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MON ANGE ϟ ANA'

Anonymous
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2016-02-24, 21:37
mon ange
musiqueAttends j'ai besoin d'aller fumer une clope, j'reviens ! Tu pousses maladroitement les quelques gens dansant de manière endiablée devant vous, reposant ta bière sur la table. Franchement, les anniversaires, c'est tout sauf ton truc, plus particulièrement dans des boîtes privatisées. Le hasard t'a fait ami avec des jeunes de la haute société, capable de louer un espace aussi grand que celui dans lequel tu te trouves et t'inviter à toutes les soirées qui font baver les prolétaires – groupe auquel tu appartiens, au final. C'est peut-être par ton côté radin que tu avais accepté l'invitation, tu n'es jamais enchanté à l'idée de devoir te déhancher sur de la musique au milieu d'une piste de danse, d'être abasourdi par les basses, aveuglé par les néons et à devoir parler plus fort pour te faire entendre – ta voix ne porte jamais, et tu détestes te répéter. Tu ajustes tes lunettes sur le bout de ton nez et parviens à te frayer maladroitement un chemin dans la foule. Tu crèves de chaud et secoues ton vêtement mais tout ce qui en sort, c'est une sale odeur de renfermée. Tu pues. Ah, super classe. Tu grimaces. L'alcool qu'on a renversé sur ton t-shirt tout à l'heure ne doit sûrement rien arrangé ; tu te sens tout collant et tu as des airs de dépravés.

Les riches, tu ne les comprendras sans doute jamais. Ils sont une espèce différente de la vôtre. Ils ne peuvent jouir de la vie que dans les extrêmes, en s'enfonçant un peu plus dans leur propre décadence. Combien de fois t'ont-ils poussés vers une jolie fille en te susurrant à l'oreille que tu devrais absolument te la faire ce soir ? Tu n'es décidément pas de ce monde, Nau'. Vraiment pas.

Tu tournes les talons pour esquiver l'une des serveuses – visiblement très pressée d'aller déposer ses verres – et tu manques de marcher sur les pieds de quelques danseurs. Tu t'excuses maladroitement et reprends ton chemin d'une manière tout aussi gauche jusqu'à sentir ton poignet se faire serrer délicatement. La seconde qui suit ? Eh bien te voilà entraîné dans une danse avec une parfaite inconnue. Tu lèves les yeux au ciel, exaspéré. Désolé je sais pas danser ! Je vais me griller une clope en plus là ! Elle fronce les sourcils. Elle n'entend rien. Tu soupires. Elle t'emmerde, franchement. Tu parviens à te dégager d'elle tant bien que mal mais au moment même ou tu t'apprêtes à quitter la piste, elle apparaît. Tu te figes, comme un idiot, la bouche un peu ouverte. Un goût d'amertume germe contre ton palais et tu ne sais pas si tu dois lui tourner le dos ou aller lui parler.

Elle est là, discrète comme toujours, ses cheveux blonds encadrant les traits de son visage. Elle est silencieuse, avec un sourire timide aux coins des lèvres. Elle est triste, tu le devines, comme toujours. Elle est devant toi, Anaideia. Tu déglutis et – tu ne sais pas pourquoi – mais tu dévores la distance qui vous sépare. T'as l'impression de déjà crever sa bulle. Fais demi tour, fais demi tour. Le hasard fait mal les choses, en fin de compte. Il fallait que vous ayez des amis en commun, maintenant.

Oh erm... hey ? Je pensais pas que c'était ton truc, les boîtes...

Tu aurais vraiment dû aller fumer cette foutue cigarette.
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Anonymous
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2016-02-24, 23:30
“Darling, who you praying to?
Was anybody answering you?”




La fumée goudronnée s'échappait et un friselis passe et repasse, toujours plus fort et tes pommettes rosissent. Il y avait de ces nuits merdiques où tu chouinais en prenant de la cocaïne mais là tu ruisselles. Tu tournes, tu chamboules et tu ruisselles de tous tes pores. Tu fais une danse qui était censée ressembler à quelque chose sans forcément y ressembler avec un vif accompagnement sur le clavier de tes dents. Tu avais enlevé tes talons pour les jeter quelque part près la piste dans cet air âcre, mélangé d'une senteur nicotine et alcool ; ils filaient filaient filaient sans s'arrêter autour de toi. Tu venais et tu revenais accompagnée d'un sourire et d'une paire d'yeux pétillants en retirant les deux pinces qui attachaient tes cheveux blonds pour qu'ils se libèrent et qu'ils s'échouent sur tes épaules nébuleuses et dénudées. Ta chevelure ressemblait à une de ces cascades de jardins gigantesques qu'on trouvait dans les quartiers friqués et tu étais gracieuse — inénarrable, inébranlable.
Solveig, son nom était si doux et sonore ; elle avait la peau de lait et des grains de beauté qui s'éparpillaient hasardeusement sur son dos, un de ses ex lui avait dit que ça ressemblait à la voie lactée. Tu semblais si blanche blanche blanche alors que tu étais si obscure à l'intérieur, tu n'avais rien de bon en toi Solveig rien de bon. Tu serres ta mâchoire et et tu semblais avoir totalement abandonné l'idée d'ego ou de fierté, d'animosité ou de dignité. Tu faisais n'importe quoi et tu avais besoin de te détruire la santé pour mieux te sentir en vie. On pouvait percevoir les moiteurs sur son front blême et ses lèvres sont roses si roses qu'on avait l'impression qu'elles étaient sculptées par les mains d'un artiste. Solveig t'étais un peu une oeuvre d'art dans un salon qu'on remplaçait lorsque t'avais plus de valeur — sauf que t'étais déchirée de tous les côtés.
Tes épaules sont courbées et tu bois un deux trois verres sa lèvre supérieure recouverte d'une fine mousse blanche pour oublier les ossatures bancales qui te composaient pour oublier ceux qui rendaient ton cœur si transparent. T'étais ni mal ni trop bien, tu servais juste à rien.
Et sa présence fend et disloque ton univers factice, ton regard est pareil à celui des statues oh violente adorée sa présence était comme un coup de poing dans la figure lorsque tu étais ensommeillée. Nausicaa. Il était l'une des lames qui avait causé tes cicatrices et pourtant, et pourtant tu l'aimes tellement Nausicaa, avec ses lèvres comme des clémentines et son langage codé de couleurs et de bonheur. Tu baisses le faciès. Oh erm... hey ? Je pensais pas que c'était ton truc, les boîtes... Tu sens les larmes te monter aux yeux ; arrête de faire ta mélancolique putain. Elle remue la paille dans son verre pendant deux minutes ou plus et elle tousse en relevant les yeux. Solveig a le visage démonté, saccadé, angélique. Ça avait l'air vraiment... cool. Alors, j'ai voulu essayé. Autour de ces spirales d'or que baignent les néons roses un léger rictus se forme sur tes lèvres. Ton accent islandais ressortait ; tu roulais légèrement sur les “r”. Je suis contente de te revoir, Kitten. C'était le surnom que tu lui donnais lorsque tu sortais avec lui.
Tu croises son regard, ses flammes oh elles sont si brûlantes si étincelantes. Tu l'aimais vraiment et tu ne l'aurais jamais laissé partir si il n'avait pas préféré les hommes. Tu l'as toujours soupçonné d'avoir inventé cette excuse pour ne plus jamais t'adresser la parole parce que bordel Solveig t'étais jamais contente t'étais tellement stupide tellement chiante. C'était celui qui t'avait aimée comme tu le souhaitais qu'on le fasse avant que tu ne gâches tout. Parce que t'étais malade et que le mot “gâcher” faisait parti du vocabulaire de ta sale vie.
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Anonymous
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2016-02-25, 02:16
mon ange
musiqueAh. Fichue innocence. Ca te fera toujours craquer, quelque part, peu importe à quel genre tu t'intéresses. Tu restes la regarder et tu ne peux pas t'empêcher de lui offrir un sourire attendri. Elle t'appelle encore Kitten et ton cœur fait un bond contre ta cage thoracique, une bouffée de chaleur t'étouffe le visage – l'alcool, c'est sûrement l'alcool. À vrai dire, c'est plutôt elle qui a tout du chaton. Elle te fuit et se raccroche à toi à la fois, trop fière et trop attachée. Trop fière ? Plus tu y repenses, et plus tu doutes. Si c'était le cas, sans doute ne t'aurait-elle même pas accordé un peu de son temps pour te répondre, pour te regarder, pour esquisser un semblant de joie sur ses lippes. Tu te mords les tiennes et tout ce que tu te dis c'est que t'es un sacré con. Un sacré con, briseur de cœur. Le fait de travailler en binôme avec son frère aîné – quand bien même ces deux-là ne sont pas extrêmement proches – te donne la sensation que Solveig ne pourra jamais quitter ta vie. Elle est marquée au feutre indélébile dans l'histoire de ta vie, tu as beau changé de chapitre, tu sais que son nom va finir par surgir. Parfois comme une cause, comme une conséquence, puis parfois comme un vieux souvenir, un petit mémo.

Ton sourire s'élargit et creuse un peu plus tes joues. On devine que tu es nerveux : ton œil regarde à droite puis à gauche, parfois revient sur elle. Tes pommettes sont roses mais. Ah. C'est l'alcool. Oui, c'est l'alcool. Mais tu n'as bu que de la bière... ? Non. C'est l'alcool. Tu le sais. C'est forcément ça.

Ca fait vraiment drôle de- Tu te fais maladroitement bousculer vers l'avant. Tu souffles, exaspéré, lances un regard de chacal vers ton « agresseur » avant d'essayer de reprendre la conversation mais en vain. Tu es déstabilisé par tous ces animaux qui se heurtent, qui dansent et qui hurlent sans cesse. Ton crâne va exploser. Je vais prendre l'air, tu viens ?! Tu hausses un peu le ton, le volume de la musique a augmenté. C'est l'Enfer, tu détestes ça. En plus cette musique est vraiment à chier.

Tu lui fais un signe de tête pour l'inviter à te suivre – si elle refuse, tant pis, tu n'iras pas la tirer par le poignet pour le lui imposer. Vous – oui car elle a fini par t'accompagner – parvenez enfin à vous défaire de l'emprise de la piste et prenez la porte la plus proche. Tu pousses un lourd soupir de soulagement lorsque la porte se ferme derrière toi et que le son des enceintes est étouffé par les bruits de la ville – si discrets, eux. Fiou !C'est la dernière fois que j'y vais ! Tu ris doucement. Je disais : ça fait vraiment drôle de te revoir. Enfin... Vu les circonstances dans lesquels on a.. enfin. Tu vois ? Quel con tu fais. Remettre la rupture sur le tapis.
Tu sors une cigarette de ta poche et restes tripoter le briquet machinalement pour évacuer le stress. Tu as le droit de t'énerver contre moi, tu sais. Même si... Bon ça m'enchanterait pas trop que tu le fasses mais j'le mérite bien, haha. Je veux juste pas que tu me détestes alors... Alors c'est mal parti. Imbécile.
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Anonymous
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2016-02-25, 18:34
“Et mon seul moyen d'expression,
c'est d'm'enfermer sur moi-même”




Ton regard est lascif et il a le torse battant, tes formes délicates s'agitent et tu vois son sourire qui s'étire en grand. Tu te rappelles de vous, roulant des cigarettes à vous en péter le crâne, vos jambes entrelacées et ses mots doux qu'il te glissait sous l'oreiller, courant dans les allées, buvant sans ne jamais flancher, ses plaisanteries altérées et tu riais aux éclats — mais maintenant t'avais juste envie d'éclater en morceaux lorsque tu te remémorais la sale gamine révoltée à la recherche d'une part de flegme qu'elle pensait avoir en elle, mais qu'elle voulait effacer. C'était ça le problème, tu n'étais qu'une grosse gamine égoïste et bancale oh tu voulais t'enfuir de ce qui était arrivé mais maintenant tu ne pouvais pas reculer, tu ne pouvais plus reculer. Mais avant même de vouloir prendre la fuite, t'étais déjà ailleurs.
Puis tu te touchais le cœur en faisant un geste comme si tu voulais le rassurer — l'arracher — pour ensuite répondre à sa moue licencieuse armée de blanches dents. Il avait les joues purpurines et de petites rides se formaient au coin de ses yeux lorsqu'il se mettait à sourire, à te sourire. Tu couronnes ton amour et les passions, vos passions, tes passions — les passions folles qui ont dévoré vôtre temps. Ça fait vraiment drôle de- tu lances un regard funeste à la personne qui venait de le bousculer parce qu'il venait de fracasser son sourire, son putain de sourire en paillettes qui s'éparpille comme fêtes. Je vais prendre l'air, tu viens ? Sa voix ne vient que par bribes à cause du son insupportable qui bruissait dans la boîte mais tu comprends son signe — il t'a toujours interloquée en codes, en gestes et regards et c'est ce qui te mettait autant à l'aise en sa compagnie. Tu n'avais pas besoin d'ouvrir la bouche pour combler le silence parce que son regard taillé dans des prismes ardents le faisait sans même que tu n'aies le temps de t'en rendre compte. Tu clopinais près de lui pour trouver tes escarpins et les enfiler afin de sortir. Afin de sortir dehors, loin de tout, près de lui. La nuit semblait désireuse et il y avait une légère lumière qui éclairait l'entrée, donnant une atmosphère feutrée — rassurante. Tu croises les bras sous ta poitrine en l'entendant rire et tu t'illumines de l'intérieur pour ensuite lâcher un rire cristallin parce que Nausicaa te contaminait. Et il était sacrément contagieux. Je disais : ça fait vraiment drôle de te revoir. Enfin... Vu les circonstances dans lesquelles on a... enfin. Tu vois ? Tu cendres, ton sourire repart aussi rapidement qu'il était arrivé. Tu ne réponds pas. Tu ne réponds pas et tu te pinces la lèvre inférieure en le regardant, tu tires une taffe sur sa cigarette avant de l'insérer entre tes fines lippes. Tu n'étais pas malheureuse, non, tu étais juste honorablement détruite. Un beau rayon de lumière clair hâle ton maigre visage et ta bouche, fiévreuse et de rose pêche vorace s'étire pour saurer des nuages de fumée. On avait l'impression que tu t'en moquais mais tes yeux disaient le contraire. Tu as le droit de t'énerver contre moi, tu sais. Même si... Bon ça m'enchanterait pas trop que tu le fasses mais j'le mérite bien, haha. Je veux juste pas que tu me détestes alors.... Tu jettes ta cigarette en crachant ce qu'il restait de la fumée sur le côté. Je ne te détesterai jamais, Nausicaa. Tu esquisses un léger sourire, comme pour lui demander d'être rassuré. Je n'ai pas à t'en vouloir et ce, même si tu m'as quittée. Parce que tu n'avais plus aucune attirance pour moi, parce que j'ai merdé, parce que ma confiance en moi me servait de serpillière pendant ces deux mois, parce que je t'aimais et que je n'ai jamais osé essayer de te faire sentir comme toi, tu en avais besoin. Tu essuies du plat de ta main la larme qui coulait sur ta peau, ça te faisait pleurer. Mais pourtant tu souriais encore. Ton cœur ratait un battement — ou même deux et tu fixais un point derrière lui pour éviter son regard. Je suis désolée d'avoir été si salope. Les néons blafards illuminent vos deux visages.
Tu es mauvaise, tu es malsaine, tu es celle qui fout en l'air ceux qui l'aiment. Et ça fait dix-huit ans que tout le monde se dit “ça va lui passer.”
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2016-02-25, 21:49
mon ange
musiqueJe ne te détesterai jamais Nausicaa.
T'as l'impression que tout s'effondre, sauf ton sourire qui lui, ne cesse de creuser ton visage. Tu te sens libéré d'un poids mais tu n'oses pas crier victoire trop vite. Mais le simple fait qu'elle te le dise comme ça te suffit, mensonge ou non. Tu la vois disparaître derrière la fumée aux teintes bleuâtres puis rosées : les néons plantent leurs rayons en son chemin, lui donnant un peu les airs de cette fameuse chenille dans le conte d'Alice aux Pays des Merveilles. Même si dans cette histoire, Alice, c'est Solveig. Et toi.. Toi tu serais peut-être tout ce monde aux apparences merveilleuses, bourré de monstres étranges et de tyrans, de beauté et de laideur. Pourtant la suite de son discours entaille ton semblant de joie : la voilà qui remet toute la faute sur ses épaules. Tu te pinces les lèvres, regardes ailleurs – tu ne parviens jamais à tenir ton regard dans des moments pareils. À chaque fois qu'elle commençait à déblatérer de la sorte, tu la prenais contre toi et tu lui frottais frénétiquement l'épaule en regardant l'horizon – combien de fois s'était-elle confiée sans que tu puisses lui offrir un peu de chaleur, un peu de conseil, un peu de c'que font les couples généralement ? Tu as essayé pourtant mais tu as échoué là où tu n'aurais pas dû. Tu as trébuché et te voilà plein de remords mais aujourd'hui tu sais qu'tu n'y serais jamais arrivé.
Tu n'es pas fait pour les gens malheureux.

Je suis désolée d'avoir été si salope. Tu n'as même plus envie de fumer – et tant mieux, les odeurs nauséabondes ne se mélangeront pas ainsi. Ne dis pas ça, s'il te plaît. C'est un peu sec, un peu direct, ça sonne comme un ta gueule, mais ça n'en est pas vraiment un. Mais oui, tu voudrais qu'elle se taise. Qu'elle taise ses sottises, au moins. Tu te racles la gorge et reposes ton dos contre le mur derrière toi. On était deux. On a chacun eu notre part de responsabilité dans cette histoire. Pas l'un plus que l'autre. Si on a merdé... Tu parviens à te tourner un peu en sa direction et à la toiser. On a merdé tous les deux.

Tu lui offres une petite risette. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu l'fais tout naturellement. C'est ton côté bizarre d'après tes proches.

Mais c'n'est pas pour autant que j'ai envie de te laisser tomber, Solveig. Tu finis par apporter la cigarette à tes lèvres - tu changes d'avis comme de chemise. Je serais toujours là pour toi si tu me le demandes. Tu ne t'imposeras jamais dans son existence – plus maintenant. Fut un temps où tu courrais jusqu'à chez elle quand tu entendais sa voix triste au téléphone juste pour la consoler un peu, même lorsqu'elle te défendait de venir, même lorsqu'elle te l'interdisait. Aujourd'hui, tu es décidé : tu ne feras qu'attendre les invitations. Prendre du recul sur tout ça est vraiment vivifiant et tu espères qu'elle parviendra à en fait de même un jour. À moins qu'elle ne l'ait déjà fait ?

C'est l'genre de truc qu'on dit pas à son ex haha... ! Pardon. Tu te frottes l'arrière du crâne machinalement, secoues tes cheveux bruns dans tous les sens avant de glisser tes lunettes au col de ton t-shirt.
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Anonymous
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2016-02-26, 18:20
“Are you insane like me?
Been in pain like me?”




Il y a un sentiment au début que l'on perd avec adaptation. Un paquet de souvenirs que l'on ne peut pas changer, que l'on ne peut pas effacer. Deux anneaux d'or fin te pendent aux oreilles, la poitrine ouverte par les coups de rage que ton cœur cogne sauvagement. Tu l'aimes mais tu ne le connais pas — enfin si tu le connais, mais tu n'arrives pas à croire qu'il avait réussi à te rendre si faible involontairement. Et toi, tu t'es laissée faire. Parce que tu fais tout à l'envers. Parce que tu n'as plus personne à part lui qui t'apprécie tangiblement - enfin, c'est ce que tu espérais encore au fond de toi. Tu es naïve à penser que tu es hors du commun, à penser qu'on allait si facilement t'accepter. Ne dis pas ça, s'il te plaît. Il coupe tes songes et tu soupires en détournant le regard, aussi clair que les astres des beaux soirs. Tu n'étais pas facile. Tu étais colérique. Maladroite. Silencieuse et, piètrement très triste. On était deux. On a chacun eu notre part de responsabilité dans cette histoire. Pas l'un plus que l'autre. Si on a merdé... On a merdé à deux. Tu ne le regardes pas. Tu étais comme ça, un peu ambivalente, un peu bancale. Toujours les mêmes rires toujours les mêmes rimes toujours les mêmes mots — maux. Mais c'n'est pas pour autant que j'ai envie de te laisser tomber, Solveig. Je serais toujours là pour toi si tu me le demandes.
Mais pour elle ses mots c'était pas assez ou peut-être trop. En tout cas pas c'qu'il faut pour la sauver elle et sa voix suave. Tu prends une deuxième cigarette et l'allume entre deux doigts en maintenant un violent silence. Ce qui te terrifiait, c'était son sourire de vainqueur quand il avait réussi à avoir ce qu'il voulait — parce que tu ne savais pas quoi lui donner comment l'aimer ni pourquoi il essayait de te sauver. Tu ris avant de cracher de ta voix morose. Tu vas essayer de me redonner “confiance en moi” (elle imite les guillemets avec ses doigts) et tu vas disparaître, c'est ça ? Tu avances d'un pas vers lui et tu lui caresses la joue en souriant. Toujours le même sourire salace qui veut dire 'je t'aime bien Nausicaa'. Ne fais pas ça, Nausi'. N'essaye pas de m'aider. N'essaye pas de m'aider parce que je suis née malade et que je ne serai jamais rien d'autre que ça. Tu détournais ton visage. Jamais. Personne n'avait jamais réussi à la cerner. Elle avait les yeux d'une môme et l'attitude d'une madame. Elle se répand dans leurs vies comme un air imprégné de soleil pour ensuite s'y dégager comme une vertu mortelle. Solveig préférait se tuer avant qu'on ne la tue. Mais Nausicaa avec ses lexies t'avait simplement montré par a + b quelle personne minable tu étais.
Et tu l'as laissé.
Elle était un secret, c'est indéniable. Elle avait à peine dix-huit ans Solveig, et elle était déjà un putain de mystère. Elle et ses cheveux en bataille, elle et ses cheveux en bataille, elle et ses lèvres trop droites. Nausicaa. Tu avales nerveusement ta salive. Ton cœur te fait mal lorsqu'on prononce mon prénom devant toi, pas vrai ? Il doit bien te faire mal lorsque tu penses à nos moments, non ? Tes paroles lui caressent l'oreille et tu voulais simplement le voir te hurler que tu n'étais bonne qu'à jeter dans une poubelle que tu n'étais qu'une grosse merde (une-putain-de-grosse-merde) qu'il ne voulait plus jamais te revoir qu'il voudrait te voir morte et enterrée. Tu étais si lourde, Solveig, si lourde de douleur.
(incompréhension et
cris qui t'ordonnent
d'arrêter de le pâtir)
Tu te mets à courir dans la rue pour ne pas lui faire face une énième seconde de plus. Les lumières rouges, les lumières pâles. Route emplie d'une boule de haine et de larmes. Tu t'arrêtes au bout de la rue, essoufflée et le fard qui coule sur tes joues.
Tu avais bu pour noyer ta peine ce soir, mais cette bécasse avait appris à nager.
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Anonymous
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2016-02-26, 22:47
mon ange
musiqueTu aurais dû t'en douter : cette petite bulle finit toujours par exploser. C'est comme ça que ça marche avec Solveig. Tout est sourire et soudain, tout devient désespoir, abandon. Tu vois son regard s’affaisser à l'image de son sourire. Elle semble si malheureuse tout à coup que tu te sens coupable d'avoir ouvert la bouche, coupable de l'avoir approché. Car tu sais. Tu sais que tu fais de ton mieux et que dans le fond, malgré ta maladresse, tes mots n'auraient pas été assimilé de la sorte par le commun des mortels. Mais l'originalité de la blondinette est aussi sa faiblesse – ainsi que la tienne. ... Et tu vas disparaître c'est ça ? Ton expression devient un peu plus exaspérée. Où est-ce que tu as encore foiré, cette fois ? Tu ne dis rien – et quand bien même tu l'voudrais, elle ne t'en laisserait pas le temps. Ne fais pas ça, Nausi'. N'essaye pas de m'aider. N'essaye pas de m'aider parce que je suis née malade et que je ne serai jamais rien d'autre que ça.
T'aimerais lui dire que ce n'est pas vrai, qu'elle est merveilleuse et qu'elle trouvera un moyen mais tu n'y croirais pas toi-même. Tu es un pessimiste né, peu importe combien de sourire tu dessines sur tes lèvres et combien de rire tu fais éclater chez les autres, tu ne vois pas souvent la vie du bon côté – sauf lorsqu'il s'agit de faire semblant, comme avec elle. Ton cœur te fait mal lorsqu'on prononce mon prénom devant toi, pas vrai ? Il doit bien te faire mal lorsque tu penses à nos moments, non ? Tu n'es pas sûr de comprendre.
À vrai dire, personne ne te parle de Solveig. Si tu n'entretiens pas ce lien, elle disparaîtra. Elle disparaîtra dans les méandres de ta vie, elle n'en sera que quelques phrases dans un chapitre déjà si vite oublié.

Et elle s'évapore. Ses cheveux dorés flottent dans l'obscurité et tu as la sensation qu'elle ne reviendra jamais si tu ne fais. Peut-être que c'est mieux ainsi, peut-être que tu devrais la laisser courir, vider ses poumons et son esprit jusqu'à ce que toi aussi, tu sois réduit à néant dans sa tête. Ce serait égoïste de lui courir après pour chercher à la consoler, n'est-ce pas ?

Alors pourquoi tes jambes bougent d'elle-même, pourquoi as-tu balancé ta cigarette au sol sans ménagement, pourquoi tu pars à sa poursuite ? Tu accélères le pas, tu ne sais pas de quoi tu as peur.
D'elle, de vous. De tout.

Solve- Elle est là. Dos à toi. Sa silhouette te rassure. Tu n'es pas essoufflé mais ta respiration se fait haletante. T'as tant de questions à poser à ton corps qui décide de partir en vrille quand il ne le faut pas. Tu secoues un peu la tête et tu restes planté comme un imbécile derrière elle.

Pourquoi je devrais être triste quand je repense à nous... ? Tu ris, nerveusement. Moi ça m'fait sourire. Je n'sais pas être malheureux, moi. C'est vrai, j'sais pas c'que c'est, encore moins ce par quoi tu passes. Mais quand j'me dis que tu m'as aimé et que je t'ai aimé : je trouve ça beau. Tu parles un peu plus fort comme si tu voulais atteindre son cœur. Je trouve ça beau et ça m'suffit, tu vois.

Tu fais un pas. Seulement un. T'as toujours peur de la briser en deux en marchant. T'es aussi merveilleuse que tu t'es merveilleusement brisée. Je n'pourrai jamais t'aider à t'sortir de ton malheur. Ce n'est pas quelque chose sur lequel qui que ce soit peut influer comme s'il s'agissait d'une addiction à la drogue. C'est ton combat, Solveig. Tu avales ta salive. Mais t'es forte. T'es forte, t'as juste à attraper ce courage qui te tend la main. Tout ce que je peux faire, c'est t'attendre à la sortie de tes souffrances. Sourire. Ouais, j'y serai. Quand tu pousseras la porte, tu m'verras, sois en certaine.
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