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❝ wicked is good ✕ { rima ; vishous}

Anonymous
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2015-12-13, 20:09



Jours gris, humide aussi morose que toi. Le cliquetis de tes talons se stoppa soudainement face à l'enseigne publicitaire du petit café. Tu fixais un temps les lumières clignotantes, protégée par ton parapluie. Le regard presque vide tu osais pénétrer à l'intérieur, poussant la porte qui fit sonner la vieille clochette. C'était un café vraiment ancien, un des seuls de la ville où l'on pouvait sentir l'odeur du vieux cuir et d'autres odeurs inconnues. Tu repliais alors ton parapluie, balayant du regard la salle presque vide. Il y avait un homme capuchonné, deux jeunes adolescentes peu habillées et une vieille avec son chat. Un endroit fort peu recommandable que tu fréquentais pourtant. Tu aimais l'ambiance qui pesait ici et le calme surtout.

Comme toujours ton choix se tournait vers une table dans l'angle, avec une vue sur le reste de la ville. De nuit ce quartier était vraiment différent et justement plus intéressant pour toi. Le peu d'agitation te permettait de travailler sainement tout en sirotant un café ou un chocolat chaud, armé d'un gâteau pour tenir la nuit. Repliant ta robe tu t'asseyais silencieusement, faisant légèrement grincer le canapé. Une serveuse, humaine, assez costaud et masculine t'aborda, une cigarette aux bords des lèvres.

''Comme d'hab mam'zelle ?'' demandait-elle avec sa grosse voix.

''Avec supplément de crème je te pris. Merci.'' fut ta réponse, claire et courte.

Tu t'étais permise de parler sur ce ton car tu fréquentais assez fréquemment ce lieu, la propriétaire ne pouvait donc pas se permettre de perdre une cliente régulière. Pour son petit budget, Anya Stocking serait une perte trop importante.

Empoignant ton sac tu en sortis des photos et de nombreuses feuilles, avec des gribouillis et des papiers arrachés, des schémas et des mots rayés. C'était le fruit du travail de la semaine, l'étude d'une zone humide. L'aménagement et la biodiversité du milieu, en bref des études bien fatigantes. Mais passionnantes pour toi. Il n'y avait presque rien d'autre qui t'attirais autant, en dehors des temps de détentes. Tu fouillais alors parmi les tas, quand le café et le gâteau fut posés sur ta table. Tu soufflais un simple merci avant de soudainement te figer, comme prise d'une douleur intense.

Prise de panique tu fis signe à la dame de se cacher au loin, qui n’eût pas besoin de tes conseils pour filer. Un douleur vive souleva tes poumons suivit d'un immense éternuement qui s'échappa, mais un éternuement sec heureusement. Malheureusement cela c'était produit dans un lieu publique, gênée tu n'osais même plus ouvrir les yeux. Qu'avais-tu fait, encore une fois.

roulette russe colorée ; wicked is good


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Viszs
Viszs
2015-12-17, 18:27


Il s’ennuie dans ce vaste échantillon d’individus mouvants au gré de leurs envies primitives. Et lui musarde dans d’instants moroses qui s’entrelacent et se dévorent, rongés par des obligations bien encrées. Depuis bien longtemps, Vishous souffre d’un mal qui le distord en une pluie de sensations qui ne repassera pas, seulement en mirages éphémères. Alors il est simplement là, possédant des nerfs et des muscles bien trop éveillés, raillant son esprit somnolant dans cet abîme effarant. Mais la réalité des choses avait éclaté brutalement, comme une promesse décousue. Il ne s’y était pas attendu, perdu dans les chimères de ses pensées.

Mais il y avait vu auparavant une salve de pigments colorés, s’entremêlant dans un tourbillon ardent d’odeur et de saveurs alléchant, mais l’effet désiré s’était escompté par une seule et même personne, siégeant non loin tel un animal blessé. Etrange, mais hautement intéressant. Vishous est régi par sa curiosité qui le guide arbitrairement. Froncement de sourcils hasardeux et les pupilles glissent vers la silhouette fautive. Jeune et jolie. Jeune et affaiblie. Et puis vint le moment où la pensée dérive dangereusement, une même raison macabre et typiquement sensée qui ne semble jamais quitter son esprit pensant.

Un simple étirement aurait pu fleurir sur les babines du journaliste, mais il n’en fit rien. Se contentant d’observer la réaction de son sujet d’attraction. Parce qu’il n’échappe jamais à la dure réalité, c’était son naturel qui revenait au galop et qui y était profondément trop ancré. Les joues légèrement rosées de jeunes filles, inerte au possible. Quand bien même l’attrait n’était pas présent en son sein, autant les phalanges avaient reprit un chemin qu’ils ne connaissaient que fort bien, non sans discrétion. Et les couleurs réapparaissent à petites doses, nimbant la pièce comme elle l’avait été d’antan. Et les pas s’acheminent doucement vers le nouvel oisillon recroquevillé. L’échine se courbe légèrement et les lèvres échappent quelques paroles.

« Vous pouvez ouvrir les yeux. »

Et il attendit que ses paupières s’ouvrent. Il ne fit aucun geste, ni même de pas, ni même de bruit. Il avait simplement attendu dans ce silence. Qu’elle soit peut-être surprise, qu’elle est eue un soubresaut, il n’en fit rien. Il avait simplement attendu. Et leurs regards s’étaient finalement croisés. Sans doute aussi impur l’un que l’autre, et pourtant si innocents. Il ne lui avait adressé pas même une demande, et s’était assiéger à ses côtés, la laissant repérer les couleurs revenues. La laissant apercevoir les personnes reprendre le cours des choses. Comme s’il n’avait rien eu. Comme s’il ne s’était jamais rien passé. Comme si ce qu’elle avait fait ne s’était jamais réalisé. Il l’avait simplement observé.
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »





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Anonymous
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2015-12-20, 12:08



Stoppée, figée, appeurée. Le sang glacé, les pensées brouillées, l'âme souillée.

Plus un geste, la dignité en l'air. Terroriste aux bombes éphémères mais qui laisseront des traces indélébiles. Ange brisé. Ce n'était pourtant pas un drame, tu n'avais tuée personne. Même les pigments, électrons libres, étaient revenus au sein de leur propriétaire. Il était ainsi, chaque fois, chaque malaise, comme une criminelle en danger. Si tu osais, ne serait-ce que brandir ton arme, tu serais poignardée de mots et de couteaux. Mais cette-fois si, les balles n'avaient pas atteint leur cible, tu ressentais alors les couleurs revenir par magie. Encore une fois, tu étais épargnée.

"Vous pouvez ouvrir les yeux."

Et délicatement, retrouvant tes esprits, les yeux humides et les joues rosies, tu te retrouvais face à lui, l'individu meurtris. Rien n'avait changé autour de toi, seul le temps s'était arrêté prendre le café. Chanceuse malheureuse. Tu vérifiais par crainte les moindres recoins avec leurs visages, mais en effet, tu pouvais ouvrir les yeux. Tu tremblais encore du tourbillon de sensations, de l'ascenseur émotionnel et surtout de ton pouvoir démoniaque. Comme un démon, à chaque utilisation tu causais des dégâts et l'on ne voulait plus de toi. Un mensonge répété 100 fois reste un mensonge, mais répété 1000 fois devient une vérité. Tu étais faible face à eux tous, rester dans l'ombre était le meilleur moyen de te protéger de ces monstre-ci. Pourtant, il y avait d'autres personnes comme toi, des anges et des démons aux pouvoirs effrayants et innocents. Mais comme un animal en cage, rien ne te permettait d'atteindre tes congénères, là-bas.

"Je suis désolé si je vous ai offensé, je ne recommencerais plus, je..''

Ton regard glissant alors, de la table jusqu'à l’inconnu, de son visage jusqu'à son regard. Un regard particulièrement dur, remplis des ténèbres les plus impurs. Une autre âme souillée. Il était fou et attrayant. Mais ne devait pas rester ici. S'il était blessé tu le serais aussi. Il attendait quelque chose de toi, tu le sentais, tu devrais une proie. Quelque chose qu'on embrasse puis qu'on noie, qu'on torture avec le sourire. Tu avais déjà vécu et c'était trop. Réduis au rang d'objet animé sans sentiments, tu y croyais toujours et tu savais qu'on attendait encore beaucoup de toi. Tu n'étais que partiellement exploitée. L'on revenait aujourd'hui te faire du mal, pour assouvir ses envie et faire disparaître sa propre douleur. Pour le plaisir de la chair, simple à découper et à souiller.

"Vous ne devriez pas rester... Ce n'est pas bon.. Pour vous, pour moi..", mais avant tout protéger le peuple, car lui n'était rien face à l'esprit tordu d'un monstre comme lui et toi.

La voix tremblante, la table subissait le joug de tes mains qui s'accrochaient avec ferveur, ton corps prit alors de convulsions, de peur, les larmes montèrent en crise de panique. D'ordinaire plus calme et réfléchie, tu aurais, en temps normal, entrée dans le jeu du garçon au cheveux gris, peut-être même ris de lui. Mais il y avait quelque  chose de si imposant que tu redevenais l'oisillon tombé du nid face à lui. Ou bien était-ce ton imagination.

Tu contrôlais encore ta respiration légèrement saccadée, mais ton pouvoir prit alors le dessus et de la paume des mains serpenta une ombre dévorante. Comme une encre qui colore tout en aspirant les autres teintes. Un pouvoir indompté.

La tasse et le gâteau fût rapidement avalés, le tout devenant plus noir que la nuit dehors, qui elle se contentait d'observer silencieusement. Pourtant, si elle tendait l'oreille, elle pouvait entre des mots répétés entre deux sanglots, provenant du café, provenant de l'être brisé.

help ; wicked is good


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Viszs
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2015-12-21, 16:28


Il lui semble apercevoir des émotions qui s’entrelacent et qui se dévorent, piètres cendres d’un pouvoir l’ayant entièrement consumée. Pauvre oisillon piégé dans sa cage de cristal qui s’est lui-même forgé. Le journaliste possédé du même mal ne pouvait que la percevoir dans son infinie torpeur. Ses pupilles ne pouvaient qu’entrevoir son semblant de forteresse si fragile que lui-même pouvait faire écrouler à la force de paroles sifflantes. C’en est si éloquent qu’un semblant d’idées perce au fin fond de sa boîte crânienne. La supplique n’avait pas eu besoin d’être énoncée pour que l’homme vêtu de noir s’en approche et règle l’immondice venant d’être commise.

« Je suis désolée si je vous ai offensé, je ne commencerai plus, je… »

Gerbes de paroles inutiles dont le journaliste n’en oubliera pas le sens, bafouant sa vérité un peu plus de minutes en minute. Les pupilles du journaliste semblaient percer la jeune femme de part en part, comme rongeant le ciel d’une tâche aussi noire et souillée dans un gouffre d’espoir. Vishous savait dès l’instant où il l’a perçue qu’il contiendrait en ses doigts ténébreux l’âme de l’oisillon angoissé se dévorant à lui tout seul, bafoué de ressentiment auquel le journaliste ne comprendrait certainement jamais le sens un jour.

« Vous ne devriez pas rester…Ce n’est pas bon…Pour vous, pour moi… »

Elle s’enfonçait elle-même dans un gouffre sans même qu’on y est besoin de le faire. Elle lutte contre le courant, essayant tant bien que mal de dompter un élément qui semble la dépasser. C’en était éreintant, ou fatiguant il ne saurait réellement choisir. Il ne fit qu’attendre, la regardant, la jaugeant plus durement encore. Ce n’était que plus foudroyant et étincelant à la fois. Mais il y voyait clairement qu’elle éprouver presque un sentiment d'illégitimité à exister en ce monde. Un mensonge ne serait pas assez fort pour prétendre le contraire. Les couleurs sont doucement englouties les unes aux autres et quand bien même Viszs aime cette teinte, il y voit un besoin de remanier l’énergumène en train de geindre. Un soupir s’exhala lentement des lèvres de l’homme, suivi de la tignasse qui se penche aussitôt que l’échine.

Et les phalanges se posent sur ceux tremblant de la jeune fille. Le journaliste pourrait presque entendre le tambour roulant dans le cœur de l’oisillon dans un écho assourdissant. Vishous, il n’apprécie que très peu les plaintes émises par son interlocutrice qui pleure un mal à s’en contorsionnait avec autant de nonchalance que V. et sa prestance naturelle. Qu’elle ne veuille pas concevoir ce qu’elle entreprend est une chose, mais les gémissements plaintifs n’arrachaient même pas l’ombre d’empathie de la part du journaliste. Et pourtant. Il possédait ses phalanges si douceâtres qu’elles arrêtent des abandons arrachés. Ce sont les mêmes qui essuient les larmes avec une douceur infinie, crevant le cœur d’un plus malheureux, soignant mille maux.

« Je suis très bien ici, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas rester. »

Vishous, il était doté de cette patiente à l’extrême, dépassant l’entendement. Il attendait, des secondes, des minutes, aussi longues soient-elles, mais il attendait. Attendre que les gémissements s’arrêtent, que les plaintes déchirées se stabilisent et s’estompent. Il n’y avait que la paume posée contre la joue rosie de la jeune fille. C’était si doux que cela pourrait être si acide. C’était si calme que s’en était presque impossible. Il restait auprès de la frêle enfant au regard perdu, parce que Vishous calmait la calamité qui avait causé des torts. Il restait aussi calme et éclatant, attendant que les couleurs reprennent leurs origines.

« Allez, c’est fini. Regardez, tout revient à la normale, doucement. »

Ce n’était qu’un oisillon se cachant dans sa propre cage en cristal et lui l'observait simplement.
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »





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Anonymous
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2016-01-09, 13:14



Le lac était sans fond. Tu ne cessais de t'y enfoncer, ton corps aspiré par ton propre malheur. Mais tu n'y fit rien puisque tu restais immobile, à contempler le faible faisceau lumineux qui tentait de rompre ces abysses engloutissant. Pourtant, même si le froid mordait fort, les mètres cube d'eau apportait une certaine protection et un réconfort que peut refuserait, surtout pas toi. Au milieu de tout cela, petite humaine, tu souriais tout de même, sourire corrosif et bien réel. Mais le jeu, le monde, n'était pas forgé ainsi. L'on ne peut pas gagner à ce niveau. Anya l'ange doit s'envoler. C'est alors que des mains glacées elles aussi, traversèrent aisément l'âme de la noyée et l'extirpèrent de cette cage avec une facilité déconcertante.

''Allez c'est finit. Regardez tout revient à la normale doucement.''

Tu clignais des yeux pour dégager les larmes persistantes et l'observait de plus près, cet homme. Une main posée sur la tienne et l'autre sur ton visage, le regard dans le tient, il forgeaient un lien tout en brisant les autres, serait-ce un marionnettiste ? Tu stoppais de geindre et de trembler, le cœur rassuré avec un arrière goût un peu amer. S'il était aussi chaleureux que dangereux tu étais déjà prise dans sa toile. Qui était-il, que voulait-il, qu’entreprenait-il. Les formalités seraient pour plus tard puisqu'ils semblait avoir le temps de se consacrer à toi. Tu pris alors ses mains entre les siennes et arborait une expression plus sereine, encore entachée de sang pourtant. Tu déglutis les dernières larmes avant de prendre la parole, la voix toujours un peu truquée par tes émotions.

''Vous n'avez aucunes raisons de m'aborder si l'on ne possédaient pas toutes ces ressemblances, aussi monstrueuses soit-elles. Alors tout d'abord merci, puisque sans vous  j'aurais encore provoquée la panique général. Ensuite si je peux faire quoique ce soit pour me racheter, je suis ouverte à toutes propositions...''

Tout en lâchant ses mains tu sirotait le café tiède et observait le gâteau : résultat tu avais faim. Tu pris alors le cake crémeux et piqua quelques bouts, avant de le finir lamentablement.

Tu en profitais pour le regarder à nouveau, un calme olympien mais une détermination de fer, un être bien ressemblant au tient. Tu pouvais lire peu de choses sur son visage assez inexpressif, juste ce regard perçant, qui fige sa proie en l'espace d'un instant. Quelque chose de particulièrement dérangeant dans lequel tu osais te jeter la tête la première. Cette rencontre était la première du genre et tu n'allais pas hésiter à te battre s'il le fallait. Malgré tout, le petit oisillon que tu étais ne pouvait rien faire face au loup, alors tu attendrais, patiemment, que quelque chose se passe, qu'un mot trépasse ou qu'un geste te fige au sol. Il te fallait réfléchir avant d'agir car cette fois-ci il n'y aurait pas que le plus fort qui puisse l'emporter.

les maux savent nager ; wicked is good


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Viszs
Viszs
2016-01-09, 17:53


Pauvre oisillon bercé dans ses illusions. Ses yeux glacés frôlent à présent. Ils frôlent cette petite âme qui se teint elle-même dans une illusion dantesque et sombre. Les cils effleurent délicatement, ou presque, l’expression de sureté qu’elle affiche. Il n'y a que le souffle à subir. À entendre. Dans cet environnement. Et l’on pourrait presque apercevoir l’éclat des dents blanches, là, étirés en un sourire carnassier. Mais personne ne le percevait. Pas elle, surtout pas elle. Ce serait tragique, ou pas, finalement. Ses paumes qui se referment sur la sienne, tendue précédemment dans un élan nécessaire à sa curiosité et son intérêt. Pauvre enfant décharnée, elle s’était éprise facilement et s’enferme d’elle-même, prisonnière d’un démon dément. Vishous, il détestait les larmes inutiles, les plaintes futiles et les geignements irritants, mais sa patiente n’avait d’égal que l’ambition qui trottait dans sa tête.

Effleurant son esprit pour en trouver une source peu chaleureuse. Il ne pouvait afficher les mêmes expressions faces aux propos disgracieux. Vision des choses si opposés pour de simples capacités. Il ne voyait en cette jeune fille une monstruosité semblable à la sienne. Elle n’était qu’un être fait de plume blanche qui se les arrache à elle seule. Ils étaient irrévocablement différents. Cela se sentait, palpait en chacun et pourtant elle ne voyait rien. Ou ne voulait-elle pas le voir, se complaisant alors dans un mirage éphémère et rassurant. Pauvre enfant. Les pupilles observent tandis qu’il se rassoit et la tignasse qui se penche brièvement.

« Eh bien, on a simplement évité une petite panique dans un petit café, il n’y avait pas de quoi s’alarmer. »

Sa proposition, il aurait pu pouffer soudainement, mais il n’avait esquissé aucun geste pour autant. Pas même un sourire, pas même une moue, pas même une grimace. Elle tombait tête la première dans le piège posé, sans omettre un détail ou une suspicion. Courageuse, mais sans précaution. Impulsif, sans réflexion. Il ne s’en serait préoccupait si l’intérêt d’une capacité n’était survenue, et ce qu’elle pourrait accomplir pour se racheter le moment venue.  Et là, là, les babines s’étirent doucement en un doux sourire. Aussi glaçant que rassurant. Belle dualité.

« N’allez pas trop vite dans vos paroles, mais je les retiens si jamais j’ai besoin de vous un jour. Commençons par nous présenter. Je suis Vishous. »

Main soudainement tendue à son interlocutrice, attendant une poignée de main. Il y avait chez lui cette grandeur d’un loup qui tournait autour de sa proie, sans oser montrer les dents. Tendres joies qui souhaite voir faner, tendre enfant qu’il veut voir plonger. Mais il se souviendra longtemps de cette demoiselle, et de ce qu’elle sera prête à entreprendre en cas de nécessité. Il n’en fut pas moins ravi. La poignée de main serrée, il ne fit qu’observer ces gestes doucereux, commandant deux nouveaux cafés sans l’avis de son interlocutrice. Il n’allait pas la laisser s’échapper. Pas pour le moment.  
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »





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Anonymous
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2016-01-17, 15:15



Une petite panique, hein. Cette phrase provoca un intense rire silencieux qui résonnait pourtant dans une partie de ta tête. Dans quel monde vivait-il ? Pas le tien en tout cas. Les même yeux mais pas le même regard. Un ange et un démon peut-être ? Ou un dieu sûrement. Mais il n'était pas un perdant, c'était lui le dominant. Tu comprenais maintenant Anya, tu étais tombée dans les bras d'une créature bien terrifiante. Mais ce sourire, si beau, si attrayant, tu le voyais, tu l’appréciais, tu le voulais. Tu finirais pourtant par t'y brûler les ailes, mais au final, en avais-tu vraiment besoin, d'elles ?

''Vishous''.

Son nom te figea instantanément. Aussi glacial que son propriétaire, guère ordinaire. Tu serrais la main de ton interlocuteur, avec le ventre noué. Il ressemblait peu à un humain mais plus à un homme de l'ombre, un renégat solitaire torturé et torturent. Lui était le monstre sans valeurs, et toi sans valeur. Il y avait un creux si immense entre vous, malgré le lien rouge où l'on pouvait lire ''altereed'' en petit, dessus. C'est comme si lui le tirait avec bravoure, encouragé par la foule, comme un homme qui mène une bonne action ; que le trou sous tes pieds et le sourire carnassier de vishous soit invisibles aux yeux de tous. Mais qu'est-ce qui les aveuglaient tous ? Ce qui t'avait crevé les yeux aussi

''Anya, mais on m'appelle plus familièrement Annie. Désolé d'avoir précipité les choses mais je préfère avoir des valeurs sûres, j'imagine que vous comprenez cela. Enfin qu'est ce qui vous attire dans un endroit aussi peu attrayant ?''

Tu lui avais répondu avec facilité, tout en empoignant sa main, parce qu'il ne fallait pas perdre sa politesse tout de même. S'il avait gardé son même faciès le tient s'était illuminé. Avec un sourire en prime. Voilà qui irriterait le loup, un agneau serein. Puisque tu plongeais vers la mort, autant être belle jusqu'à la fin. Enfin, quelle illusion d'incapable, tu le savais pourtant, mais rien à faire pour ce petit oisillon. Il était mort dorénavant.

''Et voilà pour vous.", retour de la voix roque, un geste deux café et deux biscuits en supplément. Rapide mais normal pour un café vide. Tu exquis un léger signe de tête à la serveuse avant de te servir, n'attendant pas Vishous pour t'installer confortablement sur le canapé, les jambes croisées et le bras le long de la fenêtre, sur le canapé.

Une gorgée. Brûlante. Les yeux fermés un instant, l'ongle enfoncé dans la peau. L'esprit d'un autre. Les mains d'un monstre.

Tu le sentais, oui ce souffle glacial dans ton cou. Tu sentais aussi ces mains qui immobilisent tes poignées, ce corps au dessus du tien qui gît ici. Ces paroles amères. Ces gestes obscènes. Quelle agréable sensation. Le corps se débattant tu as glissée tes mains jusqu'à son cou, pour l'étrangler. Son pouls s’accélérait tant que tu en riais à gorge déployée. Quel délice cette souffrance. Étrange, c'est pourtant toi, que tu tue à petit feu, là. Était-ce là le regard qu'il t'as porté ? Effrayant, absorbant. Tes sens et tes émotions au plus haut, tel un prédateur, un tueur.

Quand tu rouvris les paupières, tu le voyais enfin, son regard dévorant, exaltant. Et pourtant tu jubilais de la sorte. Tu étais un prédateur aussi. Rien de plus excitant. Mais tout éphémère..

empathie ; wicked is good


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Viszs
Viszs
2016-01-26, 15:01


Le faciès du journaliste se releva doucement vers le petit oisillon se prénommant Anya. Ou Annie dit-elle. Sans doute qu’il se contentera essentiellement de son prénom. Sa question se pose et pourtant paraît si lointain aux tympans de ce Conteur. Elle ne perdait sa politesse, de quoi ravir le loup affamé. Il n’appréciait aucunement une rencontre avec ce type de personnage sans coutume stéréotypé et pourtant dont il octroyait une importance ridicule. Ainsi se sentirait-elle plus en sécurité dans le méandre de son imagination morbide.

Cependant, les yeux de celui-ci se bardent d’une certaine appréhension, non sans vilénie ordinaire. Sans pour autant que cette drôle de dualité entre les billes de prédateur n’ose se tasser de scruter Anya avec intensité. Son expressivité peut rendre mal à l’aise plus d’un individu et ses paroles sont aussi glacés que le royaume qu’il peut diriger. Fragment blafard forgé dans une froideur presque étouffante,  avait rendu les frêles phalanges de sa proie tendue durant un court instant, avant de se perdre elle-même dans une immensité sournoise. Sans doute essaie de balayer les éclats de se sentir comme une proie, remplacé par quelques vaines paroles et déplacement soudain.

Ses billes suivaient le parcours fait par le déhanché perdu en lui-même. Ambitieuse petite créature au regard ardent et dément, tandis que le journaliste semblait baigné de curiosité autant qu’elle pour l’objet de leur convoitise. Ils se révélaient chacun être différent dans leur conception, et pourtant avec une idée précise en tête. Bien que les marches de réussites semblent se rapprocher dangereusement, reste à savoir à qui. Viszs se voit éprouver l’ombre de ses lippes qui se dressent en un sourire ingénu tel des chérubins en découvrant des merveilles face aux paupières closes qui se posent devant lui, et de cette espérance qui transperce la peau de la jeune femme.

Il ne sait et ne peut connaître les soudaines pensées qu’elle vient soudainement d’avoir, mais cette exaltation est surprenante, se gangrénant autour de sa personne, et orchestrant de bien sinistre et pitoyable chute d’une pêcheuse. Si triste. Et lui, laissait un sourire planait sur ses lippes dévoreuses. Dure que la réalité, surtout après un rêve éphémère, mais qui pourrait se concrétiser avec cet homme. Il se pose à ses côtés, la boisson chaude dans l’une de ses paumes.

« Vous avez pensé à quelque chose d’agréable ? »

Tournure de phrase si ambiguë et avide de sens. Il la pousse très certainement à concrétiser ses désirs éphémères, ses rêves misérables et la jouissance d’un exploit qui peut être réalisé. Il boit quelques gorgées brûlantes de son café noir, sans cesser ses pensées impures. De ci de-là s’étiolent des envies silencieuses dont seuls les non-sens s’expriment. Un sentiment s’enlise dans le thorax de cet homme autant qu’il ne pourrait en avoir chez cette jeune femme. Le Conteur pensa soudainement à la question posée précédemment par la petite Annie et dont la réponse resta muette.

« Concernant votre question, je suis attiré par les endroits peu attrayant pour découvrir la perle qui s’y cache. Peut-être pour trouver un brin d’excitation dans ce calme. Pas vous ? »
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »





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2016-02-29, 02:01



A cheval entre la peur et l'envie, tu ne savais plus quoi choisir avec lui. C'est comme s'il te tendais une main amicale tout en braquant une arme dans ta direction. Dans tous les cas, il serait là, et toi ne ferais qu'agoniser à ses pieds, te rattachant encore une fois à celui qui veut te voir morte ; ou en mauvais état sûrement. Assez amochée pour que tes membres ne répondent plus et que ton corps soit libéré de ta propre emprise. Enfin, encore une fois tu devais te faire des idées, même s'il ne paraissait pas entièrement pur il était pleinement conscient, plus que toi en ce moment. Plus que cette idiote de gothique malsaine pas capable de grandir. Quel oisillon pourrait porter fièrement une cape s'il ne sait même pas battre des ailes ? Un futur repas dans tous les cas.

Tu soufflais sur ta boisson caféiné pour la porter une dernière fois à tes lèvres avant de la poser délicatement, observant encore une fois le faciès agréable du jeune homme avant de tourner la tête vers le semblant de paysage nuptiale. Un perle ? Tu comprenais mal les personnes qui arrivaient à perdre leur temps, le tien tu ne le trouvait même pas. Ce Vishous ne travaillait-il donc pas ? Il était pourtant plus âgé, n'avait-il donc pas de position fiable ? Tu regardas à nouveau ses habits, propre et organisé il ressemblait à un cadre plus qu'à un sans métier. Tu sentis un certain désagrément en remarquant qu'à côté de lui tu n'étais vraiment qu'une moins que rien, jusque dans ta tenue. Une vieille poupée abandonnée à laquelle il donnait un peu trop d'importance pour toi.

"Je pensais juste à la future nuit qui m'attendait. Rien de désagréable heureusement. Je dois finir mon travail. Je viens ici plus par routine qu'aventure. En tant qu'étudiante je dois fournir un travail nécessaire. Alors s'il y avait le moins d'agitation, cela serait parfait. Désolé, je suis sûrement contrariante ; mais l'agitation comme celle de tout à l'heure me pénalise vraiment, vous avez vu de vos propres yeux c'est.. Enfin voilà. ", tu déblatérais si naturellement, tu souhaitais voiler ton mal à l'aise rapidement, ne pas laisser de pistes, de chemins à suivre pour ce loup gambadant.

Tu souris bêtement, à tes propos à ses agissements. Ces micros expression qui durcissait son visage encore plus qu'il ne l'était, c'était bien la seule chose que tu voyais de lui. Tout le reste, même sa respiration te semblait inconnue. Il était un mystère plutôt intéressant pour un humain. Tu ne donnais pourtant pas d'importance à un homme, un inconnu qui plus est, mais lui n'allait pas vraiment décrocher, alors autant jouer dans son jeu pour mieux éclairer toute cette plateforme. De plus, il t'avait aidée et sortie du quotidien sans désagrément, avec une tendresse un peu amère mais agréable tout de même. Tu n'avais pas peur, ton corps oui, tremblait lâchement mais ton âme avait soif de connaissance envers ce jeune homme. Tu te sentais monstre mais un peu plus vivante. Sans pour autant lui donner confiance tu regagnais la tienne. Et alors, sans attendre sa réponse tu posais tes coudes sur la table, ta tête se reposant sur eux et instinctivement puisque rapprochée, ne le lâcha plus du regard. Tu ne savais pas pourquoi, mais c'était ainsi, vers l'avant.

avenir prometteur ; wicked is good


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Viszs
Viszs
2016-03-05, 11:56


Pauvre enfant aux pensées bien impliquées, aussi branlante qu’une branche dans un ouragan. Petit oisillon qui se perd dans ses désirs insoumis, mais qui rebrousse chemin vers un semblant de raison. Elle semble néanmoins connaître sa place parmi tant d’autres. Brave enfant. Pauvre adolescent, victime jeune femme. Imposant de nature, bravant les défis et les regards. Les pupilles suivaient le rythme, sans réellement se poser, se sachant où aller véritablement. Lassé peut-être, manquant cruellement de divertissement. Et elle est là, petit oisillon déjà boiteux aux idées bien tourmentées, et pourtant si bien encrées. Enfin, penses t-il silencieusement, le grand homme vêtu si élégamment. Une gorgée ou plusieurs, il observait du coin de l’œil l’objet qui se savait où regarder. Vishous ne donnait d’importance pour des raisons peu louables, avec laquelle il se complaisait grandement et assumer cela avec amusement. Mauvais homme, égoïste diablotin.

« Je pensais juste à la future nuit qui m'attendait. Rien de désagréable heureusement. Je dois finir mon travail. Je viens ici plus par routine qu'aventure. En tant qu'étudiante je dois fournir un travail nécessaire. Alors s'il y avait le moins d'agitation, cela serait parfait. Désolé, je suis sûrement contrariante ; mais l'agitation comme celle de tout à l'heure me pénalise vraiment, vous avez vu de vos propres yeux c'est.. Enfin voilà. »

Elle parle davantage qu’elle ne devrait réellement, mais cela semble parfaitement convenir au procureur qui se complaît dans cette situation. Naïve et peu consciencieuse de ce qui peut l’entourer, se muant dans sa propre égocentricité. Un mal-être certain se voilant dans les pupilles d’une interlocutrice pourtant intelligente. Comme quoi. Lâche alors un léger soupir, découvrant alors des mystères dévoilés, sans qu’il n’ai besoin de trop parler. Langue qui parle à ses dépends, mais dont il ne saura la faire taire un jour. Il l’observe alors encore, billes sombres accroché aux leurs. Regards qui se croisent et s’accrochent. Faible sourire étiré pour mettre en sécurité, énorme mensonge pour l’affaiblir dans ses songes. Ses phalanges posent la tasse presque vide.

« Vous êtes étudiante en quoi, si je puis me permettre ? Je peux alors comprendre pourquoi vous êtes dans un endroit aussi désert, pour mieux se concentrer et travailler. »

Le blâme qu’elle se porte n’est aux yeux du procureur justifié, ainsi devrait-il arrêter l’ampleur de son égoïsme fou. Si lui peut le contrôler à sa guise et parfaitement, il n’en est de même pour certains, quasi nul pour d’autres. Imprévisible pour quelques autres encore. Peut-être la demoiselle en fait-elle partie. Peu gratifiant à ses yeux et pourtant à l’utiliser inépuisable. Qu’elle malchanceuse.

« C’est que vous n’arrivez pas à contrôler votre pouvoir ? Ou les sentiments qui vous animent l’activent alors ? Pardonnez-moi, je suis un peu curieux. »

Deux nuances étroitement liés et pourtant ; l’un est davantage destructeur à l’autre. Le procureur se pose quelques questions encore, l’ampleur de ce qu’elle est capable d’accomplir. Arrivera telle à le contrôler, Vishous lui donne ainsi la main pour l’aider. La guider. Ou l’effondrer. Là encore, la nuance est si fine qu’elle n’est que peu perceptible.
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »





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