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grace in our tears, high on a fever Δ alekseï

Eva Orlov
Eva Orlov
grace in our tears, high on a fever Δ alekseï Tumblr_ngrtakXpXN1tk6zn5o2_500
2016-01-17, 05:24

grace in our tears
high on a fever somebody free me from my pain



il pleut des cordes, cet après-midi là ; c'est la première chose que tu remarques en ouvrant péniblement les yeux.
à ce détail près, c'est une journée qui s'annonce exactement comme toutes les autres - vingt quatre heures de plus à tenter d'être quelqu'un de bien. tu t'vois déjà remplie de bonnes intentions adresser des sourires à tout va puis la parole à n'importe qui ; tu porteras sans doute un joli chemisier blanc & tout l'reste de ta panoplie de personne respectable en plus de tes faux airs de jeune fille en fleur - & la plupart se laisseront avoir, à n'en point douter. c'était toujours la même rengaîne & dieu sait que t'étais bonne comédienne ; après tout, n'avais-tu pas fini par te convaincre toi-même ? une journée de plus à te donner en spectacle, donc ; rien que d'y penser, t'aurais volontiers replongé dans les bras de morphée - mais c'était sans compter la pluie battante & l'grand fracas sur les carreaux qui te rappellaient impitoyablement à ton propre souvenir. bientôt, c'est la sonnerie de ton téléphone qui s'joint au concerto de tes responsabilités ; & la simple idée que peut-être quelqu'un puisse avoir besoin de toi chasse d'un revers de manche toutes tes idées noires. t'as décroché presque aussitôt - tu reconnais la voix vaguement familière d'un d'ces types que tu rafistoles de temps en temps ; sûrement qu'il fait partie d'un gang & qu'il s'est retrouvé dans une mauvaise bagarre, lui aussi. tu promets d'être là d'ici une demi-heure & te voilà partie, toujours c'même sourire de circonstance plaqué aux lèvres.

ça n'te prend en tout pas plus de deux heures - comme d'habitude, tu n'poses pas de question tu travailles en silence & tu te contentes de ce qu'on veut bien te payer ; c'est ce qui fait que les gens t'apprécient. c'est vrai que t'es quelqu'un de commode, eva ; tu mets un point d'honneur à toujours aller dans l'sens du vent & t'as bien compris comment éviter les problèmes. il est près de dix-neuf heures quand tu remets les pieds dehors - il pleut encore à torrent. c'est donc sous des trombes d'eau qu'vous vous traînez toi & tes fantômes sans vraiment savoir vers où ; tu t'contentes de mettre un pied devant l'autre en attendant que l'temps passe. t'as toujours aimé velvey, & ce depuis ton arrivée - ses grands buildings sa circulation anarchique & ses passants souvent pressés ; tu les envies, d'ailleurs - eux au moins ont l'air de savoir où ils vont. c'n'est pas ton cas - c'est le hasard qui finit par te jeter sur le chemin de quelqu'un que tu ne pensais plus jamais croiser.

tu n'le reconnais pas instantanément, oh ça non - il te faut le suivre sur quelques mètres pour t'assurer que c'est bien lui. t'as du mal à en croire tes yeux, pourtant, même quand il n'reste plus l'ombre d'un doute ; & pour cause, monsieur a l'air d'avoir pris dix ans - il a l'teint blafard le regard vide & des cernes jusqu'en bas des joues. mais ne t'inquiètes pas eva, pas encore - tu n'as même pas vu l'pire. c'est quand il se décide finalement à bouger que tu te rends compte qu'il titube ; & tu réalises sur le coup qu'tu te doutais bien qu'il finirait comme ça un jour ou l'autre - c'est même précisément la raison pour laquelle tu l'avais laissé tomber. tu l'aimais beaucoup, pourtant ; mais vous étiez tous les deux bien trop abîmés, & vous auriez fini par vous détruire - c'n'était qu'une question de temps, à l'époque. alors t'avais décidé d'te faire la malle, sans plus de cérémonie - t'avais toujours été lâche, & ce jour-là n'avait été en rien différent.

tu t'élances vers lui avant même d'y réfléchir ; t'as l'impression d't'observer de l'extérieur quand tu te saisis de son bras d'un geste un brin trop brusque - ça ne te ressemble pas. le spectacle est encore plus désolant de près ; ça t'ferait probablement rire si ça te donnait pas à c'point envie de pleurer.

━ alekseï ? tu lâches d'une voix blanche, presque trop douce ; c'est bien toi ? qu'tu lui demandes, comme si t'avais encore espoir que ce n'soit qu'une mauvaise farce. c'est moi, c'est eva - tu t'souviens ?

tu relâches ta prise, & c'est là que ça t'frappe - t'es même pas capable de le regarder en face.
qu'est-ce qui s'est passé, alekseï ; comment t'as fini par en arriver là ?



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Anonymous
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2016-01-29, 04:00
ft. eva
Never feel too good in crowds, With folks around, when they're playing The anthems of rape culture loud, Crude and proud creatures baying All I've ever done is hide From our times when you're near me Honey, when you kill the lights, and kiss my eyes I feel like a person for a moment of my life
one moment Démarche lente dans les rues sombres de la ville. Les bruits viennent et disparaissent au rythme de ses pas à travers la foule qui s'évapore dans un brouhaha d'image saccadé. Du sang, du sang, encore du sang. Partout, à chaque recoin de son esprit... Et sa propre voix intérieure semble venir lui murmuré aux creux des oreilles « t'es qu'un assassin, un putain d'assassin » et c'était vrai. Ce n'était que la pure et simple vérité ; une vérité si déconcertante que le simple fait de ressentir de la douleur pour cet acte lui paraissait indéniable. Alekseï, tu avais tué Er, Nurhaci ; tu avais tué ton « frère » ; et ce n'est que maintenant, après avoir fait exploser l'un des sous-sols de l'organisation que tu éprouvais du regret ? Oui. Il avait toujours eu peur de cela, de cette violence qui lui rongeait les entrailles et qui prenait de plus en plus de place dans sa carcasse lessivée. Depuis l'enfance, à l'adolescence ; c'est là, c'est ici, ancré en lui ; comme cette addiction à l'alcool et aux substances illicites. Pourquoi putain ? Comment avaient-ils pu en arriver jusque-là ? Jusqu'à la torture ? Jusqu'au meurtre ? Alekseï ne trouvait pas de réponse, il ne souhaitait pas en trouver... Car il savait pertinemment que cet acte ne lui serait jamais pardonné. La tête en arrière, il se laisse tomber dans une ruelle, dans un trémolo que son cerveau n'arrivait pas à décrypter. Le corps heurte le sol, se retrouve adossé à un mur poisseux et c'est le noir complet. Un déchet, un véritable déchet.

Dans les tréfonds de son esprit embrumé, le jeune homme contemple avec nostalgie ses souvenirs ; tout défile comme dans un film ; mais seules les parties les plus mignonnes semblaient y prendre part... Ce moment dans la neige, seuls, main dans la main, ensemble. Jamais. Cela n'arriverait plus jamais. La haine avait pris sa place dans votre torrent d'amour fraternel ; quelque chose était venu perturber cette équation et voilà que vous étiez devenu nuisible pour l'un comme pour l'autre. Et ça le tue, ça le détruit Alekseï. Parce qu'il aurait tellement aimé pouvoir aller au-dessus de tout ça ; pouvoir surmonter cette épreuve... Pouvoir retrouver Er. Une voix vint troubler son moment de paix ; paix éphémère au-delà du réel. Une voix dont les intonations lui sont familières, mais que l'Irlandais n'a pas entendue depuis bien longtemps... Serait-il en train de rêver ? Pourquoi réapparaîtrait-elle maintenant ? Il n'en a aucune foutus idée et c'est justement pour ça qu'il rouvre les yeux ; histoire de voir si ce qu'il voit n'est pas un mirage.

Il semblerait que non. Cette peau blanche presque trop parfaite, de grands yeux bleus peu maquillés qui semblaient pouvoir pénétrer en lui et lire dans son âme éparpillée ; ses cheveux soyeux... Non, pas de doute ; cela lui rappelait vraiment... « Eva ? Je dois rêver. »Oui. C'était presque certain ; cela ne pouvait pas être réel. Elle avait disparu du jour au lendemain, sans prévenir ; sans aucun doute pour ne pas finir dans le même état que lui, aussi détruit, aussi ravagé. S'il lui en avait tenu rigueur ? Oui. Car elle était un de ses derniers remparts pour ne pas se briser ; pour ne pas succomber à une folie d'ivresse et de lassitude. Il avait perdu une amie ; il avait gagné un fantôme. Se redressant légèrement avec l'agilité d'un paresseux, un peu trop bourré, le chef de l'Est prit appui sur le mur, puis sur elle, rapprochant son visage du sien.« Tu n'es pas vraiment là, t'es pas Eva. Mais tu es une demoiselle bien charmante ; ça te dirait pas une glace à la menthe ? » Mais qu'est-ce qu'il racontait comme connerie ? Pourquoi ça sortait ainsi avec un putain de naturel ? Et pourquoi avec un grand sourire ? S'il voulait la faire fuir, ce serait sans doute réussi. Sa main vint se glisser sur le bas de son dos et Alekseï se laissa presque porter par son corps frêle qu'il aurait pu entraîner dans une chute s'il n'avait pas équilibré son poids avec lucidité. « Si tu n'es pas Eva, t'accepterait de venir avec moi ; alors viens avec moi. »

Pourtant, il ne la force pas, l'Irlandais recule un peu, plantant ses iris bleutés dans les siens ; sourcils froncés. Il pouvait jouer le mec bien lourd ; il voulait lui montrer à quel point son absence aurait pu le bousiller. « Alors mademoiselle, me suivez-vous ? Ou disparaissez-vous encore une fois sans laisser de traces ? » Et cette fois-ci, sa main vient attraper son bras, pas de soute ; elle est bien là, cette odeur, c'est bien elle. C'est bien Eva ; cette Eva là. Désemparé, il perd la boule, il devient fou ; trop de choses s'accumulent. Le divorce avec Edelweiss, la mort d'Esmeralda, la mort d'Er ; il ne sait plus quoi faire et le mélange d'alcool et de drogue ne l'aide pas à rester calme. Sans trop savoir pourquoi il a agi comme ça, il enserre cette femme de ses bras encore et encore avant de lui subtiliser un baiser furtivement et de se laisser tomber dans le creux de son épaule.. Il est en train de mourir ; psychologiquement, Alekseï était en train de mourir.

« Pourquoi putain... ? Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui... ? Réponds-moi Eva. » Mais cela serait étonnant qu'elle trouve une réponse à cette question...

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Eva Orlov
Eva Orlov
grace in our tears, high on a fever Δ alekseï Tumblr_ngrtakXpXN1tk6zn5o2_500
2016-02-03, 00:31

grace in our tears
high on a fever somebody free me from my pain



tu restes figée sur place, comme frappée par la foudre.
tu ne connais pas l'homme qui te fait face ; tu n'as jamais croisé ce regard fiévreux, jamais prêté l'oreille à cette voix rauque - & pourtant, ce visage là ne t'es que trop familier. immobile, tu n'peux désormais qu'observer la lente décrépitude de celui qui fut un jour ton ami. t'as envie de t'enfuir en courant lorsque vos regards s'entrechoquent enfin, t'as envie d'vomir quand tu réalises l'ampleur des dégâts ; & pourtant tu te tiens là, tu contemples ton oeuvre - voilà ce qu'il t'en aura coûté d'être lâche, eva.

« je dois rêver » dit-il ; oh combien tu voudrais qu'il ait raison, combien tu voudrais t'réveiller le corps couvert de sueurs froides - mais y'aura pas réveil ma grande pas d'lueur salvatrice ; tu peux toujours courir pour t'en tirer à si bon compte. t'avais cru qu'tu pouvais agir sans conséquence, t'y avais cru une fois de plus & ç'avait été une fois de trop ; alors admire, eva - une fois n'est pas coutume, tout est d'ta putain de faute. tu t'étais persuadée qu'il s'en tirerait probablement mieux sans toi - la vérité, c'est qu'tu savais que c'était faux tu savais bien qu'ça finirait par mal tourner ; & pourtant, pourtant t'avais tourné les talons sans t'retourner il y a de cela presque un an - c'était toi ou lui, & t'avais fait ton choix ; sans surprise, t'avais été la pire des égoïstes. surprise, eva ! on n'se refait pas non la vérité c'est qu'on n'change jamais ; tu resterais un monstre peu importe à quel point tu luttais contre le courant.

tu frémis quand il rapproche son visage du tien ; tu peux sentir son souffle au creux d'ta nuque & c'est peut-être bien la seule chose qui t'pousses à croire qu'il est vivant. t'as pas l'coeur à sourire à sa petite provocation ; lui-même n'semble plus savoir ce qu'il dit - tu sens sa main courir lentement le long d'ton échine & tes yeux s'écarquillent imperceptiblement ; t'es comme prise au piège de tes propres erreurs. y'a quelque chose de malsain dans cette étreinte quelque chose qui t'colle des frissons ; tu te recroquevilles sur toi-même comme si ça suffisait à t'faire disparaître ; & puis y'a l'son de sa voix qui vient finir de t'donner la nausée. tu laisses échapper un soupir de soulagement quand il s'écarte, mais rien n'y fait ; t'as toujours aussi froid dans l'dos. pourtant, plus encore qu'ses mots & ses gestes, c'est son regard qui vient t'porter le coup de grâce ; il n'a peut-être pas les idées claires, mais en tout cas suffisamment pour se souvenir à quel point il t'en veut - ça s'lit dans ses prunelles comme dans un livre ouvert. « alors mademoiselle, me suivez-vous ? ou disparaissez-vous encore une fois sans laisser de traces ? » & voila que c'en est fini de toi, eva ; cette fois-ci, c'est ton coeur qui vole en éclat.

t'ouvres la bouche pour t'écrier qu'c'est faux que c'est pas c'que tu voulais ; comme si tu n'lui avais déjà pas assez menti - mais c'est en vain, de toute façon ; lui n'a pas fini d'te faire ton procès. son étreinte se resserre comme un piège autour d'ton bras - cette fois-ci eva tu n'pourras plus t'enfuir. ta conscience choisit ce moment précis pour s'faire la malle & tu sens à peine son corps se heurter contre le tien ses lèvres effleurer les tiennes ; c'est seulement quand il laisse retomber sa tête au creux d'ton épaule que sur celles-ci s'abat avec elle le poids d'tes responsabilités - tu l'as abandonné ; tu l'as abandonné & regarde bien c'qu'il est devenu par ta faute. après tout, t'es bonne à rien d'autre qu'à tous les traîners vers le bas, eva ; comme si t'avais peur d'affronter seule ta propre déchéance - à croire que dans ta longue descente aux enfers, t'avais toujours désespérément besoin de compagnie.
« pourquoi ? » tu lui demandes, alekseï ; & dieu sait qu'elle aimerait pouvoir te répondre. ça fait longtemps qu'elle a perdu le fil, elle aussi - peut-être qu'elle s'en cache un peu mieux, mais elle non plus n'sait plus vraiment à quel moment tout a dérapé ; à vous deux, vous faites une belle bande d'incapables.

tu secoues la tête, eva ; comme pour mieux reprendre tes esprits. lentement, tu viens à ton tour l'serrer dans tes bras comme pour vérifier qu'il est bien là, bien réel ; tu t'laisses aller contre son torse & avec toi tes derniers remparts - ce n'est que maintenant qu'tu réalises à quel point il t'a manqué.

━ oh mon dieu alekseï j'suis désolée tu lâches d'une voix blanche, si tu savais à quel point j'suis désolée - pour ça, pour tout. oh c'que tu fais peine à voir, eva - t'oses même pas lever les yeux vers lui. j'serais jamais partie si j'avais su, si seulement j'avais su tu répètes ; & si seulement t'avais su quoi ? tu mens, une fois de plus - tu savais pertinnement ce que tu faisais quand tu t'en étais allée. j'comprendrais que tu m'en veuilles, j'comprendrais que tu me détestes ; tu sais moi-même j'ai du mal à m'regarder en face.

tu t'écartes tout d'un coup, comme si tu venais de te brûler ; c'est en titubant qu'tu recules, comme si tu cherchais une fois de plus à t'enfuir. c'était tout le problème entre toi & lui ; quoi que vous fassiez, vous n'étiez voués qu'à vous heurter l'un l'autre. & puis de toute façon c'est trop tard - t'as déjà commis l'erreur de trop.

━ regarde moi, alekseï, regarde moi, tu reprends dans un souffle, respire un grand coup & calme toi. donne moi ton téléphone, tu lui dis d'une voix faussement enjouée, comme si tu t'adressais à un enfant en plein caprice ; je vais appeller - qu'est-ce que c'est son nom, déjà ? edelweiss, tu reprends - il te semble bien que c'est sa femme, je vais appeler edelweiss & elle va venir te chercher, d'accord ? elle va venir te chercher & j'te laisserai tranquille pour de bon, tu lâches dans un sourire triste. c'est ce que j'aurai du faire depuis le début, de toute façon.

lâcheté de ta part, une fois de plus - la vérité, c'est que tu n'te sens pas capable d'endurer votre face à face ne serait-ce qu'une minute de plus. t'avais beau l'aimer du fond de ton coeur, alekseï te ramenait systématiquement au pire de toi-même ; il te rappelait que t'étais tout sauf courageuse, il te rappelait qu't'étais pas quelqu'un sur qui compter pas quelqu'un d'fréquentable ; il t'rappelait la drogue & la drogue te rappelait que t'étais rien de plus qu'une meurtrière - & tout ça c'en faisait bien plus que c'que tu pouvais supporter.




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Anonymous
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2016-02-12, 11:42
ft. eva
But don't cry like a bitch when you feel the pain It's been a long time coming And the table's turned around 'Cause one of us is going One of us is going down I'm not running, It's a little different now 'Cause one of us is going One of us is going down
NOISIA Deux âmes en peine ; deux âmes étroitement liées depuis des années, mais qui par un concours de circonstances ont été séparés. Eva et Alekseï ; deux chimères que ce monde qu'est la réalité refuse en son antre. Son front posé contre l'épaule de la demoiselle, l'envoi vaquer dans des pensées fugaces, il s'en rend compte, il le ressent ; ça lui avait manqué putain. Cette chaleur, cette odeur, elle ne s'en rendait peut-être pas compte Eva ; mais malgré tout ce qu'elle pouvait penser d'elle-même, lui, il se disait toujours la même chose ; elle est bienveillante, en tout cas, son odeur le met en confiance. L'animal rongé par la culpabilité qu'il est devenu ces dernières heures le rappelle à l'ordre... Pardonné ou non ce n'est plus vraiment la question, c'est juste quelque chose qu'il doit ressentir ; et putain, putain d'merde qu'il se dit intérieurement... Il ne pourrait même pas lui en vouloir, c'est ça la vérité. Oui, c'est cruel dans un sens, qu'il y est des gens comme ça, qui malgré le mal qu'ils font subir ne peuvent être sujet à d'la rancune. Eva. Eva p'tain. Regarde-le. Regarde comment te revoir à rendu Alekseï. Pourquoi t'es réapparue maintenant ? Pourquoi aujourd'hui ? Maintenant, c'est certain, il ne peut plus t'laisser partir ; il le sait au fond de lui, il sait qu'il regretterait cette erreur.

Sa main vint se loger dans le dos de la demoiselle, il écoute ; il écoute attentivement alors qu'elle le sert dans ces bras. Des excuses. Oui, oui, elle se rend compte qu'elle a merdé un peu trop tard ; mais voilà, sa voix ne ment pas. Des excuses sincères. Alekseï, tu l'sais dans l'fond, qu'elle est partie à cause de toi et d'ton comportement dérangeant ; de tes habitudes qui lui rappelaient son enfer passé. C'est d'ta faute en vrai et pas d'la sienne, qui doit vraiment s'excuser dans l'fond ? Elle ou toi ? Réagis bordel. C'est ce qu'il se dit alors que son front se pose avec un peu plus de force sur l'épaule de la belle. Il pourrait clairement se laisser tombé, se blottir un peu plus contre cette chaleur enivrante qu'elle lui offre une nouvelle fois. Il l'aime pour ça Eva, pour sa gentillesse maladive, pour son amitié réconfortante, mais bien blessante. La drogue, l'alcool, toute cette merde avaient causé votre perte... Est-ce qu'il regrette Alekseï ? Sans doute que oui ; Même s'il est carrément moins plongé dans ce vice qu'auparavant... Mais voilà, que doit-elle penser en le voyant dans cet état aujourd'hui ? Non, c'était exceptionnel. Tout ça à cause de Nurhaci, de la disparition d'Esmeralda, de sa séparation avec Edelweiss. Non. Arrêtons de lui trouver des excuses ; depuis quelque temps Alekseï le sait, c'est un déchet et il l'assume de moins en moins. Il ferait quelque chose un jour ; plus tard.

Elle s'écarte et lui demande de la regarder, ce qu'il fit avec une mine sobre, presque blasé. Le regard vide ; si l'Irlandais était perturbé ? Sans doute que oui. Cette journée était sans doute l'une des plus chelou de toute son existence ; et des jours pénibles dieu sait à quel point il en a vécu dans sa misérable vie. Lui donner son téléphone ? Et puis quoi encore ? Et pour qu'elle appelle qui d'ailleurs ? ........................... Et voilà. Une sentence irrévocable. Pourquoi son prénom revient encore sur la table ? C'est vrai, c'est vrai qu'Eva ne sait pas. Voilà ce qui arrive quand on disparaît pendant des mois, des années. Venir le chercher ? Plutôt crever.

De ses bras, il enserre ceux d'la femme en face de lui, plantant de nouveaux ses iris bleutés dans les siens. Le regard vide semble retrouver une nouvelle lueur ; celle de la colère et de l'incompréhension. « Tu l'appelles et j'peux t'assurer que j'me jette sous une voiture d'vant tes beaux yeux, t'as compris Eva ? » Est-ce qu'il était sérieux ? Non. Il ne jetterait pas sa vie en pâture pour d'la merde et surtout pas pour ça. Pourtant, il n'avait aucune envie d'voir débarquer son ex-femme. Pourquoi l'inquiéter avec des futilités pareilles ? Autant la laisser refaire sa vie et être heureuse ; c'est ce que le divorce était sensé lui prodiguer, autant pas remuer le couteau dans la plaie. « On est plus ensemble de toute manière, d'puis environ trois semaines, ou un mois, je sais plus... Et on s'en branle de toute façon. » Super, la subtilité, c'est vraiment pour les tapettes. Serait peut-être temps d'arrêter de jouer les cons Alekseï. Ça devient limite ridicule comme situation. Il relâche l'étreinte violente des bras de sa comparse, titubant à moitié... Bordel, il avait vraiment pris cher dans sa gueule pour le coup. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé à ce point torché ; depuis son entrevue avec Hannibal en fait. Une main logée sur sa nuque, se la massant légèrement, espérant décuvé ainsi, le voilà qui s'allume une cigarette. La fumée qui s'échappe de ses lèvres semble embarquée dans sa course ces doutes et ces angoisses qui lui rongent l'estomac.

« Que toi, tu m'vois dans cet état ça ne m'dérange pas ; mais pas les autres. Juste toi. Alors tu préviens personnes. » Il tape sur sa sucette à cancer histoire d'en faire partir la cendre avant d'enchaîner en reportant son regard sur elle. « C'est ta dette ; pour avoir disparu autant de temps. » Le voilà qui passe son bras autour de ses épaules ; ouais, il allait carrément chercher un appui ; non Eva n'était plus sa canne depuis bien longtemps ; mais pour le coup, l'Irlandais n'avait pas trop le choix, après tout, il voyait clairement qu'il marchait pas droit. « Ramène moi chez moi, j't'offrirais un thé ou un café ; c'que tu veux. » Qu'il continue en amorçant le pas ; inspirant une longue bouffée de sa salvatrice, il lâcha alors en baissant un peu la tête.. De quoi il a honte là ? « Mais n'me laisse pas s'il te plaît. » Pas ce soir, pas aujourd'hui ; pas après avoir bu comme un trou ; pas alors qu'il a buté son frère quelques heures auparavant... Pars pas p'tain.

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