« être à la hauteur ou ne pas être à la hauteur » SCAR

Il fallait bien être imbécile, un parfait idiot et avoir clairement aucun goût musicaux pour avoir une envie dérangeante de mettre au plafond cette musique du temps des dinosaures. De l'âge de pierre, du temps du bigbang  ou de la création de l'univers ? Bien qu'il n'aurait aucune réponse satisfaisante, voilà les questions existentielles que le seul endormit de l'appartement se demandait alors que le soleil déjà bien haut, regardant son corps allongé et son pied sur sa table de chevet d'un drôle d'air, moqueur sûrement. Envoyant chier l'amas de magma en fusion que l'infini retenait de ses deux belles mains, l'être au beau vocabulaire fleurissant se redressa enfin. Son dos craquant légèrement, le cabrant vers l'avant exprès pour s'administrer ce petit geste de confort, son iris balaya sa chambre aux couleurs d'après midi mourante jusqu'à ce que son iris fut attirer par une petite lumière dérangeant son beau tableau. Blanchâtre et très souvenu sur l'écran noir de son téléphone portable, disons qu'elle savait se faire remarquer au travers de cette montagne de noir que constituait sa couverture. L'attrapant, il composa les cinq chiffres lui servant de code et constata que le nombre de texto qu'il avait reçu dépassait les dizaines. De cette réalisation,il compris assez vite qu'il n'avait plus de temps à perdre.

Son iris bleu fixant le temps avec agacement, le vent froid de l'hiver lui rappelant qu'il ne serait pas au chaud avant quelques longues minutes de marche, malgré le fait que la ville était beaucoup plus performante et rapide, l'impatience du borgne, elle, ne changerait jamais. Son pied allant frapper un tas de neige encore intact de la veille, l'observant exploser en jet, il remarqua juste après qu'il avait atteint un homme aux airs pincé et constipé. Relevant le regard, observant l'homme en complet qui lui lança un regard bien froid, celui-ci fit toutefois rien et s'éloigna. Il avait pris la bonne et intelligente décision, se dit le clébar qui par habitude et sécurité lui avait dévoilé l'une de ses princesses. Ses belles lames, ses couteaux de toute sorte de couleur, mais là n'est pas la question. Il n'avait pas de temps à perdre avec ses beautés, mais il eut la chance d'apercevoir son lieu de rendez-vous non loin de là. Accélérant le pas, marchant sur la neige qui produisait un son particulier lorsqu'il l'écrasait, il ouvrit hâtivement la porte lorsqu'il y arriva enfin à celle-ci, mais le silence la jeune soirée ne l'accompagna pas. Entendant crier à travers la pièce, discernant quelques mots comme « Ketchup » et « Tronche de citron », il comprit tout de suite qu'il était au bon endroit et ne laissa pas le serveur le reconduire à sa place. Il savait très bien qui avait crié, qui avait insulté et qui avait l'air d'un parfait idiot présentement.

" Tu ess un imbécile " lui dit-il tout simplement alors qu'il s'assit en face de ce cher roux et prit le menu restant pour observer les plats disponible. 

Mais qu'est-ce que la vie sans agrément ? Une surprise, un mariage, une naissance, tous cela était prédit pas les dieux pour rendre la vie des mortelles plus heureuses, plus mémorable et parfaite. Toutefois, ils avaient toujours quelques « surprise » d'un tout autre genre pour ce cher Keylian Aleksandrov Maxk. Ayant commencer dans ce monde avec des années plutôt dur, aussi dur que le ciment dirais-je. Et bien, en cette froide journée d'hiver, la routine ne changea pas.

De défaisant de sa veste de cuir, la glissant sur le dos de la chaise sur laquelle son dos était appuyé, il inspira en silence. Son iris détaillant les moindres détails des plats sur le menu, serrant le papier plastifier entre ses doigts, il eut une certaine expression de dégoût en voyant le mot pigeon dans la liste des viandes. Quel imbécile mangerait du pigeon de toute façon. Mais ce qui le dégouta le plus fut le fait qu'il aurait dut commander le plat au mois quatre heures à l'avance. Comme quoi les oiseaux de la ville était bon a autre chose que de chier sur la tête des passants vulgaires. Soupirant, se demandant finalement pourquoi il était venu ici, la voix clair de son compagnon de table le lui rappela. Baissant légèrement le menu, laissant apparaître son œil unique et son cache œil, il fixa le roux devant lui d'un air sans grand intérêt avant de déposer le carnet d'image en face de lui. Appuyant un peu plus son dos sur la chaise, se laissant glisser quelques peu, il ouvrit la bouche.

" Ssi tu y tiens vvraiment à le ssavvoir, le mec ss'esst ssuicidé " lui répondit-il d'une voix sans trop d'émotion.

N'ayant dit que le plus important, gardant l'overdose de médicament pour lui même, il prit le verre d'eau devant lui et pris quelques gorgé de l'eau froide avant que tous recommence. Quoi ? Mais ce qui arrivait toujours lorsqu'il avait une rencontre avec ce cher Kenny. Ne savez-vous pas la légende urbaine ? Ce roux apporte la poisse ? Eh bien, pour le pauvre borgne, c'était une réalité des plus désolante alors que, devant lui, un ballet commença. D'abord avec un doux rythme, la force et la précision entra en jeu lorsque, d'un beau mouvement vers le sol, la visage de ce précieux rouquin disparu dans la salade de chou. Même pas un haussement de sourcil, pas même une surprise, le borgne regarda la dame en furie à côté de leur table sans lui porter tant d’intérêt. Il avait l'habitude. Comme une boucle, une musique sur repeat. La même routine, mais toujours avec une furie différente. Par contre, celle dont les cheveux était d'un blond parfait prit la mauvaise décision de s'en prendre à lui. Ne réagissant pas tout de suite, ne comprenant pas ce qui lui arriva sur le coup, sa réaction fut toutefois très rapide.

Si la blondasse avant prise sur lui, cela fut rapidement chose de passé alors que le corps de homme de transforma. Fondant, se modifiant, alors qu'elle poussa un cri de surprise, la bête se glissa hors du chandail que l'Altered portait il y a quelques seconde de cela et montra les dents. Celle-ci claquant dans le vide, manquant de quelques centimètres les doigts de la belle qui continuait de crier comme un cochon, lorsque toute l'attention fut finalement sur lui, les doigts le pointant et les serveur accourant avec une expression colérique, le berger allemand ne se fit pas plus prier. Faisant demi tour, ouvrant la bouche, il prit son linge entre ses dents, dont sa veste ayant glisser au sol lorsqu'il avait été secoué, avant de foncer exprès dans les jambes du rouquin pour le faire sortir du restaurant.

Courant quelques minutes a l'extérieur, ne faisant pas attention au rouquin qui devait le suivre, enfin, devrait, le chien finit par tourner dans une ruelle avant de s'arrêter et posé son linge au sol. Respirant rapidement, sa langue pendant sur le bord de sa bouche, il remarqua finalement que le roux était encore entrain de courir pour le rejoindre et profita du peu de temps qu'il lui resta pour redevenir humain, s'enfiler son boxeur avant de rapidement de précipiter vers l'entré de la ruelle et écraser son poing sur la joue du roux qui tourna le coin au même moment. Parfait timing. Enfin, pour lui du moins.

" COMBIEN DE FFOISS FFAUDRA T-IL ENCORE QUE L'UNE DE TESS PUTESS APPARAISSSENT COMME PAR MAGIE ALORSS QU'ON A UN MEETING ? FFUCKING IDIOT. JE DEVVRAISS TE FFRAPPER JUSSQU'À CE QUE CA RENTRE DANS TON CRÂNE, FFOR FFUCK SSAKE ! "

Et il le craqua. Bref et direct, il continua avec son majeur. Un son distinct, un frisson de dégoût peut importun, sa main continua son supplice jusqu'à ce qu'il soit satisfait. La secouant par la suite, la douleur de coup donner lui tirant toujours un peu dans les muscles, s'il aurait pu, si on lui aurait donner la chance, la dessert et le sucre de pouvoir recommencer son œuvre sur le visage du rouquin en face de lui, il aurait peinturé sa rage. De rouge, de bleu, de jaune, ses doigts seraient devenu des pinceaux au multiple couleur, mais là n'était pas le moment. L'inspirant lui manquait ? Absolument pas, mais alors que ses excuses maladroite et tremblante du chef du Vahlala lui vint au oreille, il devint plus clément. Desserrant ses poings, laissant ses jointures perdre le blanc des contraction, il les glissa ensuite dans les poches de sa veste de cuir.

" Tu ass intérêt à tenir le peu de parole que tu vvienss de dire, Kenny.  Je ne sseraiss pass ausssi clément la prochaine ffoiss que tu- "

Si cette phrase avait été plus d'une fois dite, répété et répété encore à ce cher roux, un élément changea la routine qui avait toujours été présente tel le soleil dans le ciel ou la lune la nuit. Coincé entre les doigts de son troubleur de paix intérieur, le borgne fut toutefois surprit du geste. Haussant quelques peu des sourcils, le dévisageant sans gêne, si le volcan n'était quelques peu éteint, le roux vint le rallumer puissance dix lorsqu'il lui dévoila ses intentions. Suicidaire, complètement irréfléchi ? Le balafré ne lui donna pas le temps de lui donner une réponses qu'il sortit l'un de ses poings et le balança dans les air. Sec, rapide et bien décidé à lui refaire le visage de nouveau, ayant maintenant comme but de lui ouvrir le crâne pour vérifier s'il y avait vraiment un cerveau là-dessous, il fut malheureusement de nouveau arrêter.

" Ffuck " Siffla t-il pour lui même en distinguant le serveur du restaurant.

Se reculant, ses pieds traînant sur le sol pour bien faire entendre son agacement et l'irritation qu'il pourrait maintenant sur l'homme voulait juste faire son boulot, il attendit par la suite que l'autre se décide. Parce que non, il ne payerait pas. Premièrement, parce qu'il n'avait pas lui-même été payé et deuxièmement parce que la merde n'avait pas commencer à cause de lui, alors il fut quelques peu satisfait en voyant le rouquin s'exécuter. Le roux qui ouvrit son porte feuille. Le roux qui en sortit un paquet et le Roux qui brusquementvintrapidementverslui ? Ses épaules se redressant quelques peu, sa posture perdant de sa stabilité, il fut entraîner contre son gré, mais il n'eut pas plus de choix. Après tous, il ne gagnerait rien à résister. Il lui devait toujours quelques choses et ne le lâcherait pas avant.

Et il n'aurait jamais été préparé à ce qu'il allait suivre alors que, inspirant et expirant son souffle, il cracha ses paroles.

" …………….Are you ffucking kidding me ? "

Puisque, après quelques minutes de course où les deux cons zigzaguait d'un côté à l'autre, ils finirent enfin par arriver à destination. Par contre, si le voyage entre les rues et les ruelles ne lui avait pas coûter grand-chose, le bar devant lequel le con avait arrêter lui donnait envie de retourner chez lui et de dormir le reste de la semaine.

Et le temps changea. Nouvelle dimension, nouvel univers, cette force invisible le transperça jusqu’à l'os et le jeta au lion. Du moins, c'est ce que cet imbécile venait de faire alors que, n'ayant point le choix de leur destination, il le suivit. Sans grande volonté, sans avoir un arrière goût amer sur la langue, il entra. Un pas, un deuxième, le borgne monta la seule marche présente et fit aussitôt étouffer. Inspirant, l'air chaud, la froideur de l'alcool et le piquant du weed, il expira. Débauche, trop plein d'énergie alors que les voix était forte et incompréhensible, il se noyait dans un océan débordant de requin le reluquant tel un steak, mais plus pour longtemps. L'eau remplissant des poumons, le liquide s'infiltrant dans les moindres recoins, celle-ci fut toutefois repousser assez brutalement. Et son moment de trans se termina lorsqu'il posa son cul sur la chaise.

Fermant et ouvrant son œil, l'impression d'être noyer dans l'ambiance beaucoup trop survolté le faisant encore frémir, il inspira et expira pour laisser le reste aller. Il n'allait pas en faite toute une histoire tout de même. Bien que les bar auquel il était habituer était plutôt reclus de la société, un peu comme lui, rie n ne valait la peine de s'énerver ici. Du moins, pas contre les gens autour. Par contre, le roux en face, lui, il était une très bonne raison. De nouveau, un craquement. Son majeur écrasant son pouce, il le fit chier et se prépara à rappliquer son énorme irritation pour cette foutu soirée lorsque la serveuse stoppa son élan.

Et bien évidement, il se devait de la courtiser. Franchement, pourquoi avait-il accepter ce nouveau boulot à ce mec débile. Oui, il se devait de garder de bon terme avec les chefs des gangs pour pourvoir avoir du boulot facile, parfois un peu trop, mais il y a des limites. Se questionnant sur l'importance de son boulot actuel, le borgne, qui était beaucoup trop absorbé par sa propre colère, ne remarqua point des dernières paroles de ce cher Kenny. Il n'avait pas entendu qu'il allait devoir boire. Il ne savait rien et cela était bien. Du moins, pour l'instant puisque l'heure était au affaire sérieuse. S'allumant une clope, son attention étant revenu la personne l'accompagnant malheureusement, son aura noir prit une autre couleur lorsqu'il fit enfin apparaître les billets verts. Tirant sur sa clope, inspirant la nicotine sans privation, il alla prendre son dut après avoir expirer la fumer vers le plafond. Laissant un long grognement de satisfaction sortir de sa gorge, il rangea l'argent avec de dire quelques paroles.

" Au moinss, tu me donne ce que tu me doiss. Même si maintenant, tu me doiss un repass et non, ce ne ssera pass danss ce ffoutu resto chi- "

Ajouta t-il avant de s'arrêter de nouveau. Bien trop souvent, un évèvement arrivait lorsqu'il commençait à parler et là, il était sur le point d'exploser lorsqu'il vit les deux pintes de bière arriver sur la table. La bouche ouverte, pensant d'abord qu'il ne devait pas très sérieusement sérieux, lorsque son iris bleu croisa les saphir de l'homme en face de lui, une irritation des plus secs s’installa. Plus sec que le désert, plus sec qu'un raisin sec, il le maudit, le tua quelques fois dans sa tête avant de soupirer bruyamment de désespoir.

" Tu n'écoute jamaiss Kenny. "

Mais à ses paroles, il ne fit pas la princesse. Non. Ce soir, alors qu'il avait courut la moitié de la ville pour démerder cet idiot de rouquin, il se décida. Serrant et desserrant sa main, il prit quelques minutes pour lui même avant de prendre la bière. L'apportant à sa bouche, reniflant l'odeur qui le fit foncer le nez, Scar, pour la première fois depuis quelques années, porta la boisson alcoolisé à sa bouche et ne se fit pas prier. Respirant entre ses gorgés, il resta concentré sur son moment jusqu'à ce que la pinte soit à demi pleine. Déposant ensuite celle-ci avait un peu plus de force que prévu, le claquement du verre résonna quelques peu et un long soupire s'en suivit.

" Maintenant, fferme ta gueule "

Lui cracha t-il alors que tout chavira. Alors que les insultes se préparait dans sa tête, sachant trop bien que ce précieux Kenny aurait long et largue à dire par la suite, leur moment fut toutefois briser lorsqu'un homme se fit soudainement pousser contre leur table qui chavira avec. Éclat de verre, explosion de bière, si la soirée n'avait pas déjà été assez catastrophique, et bien, le restaurant chinois venait d'être détronner.