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OVERREACTION Δ NEFERTITI

Anonymous
Invité
Invité
2016-02-21, 01:21
HUNTING
TRASH • Le temps passe, il défile comme le sable d'un sablier ; parfois bien trop vite, parfois beaucoup trop lentement. Le temps à une emprise sur certains, mais pas sur d'autres. Il attend. Il attend que la chasse soit de nouveau ouverte ; il est patient, mais le temps sur lui à une emprise... Et malheureusement pour Thorn, de temps, il n'a point.

Putain d'merde. Que le jeune homme lâche, une cigarette coincé entre ses dents, la tignasse blanche rabattu en arrière sous sa capuche dégueulasse. J'crois que j'me suis encore gouré d'chemin.

Toujours le même, toujours fidèle au même poste. Esquiver le système d'Equilibrium au maximum ; faire attention où l'jeune homme pose ses pieds ; c'est là sa vie depuis qu'il a réussi à s'échapper de l'enfer qui l'avait gardé captif toute son enfance. Il marche, il déambule dans les rues d'Ankhora sans vraiment savoir où il va. C'est sans doute ce qu'il y a d'magique avec Thorn ; il va où ses pieds le dirigent et ensuite, il improvise.

C'est sans doute pour cette raison d'ailleurs que le terroriste s'est si souvent retrouvé dans la merde ; parce qu'il ne pense jamais aux conséquences. Peur ? Non. Plus maintenant. La peur n'a plus aucune emprise sur lui ; s'il ressentait ce genre d'émotion, il ne serait pas celui qu'il est aujourd'hui. Thorn resterait reclus dans une chambre d'hôpital psychiatrique où il aurait sans doute déjà mis fin à sa triste existence de fantôme invisible aux yeux du commun des mortels de ce pays d'merde.

Equilibrium, la raison de son mal-être ; son enfer perpétuel... C'est c'qui lui donne la force de s'lever pour sa cause tous les matins, recouvrir ce système de merde et cette ville d'une fumée bien noire, bien dégueulasse. Chier à la gueule de tous ceux qui refusent d'admettre qu'il existe, que son frère existe ; que des gens comme eux ont un jour trop subi et qu'il était temps qu'une page se tourne. L'humanité est-elle perdue ? Pour Thorn oui, c'est sans doute pour ça qu'aujourd'hui, il n'a plus rien à perdre ; et de toute façon, c'était trop tard pour faire machine arrière.

Ils avaient prévu un coup d'état, plongé cette ville dans le chaos, mais il semblerait que des gens s'en soit chargé pour eux. Des incendies, partout ; visant malheureusement principalement les gangs... Agacé ? Un peu. Thorn n'était pas forcément très réjoui à cette idée ; il voyait là le gouvernement prendre des dispositions pour calmer l'peuple. Le jeune homme se sentait traiter comme du bétail, le libre-arbitre existe-t-il encore ? Le monde serait-il forcé par une pensée unique ? Ne pas comprendre, ne pas chercher à comprendre.

A force d'être perdu dans ses sombres pensées, l'homme à la chevelure blanche qui déambulait avec nonchalance dans les rues d'Akhora avait fini par atterrir dans les bidonvilles ; vous savez bien non ? Le quartier qui craint un max. Capuche rabattue au maximum sur sa mine déconfite, il avance ; pourquoi rester aussi discret avec son visage ? Les caméras ne devaient pas être aussi importantes que ça ici, pas dans sa mémoire eidétique en tout cas ; lui qui les avait toutes mémorisés une par une. Le mégot de cigarette vole dans les airs et lui, il se laisse tomber sur un "semblant" de banc ; celui-ci semblait avoir été défoncé par la vie chaotique de cet endroit sordide. La nuit tombait, les gens commençaient à se réveiller... Ici, rien n'était comme ailleurs ; ici, c'était une loi et un mode de vie que l'épine ne connaissait pas. Pourquoi était-il venu en ce lieu ? Il n'en savait rien ; mais Thorn ne se retrouvait jamais quelque part par hasard ; ses pieds le guidaient toujours vers l'endroit où les choses le feraient évoluer... Ou un changement s’opérerait. Une silhouette s'avance dans l'ombre et ses yeux ne peuvent s'en détacher. Ombre parmi les ombres ; il attend, mais ne peut s'empêcher de lâcher à la présence qui s'approchait.

Étrange endroit pour faire une balade nocturne, non ? Il était sans doute mal placé pour parler ; après tout, il faisait pareil. Sort de l'ombre et approche, j'ai envie de taper causette.

Toujours aussi con. Toujours aussi puéril. Toujours aussi inconscient.

J'sais que tu n'me connais pas, mais t'inquiète, je n'mord pas. Enfin, je crois ? Sourire en coins, nouvelle cigarette dégainée de son paquet à moitié vidé, il continue avant de l'allumer. Tu es du coin ? Parce que j'crois que j'recherche quelqu'un ; mais ce trou paumé, j'y mets jamais les pieds.

Tant qu'à faire, autant dire la vérité, juste un peu de vérité ; mais maintenant, il était temps pour Thorn de la fermer. Ne pas jouer au con, il n'était pas dans son élément ici et il en avait bien conscience.



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Néfertiti
Néfertiti
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2016-02-21, 02:15
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O V E R R E A C T I O N
Feat Thorn
Toxic.

Il était tard, terriblement tard, et Neith n’était pas sorti pour prendre les chats en photos. En fait, cela faisait des nuits qu’il ne dormait plus, depuis qu’il avait reçu ces mails de sa mère. La pression montait, et ces incendies un peu partout avaient déclenchés de nombreuses réactions chez les services secrets des autres pays – mais c’était top secret, bien entendu. Ce soir, Néfertiti avait enfilé sa combinaison noire, et il avait filé l’un des gars qui était épinglé sur le mur des gens recherchés, chez les flics. Il avait entendu parler de ce gars-là, mais pas à cause du fait que lui et son frangin étaient de purs terroristes, le genre de mecs qui ont l’air bien dérangés dans leurs têtes, mais parce qu’ils avaient apparemment une relation des plus spéciales. Et Néfertiti raffolait de ce genre de relations. C’était son petit point faible, comme les femmes qui croquent un carré de chocolat de temps en temps, Néfertiti s’offrait des jumeaux. Ce gars-là, il était loin de ceux que Neith abordait d’habitude. Il puait le psychopathe à des mètres, et puis, il n’était pas vraiment là pour /ça/.
Le mec c’était installé sur un banc, en plein Shantytown. C’était vraiment pas l’idéal pour Néfertiti, encore moins après l’épisode Hannibal. Mais tant pis, il ferait avec.  Allez, Neith, allez mon gars, lance toi, au pire tu l’assommes et tu te casses. Il prit une légère inspiration – toute en discrétion, toujours - puis s’approcha, surpris de voir que le jeune homme l’interpellait déjà. ‘Etrange endroit’ Tu m’étonnes, mais quelle idée de se perdre ici. ‘J’sais que tu m’connais pas’ Il faillit ricaner, parce que, bon, ben, si, il le connaissait un peu. « J’suis pas d’ici non plus, si c’est ce que tu veux, je peux pas t’aider. » fut tout ce que pu répondre Néfertiti. Le contraste entre eux était déconcertant. Si quelqu’un les voyait parler, c’était sûr que les emmerdes allaient leur tomber dessus. Néfertiti avait presque l’air trop propre, ses cheveux d’un noir de jais tirés en un chignon bien serré sur son crâne, les traits violets sous ses yeux tellement nets qu’ils avaient l’air d’être tracés à la règle, et sa combinaison si uniforme qu’il avait l’air d’être coincé dans du latex. Très peu de place pour l’imagination, mais un grand confort pour les situations délicates. Le gars, en face de lui, c’était l’opposé total. Ses cheveux blancs en bordel dépassaient de sa capuche, et ses fringues avaient l’air d’être un vrai bordel, eux aussi. « J’voulais te d’mander du feu. » Bien, y a pas plus moisi comme excuse. Surtout venant de la part d’un mec en tenue de Ninja. Bravo, Neith.
FICHE PAR DITA | EPICODE
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Anonymous
Invité
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2016-02-21, 17:56
REACTION
INSANITY • Des rencontres qui changent une existence ; des gens de passages, des gens qui apparaissent et d'autres qui disparaissent. Thorn fait partie des gens qui ne sont jamais apparu pour personne ; c'est ce qu'il pensait jusqu'à maintenant. Bambi, Simba, Kenny, Zorn... Disparaîtrait-il définitivement un jour ? Le fantôme s'évaporerait-il comme un mauvais rêve ? Ou continuerait-il d'exister en marquant les esprits de par ses actes horribles ? Comme le phénix qui renaît de ses cendres, Thorn allait apparaître aux yeux du monde.

Qui ne dit mot, consent. C'est ce que l'épine a toujours cru ; en tout cas, c'est ce que les livres qu'il a lus lui ont appris. Avait-il interprété les choses à sa sauce ? Sans doute que oui, c'était là une habitude pour lui. Il ne sait que ce qu'il croit et il croit ce qu'il voit. Thorn est loin d'être comme ses semblables, il n'est pas muni d'une conscience saine, il ne bénéficie pas d'une morale normale et ne se soucis guère des problèmes d'éthique. Clope au bec, il attend, il attend que le dicton "qui ne dit mot consent" prenne son sens.

Mais il parle, l'ombre sort des ténèbres pour s'approcher de lui dans une démarche lente, mais gracile et son apparence apparaît alors aux yeux de l'épine qui se demande alors si ce qu'il voit est réel. Combinaison en latex intégrale, un visage juvénile, mais où l'on pouvait lire une maturité semblable à personne. Une longue chevelure noire qui contrastait avec la pâleur de la sienne... Lui était habillé comme un déchet de la société, un treillis militaire à moitié troué et déchiré, laissant apparaître un de ces genoux, la capuche de son gros pull noir vissé sur la tronche, cachant ses yeux... Ils étaient vraiment différents, les deux facettes d'une pièce de monnaie qui ne pouvait pas se faire face ; le contraste était frappant et ça, ça ne déplaisait pas à Thorn, loin de là. Il pouvait le savoir, il pouvait le sentir ; cet homme n'était semblable à personne, il était comme lui.

« J’suis pas d’ici non plus, si c’est ce que tu veux, je peux pas t’aider. » Le jeune homme à la chevelure blanche ne peut s'empêcher de sourire. Maintenant qu'il avait vu son apparence, il pouvait clairement l'affirmer, même pas besoin de le lui dire. C'était évident qu'il ne venait pas d'ici. Avec son visage efféminé, ses traits tirés et marqués par la contrée dont il devait provenir, tout était exposé dans ses yeux et sur sa façon de se tenir. Ce fantôme n'était pas comme les gens d'ici et Thorn arrivait clairement à l'sentir. « J’voulais te d’mander du feu. »

Sourire carnassier qui apparaît sur son visage normalement renfermé. Neurones qui se déchirent ; pensé sombre qui s'évapore à l'écoute de cette voix si plaisante. La sonorité de son accent ; un havre de promesse. Il ne venait pas d'ici, Thorn pouvait le deviner, c'était comme avec l'accent de Bambi ; celle qui roulait les R comme personne. Se relevant du banc avec nonchalance, il approche ; fantôme parmi les fantômes, un sentiment de peur devrait envahir l'un de ces jeunes gens ; mais non. Parce qu'il n'y a point de raison d'avoir peur. Une ombre parmi les ombres, un fantôme parmi les ténèbres de la ville, c'est ce qu'ils étaient, pas besoin de nier l'évidence, c'était marqué sur leur gueule, dans leur aura, au fond de leur iris. Le jeune terroriste dégaine son briquet de sa poche et en fait jaillir la flemme en un mouvement de pousse avant de l'approcher de la cigarette éteinte de son confrère.

Tu connais le dicton ? T'es prêt à courir le risque ? Toujours aussi bête, toujours aussi débile. Kenny était celui qui lui sortait toujours cette phrase à la con. "Qui allume encule bro !" Il pourrait rire de sa connerie, sérieux. Thorn. C'est comme ça qu'on m'appelle. Et toi ?

Autant faire simple ; il n'était plus Alexandre Godspell, il ne se rappelle pas l'avoir déjà été d'ailleurs. Deux frères qui choisissent leur prénom et leur nom de famille, si ce n'est pas pathétique, si ce n'est pas risible... Zorn et Thorn, la colère et l'épine ; cela leur allait vachement mieux, fallait l'avouer.

Si tu n'viens pas d'ici, ouais, tu n'risques pas de pouvoir m'aider. J'ai eu des informations sur un gars pas banal qu'à déjà rôder dans le coin. Il abaisse de nouveau sa capuche, rangeant son briquet dans sa poche avant de rajouter en prenant une bouffé de nicotine. Tu n'saurais pas quelque chose sur lui, non ? Après tout, pour survivre à une entrevue avec le chef du nord, y'a dû avoir du bruit d'cette histoire non ?

Cigarette aux bords des doigts, fumée qui s'échappe de ses lèvres, le regard tourné vers le ciel, il se tait maintenant. Son sourire s'écarte de plus en plus, mais pas un sourire de psychopathe ravagé par la fatigue, non. Un sourire presque doux, plein de mélancolie et de nostalgie. Son esprit vagabondait encore, ses émotions jonglaient d'une à l'autre sans s'arrêter ; Thorn est vraiment lunatique au possible.

M'enfin, ce n'est qu'une rumeur de toute façon. Et toi, c'est quoi qui t'amène dans ce taudis ?

Il l'avait dit tantôt, il désirait taper causette... Bah ouais, lui, il ne le faisait jamais ; parler pour ne rien dire ; c'était nouveau pour lui, mais voilà Thorn à envie d'évoluer, d'aller de l'avant.



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Néfertiti
Néfertiti
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2016-02-21, 19:38
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O V E R R E A C T I O N
Feat Thorn
Are you afraid ?

Nef n’est pas du genre à le montrer, quand il flippe sa race, parce qu’en vrai il a jamais demandé à subir tout ce qu’il a subit pour devenir l’arme qu’il est devenu, et pour être honnête il n’est que reflexe et instinct – et il flippe tout le temps. Lorsque le gars se lève et allume son briquet, Néfertiti se mets sur la pointe des pieds malgré lui, et il manque de faire un pas en arrière, tous ses sens en alerte. Ce gars, dont il ne connaissait que la vague description des dossiers de la flicaille - ce gars-là, il pétrifie les instincts de Neith – Neith il sait pas manier les sociopathes, Neith il est trop ancré dans le bien vs le mal. Oh, Néfertiti sent bien la petite pique que l'autre gars vient de lui lancer, et s'il était pas aussi en alerte, il aurait répliqué, tête baissée. Il réussit à apporter sa clope à ses lèvres, et à s’approcher, à se pencher en avant, laissant la flamme carboniser le papier et le tabac du bout de la cigarette, tandis que ses yeux cherchent ceux de son interlocuteur, pour quelques secondes. Il sourit en coin tandis qu’il avale la fumée. « Thorn. Charmant. Moi c’est Néfertiti. » Il répond, puis, « Courir le risque c’est ce que je fais de mieux. En général c’est moi l’allumeur. » Il crève d’envie de reculer d’un pas, mais s’il fait ça c’est comme s’il hurlait à la face de Thorn qu’il avait le dessus, et là, Neith est niqué. Au lieu de ça, il recrache sa fumée au visage - à la capuche - de Thorn, et essaye de ne pas faire une grimace quand l’autre lui dit clairement que c’est après son propre cul qu’il en a. Putain d’Hannibal du Nord. Néfertiti savait qu’il avait littéralement signé la fin de ses jours tranquilles depuis qu’il lui était tombé dessus, mais là, c’était le pompon. Et puis, merde. Après tout, c’est lui qui filait Thorn, pas l’inverse. Et si Thorn l’avait repéré depuis le début ? Et s’il l’avait attiré jusque-là ? Non, déconnes pas Néfertiti, souffle un bon coup et laisse pas ta paranoïa prendre le dessus.  « Pas banal ? T’as pas plus précis ? Parce que, t’es pas banal, je suis pas banal, ça pourrait très bien être l’un de nous deux. » Il lance, tirant sur sa clope à nouveau. « Pourquoi tu cherches ce type ? » Il s’attends pas à avoir une réponse, même s’il aimerait en avoir une, pour savoir s’il se lance, s’il lui dévoile la vérité, ou s’il va devoir utiliser d’un stratagème pour obtenir ce qu’il veut de Thorn. « Moi… J’prends des chats en photo. » Ça pue le mensonge ça, pourquoi un type en latex prendrait des chats en photo ? Tu vas encore passer pour un vrai tordu. « Pourquoi tu traines dans le coin, toi ? » Il tente, tout en contournant Thorn pour grimper sur le banc, d’une façon si légère et féline que même le banc ne semble pas se rendre compte que quelque chose lui grimpe dessus. Il s’assoit sur le dossier, et croise les jambes, fixant Thorn de ses orbes bleues intenses.
FICHE PAR DITA [HRP : T'ES TROP AWESOME TU SAIS CA ?] | EPICODE
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Anonymous
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2016-02-22, 16:29
SMILING FACE
OVERKILL • Le jeu commence, celui du chat et de la souris ; celui qui traque sa proie ; avide de pouvoirs sur l'autre. Cet instant ou vous savez très bien qui se trouve devant vous, cet instant qui fait bouillir le sang de vos veines que vous pourriez l'expulser de votre corps pour vous soulager un peu. Sourire en coin, la chasse commence ; une guerre psychologique allait avoir lieu.

« Thorn. Charmant. Moi c’est Néfertiti. » ; Néfertiti hein ? Reine d'Egypte ; signifiant "la belle est venue". Intéressant comme pseudonyme, si encore cela en était vraiment un. Le regard de l'épine se fait inquisiteur, la partie d'échec dans son cerveau allait pouvoir commencer, il mettait les pièces sur l'échiquier, cherchant une façon comme une autre d'avancer. Néfertiti, reine à la beauté légendaire ; fallait dire que le gars d'en face était loin d'être laid aussi ; mais ce n'était pas la raison de sa venue, loin de là. « Courir le risque c’est ce que je fais de mieux. En général c’est moi l’allumeur. » Mais c'est qu'il va dans son sens en plus ! Le sourire de Thorn s'élargit un peu ; ouais, ce mec là, il n'était pas banal et il le savait, il n'allait pas le détester.

Le faux albinos se laisse de nouveau choir sur le banc comme un gros déchet, affalé comme s'il lui appartenait, comme s'il était chez lui ; sa cigarette à la fraise incandescente commence à brouiller son esprit, il ne peut détacher ses iris du bout de sa clope... Comment fait-il pour être aussi détaché et si peu inquiet ? Ce n'était pas dans ses habitudes de faire confiance au premier venu, loin de là même, alors quoi ? Il se redresse un peu, faisant face à l'horizon de misère qui s'offrait à lui alors que son acolyte du soir prit de nouveau la parole. « Pas banal ? T’as pas plus précis ? Parce que, t’es pas banal, je suis pas banal, ça pourrait très bien être l’un de nous deux. » Ahahaha, ouais, il marquait un point, le cavalier engagé ; comment Thorn allait bien pouvoir répliquer. C'est quand il se décida à jouer qu'un autre pion bougea sur l'échiquier de son esprit. « Pourquoi tu cherches ce type ? » Réfléchir, ne pas dévoiler son jeu trop vite, la subtilité, il n'y avait que ça de vrai... Putain depuis quand il pense ainsi Thorn ? C'est quoi qui l'a fait changer à ce point ? Normalement, c'est la personne la plus cash du monde...

« Moi… J’prends des chats en photo. »L'épine ne put s'empêcher de sourire, après avoir eu sur la face, pendant environ quelques secondes, une mine déformé par la stupeur. Ses épaules tremblent de concert avec son rire étouffé, ce n'était pas le moment d'rire, il avait l'air ultra sérieux le bougre.« Pourquoi tu traines dans le coin, toi ? »

Il en posait beaucoup des questions. La curiosité... C'est ce qu'il attisait toujours chez les gens. Parce que oui, ce garçon-là n'est pas banal, il n'est pas comme les autres. Il ne s'exprime comme personne, ne bouge comme personne, se marre comme personne, ne sourit comme personne. Parlons-en de son sourire qui s'élargit encore de plus en plus sur sa face ravagée par les substances illicites dont il abusait chaque jour. Ce sourire qui se voulait si effrayant auparavant s'estompe à nouveau, laissant apparaître un sourire presque hautain sur le coin de ses lèvres.

La curiosité est un vilain défaut mon gars, tu crois pas ? Sourire qui s'élargit encore, cigarette délogée de ses lèvres pour mieux se glisser entre ses doigts pâles et froids. J'te dis ça parce que tu poses beaucoup trop de questions. Pourquoi ça t'intéresse ce que je lui veux ? T'as quelque chose à voir avec lui ? Encore ce sourire, toujours ce sourire qui rend dingue.

Le plus curieux des deux n'est pas forcément celui qu'on croit, c'est normalement ce que Thorn aurait dû dire à haute voix ; cependant, il se contenta de le penser tout bas. Bouffée sur sa cigarette qui termine son avancée vers un cancer certain, il balance le mégot dans le courant d'air avant de se laisser encore plus tomber sur le banc, la tête en arrière, la capuche qui se baisse, ses iris entrant en contact avec celui de son acolyte perché juste à côté.

J'suis qu'un fantôme parmi les fantômes de cette ville pourrit ; je cherche de quoi m'amuser un peu, de sortir de mon train-train quotidien. Mensonge, il cherche des gens qui pourraient rallier sa cause, des gens qui pensent tout bas ce que lui et son frère revendiquent tout haut. J'aime les gens qu'ont des couilles et qui les portent avec fierté ; ceux qu'ont du chien. Il le sentait, il le savait ; Thorn venait de ferrer un gros poisson et il n'était pas mécontent. Ton hobby c'est la photo ? Moi c'est les explosions. Y'a moyen de mixer les deux tu crois ? Il se vendait un peu, mais rien à foutre, Thorn se faisait passer pour quelqu'un de patient, mais il était très loin de l'être.

C'est à son tour de se relever et de se percher sur le banc à côté de Néfertiti, nouvelle cigarette dégainée, à la recherche constante d'un moyen de se déchirer les organes et l'corps d'une quelconque façon pour être certain d'exister, il continue toujours avec son sourire en coin sur l'visage.

Alors "monsieur le curieux" ; vous le connaissez bien c'gars là ? J'veux pas le faire exploser, juste entendre de jolies histoires. Il avait mené son enquête ; il savait très bien qui il avait en face de lui ; autant arrêter de jouer, dévoiler son jeu ; carte sur table. Après tout, je sais que ce monsieur est libraire ; il doit en connaître un tas de "jolies histoires". Quinte flush royal à pique. La messe était dite, comprendrait qui pourrait ; amen.

Il ne dit plus rien, l'épine attend une quelconque réaction ; mais son regard, son sourire, comme son corps, sont figé. Plus rien ne bouge, tout tourne au ralentit ; en tout cas dans sa tête c'est ce qu'il se passe pour l'heure actuelle.



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Néfertiti
Néfertiti
OVERREACTION Δ NEFERTITI 1455844768-nxjbcj
2016-02-23, 21:35
OVERREACTION Δ NEFERTITI 1456079212-speed-of-sound-sonic-by-littlebabyshoes-d9bi5hn
O V E R R E A C T I O N
 ‘je cherche de quoi m'amuser un peu, de sortir de mon train-train quotidien.

Tiens donc. Neith sourit, tirant un peu plus sur sa clope, et il ferme les yeux, tandis que Thorn continue sur sa lancée.

J'aime les gens qu'ont des couilles et qui les portent avec fierté ; ceux qu'ont du chien’ Néfertiti rouvrit les yeux. Il allait devoir lui montrer que l’esprit félin est bien plus burné que ce qu’il n’y parait. Et si Neith était un chat, Thorn allait bien vite devenir la souris avec laquelle il allait s'amuser.

Ton hobby c'est la photo ? Moi c'est les explosions.’ Neith balança sa clope. Les règles du jeu étaient donc posées.

Alors "monsieur le curieux" ; vous le connaissez bien c'gars là ? J'veux pas le faire exploser, juste entendre de jolies histoires. Après tout, je sais que ce monsieur est libraire ; il doit en connaître un tas de "jolies histoires".’

De longues secondes s'écoulèrent tandis que le silence prenait place entre eux. Les bruits de la ville résonnaient autour d'eux, tandis que la nuit devenaient toujours plus épaisse.  
Néfertiti se leva, et, tout en douceur, tout en souplesse, il se retourna et grimpa debout sur le dossier, passant une jambe par-dessus les genoux de Thorn pour le chevaucher. Il se pencha, et l’agrippa d’un poing puissant par sa veste, le tirant légèrement vers le haut pour le forcer à la regarder. Il ne lui laissait pas le choix.
Surement que de loin la scène n’était pas banal à regarder, ces deux types sur un banc, dont un perché par-dessus l’autre, dans sa combinaison noire trop moulante – mais Néfertiti ne pouvait pas s’empêcher de toujours vouloir être au-dessus. Il s’était penché juste assez prêt pour pouvoir dévisager Thorn, et inhaler les effluves des différentes substances et alcools dont il était probablement imbibé depuis bien trop longtemps. Il plissa les yeux, une de ses mèches s’échappant de son chignon et venant effleurer le visage de Thorn.

« Bien, fini de jouer. Tous les deux on sait parfaitement que c’est moi que tu cherches. » Il dit en resserrant sa poigne autour de la veste de Thorn, le tissu crissant entre ses doigts. « Je ne sais pas ce que tu veux entendre, mais puisque tu connais mon existence, je vais peut-être devoir te tuer. Sauf si… » Il penche la tête un peu sur le côté, et ajoute d’un ton semblable à un ronronnement : « Sauf si on peut effectivement accorder nos talents. Dans ce cas-là je pourrais te raconter toutes les histoires dont tu as envie. »

L’air est lourd, et la tension est palpable, d’ailleurs bizarrement l’endroit est devenu désert. Neith n’est plus sur la pointe des pieds, mais tout son corps vibre, dans l’attente, essayant de prévoir l’imprévisible. Sa main libre est dans son dos, ses doigts serrés autour de la manche de l’une de ses lames aiguisées comme les griffes d’une panthère noire – juste au cas où.

« Et juste pour info, je déteste les chiens, chaton. »

Viens là, petite souris.
FICHE PAR DITA | EPICODE
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Anonymous
Invité
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2016-02-24, 18:00
HOLYSHIT
DON'T YOU DARE • Y'a une tension palpable, qu'ils peuvent forcément effleurer du bout d'leurs doigts. Qui dominera l'autre ? C'est la réponse qu'il va falloir trouver, la réponse qu'il va falloir ardemment aller chercher. Thorn est prêt, muscles contractés au maximum, il est prêt à tout... Son esprit devient fou et son sourire le prouve.

Il faut savoir, qu'avec Thorn, il y a des limites à ne pas franchir. Le contact physique, c'est quelque chose qu'il accorde, qu'il offre, pas qu'il tolère. La poigne qui se resserre sur sa veste fait estompé son sourire narquois pour une mine sombre, presque froid. Lunatique comme pas possible, son cerveau entre dans un mélodrame de rage et il lutte pour ne pas céder à sa violence primaire, une haine intense qu'il contrôle tant bien que mal depuis l'enfance. Il pourrait le brûler ou le détruire de son acide s'il n'était pas un tant soit peu saint d'esprit... Mais dans sa caboche de chien fou assoiffé de sang, un schéma se dessine dans sa tête, mais il écoute, il subit, il fait face ; parce que la patience est une vertu dont lui a bénéficié, son frère non.

« Bien, fini de jouer. Tous les deux on sait parfaitement que c’est moi que tu cherches. »Enfin. Enfin la vérité est dévoilée. Son sourire réapparaît alors, un sourire démentiel, presque irréel. Venait-il de gagner la partie ? Non, il avait seulement gagné la première manche. Thorn passait d'une émotion à une autre, sa haine s'estompant, oubliant le contact horrible qui aurait pu lui arracher la cage thoracique grâce aux paroles de ton comparse. « Je ne sais pas ce que tu veux entendre, mais puisque tu connais mon existence, je vais peut-être devoir te tuer. Sauf si… » Et Néfertiti penche sa tête, ses mèches de cheveux ébène percutent le visage de Thorn qui dans son souffle provocateur les envois voler un peu plus loin. « Sauf si on peut effectivement accorder nos talents. Dans ce cas-là je pourrais te raconter toutes les histoires dont tu as envie. Et juste pour info, je déteste les chiens, chaton. »

Continue donc Néfertiti, vas-y ; raconte-lui de jolies histoires. Raconte-lui comment tu vas le tuer, il adorerait l'entendre celle-là. Son sourire s'élargit un peu plus, démentiel, cette rencontre était tout bonnement grandiose. Le bonheur de Thorn venait d'atteindre son paroxysme ; il était heureux et impatient de la suite des événements, tout simplement parce que tout se passait justement comme il l'avait prédit. Néfertiti était comme il l'avait imaginé, sa tenue contrastait avec son mental, il était loin d'être une douce jolie et fragile, loin de là... N'oublions pas que lui aussi était un fantôme de cette ville. Thorn pose sa main sur celle de son interlocuteur, la chaleur commençant sans doute à lui brûler un peu les doigts ; le forcer à lâcher, lui rappeler que lui aussi peu montrer les crocs s'il le souhaite.

Les picotements, ce n'est que le début. Si tu ne veux pas que ta main se liquéfie, je te conseille de lâcher prise "chaton". Son sourire s'élargit, encore et encore sans une once d'inquiétude. Je te conseille aussi de lâcher cette lame, elle fondrait directement au contact de mon sang, tu veux le constater par toi-même ? Il n'hésiterait pas, dévoilé son jeu, c'était dévoiler TOUT son jeu. Autant en pas jouer au con et être prêt à tout pour arriver à ses fins. Pas besoin de montrer les griffes, on était bien parti, autant continuer sur cette lancée, tu ne crois pas Néfertiti ? Et il achève sa phrase par un mouvement du doigt qui découpa le tissu que son interlocuteur tenait, l'acide faisait partie intégrante de lui, tant qu'il le souhaitait du moins.

Le voilà qui descend du banc, retirant sa capuche de sa gueule un peu trop abîmé par les changements d'émotions qu'il venait de d'user. Cet entretien était tout bonnement riche en retournement de situation ; c'était particulièrement plaisant. L'épine se masse les épaules dans un mouvement de lassitude, preuve qu'il était un peu agacé malgré tout, un peu blasé. Il ne cherchait pas la bagarre, pas besoin de se crêper le chignon comme des chiffonniers.

Autant rentrer dans le vif du sujet, tu ne crois pas ? Je n'ai pas particulièrement envie d'me faire trancher la jugulaire. Sans doute parce que ça le tuerait. Et il n'avait pas particulièrement envie de faire un concours de réflexe, il perdrait forcément vu son état de déglinguer. J'suis v'nu pour t'poser quelques questions. Il dégaine un joint de son paquet mystérieux caché dans l'une des nombreuses poches de son treillis et lâcha après en avoir pris une grande bouffée. Tu sais qui je suis et ce que je fais non ? J'ai besoin de savoir si tu approuves mes faits et gestes avant de poursuivre.

Le sérieux de Thorn pouvait paraître déconcertant. Il ne ressemblait en rien à celui qu'il était auparavant... Sans doute parce que le jeu ne valait plus vraiment la peine d'être joué ; il s'était vendu, peut-être un peu trop tôt, mais il ne regrettait pas. Thorn avait été prêt à faire tapis, comme dans une partie de poker, il avait joué sa dernière carte, son dernier coup de bluff... Mais bluffait-il vraiment ? Était-il encore en train de jouer un rôle ? Non, aujourd'hui, il ne portait pas son masque. Aujourd'hui, Thorn aurait très bien se faire appeler Alexandre.

J'suis pas ton ennemi, sache le. Même si j'suis un chien enragé et que tu sembles être un chat sauvage. Fallait qu'il arrête avec les figures de style. Gardons donc notre calme, tu veux bien ? Ce n'était pas vraiment une question, c'était plutôt un ordre. Thorn ne voulait pas crée de scandale ici...

Pas de scandale, pas d'esclandre. C'est sans doute ce que désirait Néfertiti lui aussi. Autant y croire.



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Néfertiti
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2016-02-25, 15:12
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O V E R R E A C T I O N
 Néfertiti avait un problème. Depuis qu’il avait été lâché dans cette ville, et qu’il avait commencé lentement mais surement son infiltration, il n’avait jamais téléchargé l’application qui popait parfois sur son téléphone, celle qui proposait soit disant de lui donner quelque chose d’extraordinaire. Du coup, Néfertiti n’avait jamais su à propos des étranges pouvoirs que certains possédaient, et ça ne lui était même jamais venu à l’esprit. Il avait été témoin, bien sûr, de certaines manifestations de ces pouvoirs, mais il s’était dit qu’il ne s’agissait que de simples gadgets dont débordaient Equilibrium, qui en était la cause. Du coup, lorsqu’il filait des gens, et qu’il s’informait sur eux, il ignorait le « Altered » parce qu’il n’avait aucune idée de quoi il s’agissait. Et ça menait à ce genre de situation. Cocasse.
Ça, ce que le gars venait de faire, à sa main, à son sweat, c’était… Bien plus étrange que ce à quoi Neith aurait pu s’attendre. Dès que Thorn avait fait fondre son propre sweat, Neith avait sauté hors du banc, en un bond félin et gracieux, atterrissant sans bruit sur le sol à au moins deux mètre de l’autre gars. Le visage de Thorn était déformé par un sourire qui ressemblait étrangement à celui que portait Néfertiti parfois – le visage de Néfertiti était juste déformé par une expression de pure surprise. Et de curiosité extrêmement malsaine. Sans oublier le fait qu’il était totalement hérissé, et sur ses gardes.
Tu sais qui je suis et ce que je fais non ? J'ai besoin de savoir si tu approuves mes faits et gestes avant de poursuivre. J'suis pas ton ennemi, sache le. Même si j'suis un chien enragé et que tu sembles être un chat sauvage. Gardons donc notre calme, tu veux bien ?
C’était surprenant, parce que ce gars, qui semblait bruler de l’intérieur, qui semblait être perpétuellement en feu, un feu ravageur et destructeur, ce gars-là voulait apaiser la situation, et avait l’air de chercher son approbation. Neith croulait sous les alertes aux dangers que tout son corps lui balançait, mais il crevait d’envie de se rapprocher et de se laisser lécher par les flammes qui émanaient de Thorn. Alors, comme un chat curieux devant une ombre qui remue, il s’approche lentement, remettant sa mèche derrière son oreille.
« J’accepte de ne pas t’égorger si tu me promets de ne plus utiliser ce… Feu sur moi. » Sa main palpite encore là ou Thorn l’a touché. Ça fait mal, mais c’est une douleur que Neith aime, secrètement. Lui aussi, il est partisan de la douleur qui prouve qu’il est vivant, s’il peut la contrôler.
« Je ne sais pas si je suis ton ennemi, » et il n’y a rien de plus vrai et innocent que cette phrase, parce qu’à l’instant, Néfertiti ne sait pas s’il peut de lier à qui que ce soit dans cette stupide ville. Même si ça le soulagerait de créer des alliances, il sait qu’ils vont venir après chaque personne qu’il côtoie pour s’assurer qu’il reste seul et accomplisse sa tâche, avant de le tuer probablement. « Mais je sais que je suis de ceux qui partagent tes convictions. J’approuve totalement ce que ton frère et toi faites. » Il se laisse sourire, de ce petit sourire carnassier qui lui donne l’air d’un malade, a lui aussi. « Dans tous les sens du terme. » Allons, tu peux vraiment pas t’empêcher de forcément penser avec ta bite à un moment ou à un autre, il se dit, et c’est plutôt vrai. Apres tout, quand il panique, Neith pense au cul, c’est un système d’auto préservation qu’il a développé au cours des années de tortures qu’il a subit pour devenir l’arme qu’il est maintenant. Il s’approche encore d’un pas, sur la pointe des pieds, et il fixe le visage de Thorn. Un visage pas banal. Mais il le trouve beau, marqué à ce point. « Je t’écoute. J’essayerais de répondre, si j’ai les réponses. »
FICHE PAR DITA | EPICODE
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Anonymous
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2016-03-01, 18:53
ANNIHILATION
INTIMIDATION • Le moment était apparemment venu, il était temps de dire ce qu'il y avait à dire ; le pourquoi de sa présence ici, dans les bidonvilles de Shanytown. Pourquoi l'épine recherchait cet homme ? Tout allait être révélé.

L'acide corrosif fait peur à n'importe qui qui constate ses méfaits. Il n'y a bien que Thorn pour être fasciné devant cette dissolution que son toucher peu procuré. Cet homme n'est pas saint, tout comme l'homme en face de lui ; mais de toute façon, qu'est-ce qui est "saint" dans cette société malade ? Un soupir, son joint suspendu à ses lèvres le plonge un peu plus dans le calme de l'esprit ; la paix intérieure. S'il se sentait bien ? Oui, mais surtout, Thorn se sentait apaisé. Il semblait avoir réussi à calmer la tension qui s'était installée et de ça, il n'était pas mécontent. « J’accepte de ne pas t’égorger si tu me promets de ne plus utiliser ce… Feu sur moi. » Pas de problème, qu'il ne dit pas, mais qu'il montre en mettant les mains en l'air comme si quelqu'un pointait un revolver sur lui. Ce n'était pas dans les plans de Thorn d'effacer Néfertiti de la surface d'Equilibrium ; s'il avait voulu le faire, il n'aurait pas attendu.

« Je ne sais pas si je suis ton ennemi, » Thorn non plus ne le sait pas. Il faut dire qu'il ne s'est pas vraiment posé la question. Il espère juste que ce ne soit pas le cas, car un étranger venu de si loin pourrait carrément leur servir. Oui, l'épine n'était qu'un sombre connard qui était prêt à tout pour parvenir à ses fins ; enfin, presque tout. Main vissé sur sa nuque, massant légèrement tout en fumant sur son calumet, il attend. « Mais je sais que je suis de ceux qui partagent tes convictions. J’approuve totalement ce que ton frère et toi faites. » Il sait ? Il sait pour son frère ? Ce n'était pas vraiment de notoriété publique, leur annonce n'avait pas encore été faite... Ce mec, sous ses airs de fragile était plutôt bien renseigné ; ou alors, les jumeaux n'avaient pas fait assez attention. Il les auraient suivi ? Un gars plein de surprises ou bluffait-il ? « Dans tous les sens du terme. » Ok, error 404 not found, gros malaise. Le sourcil de Thorn se fronce alors que le deuxième se lève, qu'est-ce qu'il voulait dire par là au juste ? Qu'il approuvait à cent-pour-cent ce que Thorn et Zorn faisaient ? Exploser, détruire, tuer ? Nouveau soupir, grosse bouffée sur son joint, le sourire carnassier qu'arbore désormais son acolyte ne le fait aucunement sourcilier. Il s'approche et les sens de l'épine sont en ébullition, s'il jouait un rôle pour mieux lui trancher la jugulaire, il serait prêt à bondir. « Je t’écoute. J’essayerais de répondre, si j’ai les réponses. »

Hochement de tête dans un mouvement positif, le jeune homme à la chevelure pâle avance un peu dans la pénombre, faisant un signe de main vers Néfertiti pour que celui-ci daigne le suivre. Ne pas rester au même endroit pendant plus de vingt minutes, c'était ce qu'ils avaient décidé. Les caméras n'avaient beau pas être nombreuses ici, il ne préférait pas prendre de risque malgré tout. Un faux pas et tout serait réduit à néant. Deux contre le monde, c'était là leur quotidien depuis leur naissance, mais ils savaient bien que ce ne serait pas suffisant. Oui, Thorn n'avait besoin que de Zorn ; mais ça, c'était le passé, il voulait surtout la survie de sa moitié plus que tout le reste, quitte à disparaître.

T'as mené ta petite enquête sur moi, on dirait ? Démarche nonchalante, il regarde devant lui, les yeux s'habituant aux ténèbres, au noir de ces ruelles. Peu de gens savent que nous sommes frères. Même notre victime, Vitaly, ne le savait pas. Le masque en cuir qu'ils portaient tous les deux, c'était justement pour éviter de faire ce rapprochement. Je ne sais pas où tu as eu ces informations, mais si on en vient à bosser ensemble, cette personne doit disparaître. En fait, toutes ces informations sur nous doivent disparaître. Il venait de vendre à moité son but. Autant donc continuer sur cette lancée. Nouvelle grosse bouffée volé à son joint, il continue. Je hais cette société et ce système Néfertiti, plus que tout au monde ; en fait, je suis sans doute venu au monde pour la haïr. Parce que depuis la naissance, on le torture, on l'enferme, on le tue petit à petit ; il n'a pas eu d'enfance banale comme les autres gens, non. Lui et son frère ont été réduits à néant et ils se dressent désormais contre le monde. L'humanité désire trop de choses ; mais des choses qui détruisent justement les codes de la bienséance. L'humanité devient avide, elle a créé l'argent pour dresser une barrière entre les gens, abandonnant l'éthique et cette jolie notion du "liberté, égalité, fraternité" en laquelle certain croyait. Il enlève la cendre de son joint et le rallume tout en vissant un peu plus sa capuche sur sa face. Je te rassure, ce n'est pas mon cas, je n'y ai jamais cru. Il n'y a jamais eu d'égalité, ni de liberté et encore moins de fraternité ; que ce soit entre les nations, les espèces ou même les gens d'une même patrie. Cela n'existe pas dans ce monde. Ce n'est qu'un mythe, une utopie.

C'est juste pour faire jolie dans l'histoire, juste pour sonner sympa à l'oreille, pour faire croire aux gens des choses éphémères ; pour les plonger un peu plus dans la merde dans laquelle ils sont déjà terré. Pas d'études, pas de travail, pas d'argent, pas de moyen pour se nourrir et sans tout ça, la mort arrive. Les gens riches maltraitent les gens pauvres, crachent sur ceux qui sont plus faibles et c'est là tout ce que Thorn déteste.

J'veux éradiquer le mal à la racine. Je veux détruire Equilibrium. Je veux tout recouvrir d'une poussière bien noire. Je veux réduire l'humanité à ce qu'ils étaient avant tout ça. Pas d'argent, pas de système, pas de règle. Je veux provoquer un "reset". Il était prêt à tout et la rage dans sa voix le démontrait. Tu penses quoi de tout ça Néfertiti ? Tu es d'accord avec ce système ? Tu aimes ce monde ? Equilibrium t'inspire la sécurité, la paix ou même la liberté ? Parce que dans le cas de Thorn, la réponse était définitivement non.

La marche est arrêtée, ils sont au cœur des bidonvilles, ici, pas d'inquiétude à avoir. Il s'abreuve un peu plus de son joint, continu de se marteler le crâne avec cette substance dont il était accro et qui décuplait ses pensées ; mais qui calmait sa rage primaire. Attendre, attendre la réaction de Néfertiti à son discours, à sa vision du monde.



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2016-03-02, 01:55
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O V E R R E A C T I O N
 Confused.

Lorsqu’il est arrivé ici, sur la terre promise, comme ils l’appellent chez lui, en Egypte, lorsqu’il a mis les pieds à Equilibrium pour la première fois, Neith n’a pas lésiné sur les moyens pour mener sa propre mission à bien. A tel point qu’il s’est tapé l’un des flics obscènes qui était censé enquêter sur les gangs et les actes terroristes qui perturbaient encore la ville de ci de là.
La première fois que Néfertiti a posé les yeux sur Thorn, il s’agissait en fait de Zorn. Il y avait un dossier pas très rempli sur lui qui trainait sur le bureau de Dick, le gars que Néfertiti avait sucé un jour dans son bureau, jusqu’à ce que l’autre n’en tombe évanouie (oui, à croire que Neith était bon à ce point.) (Non, pour être honnête le gars en question était juste faible.)
Neith avait volé le dossier parce qu’il était rouge vif avec écrit en gros « potentiel suspect terroriste » et il était exactement ce que Neith recherchait pour faire le sale boulot à sa place et détourner l’attention pour lui permettre d’obtenir ce qu’il voulait. A partir de là, une traque sans relâche avait commencé, et Néfertiti s’était retrouvé à suivre Zorn, qui s’avéra ensuite être Thorn, qui s’avérait en fait être deux personnes bien distinctes.
Netih n’avait jamais eu à faire à des jumeaux avant, aussi avait-il voué un peu plus de passion à leur filature qu’aux autres. Il avait assisté à beaucoup de choses. Mais autant être honnête.

« Je ne le savais pas, je l’ai juste supposé, mais maintenant je le sais. » Il sourit en coin, et se mets à suivre le jeune homme dans la ruelle sombre qui aurait pu être une mauvaise idée, mais le nombre de poubelles et d’échelles alentour lui assuraient des échappatoires qui le mirent à l’aide. « Ma source, c’est moi-même. J’ai volé le dossier sur… Ton frère au commissariat. Il était très mince, ils n’avaient aucune information sur lui, juste quelques présomptions. Ils n’avaient même pas une photo, juste une image vaguement floue. J’ai toujours ce dossier, mais évidemment il restera entre mes mains. » Aucune menace. Il n’était pas là pour ça, même s’il pouvait s’en servir comme assurance.

Ils continuent à avancer, et Neith se sent mal à l’aise lorsqu’ils croisent un chat noir. Les bidonvilles sont là, et avec eux, la présence d’un certain chef de gang se fait plus pesante. Néfertiti n’a pas besoin de croiser sa route maintenant, surtout pas après la dernière fois. Il titille ses cheveux pendant que Thorn lui explique sa façon de voir les choses. Neith réfléchit quelques instants, tout en tirant sur son élastique, pour libérer ses cheveux. Il hésite. Est-ce qu’il devrait lui dire toute la vérité ? Devrait-il lui exposer la totalité de sa propre mission ? Ses propres origines ? Ses propres doutes ?...
Ca ne serait que juste, après tout, puisqu’il s’est permis de violer l’intimité des deux frères à leur insu – bien, jusqu’à un certain point bien sûr.
Le vent se lève doucement, ramenant à eux les odeurs rances et pauvres des habitations de fortunes qui les entourent maintenant. Les cheveux de Néfertiti volent doucement autour de lui, glissant sur son visage.
« Je ne suis pas une victime de ce système, alors je n’ai pas cette haine que tu portes en toi, et qui semble avoir rendu ton sang si bouillonnant qu’il peut maintenant tout détruire. Je n’ai pas d’à priori envers ce système, il n’a pas eu le temps de m’atteindre. » Crois-tu. « Cela dit, j’ai un intérêt à voir Equilibrium sombrer. Je suis prêt à me ranger à tes côtés et à t’aider à bousculer les choses. »
Il fronce les sourcils, car ce jeune homme en face de lui à clairement souffert à cause de tout ce qui a été mis en place ici. Il laisse son regard se promener sur la pauvreté évidente qui l’entoure. Caché dans sa petite librairie, Neith Wah n’a jamais vraiment porté attention aux victimes d’Equilibrium. Il n’avait jamais cherché à creuser plus profondément, il ne s’était jamais penché sur les conséquences de la création d’une telle société.
Sa mission était très clair, et devait s’achever sur la destruction totale des bases de données d’Equilibrium, mais était-il dans l’intérêt de l’Egypte, du Moyen Orient, ou même de l’humanité, que Neith Wah, dit Néfertiti, mène à bien sa mission ? Valait-il vraiment la peine de réduire la vie d’encore plus de personnes à l’état de misère ambiant qui régnait dans les parties sombres et cachées d’Equilibrium ? D’autres âmes torturées verraient le jour, et d’autres révolutions éclateraient, menant à la perte du plus grand nombre.

Voler les secrets d’Equilibrium pour les exporter en Egypte, était-ce vraiment ce que tu voulais, Neith ?

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