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❝ afraid our aim is out of sight } simba // flashback

Anonymous
Invité
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2016-06-29, 13:19
breath.
wait a second let me catch my beath remind me how it feels to feel your voice your lips are moving i can't hear a thing

C'était une vie paisible, exempte de tout tourment ; un après-midi comme un autre où elle n'allait ni à l'école ni au travail, dans la douce période d'entre-deux. Ni femme ni jeune fille, simple ombre posée entre quatre murs et une sœur, une sœur plus que tout au monde. Couchée sur tes genoux, un livre entre les mains alors qu'elle n'était pas sûre d'en comprendre le message – elle roule un peu et les doigts de sa main libre s'attardent sur les tiens et s'enroulent autour, n'osent jamais les lâcher de peur de réaliser que tu n'es pas vraiment là.

Par cent fois elle a rêvé de ta présence sans pouvoir en satisfaire sa conscience ; par cent fois elle a cru à ta disparition, a presque pu douter de ton existence et de ta réalité. Angoissée à l'idée de perdre son plus grand soutien, angoissée d'en profiter pour les derniers instants elle savoure chaque seconde s'écoulant à tes côtés comme si plus jamais elle n'en aurait l'occasion. Et ça a toujours été ainsi à ses yeux, elle t'aurait suivi jusqu'au bout du monde si ça avait pu prolonger le sourire sur tes lèvres craquelées.

Elle finit par poser la tête sur ton torse, se laisse bercer par les battements graciles de ton coeur fragile et ça lui fait du bien de caler sa respiration sur ce rythme lent ; ses phalanges agrippent tes doigts et les dépose sur son crâne, le contact la rassure et elle se sent enfant entre tes doigts, se rappelle de ses terreurs nocturnes et de ta présence, éternelle, comme un ange destiné à la protéger. Elle a peur et plus le temps passe plus c'est dur de le cacher – elle a peur et elle n'ose en parler, parce que concrétiser son effroi reviendrait à douter de toi.

Sans qu'un mot ne froisse son silence, elle passe les bras autour de ta taille, trop maigre pour un garçon de ton âge, et elle frotte stupidement son nez contre ta poitrine, poussant un soupir à s'en déboîter les épaules et toutes les articulations. C'est le besoin viscéral de t'entendre respirer, de sentir ton torse se relever et s'abaisser à chaque respiration – de te savoir en vie, et peut-être même en bonne santé.

Alors elle lève la tête et son menton s'appuie contre toi lorsqu'elle plonge ses yeux au fond des tiens, qu'elle y cherche l'étincelle perpétuelle de la vie et qu'un sourire vient flotter sur ses lippes déchirées. « Ce livre m'ennuie. » Elle souffle et elle se redresse lentement, sans pour autant s'écarter de toi – enserré entre ses genoux, pour inconsciemment t'empêcher de t'enfuir.
Ses iris s'écrasent sur la fenêtre derrière toi, fixant le vague et ignorant ce qu'ils y trouvent. Elle se racle la gorge et récupère une énième fois tes mains, pour les enfermer entre les siennes, plus chétives – minuscules et fragiles, à son image.

« Simba, est-ce qu'on sera toujours comme ça ? Elle passe un coup de langue sur ses lèvres et baisse la tête, presque honteuse d'en douter. Est-ce que grandir, ça veut dire qu'on va se séparer ? J'ai envie de croire que non tu sais, mais j'ai besoin que tu le dises. »

Que tu lui racontes comme une comptine ce que la vie sera, dans dix ans, et dans vingt ans, et même dans soixante ans ; elle n'imagine pas une autre route à prendre, elle n'imagine pas devoir lâcher tes doigts rassurants ni même détourner le regard de ton visage familier. Et pourtant ça se présente comme un million de voix dans son crâne, qui lui chuchotent que c'est une période éphémère, qu'à l'instar d'un papillon vous allez éclore pour mieux mourir l'instant d'après.

Et ce qui la terrifie le plus, tu sais, c'est que tu finisses par les entendre. Que tu perçoives ce qu'elle espère être le fruit de son imagination – que tu l'entendes avec sa voix à elle et que tu craignes, que tu craignes qu'elle compte t'abandonner.


NOTES: ♥
WHAT KATY DID


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Anonymous
Invité
Invité
2016-06-29, 20:23
afraid our aim is out of sight
ft. bambi

Comme une bulle hors du temps, un cercle parfait au centre d’un monde asymétrique et impitoyable, un havre de paix dont lui et toi êtes les seuls roi et reine. Invincibles. Même dans cette chambre exiguë qui menace de s’écrouler à tout instant au coeur du bidonville, la vie parait tellement plus simple, quand tu t’allonges ainsi sur ses genoux, lors d’une chaude fin d’après-midi comme celle-là. Ta présence l’apaise, et à tes côtés, la vie dégouline de saveurs tantôt sucrées tantôt acides. En cet instant, elle a le goût d’un ourson à la guimauve, dont il se délecte avec prudence et précaution, comme un enfant qui aurait peur qu’on lui retire sa sucrerie un peu trop brutalement, réaction typiquement puérile poussée par son angoisse mais aussi par sa possessivité excessive - notamment envers toi, dont il s’estime le seul et unique protecteur, dernier barreau face à l’extérieur et ses cruelles règles.

Parfois, il vous imagine nés ailleurs, dans un monde meilleur ; il vous imagine fiers et libres, sans crainte des lendemains incertains que vous connaissez ici. Il t’imagine pouvoir rire aux éclats quand bon te semble, et n’être pas à la merci de ce satané taudis. Vous auriez pu être riches et célèbres, il aurait été chef d’une grande entreprise ou pilote d’avion, tu aurais été chanteuse ou actrice reconnue dans le monde entier. Mais la réalité revient systématiquement le frapper de plein fouet, et les doutes l’accompagnent souvent : auriez-vous été si proches, si soudés, si tout allait bien ? Il tente de chasser cette idée de son esprit, refusant d’imaginer votre relation se détériorer. Parce qu’après tout, vos destins sont liés, à jamais, pas vrai ?

Il jette un coup d’oeil par dessus ton épaule, et tu tournes les pages d’un livre, de façon trop machinale pour y prêter réellement attention. Comme si ton esprit était habité par une autre idée, que quelque chose te préoccupait. Ses doutes se confirment quand tu viens te blottir contre lui, l’agrippant entre tes bras frêles. Il caresse tendrement ses cheveux, dans un geste qu’il veut rassurant. Qu’est-ce qui fait battre ton coeur ainsi, petit être ?

Simba, est-ce qu'on sera toujours comme ça ? Il fronce les sourcils, abasourdi par la question qui tombe sur ses épaules alors qu’il aurait préféré que tu ne la poses jamais, que tu restes cette enfant qu’il porterait comme une princesse, pour toujours, sans grandir, sans se poser de question à propos de votre avenir. Est-ce que grandir, ça veut dire qu'on va se séparer ? J'ai envie de croire que non tu sais, mais j'ai besoin que tu le dises.

Il fixe ses pupilles dans les tiennes, bourrées d’incertitudes, sans parvenir à capter ton regard. Tu semble ailleurs, comme absorbée par le vide derrière lui. Qu’est-ce que tu fuis, petit être ? Il pose son front contre le tien, comme s’il cherchait à te ramener à lui. Dans tes mots, il sent ta peur à toi, et la sienne aussi, celle qu’il ne veut pas entendre - celle d’un jour devoir te quitter. Il esquisse un sourire, pour la cacher - il est ton grand frère, celui qui dois te rassurer.

Qu’est-ce qui te prend, petite soeur ? Il recule son visage et tire sur tes joues, comme quand tu étais encore une enfant et que tu boudais. Tu disais que tu n’aimais pas ça, à l’époque, mais tu finissais toujours par en rire de bon coeur. Pourtant, il sait qu’aujourd’hui, tu ne riras pas si facilement, mais il aimerait le croire. Tu t’inquiètes pour ton super-grand frère ?

Il se laisse tomber en arrière, s’appuyant sur ses paumes, et t’observe quelques instants, suffisamment longtemps pour marquer cette image dans son esprit ; ton regard de biche effrayée, empli d'inquiétudes.

Bambi… Son ton se fait plus sérieux, et ses mots deviennent pesant, alors qu’il échappe ce surnom enfantin dans un soupir lourd de sens. Toi et moi, on est liés. Quoiqu’il advienne, je suis ton grand frère, et tu es ma petite soeur, à moi. Et ensemble on pourrait soulever des montagnes, pas vrai ? Alors, alors… Arrête de t'inquiéter. Je te le promets, jamais je te lâcherai.

Il t’accable d’une pichenette sur le front, avant d’attraper ta main, et, sans même prendre la peine de te demander la permission, enlace vos petits doigts, en signe de promesse.

Compris ?

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