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cuz you're a complete psychotic terrorist – ft. alexandre godspell

Anonymous
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2016-02-07, 13:40




cuz you’re a complete psychotic terrorist | ft. alexandre godspell



Les lampadaires qui se sont éteints ; la ville qui de jour se teint. Ta conscience exténuée te guide à présent au hasard des rues, des immeubles, et des culs de sacs. Tu t’es perdu, Simba, perdu dans la ville, happé par la nuit, et tu t’enfonces de plus en plus profondément dans les entrailles de la cité.

Tu as couru les rues cette nuit, et tu n’as pas croisé beaucoup de monde ; mais tu es à présent incapable de retrouver ton chemin, désorienté par la ville en train de s’éveiller. Le monde se lève, doucement, et bientôt ils seront dehors, bientôt les rues seront envahies, peuplées par la multitude de gens se pressant pour aller travailler, s’agglutinant dans les rues, oui, bientôt ils se demanderont comment ils vont et répondront par un sourire hypocrite, comme si la morose perspective de vivre une journée de plus les amusait.

Mais tu n’as pas envie d’entendre leurs mensonges, d’être le témoin de cette mascarade ridicule – cette imposture qu’est la vie. Cul-de-sac, encore – tu tournes en rond. Non, toi tu veux rentrer, chez-toi ; dans ton logis minable, à peine assez grand pour y vivre à deux – mais cent fois plus rassurant que le monde à ciel ouvert, pas vrai ?

Et cette nuit, l’immeuble a sauté. Il y a eu cette horrible détonation, et le craquement qui suit ; les flammes qui s’emparent de l’objet et la fumée qui s’en élève. Tu t’es dit que le monde devenait fou – plus qu’il ne l’était déjà, en tout cas. Tu t’es dit que les humains étaient des monstres, et que leur seule ambition était de pousser l’autre à sa perte. Et puis, tu t’en es voulu de penser cela Simba, parce que tu sais que toi aussi tu es humain, malgré tout – et que tu ne fais pas exception à la règle.

Mais tu ne t’es pas mêlé de l’incident – trop lâche pour te confronter à un pareil désastre, trop craintif pour te faire témoin des horreurs que tu pourrais découvrir là-bas. Tu réalises aujourd’hui que tu es comme un spectateur passif mais omniscient d’une société en perdition, d’un monde qui court à sa perte.

Depuis des heures que tu cherches ta route, tu sembles trop sonné pour la trouver – t’es à deux doigt de t’effondrer tellement t’es fatigué. Tu te demandes depuis combien de temps tu n’as pas dormi, depuis combien de temps tes nuits se composent d’insomnies, mais tu n’es même plus capable de compter. Et tu souris amèrement quand tu retombes dans le même cul-de-sac inhabité.

Tu te laisses choir contre un mur, et tu maudis tout ce qui te tombe sous la main – la société, le sol trop dur, toi. Tu maudis la vie comme on maudit généralement la mort, et puis, tu sens peu à peu ton corps qui s’affaisse, et tous tes muscles qui se détendent. Tu soupires lourdement tandis que tu sens tes paupières se faire lourdes et le sommeil sur le point de te gagner.

Mais il y a eu cette silhouette, en contre-jour, à l’autre bout de la rue. Cet homme, seul, à la démarche légèrement titubante et à la mine épouvantable de celui qui a passé une terrible nuit. Alors, tes sens semblent s’éveiller à nouveau, malgré toi, comme intrigués par le comportement étrange de l’ombre qui se dresse face à toi.

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Anonymous
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2016-02-15, 12:43
D A N G E R
INSIDE ME • Vitaly Romanov, l'objet de votre haine, le prémisse dans votre échelle de rage ; l'accomplissement de votre chef-d'œuvre. Cet homme allait payer, regretté un peu plus de ne pas vous avoir pris au sérieux... Deux heures plus tard, cette pensée s'envole pour ne laisser place qu'à de l'inquiétude et un semblant de regret. Thorn alias Alexandre, quel est ton choix maintenant ? Que vas-tu faire ?

Thorn, le gars perturbé qui vient de rentrer chez lui après avoir accompli un exploit ; ou plutôt un "massacre". Des morts ? Il n'en savait rien ; c'était le genre de choses qu'il ne cherchait même plus à savoir. Se renseigner sur ce genre de choses serait reconnaître que le reste du monde existe ; mais que lui ne subsiste pas... Que lui, n'existe pas. C'était à pleurer, c'était à vomir. Zorn, son aîné d'une minute semble particulièrement satisfait de leur "prestation" mais voilà, ce n'était pas le cas du cadet, loin de là. Lui n'était pas satisfait de leur condition, ni de leur train de vie ; trop dur à supporter, trop dur à accepter. La rage prend place, le ton monte vite alors que sa moitié essaye de le rassurer, de lui dire que ça va bien s'passer, qu'il n'avait clairement pas de quoi flipper... Quel troll, quel beau parleur. Son visage avait été vu et le fait que son visage soit vu veut également dire que son propre visage était maintenant identifiable ; parce qu'ils sont semblables, comme un reflet dans le miroir. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Pourquoi fallait-il que son frère soit aussi con ? Pourquoi ne pensait-il jamais aux conséquences ? Peut-être que cela l'amusait clairement de foutre son cadet dans la merde en fait. Le ton continu de grimper jusqu'à ce que l'épine s'enferme dans la salle de bains le temps de changer de couleur de ch'veux pour l'énième fois. C'était là son quotidien, changé d'apparence à longueur de temps, pour ne pas être identifiable ; pour continuer de se fondre dans un décor qui ne l'accepte pas.

C'est après trente minutes d'engueulade qu'Alex daigne sortir de la baraque, après s'être changé ; pour avoir mis d'autres vêtements, un bonnet sur sa tignasse encore mouillé et la capuche de sa veste noir un peu trop grande pour lui. Il sort, s'enfuit de cet enfer ; un besoin de se vider la tête, un besoin viscéral d'extirper se trop plein d'émotion hors de sa carcasse malade. Il était malade oui, malade psychologiquement. Ce monde le rendait barge, ce monde le rendait ivre, ivre de folie. Que faire ? Où aller ? Il n'a aucun endroit susceptible de l'accueillir. Il ne peut pas se permettre d'être vu pour l'instant en compagnie de qui que ce soit. Pour ne causer du tort à personne. Ils avaient revendiqué l'attaque comme étant une action du gang du Sud ; mais non, le gang du Sud n'avait rien à voir là-dedans. Que penserait Carter quand cela lui reviendrait aux oreilles ? Ne pas y penser ; ne penser à rien... Zorn avait raison, la détermination, c'était là ce que Thorn ne possédait pas complètement. Se ressaisir, il allait se ressaisir, mais pour l'heure, le jeune homme à la tignasse noire avait besoin de se vider ; un besoin de rédemption.

Il marche comme un zombi, il marche comme si son heure était arrivée. S'il le voulait, il pourrait en finir là, tout de suite ; juste à traverser la route et laisser une voiture le percuter ; son sang se rependrait alors sur le sol et son visage aurait alors pour une journée un moment de gloire, il serait connu de tous pour un instant... Ou pas. Parce que son identité, le monde l'ignorait. Parce qu'Alexandre Godspell n'existait nul part, dans aucun registre, parce que cette identité était factice.En soit, faut dire ce qui est... Tu es déjà mort Thorn.

Mais voilà. Au moment où sa résolution semble être à son paroxysme, il voit quelque chose qui bouleverse son champ de vision... Toi. Simba. Qu'est-ce qu'il fait là ? La route les sépare, les voitures défilent, mais lui ne bouge pas. Il ne bouge plus. S'approcher ? Faire semblant de ne pas l'avoir vu ? Non. Alexandre ne pouvait pas faire ça, l'épine qui avait vécu dans la solitude de n'avoir qu'un allié ne pouvait pas se permettre de renier ceux qui étaient entré dans sa vie maintenant ; il ne pouvait pas rejeter Simba. Capuche un peu plus vissé sur la tête, il attend son tour et il traverse ; s'approchant de son acolyte, de celui qui était dehors bien tôt en cette matinée si sombre. Une cigarette vient se loger à ses lèvres craquelées avant que sa gorge serrée comme jamais ne daigne laisser sortir sa voix enrouée.

Salut man ; ça fait une paye que je n't'ai pas vu... Qu'est-ce que tu fais dans le coin ? Une bouffée de nicotine, puis deux, avant de poursuivre après un raclement de gorge. Tu n'd'vrais pas traîner dans le coin t'sais ? Y'a des cinglés qu'on commit un acte pas net par là-bas.

Pourquoi est-ce qu'il en parle ? Pourquoi ne pas faire abstraction ? Pourquoi ne pas faire genre qu'il se promène et qu'il passe juste par là par HASARD ? Mentir ? Ce n'était pas vraiment son fort, pas avec ceux avec qui le jeune homme avait établi des liens... Pas avec Simba, pas aujourd'hui, pas dans son état pitoyable.

On marche ? Il fait super froid et j'me vois pas stagner sur place... À moins que t'ai des choses urgentes à faire ?

Ne pas s'imposer. Et merde Alexandre, t'avais pas dis que tu t'afficherais avec personne aujourd'hui ?




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Anonymous
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2016-02-22, 15:46




'cuz you're a complete psychotic terrorist | ft. thorn


Tu redresses mollement ta silhouette fine, tandis que les traits du visage du jeune homme approchant se dessinent plus précisément ; Alexandre – être instable qui n’a pas fini de te surprendre.

Tu l’observes encore un peu, dans sa démarche de mort-vivant, quoiqu’il ait un air plus mort que vivant ce matin, avant de percuter qu’il te fait désormais face et que c’est à toi qu’il s’adresse.

«  Salut man ; ça fait une paye que je t’ai pas vu… Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? »

Tu hausses vaguement les épaules, marmonne un « salut » de ta voix éraillée ; tu n’es plus sûr de la réponse, mais tu maudis ta capacité à te faire happer par les situations les plus sordides. Comme te faire glisser un couteau sous la gorge.

« Tu n’dvrais pas trainer dans le coin tu sais ? Y’a des cinglés qu’on commit un acte pas net par là-bas. »

Tu hausses un sourcil, et te remémore lentement les événements de la nuit, le chaos qui s’y était installé et les flammes enragées que t’avais savamment contournées. Ce genre de scène, tu préférais t’en éloigner, tu ne savais que trop bien qu’il n’est pas bon de trop se mêler des histoires qui ne nous concernent pas. Pourtant, ta curiosité sournoise s’insinue à présent dans tout ton corps, et tu ressens cette envie irrépressible de savoir, de comprendre. Ce serait si simple, de scruter les esprits de quelques passants afin d’apprendre la vérité sur cette nuit.

Pourtant, tu hésites – la dernière fois que tu as usé de ton pouvoir, ça ne t’a rien apporté de bon.

« On marche ? Il fait super froid et j’me vois pas stagner sur place… A moins que t’ai des choses urgentes à faire ? »

Tu glisses ton regard sur la face du brun et te demandes à ton tour ce qu’il fait là, lui, à trainer si tôt, l’air si paumé, dans les rues d’Aeon.

« Nan nan, rien de prévu. T’es frileux, hein. »

En réalité, tu étais prié d’être prêt pour tes livraisons de nouilles dans moins d’une heure, mais après une nuit comme celle-ci, l’envie de sonner chez des inconnus, de supporter leurs regards condescendants, de sourir poliment et de courir les rues, t’était plus lointaine que jamais. Tout cela te semblait désormais étranger, tu n’avais plus qu’une envie ; dormir, t’allonger et te réveiller d’ici quelques centaines d’années.

Mais tu soupires tranquillement, peut-être un peu rasséréné à l’idée de croiser quelqu’un en qui tu as confiance, bien que tu restes quelque peu surpris quant à sa présence. Tu ne peux t’empêcher d’être soupçonneux à son égard ce matin ; Thorn, il a pas l’air bien, un peu trop ailleurs – et tu te dis que dans son crâne ça doit être le brin, alors tu peux pas t’empêcher d’insinuer ton esprit dans le sien.

Mais t’aurais pas dû Simba, ou peut-être que si, peut-être que t’as bien fait, tu sais pas. Toutes tes réponses tu les as, là – pire qu’une mine d’or, c’est le crâne d’une épine qui renferme une montagne de secrets.

Tu t’efforces à prendre un air détaché – à  continuer à faire celui qui ne sait rien, tant qu’il n’aborderait pas le sujet de trop prêt. Pourtant, ses agissements de la nuit passée semblent être sa seule pensée, préoccupation assez grande pour qu’elle oblitère tout le reste. Tu ne doutes pas que, dans son état actuel, il ne tarderait de toute façon pas à se laisser à aller à un pas de travers, une parole qui le trahirait ; une occasion pour toi d’entrer dans le vif du sujet. Inutile de l’affoler inutilement pour le moment.

« Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Il est tôt, ça t’ressemble pas. »

Et alors que tu scrutes ses pensées, tu ne peux, de ton côté, t’empêcher d’avoir l’image de ton petit frère en tête, et inévitablement celle de Bambi. T’aimerais lui dire de pas faire de connerie, d’arrêter de jouer à des jeux dangereux – lui dire qu’un jour ça allait lui péter à la gueule sans qu’il comprenne pourquoi, lui rappeler à quel point c’est facile de tout perdre en un claquement de doigt.

« Tiens, d’ailleurs, ton frère, ça va ? »


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2016-02-24, 16:43
SUCH A L I A R
ABOUT ME • Ne pas se bercer d'illusions, ne pas mentir, c'était normalement des choses qu'Alexandre ne faisait pas. Pour une fois, il brise ses règles, mentir à quelqu'un qui à briser une de ses barrières, mentir à un ami. Pourquoi ? Pourquoi agir ainsi avec Simba ? Par peur d'être jugé ? Par peur des reproches ? Sans doute, sans le moindre de doute. Gagner un ami, ne pas le perdre ; pas maintenant.

Alexandre se laisse totalement transporté par cette nouvelle bouffée de nicotine qu'il ingère comme assoiffé en manque d'H2O. Sa grande main se glisse sur sa nuque endolorie par la fatigue et l'anxiété alors qu'il contemple les réactions de son acolyte. S'il s'attendait à voir Simba aujourd'hui ? Non. Surtout pas après les récents événements ; il venait de faire le con et cela aurait des répercussions sur le monde, sur la ville et bien évidemment sur sa propre vie. Un terroriste dangereux, voilà ce qu'il était et c'était mentir que de vouloir prétendre le contraire. Un soupir, long, alors que sa cigarette quitte ses lèvres pour rejoindre ses doigts. Ils se mettent en marche et c'est dans un tourbillon d'incompréhension et de doutes que son esprit se retrouve plongé. La voix de son ami le sort très vite de ses songes en lui envoyant une petite pique. Frileux ? Oui, Alexandre l'était, il n'y avait pas de doute là-dessus. C'était comme un animal qu'hibernait en hiver c'gars-là ; un chat qui préfère rester sous la couette.

L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure ou Thorn se couche. Les gens normaux vont travailler et se ruiner la santé pour des histoires de thunes, pour gagner l'pain quotidien... Mais lui, non. Lui, il dépouille les riches pour s'nourrir, il dépouille les gens qu'on trop de richesse en se contentant d'se branler. Cette société le rend malade, ce système le rend aigri ; pourquoi un tel monde existe ? Pourquoi l'homme cherche constamment à créer quelque chose qui les détruis ? L'homme désirait voler, mais il reste cependant cloîtrer au sol à ne pas bouger... L'évolution se perd, plus la même saveur. Tout devient copie d'une copie, tout se ressemble, tout s'assombrit.

Il y a cependant des gens qui font exception à cette règle, des gens qui sont entrés dans la vie d'Alexandre pour la plupart. Son frère et lui avaient réussi à réunir des gens pour œuvrer à leur cause. Les fantômes retrouvaient petit à petit formes humaines, ils devenaient visible aux yeux du monde et l'acte qu'ils avaient engendré cette nuit n'était que le premier enfant d'une série d'événements tous un peu plus tragique. Ils étaient prêts, une révolution venait d'être mise en place et c'est là tout ce que les jumeaux avaient souhaité. Ils étaient prêts, une révolution venait d'être mise en place et c'est là tout ce que les jumeaux avaient souhaité. « Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Il est tôt, ça t’ressemble pas. » C'est vrai, ça ne lui ressemble pas. A cette heure-ci, il serait encore en train de contempler via les caméras piraté les rues d'la ville, il serait en train d'boire un café noir dégueulasse au chaud sous une couette dans une de leurs nombreuses planques... Il serait en train d'voir Zorn jouer à un jeu vidéo et d'rager dessus comme un cassos. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Alexandre se le demande encore. « Tiens, d’ailleurs, ton frère, ça va ? » Quand on pense au loup, on en voit la queue. Son frère hein ? Que dire à son sujet ? Eux qui venaient de se prendre la tête avant qu'il n’atterrisse ici. C'est dans un soupir long et plein de lassitude qu'il lâcha en scrutant l'horizon de ses yeux déglingués par la fatigue.

Je n'sais pas trop c'que je fous là j't'avouerais ; l'envie de boire un chocolat chaud plutôt qu'un café dégueulasse chez moi, je présume. Et toi, en route pour le boulot, je suppose ?

Cela ne sous-entendait pas du tout qu'il stalkait les allés et venus de ses proches, loin de là... Ce serait honteux de l'avouer, mais c'était quelque chose qu'Alexandre avait du mal à arrêter, c'était plus fort que lui. Le fantôme s'intéressait à la vie active de ses amis, scrutant leurs faits et gestes... C'était glauque, un peu trop glauque.

Et mon frère, bah là, il doit pioncer. Il va bien, on s'est un peu pris le chou, rien de grave. Et toi la famille ?

Un peu pris le chou hein ? Alexandre avait failli en venir en main pour pouvoir sortir. Trop d'angoisse, trop de stresse et sa paranoïa qui avait atteint son paroxysme. Alexander le comprenait comme personne, parce que c'est son double, la moitié de son âme ; mais voilà, ils avaient malgré tout des pensées bien différentes...

En parlant de chocolat chaud, t'as le temps d'en boire un ? Histoire de taper causette un petit peu avant que t'ailles faire on ne sait quoi de si bon matin.

Travailler, il le savait mieux que personne. Pourquoi faire celui qui ne savait pas ? Mensonge. Alexandre vivait dans un mensonge et ce n'était vraiment pas une bonne chose... Nouvelle cigarette dégainée et aussitôt allumée, il marche avec nonchalance et lenteur dans les rues d'Aeon. Quoi que Simba décide, Alexandre continuerait d'errer ; car c'était là tout ce qu'il était capable de faire en bon fantôme qu'il était.



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Anonymous
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2016-02-27, 18:59




cur you’re a complete psychotic terrorist | ft. thorn


Observant, d’un œil apparemment parfaitement anodin, le jeune homme qui marchait à tes côtés, détaillant discrètement ses attitudes, ses regards, ses gestes, il te semble merveilleux acteur – à moins que tu ne sois piètre observateur, rien ne semblait le trahir. Si semblable à lui-même, pour un lendemain d’attentat. Tu t’étais déjà douté, quelques fois, qu’Alexandre dissimulait des choses, mais jamais elles ne t’étaient apparues si flagrantes. Tu ne sais pourquoi il agit ainsi – même dans ses pensées, tu ne le lis pas. D’autres histoires semblent le préoccuper pour le moment, et tu laisses couler, tu suis le fil de ses pensées sans le presser – te disant qu’un jour ou l’autre, tu le découvrirais.

La déception t’accapare soudain – tu te sens trahis, Simba, et pourtant tu ne peux t’en prendre qu’à toi d’avoir ainsi voulu dérober son intimité. Le sentiment est égoïste, tu le sais – d’autant plus qu’en cet instant, cela ne devrait pas être ta priorité. Pourtant, tu as ressentis comme un petit coup au creux de l’estomac. Rien d’affolant, rien d’autre que la simple marque de la vérité qui éclate en silence. Tu as l’habitude, mais tu ne peux t’empêcher de lui en vouloir un peu – tu sais qu’il a mille excuses de ne pas t’en parler, et cent fois plus de chercher à se cacher ; il est désormais un dangereux criminel, certainement recherché aux quatre coins de la cité. Tu comprends tout cela, et pourtant.

Secouant légèrement la tête, tu chasses ces pensées nocives – il n’est pas temps pour toi de te laisser perturber par ton petit égo d’insatisfait. Tu te reprends doucement, et tentes de réfléchir logiquement à la mine sur laquelle tu viens de mettre le pied. Pourquoi avoir agi ainsi ? Pourquoi se mettre autant en danger ? Pourquoi, pourquoi. Tant de questions sans réponses qui se bousculent dans ton esprit, qui te brûlent les lèvres mais que tu retiens. Pour le moment.

L’envie de boire un chocolat chaud. Tu esquisses un léger sourire, le mensonge sonne comme celui d’un enfant en manque de sucreries. Mais tes lèvres s’affaissent alors qu’il glisse la conversation vers toi, vers ton travail – il a de l’intuition, tu te dis. Mais tu n’avais plus de réelle envie d’y aller ce matin – la dernière cliente que tu avais livré t’avais passablement dégouté tu travail pour une bonne moitié d’éternité, au moins. Malgré tout, tu acquiesces légèrement. Tu te dis que tu ne mens pas vraiment, puisque tu envisages encore d’y aller. Tu avais besoin de tes maigres revenus de livreur, et avec tes maladresses qui te faisaient inlassablement renvoyer, tu ne pouvais te permettre de au difficile. Tu te sens hésitant.

Il se sont un peu pris le chou, prétend-il à ta seconde interrogation. Rien de grave. Doux euphémisme dissimulant la réalité ; une fois de plus les paroles ne collent pas aux pensées. Dans sa tête, alors qu’il prononce ces quelques paroles, tu saisis les images qui lui viennent – et le mensonge cette fois n’en est presque pas un. Il ne te trompe pas quand il te dit que son frère et lui se sont fâchés, mais ses propos sont d’une douceur extrême face au chaos de son esprit.

« Et toi la famille ? »

Tu passes tes doigts fins dans ta tignasse brune, et d’un soupir tu exhales un léger nuage de buée blanche dont le halo s’efface peu à peu au contact de l’air. A cette question, ce sont deux visages qui te sautent en pleine face, deux visages marqués à leur manière – mais l’un des deux te paraît loin, beaucoup trop loin.

« Comme d’hab. Kovu doit être à l’appart’ en ce moment. »

La réponse est évasive, malgré toi. Comme d’habitude, cela ne voulait rien dire. Votre routine, depuis quelques temps, se résumait à des allées et venues vides de vie, ou trop pleines de rage – une routine spectrale, des habitudes perturbées. Tu passes une main sur ton visage – la fatigue est encore là, cette journée risquait d’être longue – et glisses ton regard sur les quelques passants que vous croisez. Il ne t’est pas difficile de discerner ceux qui ont été témoins, de près ou de loin, des évènements de la nuit passée : au milieu de autres, leur visage est marqué, encore troublé.

« En parlant de chocolat chaud, t'as le temps d'en boire un ? Histoire de taper la causette un petit peu avant que t'ailles faire on ne sait quoi de si bon matin. »

Le temps, si tu l’as, tu n’en sais que trop rien – mais tu le prendrais. Après ce que tu avais lu dans la tête de ton ami, tu te refusais à le laisser ainsi, suite à une telle nuit. Et surtout, tu voulais comprendre, toi aussi. Tu acquiesces, te disant que quitte à être en retard et à te faire virer, tu préfères que ce soit pour une heure plutôt que pour un maigre quart d’heure.

Dans l’atmosphère tamisée du petit café dans lequel vous entrez, tu te sens un peu à l’étroit. Cela te rappelle ton habitat dans les quartiers les plus pauvres, dans lequel tu as passé ton enfance ainsi que le début de ton adolescence. A la différence qu’ici, tout est propre et bien rangé. Tu étoufferais presque dans cette ambiance confinée et immaculée. Tu tires une chaise, près d’une fenêtre, sur laquelle tu te laisses tranquillement tomber.

« Tu te sens bien ? T’as quand même l’air salement crevé. T’as fêté quelque chose hier soir ? »

C’est vrai qu’il avait l’air pâle, un peu paumé. Il cachait bien ses pensées, mais y’avait quand même un truc, sur le physique aussi, qui clochait. Ou alors c’est toi qui te faisais des idées, trop influencé par ce que tu avais surpris dans ses pensées. Quoiqu’il en soit, tu te sentais à deux doigts de tout lui balancer à la face – tes lèvres brûlées par le désir de lui rappeler qu’il peut rien te cacher.

Tu commandes au serveur qui passe un chocolat chaud, et un café – pour toi. A moins qu’il ait changé d’avis ? Tu interroges Alexandre du regard, et alors que l’homme s’éloigne, tu t’affaisses contre le dossier de ta chaise. Tes pupilles plantées dans celle de ton ami, tu soupires lourdement. Tu te demandes s’il est normal que tu agisses aussi calmement, tranquillement installé dans un café alors que tu viens de découvrir que l’amateur de chocolat chaud qui se trouve en face de toi est un terroriste, un criminel. Doublé d’un menteur. Tu ne sais pas vraiment si tu lui en veux pour ça, mais pour le moment, tu aimerais comprendre. Et lui faire comprendre – qu’il ferait mieux d’arrêter, lui fourrer dans le crâne que tout ça c’est rien que des conneries. Que c’était pas bon pour lui.

« T’aimes bien les feux d’artifices, pas vrai ? »


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