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bloody rose – ft. nemesis

Anonymous
Invité
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2016-01-22, 20:57

bloody rose – ft. nemesis ZeBi1y6


bloody rose | ft. nemesis


Soleil-sang s’abattant
Sur la ville enragée
Lune-éponge pour panser
Les plaies des enfants
[A]battants


T’as des envies de tout envoyer valser, ce soir. Le couchant rougeâtre ne te plait guère – tu n’es pourtant pas un fervent superstitieux, d’ordinaire.

Tu craques du bout des doigts une allumette. Tu ne fumes pas. Tu la regardes se consumer doucement. Tu la regardes noircir sous l’influence des flammes. Noircir ; brûler ; se détruire. Tu te sens un peu comme cette allumette. Tu crames peu à peu.

Mais le feu est allumé depuis ta naissance.

La flamme parcoure l’allumette à une vitesse fulgurante. La réduit en poussière le temps d’un claquement de doigt. L’espérance de vie d’une allumette est décidément bien courte. Tu jettes le misérable morceau de bois dans l’évier avant que la flamme ne te brûle les doigts.

Et toi, c’est quand que tu finiras en cendre ?

Tu fais couler l’eau sur les cendres. Parce que pour toi, l’eau ne coule pas sous les ponts. Pour toi, l’eau est en furie, elle s’agite et passe par-dessus. Elle emporte les passants, qui tentent vainement la traversée impossible ; elle les noie. Toi tu bois la tasse depuis des mois.

Le chuintement de la cafetière qui te ramène les pieds sur terre.

Après un coup d’œil ennuyé à travers le carreau – soleil couchant, nuages bain de sang –, tu te laisses choir sur une chaise. Tu penses à ton cadet, absent depuis le matin. Tu t’inquiètes un peu, pas assez pour partir à sa recherche. Tu sais qu’il rentrera sans trop tarder. Tu l’espères, en tout cas.

Le liquide amer comme la vie qui te fait légèrement grimacer.

Ici, tu te sens presque bien. Chez toi. Et pourtant, tu ne te sens pas encore propriétaire des lieux. Tout est si différent de ton ancien logis. Mais dans cette bulle seulement, tu as le sentiment de te retirer du monde ; tu ne fixes plus tes pensées sur celle d’inconnus.

Pourtant, ce soir, tu te laisses aller à explorer les esprits alentours. Tu fermes doucement les yeux, te concentres un peu mieux. Tel un voyeur, tu fouilles leurs crânes. Les pensées vulgaires de tes voisins te dégoûtent et tu t’en éloignes. Tu sais que tu ferais mieux d’arrêter, que ça ne fait qu’accroitre ton dégoût pour l’humanité.

Mais t’es pire qu’un drogué.

Soudain, dans la mêlée des esprits, tu captes un mental qui ne t’est pas étranger. Tu y plonges un peu plus intensément, en dévoile la véritable identité. Qu’est-ce qu’elle fait là ?

Trois coups secs à la porte.

Tes yeux qui s’ouvrent aussitôt, les questions qui restent dans un coin de ta tête ; tu déposes sur la table la tasse d’ors et déjà presque froide. Et ce sont des pas dignes d'un automate au bord du burn-out qui te conduisent jusqu'à la porte.

« Roze. »

Le nom t’avait échappé comme une évidence. Sur le pallier, se tenait la frêle demoiselle, l’air déboussolé, les lèvres amochées.

« Bordel. »

Tu glisses un doigt sur sa blessure, que tu retires aussitôt. Le regard inquiet, tu l’invites à entrer.

Ton cœur qui bat la chamade ; elle avait dû s’embrouiller, encore. Si elle continuait ainsi, elle ne s’en sortirait pas indemne – un jour ou l’autre, ses blessures physiques ne seront plus superficielles non plus.

« Qu’est-ce que t’as foutu encore ? T’es folle ? »

Mais au bout de tes lèvres, tu retiens des mots plus crus ; des envies de la secouer, de l’engueuler. Lui faire comprendre que ce n’est pas un jeu.

Mais tu te contiens encore un peu – tu t’appliquerais à la sermonner après avoir pansé ses plaies.


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Anonymous
Invité
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2016-01-22, 23:23













nemesis & simba


je t'aime ♥





// throw on your dress and put on your doll faces


les cothurnes baroudant les escaliers affinés, tu tiens ton visage entre tes mains et tu te trémousses un peu pour paraître moins cassée. nemesis elle a toujours traîné de dos au milieu des gens au milieu du monde. elle a toujours été sauvage, pleine de rage. elle a toujours voulu encastrer n'importe qui dans le paysage. elle a écrit son histoire de manière un peu bâclée parce qu'elle s'est toujours sentie rejetée. elle se sentait perchée, elle veut juste que cette souffrance s'arrête. elle veut juste ne plus avoir mal comme ça. tu perds le large et c'est dur. ça te fissure. tu t'enfonces chaque jour un peu plus.
nemesis paraît trop pure pour ne pas être amère.
nemesis est née de regards maudits. c'est la vision erronée du paradis.

le sahara bleu de tes cheveux est déchaîné par des vagues convulsives. tu es devant sa porte. tu es si désespérée comme un nuage noir au milieu de cieux éclairés. tu n'oses pas faire ce simple geste, tu n'oses pas toquer parce que tu as peur des conséquences. tu es trop faite de mépris pour l'homme. tu as peur d'être dépendante des autres. ta main peinturlurée d'hématomes se lève puis se baisse. tu répètes le geste pendant plusieurs minutes avant que ton poing dogue contre le bois profond de la porte. tu frappes trois fois. trois fois. parce que c'est la troisième fois en un mois que tu fais une chose stupide. tout t'échappe, tu perds le contrôle.

il t'ouvre et vers lui tu relèves ton visage poupin, tu te perds dans ses yeux noirs. avec ton allure caduc et cassable, tu étais minable, pathétique, pitoyable. tu ne sais pas quoi répondre quand il lâche un juron et tu as tellement honte. le silence est lâche, il est la faiblesse des mots. c'est la seule solution que tu as trouvé parce que les mots t'échappent. tu as tellement honte que tu baisses la tête lorsqu'il caresse tes griffures avec son doigt. tu as le vide constant en toi. tu transis et tu brûles, tu es un soleil froid. tu as peur de cette part de toi-même, cette part qui te rend violente. tu as le visage perçant qui s'endurcit.
parce qu'il y a des questions auxquelles il n'y a pas de réponses.
parce qu'il y a des sentiments qu'on ne contrôle pas. qu'on ne choisit pas.

le soleil filtre à travers les rideaux et sous les néons rouges, tu le fixes et tes yeux. ils brillent. ils brillent d'une lueur que l'humanité a perdu depuis tellement longtemps : l'innocence. on l'imagine encore comme une femme-enfant solitaire, muette, toujours concentrée par les paroles des autres. quand tu fermes les yeux, il y a des images qui défilent et qui te rappellent constamment que tu ne peux pas être heureuse. tu ne peux pas. tu es trop bancale. trop anormale. tu trembles légèrement et tu prends la parole. oui. tu plaques un sourire sur ton visage. je crois que je suis folle, simba. tu avances de quelques pas avant de te retourner et d'essuyer avec ton index la larme qui commençait à rouler sur ta joue. tu sais. je suis fatiguée de m'effondrer sans me relever. je suis fatiguée de me battre pour me sentir exister. ton visage se décompose et tu passes tes deux mains sur ton visage pour le dissimuler. tu as peur de cette violence en toi, tu as peur de dérailler complètement.

simba tu l'aimes, simba il te comprend juste d'un seul regard. tu te sentais si différente mais si semblable à lui en même temps. vous avez tous les deux des veines faites d'erreurs. d'erreurs qu'on ne peut pas effacer. et ces erreurs te tuent.
parce que tu étais stupide. et tu es restée stupide.


robb stark



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Anonymous
Invité
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2016-01-25, 20:16

bloody rose – ft. nemesis ZeBi1y6


bloody rose | ft. nemesis


Demoiselle aux ailes brisées te fait face ; tu glisses ton regard le long de son corps frêle – digne d’une poupée cassée. Tu baisses les yeux, quand elle laisse les larmes rouler le long de ses joues. Tu baisses les yeux car tu n’as pas les mots, ce soir, pas les mots nécessaires pour la ramener à la raison. Tu voudrais la libérer de son chagrin, l’apaiser de ses blessures – mais tu ne sais plus quoi faire, Simba, parce que toi aussi, tu te perds.

Tu te maudis de ne pas avoir la force suffisante pour la soutenir, de ne pas être assez solide pour l’aider à se reconstruire. Tu n’as même pas assez de cran pour la prendre dans tes bras. Pauvre lâche que tu es.

Non tu n’es pas folle, Roze - tu penses tout bas, dans un recoin de son crâne.

Et maintenant, tu te sens particulièrement désemparé. Tu n’arrives même pas à lui  en vouloir suffisamment d’ainsi se faire souffrir, soir après soir. Tes mots, en comparaison, semblent creux, vides de sens – des mots bateau face à des maux trop gros.

Mais tes lippes sont encore closes lorsque tu refermes la porte derrière elle. Tu laisses ta main glisser lentement le long du mur, ton bras s’écraser sans envie le long de ton corps. Ta mâchoire qui se crispe de rage et d’impuissance. Ton regard qui glisse à nouveau vers elle.

« C’est pas le moment de flancher. »

Tu attrapes son poignet – ce poignet que tu as le sentiment de pouvoir briser d’une seule inflexion, poignet de porcelaine prêt à casser –, et la conduit doucement à travers l’appartement désordonné jusqu’à ton canapé.

« Bouge pas. Je reviens. »

La salle de bain est miteuse ; tu soupires. Tu ouvres les minuscules placards, tâtonne au hasard entre les boites de médicaments oubliées. Tu découvres enfin l’objet de tes recherches, cette trousse de secours un peu abîmée.

Elle est toujours là, sur le canapé – toujours aussi cassée. Tu te trouves idiot, à penser cela. Comment aurait-elle pu aller mieux ; par quel miracle aurais-tu voulu qu’elle aille mieux le temps de ton absence ? Tu t’assieds à ses côtés, l’observe d’un air inquiet.

Tu sais qu’elle est sur le point d’exploser ; que sa seule envie est de tout fracasser. A deux doigts de dérailler, d’un moment à l’autre elle peut tout envoyer valser. Tu poses une main sur son épaule encore tremblante – l’adrénaline encore présente, mêlée à la rage et au chagrin, ne font pas bon mélange.

Tu connais ses peines ; si semblables aux tiennes, et tu ne comprends que trop bien son désir de tout renverser. Tu t’es promis de ne pas la laisser tomber, de l’aider à se relever. Etre le pilier qu’elle est pour toi. Pourtant, ce soir, tu lis dans son esprit une rancœur si forte, que tu crains de la voir exploser. Mais tu t’es promis d’être là pour l’apaiser ; et encore une fois, s’il le fallait, tu calmerais ses excès.

Alors, tu fais couler un peu de désinfectant sur un coton, que tu appliques sur sa peau abîmée – comme une dernière piqure avant de refermer les blessures.

« Idiote. »

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