyais ta vie défilé sous tes yeux. La première fois, tu as réellement cru que tu allais y passer. Cette fois-ci, c’était différent ; ce n’était pas un accident.

Enfouissant ton nez sous la couverture, tu observes longuement la pièce doucement éclairer par la lumière du jour ; cela te rappelle quelques bons souvenirs. Oui, ça arrive d’avoir de bons souvenirs dans un hôpital, après tout, c’est là que ton amour pour Alekseï est née ; on t’avait interdit de quitter ta chambre et pourtant la nuit tu t’éclipsais avec lui pour aller sur le toit avec les vêtements que l’on te prêtait. Il venait quasiment tous les jours jusqu’à ce que tu sois complètement rétablit ; c’était touchant. Cela t’arrache un sourire à cette pensée, mais la douleur reprend le dessus lorsque tu veux te redresser. Ton bras te fait mal, une grimace déforme ton visage ; satané balle, satané Vitaly, satané… ces deux hommes dont tu ignores le nom. Est-ce que tu aurais préféré mourir à ce moment-là ? Peut-être. Tu ne serais pas là, à te dire que tu as quitté Alekseï alors que vous auriez pu avoir encore une longue histoire de couple ; tu n’aurais pas accepté cette demande en mariage stupide, avec cet homme qui n’hésite pas une seule seconde à te tirer dessus. Si il n’y avait pas Opium, si il n’y avait pas le bébé, si il n’y avait pas tout ce petit monde important à tes yeux, qu’aurais-tu fais Edelweiss ? Est-ce que tu aurais abusé de médicaments que l’on te donne, afin de faire une overdose ? Non, tu tiens beaucoup trop à la vie pour y mettre fin toi-même. Même sans tout ce petit monde, il y aurait d’autres personnes, on n’est jamais réellement seul après-tout.

Tu essayes de t’asseoir, mais en vain, ta jambe te fait mal en plus de ton bras ; tu restes alors allongé, contemplant ce plafond blanc. Fermant doucement les yeux en laissant échapper un doux soupire, tu entends plusieurs pas dans le couloir s’approcher de ta chambre ; certainement les infirmières qui viennent changer les bandages encore une fois. Elles entrent dans la pièce, mais tu les ignores, tu feins de dormir alors elles sont rapides, tu restes attentive à leurs paroles te concernant toi et le fœtus. Tu as manqué de le perdre, tu as eu de la chance de ne pas faire une fausse couche qu’elles murmurent ; cela t’aurait probablement détruit si ce fut le cas. De plus, que cela maintien d’une certaine façon Opium en vie, tu ne peux pas te permettre de le perdre.

Elles s’en vont enfin après une quinzaine de minutes, tu rouvres de nouveau les yeux, tournant doucement la tête sur le côté, tu aperçois quelques fleurs sur la commode à côté du lit ; on t’en aurait rapporté ? Qui donc ? Cela t’intrigue quelque peu. Un léger sourire s’étire sur tes lippes rosées ; ce sont des lys blanc. Attrapant l’une des fleurs, tu l’apportes jusqu’à toi ; humant son doux parfum. « Lilium » ; fleur symbole de pureté.
Gardant le sourire aux lèvres, tu déposes la fleur à tes côtés,  pour attraper par la suite la petite tablette contrôlant tout dans la chambre, fermant alors les volets à moitié, ne laissant que quelques rayons du soleil percés entre les rideaux blanc. Puis tu fais redresser le haut du lit ; ah, rien ne vaut la magie de la technologie, c’est tellement plus agréable d’être légèrement redressé que d’être allongé trop longtemps ; même si entre nous, tu aimerais te lever afin de te dégourdir les jambes.

A peine quelques minutes ne furent écouler, qu’une nouvelle présence arriva dans la pièce ; tu n’avais pas entendu ses pas ; tu t’étais laissais bercer dans les bras de Morphée sans réellement le rejoindre complètement, la fleur de lys sur la poitrine, tes paupières se rouvrent doucement à l’écho de la voix de la jeune femme ; une voix un peu différente de d’habitude ; elle te semble familière, tu as l’impression de l’avoir déjà entendu, ou peut-être n’est-ce que ton imagination ? Cela dit, les traits de son visage ne te sont pas inconnus. Une chevelure d’ébène, des pupilles d’un bleu profond ; qu’est-ce que tu aimes ces personnes ayant ces traits physiques.

« J’aimerais pouvoir dire que je vais bien, à vous de me répondre. » lui lances-tu d’une voix douce accompagné d’un sourire ; elle a de la chance cette femme, elle est la seule à qui tu réponds depuis que tu es ici. Tournant doucement la tête vers le plateau repas qu’elle vient de déposer, tu fais doucement tourner la fleur entre tes doigts. « Je veux bien un verre d’eau, c’est plutôt dur avec une seule main. »

En parlant de main, tes yeux s’écarquillent doucement ; ta bague, tu ne l’as plus à ton doigt. Te redressant subitement l’air paniqué, malgré la douleur à ton bras et ta jambe, tu la cherches désespérément. Fouillant dans les tiroirs en vidant vivement, tu retournes tous les papiers et médicaments. La perfusion te dérange, tu lâches un léger grognement en la retirant vivement, ainsi que tout ce qui est posé sur ton corps. Sortant de sous la couverture, tu tentes de te lever en évitant de tomber, tu t’assois sur le sol froid ; et tu cherches, cherches et cherches, l’air beaucoup trop perturber pour pouvoir penser à manger. « Ma bague, vous savez où elle est … ? Je l’avais à mon réveil à l’hôtel, je crois… » L’alliance de ton mariage avec Alekseï, une bague sentimental à laquelle tu tiens tant. Faites que tu ne l'as pas perdu à l'hôtel...

words: 1070 | tag: eva | notes: ♥ ♥

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Eva Orlov
Eva Orlov
all will be well - you can ask me how but only time will tell Δ edelweiss Tumblr_ngrtakXpXN1tk6zn5o2_500
2016-02-19, 23:06

all will be well
you can ask me how but only time will tell




quelques secondes ; c'est à ça que tiens une vie sans doute, tu te dis en la regardant - qu'en serait-il advenu d'elle si tu ne l'avais pas trouvée ce soir là ? tu t'demandes qui aurait été là pour s'en soucier, si par hasard elle était morte ; qui s'en serait attristé & puis qui s'en serait réjouit - si ça aurait fait une grande différence, au fond. tu t'demandes quel genre de personne c'est, edelweiss - de ceux qui font tourner le monde ou bien d'ceux dont on se passerait volontiers. y penser t'arrache un sourire triste - ça t'rappelle que tu pourrais bien crever le lendemain sans que personne ne s'en trouve réellement affecté. mais elle est différente, & tu l'sais ; y'a pas besoin d'y regarder à deux fois pour s'rendre compte que vous n'faites pas partie du même monde, elle & toi - & puis il y a l'enfant. tu réalises que tu l'envies, tout d'un coup, & l'ironie de la situation te donnerait presque envie de rire ; elle vient de se prendre deux balles, & tu trouves encore le moyen d'vouloir être à sa place. parce que t'es persuadée qu'il y a là quelque part quelqu'un qui s'en soucie quelqu'un qui finira par s'inquiéter pour elle un jour ou l'autre ; & c'est quelque chose que tu n'auras jamais sans doute. & pourtant c'est elle qu'le destin avait placé au bout de ce flingue - comme quoi la vie parfois défiait toute logique.

« j’aimerais pouvoir dire que je vais bien, à vous de me répondre » qu'elle te lance d'une voix candide qui t'fait pourtant sursauter - une fois de plus, tu t'étais perdue dans tes pensées. tu lui adresses un sourire en guise de réponse, & tu t'empresses de lui tendre son verre ; t'en profites pour détailler ses traits & il t'semble bien que tu l'as déjà vue quelque part - quant à savoir où, tu n'tentes même pas de t'en souvenir ; t'as côtoyé des centaines de personnes sans jamais qu'aucune ne se distingue du lot, & tu t'imagines qu'elle fait partie de ceux-là.

& tu la vois tout d'un coup qui panique, sans trop comprendre pourquoi ; t'as pas le temps d'esquisser un geste qu'elle a déjà arraché l'une de ses perfusions - elle a déjà trébuché quand tu te précipites vers elle, & tu comprends enfin qu'elle cherche quelque chose ; à en juger par l'ardeur qu'elle met à la tâche, on dirait même que sa vie en dépend. « ma bague » elle laisse échapper tout d'un coup, & ça te frappe pas immédiatement - « vous savez où elle est ? » reprend-elle ; & cette fois-ci tu comprends. la bague - comment est-ce que t'as pu oublier ? elle la serrait au coeur de sa main droite le soir où tu l'avais retrouvée, cette bague ; un médecin de garde t'avais chargée de la mettre de côté avec le reste de ses effets personnels - lesquels ne consistaient en pas grand chose, tout bien réfléchi. tu l'avais glissée dans une poche de ta blouse, & puis on t'avait appelée ailleurs ; il y en avait eu pour six heures de travail encore, & si sa propriétaire n'avait jamais vraiment quitté tes pensées, la bague, elle, s'en était échappée aussitôt.

━ oh mon dieu tu t'exclames enfin, après quelques secondes d'un silence qui en paraissait sûrement des heures ; comment est-ce que j'ai pu oublier ça ? tu portes frénétiquement la main à l'une des poches de ta blouse, puis la deuxième - on m'avait chargée de vous la rendre, & puis - & tu t'interrompt lorsque tu sens enfin le contact du métal contre ta peau. tenez, la voilà !

mais y'a quelque chose qui t'dérange alors que tu t'apprêtes à la lui tendre ; comme un sentiment de déjà-vu le même qui t'as pris au corps dès que t'as posé le pied dans cette chambre - tu ne t'en expliques toujours pas l'origine, pourtant. ton regard se pose sur elle puis sur la bague de nouveau ; la bague edelweiss la bague edelweiss & enfin ça t'saute aux yeux. tu sais pertinement où tu l'as déjà vue, cette foutue alliance ; tout comme tu réalises d'où te viens cette impression d'en connaître la propriétaire.

━ alekseï, tu lâches sans crier gare. vous êtes, tu commences, & puis tu t'souviens de ce qu'il t'a dit, la dernière fois que tu l'as vu ; non, vous étiez la femme d'alekseï. le ton est neutre, peut-être même un peu trop - c'est souvent ce qui t'arrive quand tu n'sais pas comment réagir. est-ce qu'il sait pour - & tu t’interrompt aussitôt ; ça n'te regarde pas. elle a sûrement compris ce que tu t'apprêtais à poser comme question, ceci dit - ton regard insistant sur son ventre ne trompe pas. est-ce qu'il sait que vous êtes ici ? vous souhaitez le prévenir, peut-être ?

& à ton avis, eva - est-ce qu'il devrait être au courant ? tu t'souviens pertinement de sa réaction, le soir où t'as eu le malheur de prononcer son prénom devant lui ; tu t'souviens de son regard fou de son étreinte & d'son accès de colère. puis d'un côté, tu t'demandes ce qu'elle en pense, elle ; de c'que t'avais compris, c'était elle qui l'avait largué - ceci dit, tu serais curieuse de savoir ce qu'il en était vraiment.



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Anonymous
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2016-02-24, 23:51


all will be well
YOU CAN ASK ME HOW BUT ONLY TIME WILL TELL
MUSIQUE - Disparu ; elle a disparu. Elle est sur aucun de tes doigts ; tu l’avais changé de main depuis la demande en mariage de Vitaly, mais tu ne t’en étais pas séparer une seule fois. Est-ce que tu la perdue ? Tu le crains hélas & cela te hante. Ta gorge te fait mal, elle se serre ; tu sentirais presque tes glandes lacrymales te jouer des tours. Vous n’êtes pourtant plus en couple, tu ne devrais pas y attacher autant d’importance, alors pourquoi perds-tu ton temps à la chercher ? Pour te rappeler que le mariage avec Romanov sera un mariage sans amour ? Un mariage arranger où vous n’aurez pratiquement aucun compte à vous rendre, vivant votre vie chacun de votre côté ? Tu n’as encore rien signée Edelweiss, tu peux encore faire machine arrière. Tout annulée et vivre ta vie autrement ; regarde où tu en es à affronter les ennemis de Romanov ; lui-même n’a pas bronché pour te tirer dessus ce jour-là. Ton bourreau ton futur mari ? Quelle plaisanterie. Tu ne retourneras pas vers lui à ta sortie d’hôpital, peu importe que tu sois à la rue ou non, il y a encore la clinique vétérinaire où tu peux aller te réfugier ; tu feras ça oui, tu feras ça.

& sa douce voix parvint à tes oreilles. « On m'avait chargée de vous la rendre, & puis- » Tu te tournes doucement vers elle, le cœur battant à tout rompre à l’intérieur de ta poitrine. Tes pupilles ambrés restent figé sur cette jeune femme dans l’espoir qu’elle te dise quelque chose qui soulage tes maux. « Tenez, la voilà ! » Et elle s’arrête soudainement dans son élan ; tu vois pourtant ce bout de métal entre ses doigts, prête à te la rendre. Mais elle semble perturbée par quelque chose, comme si une violente claque venait de s’abattre contre sa joue. Tu as un peu de mal à la suivre, elle ne te la rend pas encore, ce qui commence doucement à te frustrer. « Alekseï, » cela résonne comme un coup de canon, le palpitant a manqué un bon à l’intérieur de toi. Elle le connait ? « Non, vous étiez la femme d'Alekseï. » Visiblement oui, elle le connaît même un peu trop pour savoir ce qu’il en est entre lui et toi.

Ton visage se décompose légèrement, tu n’as pas spécialement envie de parler de lui actuellement ; tu désires simplement récupérer ta bague et rien de plus. Il est constamment dans ta tête, tu n’arrives pas à le sortir de ton esprit. « Est-ce qu'il sait que vous êtes ici ? Vous souhaitez le prévenir, peut-être ? » Tes doigts froissent subitement ce bout de tissu couleur pastel que tu portes, secouant négativement la tête, tu te mords doucement l’intérieur de la lèvre inférieur.

« Ne le prévenez pas, c’est inutile. »  Il s’inquiéterait probablement et il a d’autres chats à fouettés, tu n’as pas envie qu’il s’inquiète. Il vit sa vie au jour le jour maintenant, évitons que tu rentres de plus belles dans la sienne, même si au fond de toi tu en meurs d’envie, mais tu ne l’avoueras pas non, pas à lui en tout cas. & tu tentes de te relever de ce sol un peu trop froid ; mais tu n’y arrives pas. Ta jambe droite refuse de bouger, malgré la bande qui entoure ta cuisse la douleur se fait toujours ressentir. Une grimace se dessine sur ton faciès de poupée, mais tu tentes quand même. Tes ongles s’agrippent sur la couverture du lit, mais tu tombes en arrières, restant alors assise sur le sol froid. « Je suis son ex-femme oui et la bague que vous tenez est l’alliance qu’il m’a offert lors de sa demande en mariage. »  Un sourire se crispe sur ton visage, tu sens ton bras blessé trembler légèrement, comme le reste de ton corps car tu n’as pas la force de te lever. « Ne le prévenez pas, j’ignore qui vous êtes pour lui, mais ne le prévenez pas. »  Et même si elle n’était qu’une connaissance, tu n’as pas envie qu’il soit au courant que tu séjournes à l’hôpital. Il n’a pas besoin de savoir ça, nullement besoin.

Grinçant subitement tes dents, tu frappes contre ta jambe qui te fait souffrir. « Maudit Romanov. »  Lâches-tu sous l’énervement. Restant alors par terre, tu serres doucement tes jambes contre toi, observant les lys qui sont tombés au sol à force d’avoir un peu tout retourné sur la commode. Et tu en prends une entre tes doigts, la faisant tournoyer tranquillement. Il y a quelque chose qui t’intrigue quelque peu ; relevant le regard vers la jeune femme, tu l’observes de tes pupilles ambrés. Tu sembles quand même curieuse à l’idée qu’elle le connaisse ; est-ce qu’il se porte bien ? Tu ne le vois plus vraiment, alors tu l’ignores. Tu ne sors plus beaucoup de chez toi et lorsque c’est le cas, c’est simplement pour te dégourdir les jambes mais tu évites le gang de l’est. Alors tu te demandes, est-ce qu’elle sait comment il va ? Tu n’as rien contre elle ; elle semble même gentille, même si elle t’intrigue. « Hm… Vous savez s’il se porte bien ? Je veux dire… S’il prend quand même soin de lui ? »  et tu baisses le regard, secouant doucement la tête, posant ton front contre tes genoux. « Désolé, oublié ce que je viens de dire. Je ne vais pas vous importunez avec ça, cela doit être bizarre venant de l’ex-femme… »

words: 937 | tag: eva | notes: ♥ ♥

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