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[r18] Y O U MAKE ME I N S A N E Δ BAMBI

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Anonymous
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2016-02-22, 11:56
insane.
and all the people say «you can't wake up this is not a dream you're part of a machine you are not a human being »

« Arrête de t'en battre les couilles Bambi. T'es une de mes priorités dans la vie, mets-toi ça dans l'crâne s'il te plaît. »

Et parfois elle en oublierait qui t'es – elle serait persuadée que toi t'es un gentil garçon, le genre qui sourit tout le temps et qui aide les vieux à traverser la route. Puis elle se rappelle de tout ce qui remue dans son crâne justement et elle sait, elle sait que t'es plus le genre de type déchiré dès le matin, qui noie un chagrin inconscient dans l'alcool et étouffe ses démons à coups de fumée mal crachée. Elle le sait parce que c'est le genre qui lui plaît, le genre de caïd pas si bien sur lui-même qui cache pas concrètement un coeur d'or – mais qui cache quelque chose de plus profond encore et ouais c'est ça qu'elle aime chez toi, en plus de tout ce qui te compose. C'est ça qui lui donne envie d'aller au bout du monde avec toi, même si le bout du monde il s'arrête au prochain feu rouge.

« J'veux que tu prennes soin de toi Bambi, quitte à m'faire souffrir, j'men branle, mais ne fait rien à contrecœur. Et si y avait pas eu de suite elle se serait contentée d'un rire suffisant, si elle avait pas son esprit plongé dans le tien elle aurait jamais su ce qui se passait là-dessous. Et ses dents se serrent et son regard se durcit, elle crève subitement d'envie de t'en mettre une si forte que ta mâchoire en craquerait, elle te foutrait un coup de poing si ça pouvait imprimer son propre ressenti dans ta caboche. J'veux pas te forcer à quoi que ce soit, comprend le, mais... »

Les crocs serrés et les lèvres si closes que leur commissure en blanchit, elle détourne le regard et ses yeux s'enfoncent dans le paysage, ses ongles se plantent dans ses paumes et sa frustration s'écrase sur sa poitrine, la compresse comme si elle cherchait à faire imploser sa cage thoracique et elle pourrait t'insulter Alexandre, si t'étais pas Alexandre, si t'étais pas un de ses nouveaux alibis pour la prochaine inspiration, une des raisons pour lesquelles elle ouvre les yeux – si t'étais pas devenu à peu près aussi indispensable que l'oxygène dans ses veines. Elle écoute même pas ce que tu dis par la suite, se contente d'un hochement de tête et elle a l'impression de passer à côté de tout ce que tu dis, de pas comprendre où tu veux en venir même si elle fouillait chaque recoin de tes pensées, de ta conscience – elle déteste cette sensation de rien capter, d'être encore à côté de la plaque et tout l'alcool du monde suffirait pas pour noyer le doute constant qui pulse contre sa tempe.

C'est bien sûr ce moment que tu choisis pour écraser un violent baiser sur ses lippes pincées et elle est tellement surprise qu'elle en oublie de prendre une inspiration et elle en crèverait avec tellement de bonheur t'imagines même pas – elle laisserait tomber jusqu'à sa propre vie si ça lui offrait une seconde de plus contre toi et c'est ça que toi t'arrives pas à comprendre elle a presque l'impression de t'aimer plus que toi et elle voudrait que tu saisisses que t'acceptes son incapacité à le dire clairement, à claquer des déclarations aussi belles que les tiennes, aussi poignantes et aussi rageantes. Elle sait pas exprimer ça Bambi, elle préfère cracher sa haine et oublier le reste parce que ça fait moins mal parce que c'est plus doux et même si les autres en souffrent d'habitude elle s'en bat royalement les couilles.

arrête de t'en battre les couilles, Bambi

Ça retentit dans son crâne quand tu rouvres la bouche quand tu l'achèves encore avec tes mots trop bien choisis avec tes doutes qu'elle exploserait d'un baiser si ça tenait qu'à elle et elle entend plus que son cœur qui tambourine ses côtes qui semblent se compresser et cette fois tu dépasses les bornes elle se sent tellement menacée que ça part tout seul sa main qui s'écrase contre ta joue et son regard qui cherche à te perforer comme toi tu viens de le faire.

« Espèce d'abruti, non seulement tu comprends rien mais en plus t'es persuadé d'avoir raison ? Et ça coule à flot sur ses joues quand elle gueule, elle s'en péterait les cordes vocales pour que tu captes et elle s'excusera plus tard pour la beigne et si tu la pardonnes pas alors c'est qu'elle aura eu raison de te la mettre. Maintenant t'es gentil, tu la fermes et tu m'écoutes au lieu de partir en vrille tout seul, putain. »

Elle se frotte les yeux sèchement et elle peut pas le retenir le rire qui lui gratte la gorge elle a beau y mettre toute son énergie ses lèvres s'étirent en un grand sourire et elle serre les poings ses griffes retournent se loger dans sa chair et elle s'est jamais sentie plus conne qu'en cette soirée trop louche pour qu'elle reste calme. « Tu veux pas m'faire de mal ? Alors dégage de ma tête. Tu t'attendais peut-être à quelque chose de doux, une confession d'adolescente mais c'est raté Thorn elle est pas dans l'état adéquat y a tout qui remonte et elle en gerberait ses sentiments s'ils avaient une quelconque forme physique. T'es partout là-dedans, Alexandre. De l'instant où j'ouvre les yeux à celui où j'les ferme – et encore, t'es toujours là derrière mes paupières. J'pensais que t'avais compris, que c'était assez évident mais faut croire que non. J'ai du mal à le dire comme ça et pourtant c'est le cas bordel. Son sourire disparaît et elle emmerde les feux qu'ils soient rouges ou verts ou même oranges parce que c'est ses doigts qui agrippent ton menton et ses billes noires qui se plantent dans les tiennes et cette fois c'est toute l'affection – non, l'amour – qu'elle a pour toi qui brille dedans, c'est directement contre tes lèvres qu'elle vient chuchoter. Alors ouais. Je t'aime. »

Et pourtant y a rien de romantique dans ces mots y a juste une gorge serrée et des traînées de larmes séchées et comme elle sait qu'elle est pas foutue de tout exprimer elle passe par un autre moyen, le genre plus direct. « Bouge pas. » Et si elle est pas foutue de faire passer des émotions de son crâne au tien elle glisse quelques images, sa propre vision de votre rencontre et ses souvenirs de ce qu'elle en a pensé, ses impressions et ses battements de coeur un peu trop rapides et c'est le front collé contre le tien qu'elle fait tout ça, jusqu'à revenir à sa place en se bouffant la lèvre inférieure et en fixant le pare-brise.

« Arrête de m'prendre pour une poupée fragile, Alexandre. Tu m'feras pas de mal, alors roule jusqu'à ta planque, ton appart' ou n'importe quoi. J'aime pas les bagnoles. »

Y a la voiture qui repart et encore son sang qui bat contre ses tempes et elle dit plus rien le reste du trajet mais son sourire la trahit – elle peut pas le retenir c'est compulsif même si t'étais le pire des connards du monde entier elle a bien compris que t'étais le sien et cette perspective la ravit presque autant que tes efforts et elle t'en ferait lâcher le volant juste pour que tu la regardes une seconde de plus et elle en fondrait dans son siège tellement elle brûle tellement l'intérieur de son bide bouillonne.

Le bolide s'arrête et elle descend la première, ravie de sentir de nouveau le sol sous ses pieds et elle a beau avoir apprécié la première partie de cette balade ses doigts auraient fini par faire éclater la poignée à force de la serrer à l'idée d'être de nouveau de l'autre côté de se faire péter les côtes par un pare-choc trop solide et elle a pas une once de pression à l'idée d'être toute seule avec toi c'est pas comme être avec un inconnu quand elle glisse sa main dans la tienne et qu'elle glisse une simple pensée dans ta tête. Désolée pour la beigne, mais j'en ai marre que tu m'vois comme un truc que tu vas casser.
Parce qu'elle est toujours pas foutue de le dire à voix haute et qu'elle a la gorge trop serrée pour que le moindre mot s'en échappe.

Et vous montez dans ta planque et elle a peur de rien Bambi c'est pas tout à fait comme quand elle se faufile chez les autres et qu'elle surveille la porte aussi bien des yeux que de l'esprit ; non là elle rentre naturellement juste un peu intimidée à l'idée de devoir trouver des trucs à dire, de trancher des silences gênants et de faire semblant d'être complètement à l'aise parce que derrière tout ça y a son palpitant qui éclate dans sa poitrine et quand elle passe la porte toute son anxiété lui donne un coup de boule. Alors elle lâche un petit soupir, évacue tout l'air dans ses poumons pour mieux les remplir et le sourire qu'elle t'offre après il est tordu un peu comme la situation et puis sa langue passe nerveusement sur l'entièreté de ses lèvres, elle essaye même pas de détourner le regard ou de cacher son jeu.
La curiosité qui pointe.
« Alex ? Je sais pas si c'est une bonne idée de demander, mais de quoi t'avais peur en m'amenant ici ? La voilà qui glisse devant toi et qui passe une douce caresse sur ton visage, l'air de dire t'as pas besoin d'être aussi flippé mais elle sait déjà plus trop quoi dire et elle s'en boufferait les lèvres à force de cogiter. Tu m'as jamais fait mal, j'vois pas pourquoi ça changerait ce soir. » Elle peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle alors elle cueille un baiser sur tes lèvres.


NOTES: ♥
WHAT KATY DID


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2016-02-22, 18:08
ft. bambina
Find me here, And speak to me. I want to feel you, I need to hear you. You are the light, That's leading me, To the place, Where I find peace again. You calm the storms, And you give me rest. You hold me in your hands, You won't let me fall. You steal my heart, And you take my breath away.
WE'RE THE SAME Il y a des choses que l'on ne peut pas prévoir, même avec toute la volonté du monde, même en connaissant les gens avec qui nous sommes sur le bout des doigts ; il y a toujours quelque chose qui perturbe l'équation, toujours quelque chose pour bifurquer sur le sentier apparemment battu. Des comportements que l'on ne comprend pas et donc qu'on ne peut pas prévoir. C'est la complexité d'une telle équation qui se trouve face à Alexandre aujourd'hui et il s'en rend compte, il le prend en pleine face comme cette claque que tu lui décoches avec tes yeux trempés et ton regard énervé. La voiture freine, il ne peut s'empêcher d'être surpris, il ne peut s'empêcher d'être largué. Au fond de lui, le jeune homme le sait, il sait très bien qu'il a dit une connerie, mais il n'arrive pas à se l'avouer. Il voudrait que les choses soit différentes, il voudrait ne pas être se terroriste qui fait des choses aussi horribles, il aimerait être celui qui n'est pas amoureux et qui se fout du reste ; mais il ne peut pas. Il ne peut plus se résoudre à esquiver ses propres pensées et encore moins réfuter ses propres désirs. C'est bien la première fois que tout cela lui arrive ; une incompréhension totale, un choix à faire. S'il reste avec Bambi, qu'est-ce qui va lui arriver ? Alexandre ne doit pas y penser, mais son cœur le lui rappelle sans arrêt ; c'est le choix qu'il doit faire ; rester avec elle ou partir... Mais il ne peut pas. La réponse, il la déjà. Se séparer d'elle ? Se séparer de toi Bambi ? Au bout de deux heures, il est déjà perdu, au bout de quelques secondes sans toi ton manque l'obsède, l'empêche de respirer... Et tes yeux embués de larmes viennent de le conforter dans son idée, son idée que c'est pareil pour toi. « Espèce d'abruti, non seulement, tu comprends rien, mais en plus, t'es persuadé d'avoir raison ? Maintenant t'es gentil, tu la fermes et tu m'écoutes au lieu de partir en vrille tout seul, putain. »

Et il se tait, parce que devant ta colère et tes larmes, il ne peut s'résoudre à en placer une ; il ne peut pas te briser encore plus que tu ne sembles déjà l'être. Il ne sait pas quoi faire, putain, il ne sait pas quoi dire ni comment réagir, tellement de nouveauté qui bouscule son esprit et ses sens. Pourtant, l'épine veut comprendre, il veut apprendre, il veut ressentir encore plus de choses ; il veut connaître tout ça avec toi Bambi ; mais cette peur putain, cette peur de naître que l'instigateur d'une peine qui arriverait tôt ou tard dans ta vie... Il en a peur putain, il en crève. Il ne veut pas disparaître, pas sans toi Bambi... Tu te frottes les yeux et lui c'est son cœur qu'il aimerait lustrer, ou au moins s'arracher, il n'avait pas pensé une seconde qu'il pourrait te faire pleurer à cause de ces conneries... Un imbécile, quand Alex le veut, ça peut vraiment être un gros con... « Tu veux pas m'faire de mal ? Alors dégage de ma tête. T'es partout là-dedans, Alexandre. De l'instant où j'ouvre les yeux à celui où j'les ferme – et encore, t'es toujours là derrière mes paupières. J'pensais que t'avais compris, que c'était assez évident, mais faut croire que non. J'ai du mal à le dire comme ça et pourtant, c'est le cas bordel. » Il aimerait te dire d'arrêter et c'est ce que son corps lui indique de faire alors qu'il s'approche un peu plus de toi, ses mains attrapant les tiennes, ses pensées se bousculant alors dans un torrent « arrête, calme toi, j'ai compris alors calme toi... » Mais rien n'y fait, il écoute ton flot de paroles en silence, les yeux ouverts en grand et son cœur battant comme jamais dans sa poitrine démolie par son avidité, par sa cupidité à vouloir comprendre tes sentiments à tout prix. Ton sourire disparaît, mais celui d'Alexandre n'est plus là depuis longtemps. Ses yeux sont humides, il pourrait pleurer à l'heure actuelle, mais non, rien ne sort. Tes billes noires entre en contact avec les siennes et son étreinte sur tes mains se desserrent alors que tu lâches sous une intonation étrangère à ses oreilles. « Alors ouais. Je t'aime. » Pourquoi ? Pourquoi cette soirée part-elle autant en vrille ? Comment en étiez vous arriver là ? Alexandre ne comprend plus. Il ne sait plus vraiment ce qu'il se passe ; juste que ça résonne en lui, comme tes mots à son égard. « Je t'aime, je t'aime, je t'aime ; alors ouais, je t'aime. ; parce que t'es partout là-dedans ; t'es partout dans ma caboche, comme j'suis dans la tienne putain. »

Il n'y a rien de romantique, il le ressent ; juste des mots lâchés sous la force de la colère et parce qu'il semble t'y avoir contrainte ; presque forcée et il regrette. Son impatience t'avait mené à faire ça ; et tes mains enserrent son visage encore détruis par le flot d'paroles que tu lui avais balancé tantôt. « Bouge pas. » Comme s'il le pouvait de toute façon. Ton front collé sur le sien l'empêche clairement de bouger, ton emprise sur lui l'empêche d'esquisser le moindre mouvement ; il ne peut pas, même s'il le voulait Thorn ne pourrait pas. Alors il ne bouge pas, alors il reste là, les yeux encore écarquillés, le cœur continuant de battre à tout rompre dans sa poitrine... Et le voilà. Le voilà le flot d'images que tu veux lui montrer. Il voit, il voit tout. Ton regard sur sa personne dès qu'il a le dos tourner à toi, il ressent tes angoisses, il ressent l'emprise qu'il a sur ta personne ; et l'épine se reconnaît dans tout ça... Et ce flot d'images vient de le faire une fois de plus crever, encore une fois Bambi, tu viens de l'achever. Tu t'éloignes, mais lui, il ne veut pas... La honte, la gêne et en même temps... Le soulagement. Alexandre comprend maintenant... Vous êtes les mêmes, vous êtes deux êtres pas doués qui sont pareil et qui sont complètement paumé face à cette situation. « Arrête de m'prendre pour une poupée fragile, Alexandre. Tu m'feras pas de mal, alors roule jusqu'à ta planque, ton appart' ou n'importe quoi. J'aime pas les bagnoles. » Un ordre, cela sonnait comme un ordre. Dire quelque chose ? Oui, il amorce, mais il ravale ses paroles aussitôt. Déglutir, putain ; il meurt. Il meurt à chaque instant, chaque second passé depuis qu'il l'a retrouvée ; depuis qu'il s'est déclaré pour la première fois d'sa vie ; il meurt d'être avec toi. Dans ta résolution Bambi, il trouve la force de prendre les siennes. La voiture redémarre et une cigarette vient se loger entre ses lèvres rosées et humides, sa gorge retrouve de la salive, sa joue rougit cache sa gêne apparente à la situation qui venait de leur tomber dessus. Putain, putain d'merde, qu'il avait été con. Alexandre le sait, elle pourrait chercher dans sa tête, tout comme lui parler de la sienne ; il l'entend, il l'entend s'excuser.

« Désolée pour la beigne, mais j'en ai marre que tu m'vois comme un truc que tu vas casser. » Mais il le peut Bambi. C'est une vérité. Il pourrait te briser s'il ne faisait pas un minimum attention. Il pourrait te foutre dans une merde impossible s'il n'esquivait pas les caméras de sécurité d'la ville ; les flics et tout le reste. Il pourrait te foutre dans une merde profonde, parce que tu fréquentes le mauvais gars, celui qui commet des délits passibles d'une peine capitale ; et il ne veut pas que tu le saches ; il ne veut pas que tu le voies comme un monstre, parce qu'il fait justement ça pour les gens comme vous... Qu'on plus aucune place nulle part. « Ne t'excuse pas, je l'ai mérité, ouais, je l'ai mérité Bambi. » Qu'il espère que tu puisses entendre et lire dans son esprit Bambi, c'est ce qu'il pense ultra fort en attrapant ta main de celle qui était encore libre. Au détour de plusieurs ruelles, quittant un peu la ville, une maison ; un taudis de façade, mais au moins vous n'étiez plus vraiment dans cet enfer qu'était la ville, vous étiez un peu plus à l'écart. Une de ses nombreuses planques, il espérait avoir rangé les trucs compromettant... Si tu tombes sur une bombe en train d'être monté Bambi, tu comptes réagir comment... ? « Alex ? Je sais pas si c'est une bonne idée de demander, mais de quoi t'avais peur en m'amenant ici  Tu m'as jamais fait mal, j'vois pas pourquoi ça changerait ce soir. »

Son mutisme semble te peser sur la conscience. Il ferme ses yeux et t'attrape les mains après être sorties de la voiture et après y avoir arraché les plaques pour mieux les jeter dans la poubelle qu'il y avait devant. Une résolution, il en avait pris, pas une, mais plusieurs. Les mensonges, ce n'était pas une bonne idée, pas avec Bambi ; ouais, pas avec toi. Toi qui as été franche avec lui, toi qui n'as pas hésité à le baffer, toi qui lui as fait comprendre combien il était important pour toi... Ses doigts s'emmêlent avec les tiens et de sa clé fraîchement sortis de son trousseau, il déverrouille l'entrée avant d'allumer la lumière.

Un endroit en bordel, des objets en pagaille, des circuits électriques partout, des écrans d'ordinateur, un tas de tours et de clavier ; c'était un bazar, un dépotoir. Il avance, ouvre la marche, te laissant encore une fois contempler son dos pour mieux te faire visiter l'endroit qui semblait grand, mais qui ne l'était pas du tout vu le bordel qui était entassé ici. « Je ne t'ai jamais fait de mal à toi ; mais j'en ai fait à beaucoup de gens Bambi. » Il relâche son étreinte sur ta main et allume l'ordinateur principal ; celui qui contrôle tous les autres avant de sortir deux bières du mini frigidaire à côté. Un masque apparaît sur les écrans et il se tourne de nouveau vers toi, un sourire mélancolique sur les lèvres, ses iris esquivant les tiens. « Tu l'sais bien que j'ne suis pas un gars fréquentable, hein ? Alors j'pense que je peux te le dire... » Il appuie sur un bouton et c'est toutes les caméras de la ville qui se retrouve sur les écrans, les gens qui passent, les visages identifiés ; combien de temps avait-il pris pour tout enregistrer, pour tout pirater ? Des années ; de nombreuses années de filature ; mais filer un fantôme ne semblait pas encore à la porter du gouvernement... « J'suis celui qu'à menacer des hommes politiques, qu'à dévoiler des vérités cachées sur certains de leur agissement, comme l'amour particulier pour les jeunes enfants par exemple... » C'était un hacker, mais pas un justicier au grand cœur, ce qu'il faisait avec les siens, ce n'était pas pour le bien de tous, c'était pour le bien des gens comme eux... Des fantômes oubliés d'Equilibrium, de ceux qu'on trop subit, mais que personne n'a défendu. « J'suis le gars qui est prêt à recouvrir cette ville et ce système d'une poussière bien noir. »

Il ne peut pas te mentir Bambi. Il n'y arrive plus ; que tu acceptes ou non, cela reviendra au même, mais il veut te faire comprendre, t'expliquer pourquoi il fait ça, pourquoi Alexandre à peur de te perdre, pourquoi être avec lui se trouve être si risqué. L'écran est dorénavant éteint, le voilà qui se redresse, le regard trouvant du réconfort auprès du sol ; si ces acolytes savaient qu'il venait de dévoiler la vérité à quelqu'un d'extérieur... Non, ne pas y penser, ne pas laisser Bambi fouiller son esprit sur le sujet ; ses iris daignent de nouveau se tourner vers les tiennes et il ouvre sa canette de bière avant de la poser et de s'approcher de toi, de te toiser de sa hauteur ; son regard devenant de plus en plus doux au contact des tiens. « Je ne te fais toujours pas peur Bambi ? Tu ne comprends toujours pas pourquoi j'avais peur de t’emmener ici ou de t'approcher ? » Il t'attrape, t'emprisonne de ses bras pour mieux te soulever et te plaquer contre le mur de bois qu'il y avait derrière ; te soulevant du sol, te laissant le toiser de ta nouvelle hauteur offerte par ses bras protecteurs, ses bras fait pour toi. « Parce que je n'veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ; et rien qu'être enfermé avec moi est dangereux Bambi. J'le comprend pas moi-même, mais quelque chose me brûle l'intérieur, me détruit les organes quand je suis avec toi... Et j'peux pas te laisser t'en aller, je peux plus. » Il reste là, à te regarder, à te contempler. Son bras droit glisser sous tes cuisses servant comme un siège, s'aidant du mur pour ne pas tomber, sa main gauche se pose sur ta joue, la caressant avec douceur et ses yeux explorent chaque parcelle de ton visage. « Tu regrettes d'avoir demandé ? Tu regrettes d'avoir découvert la vérité à mon sujet ? Tu regrettes de m'aimer ? » Il espérait bien que non, que cet amour continuerait quand même à te consumer de l'intérieur Bambi ; parce que lui, qui que tu sois, rien ne changerait jamais. Son visage s'approche du tien, te faisant glisser le long de son corps pour mieux le frôler du bout du nez avant de cacher ce dernier dans ta nuque à la senteur du bonheur. « Si tu veux t'enfuir, c'est le moment Bambi. Parce que dans quelques minutes, ce ne sera plus possible. » Franchise comme une balle de base-ball qui file à toute vitesse, franchise semblable à celle d'un enfant... Tout était dit, presque tout ; elle connaissait l'essentielle. La balle est dans ton camp Bambina.
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2016-02-23, 01:48
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Tu refuses ses excuses et elle n'en dit rien, se contente de serrer gentiment tes doigts en attendant que la porte s'ouvre et que ton antre lui apparaisse – et c'est un cimetière technologique qui lui fait face, grouillant de ses cadavres d'appareils électroniques et alimenté par une énorme bête de métal et elle serait presque terrifiée à l'idée de se faire gober par l'ordinateur la clocharde intimidée par tout ces fils tout ces grognements métalliques. « Tu l'sais bien que j'ne suis pas un gars fréquentable, hein ? Alors j'pense que je peux te le dire... L'impatience et la curiosité battent contre ses tempes et c'est un concert de déglutis qui se met en marche quand ses yeux volent d'un écran à l'autre quand ton discours lui vole quelques souffles et qu'elle écoute, attentive, la symphonie de tes aveux.

C'est toute la symbolique qui la fait palpiter et elle est tellement absorbée que tu la prends par surprise quand tu te dresses de toute ton imposante hauteur face à la naine. « Je ne te fais toujours pas peur Bambi ? Tu ne comprends toujours pas pourquoi j'avais peur de t'emmener ici ou de t'approcher ? Mais avant qu'elle puisse émettre la moindre protestation tu l'entoures d'une étreinte et d'un coup elle se retrouve appuyée contre le mur, à peine retenue par ton bras et elle s'est jamais sentie aussi à l'aise qu'inquiète en cet instant et ça lui coupe la respiration de surprise ça l'empêche d'ouvrir la bouche. « Parce que je n'veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ; et rien qu'être enfermée avec moi est dangereux Bambi. J'le comprend pas moi-même, mais quelque chose me brûle à l'intérieur, me détruit les organes quand je suis avec toi… Et j'peux pas te laisser t'en aller, je peux plus. »

Tes paroles la fascinent et ses yeux se perdent dans les tiens se ferment à peine quand tu lui offres une caresse et elle s'en mord la lèvre inférieure en sentant toute la longueur de ton corps glisser contre le sien ça la fait bouillonner que ça soit la pièce, la vérité, l'histoire ou simplement ta présence contre elle et elle a beau y mettre toute sa volonté elle est pas foutue de lâcher le moindre mot. Alors elle te laisse finir, elle se contente de plonger les mains dans tes mèches et de se retenir de te faire taire.

« Si tu veux t'enfuir, c'est le moment Bambi. Parce que dans quelques minutes, ce ne sera plus possible. Et elle en étire un sourire sur ses lippes rosées et elle t'en redresse le visage pour te forcer à la regarder. Je vais sérieusement commencer à croire que tu veux m'foutre à la porte, à force de m'dire de partir. Avant que tu n'oses ronronner la moindre syllabe elle s'empare de tes lèvres sans aucune délicatesse et ses ongles s'agrippent à ta tignasse quand elle ose en passer la barrière du bout de la langue et ses jambes s'enroulent autour de ta taille et elle se blottit contre toi en attendant d'être à bout de souffle pour te libérer. Je veux pas m'enfuir, Alexandre. Par contre, t'es en train de me niquer le dos. »

Et elle en rit en se dégageant doucement mais pas un seul instant elle ose perdre le contact avec tes yeux et elle a presque peur que tu t'enfuisses toi que t'aies la trouille alors ses doigts s'enroulent encore autour des tiens et elle glisse sur la pointe des pieds et elle te pousse à ton tour contre le mur comme si elle voulait se venger et elle se mord l'intérieur de la joue, frustrée d'être aussi petite frustrée de galérer à t'atteindre même sur la pointe des pieds. Alors elle t'attrape par le col et c'est toi qui descendra pour cueillir ses lèvres, sauf qu'elle s'arrête à quelques centimètres et qu'elle souffle. « J'ai pas peur de toi Alexandre, j'pense pas avoir peur de toi un jour. Et la vile te lâche s'écarte comme elle l'a toujours fait sauf qu'elle te quitte pas des yeux et que son sourire s'élargit. Et j'ai bien envie d't'en mettre une autre après ton tu regrettes de m'aimer. J'aime comme t'es aujourd'hui. Comme t'étais hier. Comme tu seras demain. Elle recommence elle revient et ses griffes se plantent dans ton haut et cette fois elle abat un baiser presque violent sur tes lèvres elle t'impose sa présence comme elle l'a toujours fait et sa main libre s'agrippe à ton épaule elle en perd encore la notion du temps jusqu'à ce que ses poumons en feu la rappellent à l'ordre et pourtant elle voudrait mourir sur tes lèvres elle s'éteindrait volontiers de cette façon mais pas ce soir pas dans ces conditions.

Elle recule doucement et cette fois ses deux mains se faufilent le long de ta silhouette, comme si elles avaient perdu le chemin jusqu'aux tiennes et elle va même chatouiller tes côtes et si ça tenait qu'à elle elle serait déjà venue chercher la chaleur à même ta peau – et elle sait plus trop ce qu'elle pense ce qui lui arrive elle laisse son corps agir à sa place et vient coller un coup de croc affectueux directement sur la naissance de tes clavicules elle en laisserait des marques de griffures et de morsures si ça pouvait te rendre encore plus à elle.

Mais plus elle y pense et plus elle sent une certaine inquiétude pulser dans sa poitrine – elle se mord la lèvre inférieure et prend une légère inspiration, son regard se durcissant lorsqu'elle ose le lever de nouveau vers toi. « Mh. Est-ce que ça fera cliché si j'te dis que j'ai plus peur pour toi que de toi ? Et elle essaye de le tourner en blague mais à cette simple pensée tout son corps se tend et elle mord jusqu'au sang comme si elle s'attendait à ce que tu la prennes dans tes bras que tu lui mentes en lui promettant que tout ira bien. T'as plus intérêt à me lâcher. » Faut pas lui en vouloir Alexandre c'est pas qu'elle trouve pas ses mots c'est juste qu'ils veulent pas résonner dans ses cordes vocales et même si elle y mettait toute sa volonté elle y arriverait pas alors elle contourne l'obstacle elle fronce les sourcils et elle pose sa tête contre ton torse elle inspire profondément ton odeur et elle essaye de l'imprimer dans sa mémoire – elle préférerait se dire qu'elle la sentira dès qu'elle respirera mais au fond elle y croit pas du tout à l'éternité elle sait que c'est un ramassis de conneries et maintenant que tu lui as dit ce que tu faisais elle a l'impression qu'il lui reste que quelques heures pour en profiter.

Ses bras s'enroulent autour de toi et elle te serre tellement fort qu'elle pourrait se les casser ; elle ressemble à une gosse avec sa tronche cachée et ses épaules un peu trop tremblantes mais elle incarne plus la conne amourachée qui s'inquiète pour le grand délinquant et quand elle lève les yeux qu'elle penche la tête et que son menton s'appuie contre toi elle te lance un grand sourire un regard l'air de dire oublie ça et embrasse-moi comme si elle te suppliait la misérable.
Comme si c'était votre dernière soirée ensemble.


NOTES: ♥
WHAT KATY DID


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2016-02-23, 20:41
ft. bambina
Open your hand, take a glass don't be scared i'm right here even though you don't roll trust me girl you wanna be high for this let it be baby breath i swear i'm right here we'll be good i promise
HIGH FOR THIS Rassuré ? Peut-être pas complètement ; mais il est heureux. Oui, Alexandre est heureux parce que tu ne disparais pas Bambi. Tu restes malgré tout, malgré le fait que tu viens de découvrir l'énigme qui l'entoure depuis le début ; parce que tu sais maintenant tout de lui Bambi, enfin, presque tout. Il reste encore des choses qu'il ne peut pas te dire, pas te confier ; pas par peur non, mais plutôt par honte, par gêne, par angoisse. Il n'est pas encore prêt à tout te dévoiler, il ne peut pas encore se le permettre, mais un jour, un jour, il osera tout te raconter, les yeux dans les yeux avec un sourire en coins comme à son habitude et il espère... Oui, l'épine espère que tu ne le rejetteras pas non plus quand tu en apprendras d'avantages ; parce que le drame continue, le drame le poursuit depuis l'enfance. Ses prunelles entre en collision avec les tiennes et il ne peut désormais plus détacher son regard, il ne peut plus décoller son toucher de ta peau, ni des surfaces de tissus qui te recouvre. Alexandre se perd, il se perd dans ce que tu lui inspires, dans ce que tu le fais vivre ; il s'évapore dans l'identité que tu lui offres, happé par toi, littéralement. Personne ne peut le tuer, exceptez-toi. Ses paupières se referment un peu, les yeux entrouverts pour contenir le flot d'émotion qui le submerge rien qu'en te regardant. Chaque émotion que tu sembles ressentir pour lui, il les reçoit en plein dans la cage thoracique à son tour. Tes doigts resserrent son étreinte sur sa tignasse blanche et sa tête se penche un peu plus ; lui comme toi, vous ne pouvez plus vous séparez, ce n'est plus possible. Le champ magnétique qui vous attire comme deux aimants est au maximum de ses capacités ; plus question de vous décoller. La main d'Alexandre se laisse couler dans ton dos alors qu'il te laisse tomber avec lenteur. Mal au dos, oui, c'est vrai qu'il n'y avait pas été de mains mortes, preuve que son instinct prenait le dessus et qu'il avait désormais du mal à se contrôler. Alexandre aurait pu en rougir de honte, mais non ; son regard reste droit, il t'explore de ses yeux, apprend tout, il se souviendra de tout ; car tu es dans son antre Bambi.

Il ne veut pas te foutre à la porte Bambi, c'est mort, ce n'est même pas envisageable ; mais voilà. Alexandre ne veut qu'une chose, que tu comprennes à quoi tu t'engages... En voyant tes réactions, il comprend maintenant, tu ne veux pas le laisser partir, tu veux rester avec lui ; parce que t'en a besoin, parce que c'est vital, même si tu ne veux pas te l'avouer par peur, par angoisse ; c'est le cas et c'est pareil pour lui. Loin de toi, il souffre, loin de toi, il suffoque ; impossible de lutter contre cette envie, impossible de ne pas vouloir te posséder entièrement. Il le sait, oui, Alexandre le sait Bambi, c'est pareil pour toi ; il s'en doute, il le ressent et si alors le jeune homme se fait des films, tu n'auras qu'à lui décoller une baffe comme tu l'avais fait plus tôt. C'est maintenant au tour du terroriste de se retrouver dos au mur dans un fracas lourd ; vos yeux n'oscillent pas, vous rester en contact visuel et la surprise l'attrape soudainement. Le col attrapé malgré ta force de fragile, il se laisse faire et se cambre, succombant à ton appel, celui de voler tes lèvres... Mais il n'a pas le temps. Tu ne lui en laisses pas le temps. « J'ai pas peur de toi Alexandre, j'pense pas avoir peur de toi un jour. Et j'ai bien envie d't'en mettre une autre après ton tu regrettes de m'aimer. J'aime comme t'es aujourd'hui. Comme t'étais hier. Comme tu seras demain. » Ouais. Logique. Lui aussi, il aurait eu envie de t'en foutre une si tu lui avais sorti un truc pareil ; mais si l'idée de te lever la main dessus ne pourrait jamais lui traverser l'esprit. Il déglutit. Tu l'aimes, tu l'aime comme il est... Y'a un truc qui ne va pas chez toi BambI. Comment tu fais ? Comment tu fais pour aimer une raclure pareille ? Alexandre ne comprend pas et c'est bien ça qui l'inquiète. Un jour, peut-être, te détourneras-tu de lui, comprenant qu'il ne t'apportera que souffrance et angoisse. Ne pas penser à ça ? Alexandre ne peut pas. Il ne peut pas s'en empêcher, parce que c'est un parano de première catégorie, parce qu'il est comme ça, qu'il est obligé de penser à tout, de tout contrôler... Mais pas toi, toi, il n'y arrive pas, toi t'es l'exception qui confirme la règle et ça l'fait carrément décéder de se l'avouer.

Tes griffures le rendent avide, tes morsures le rendent accro. Il n'aurait jamais cru ressentir encore plus de désir qu'en cet instant. Malsain ? Peut-être pour certain, mais lui, il s'en fout ; ce n'est pas le genre de choses qui vont l'faire s'inquiéter. Alexandre sait, il sait qu'il n'est pas comme les autres et il le comprend encore plus quand il te voit agir ainsi à son contact. Il espère qu'il est le seul avec qui tu te permets ce genre de choses ; jalousie primaire qu'il n'arrive même pas à définir.. C'est étrange, c'est déconcertant, c'est inquiétant. Lèvres pincées, il succombe un peu plus à ton touché si exquis, à tes morsures sur la naissance de ses clavicules ; il s'autorise même à laisser s'échapper un son étrange de sa gorge sèche. Sa main vient se poser sous ton menton afin de le redresser pour qu'il puisse une nouvelle fois mieux te regarder, explorer tes expressions, lire dans tes yeux comme tu peux lire dans son crâne. « Mh. Est-ce que ça fera cliché si j'te dis que j'ai plus peur pour toi que de toi ? T'as plus intérêt à me lâcher. » Et merde. Et merde. Et putain de merde... N'aie pas peur pour lui Bambi, surtout pas, ne va pas commencer à te bouffer la santé à cause de ça ; surtout pas, c'est tout ce qu'il ne veut pas. Cette quête fait partie de lui, c'est sa mission, c'est celle pour laquelle il est encore vivant ; il ne peut pas s'arrêter même si ça t'inquiète, car se serait trahir ceux qui croient en lui. Ne lui dis pas ça. Ne lui dis surtout pas ça. Ses iris quittent les tiennes pour mieux se perdre dans le vague. Qu'est-ce qu'Alexandre peut faire... ? Il ne peut pas te promettre que tout ira bien Bambi, parce qu'il s'est promis de ne plus te mentir. Les lèvres sont serrées, les dents croisent le fer, sa langue collée au maximum à son palet. Putain. Putain. Quelle merde.

Il ne disparaîtra pas Bambi. Jamais. Il ne quittera pas tes côtés, c'est ça qui est la vérité. Il le sait. Il le sait, car il fera tout pour toujours revenir à côté de toi. Il fera tout pour t'emprisonner de ses bras, de son étreinte fatale ; il fera tout pour te couvrir de baiser et de caresse ; il tentera de toujours tout faire pour voir ton visage illuminé par un sourire plutôt que par des larmes... Depuis le début de cette soirée, combien de fois a-t-il fait couler des sillons sur ton visage Bambi ? Il ne veut plus compter, il ne veut pas savoir. Putain. Il ne pensait pas que ça le déchirerait autant de te dire la vérité. Il a l'impression d'être pris entre deux feux ; qu'il va bientôt s'faire renverser par un camion, qu'il va chuter. T'es en train de le faire douter, t'es en train d'lui détruire le crâne et tu ne t'en rends même pas compte Bambi et voilà que tes bras l'enroulent. Une étreinte que tu lui offres à laquelle il cède, tombant sur le sol en te faisant glisser avec lui. Sa respiration se fait difficile, sa gorge de plus en plus sèche, votre proximité le rend tellement livide, semblable à un drogué en manque. Tu n'as vraiment pas peur de lui Bambi ? Tu es sûre de toi ?

« oublie ça et embrasse-moi. » Il l'entend. Il l'entend raisonner dans sa tête ; il sait que ça vient de toi Bambi, mais son visage prêt du tien ne peut se résoudre à emprisonner tes lèvres des siennes. Sa main se glisse dans ta chevelure noire qui contraste avec la sienne, joue avec les mèches de cette dernière afin d'en imprimer la texture, afin d'en sentir la douceur ; tout ce que tu étais. La langue d'Alexandre passe sur ses lèvres sèches, l'hésitation. Encore une fois, il résiste, encore une fois la tentation le rappelle à lui et il fait tout pour ne pas y céder. Assise sur lui qui est désormais en tailleur, sa main active grâce à une télécommande non loin sur l'intérieur, un peu de musique, les lumières baissés ; il ne veut pas que tu le voies comme ça, pas que tu vois son visage qui pourrait te paraître si inquiétant tellement qu'il meurt d'envie de te posséder, de te dévorer. Ses mains glissent sur ton visage, il apprend chaque trait, chaque position de ton faciès avant de se coller un peu plus à toi, toujours plus à toi, approchant son visage pour mieux te contempler. Il entend encore dans sa tête « embrasse-moi » et il ne résiste plus. Avec violence, comme celui d'un drogué retrouvant une seringue pendant une désintox', il s'agrippe à toi, t'enserrent de ses bras bien trop grand pour toi, se fait avide de tes lèvres, comme de ta langue, comme de ton souffle qui entre en rythme avec lui ; sa respiration, son souffle, ses lèvres, sa langue, tout est brûlant, tout semble se désintégrer à ton contact Bambi et il n'en peut plus. Il le ressent ; ça devient de plus en plus inconfortable, de plus en plus viscéral.

« Tu n'te rends pas compte je crois... » Qu'il daigne lâcher en t'éloignant. Ses lèvres glissant désormais sur ta nuque, avec son souffle encore saccadé comme s'il venait de courir le marathon de l'année ; sa langue traçant une ligne jusqu'à ton oreille où ses dents décidèrent de prendre le relais avant de murmurer à cette dernière. « C'était une mauvaise idée et tu le sais. » Parce qu'il ne peut plus se retenir, parce qu'il te désire comme tu sembles vouloir le désirer, parce qu'il veut que tu sois entièrement à lui et rien qu'à lui. Est-ce que c'est mal Bambi ? Est-ce que c'est mal de vouloir te posséder à ce point ? Il n'en sait rien, mais il sait que cette emprise que t'as sur lui n'a rien d'humain ; s'en est presque malsain putain. Il continue de jouer avec ton corps de sa bouche, de ses mains qui glissent sur ton dos avant de passer sous ton tee-shirt afin de mieux apprécier la chaleur de ta peau... Plus aucune barrière, il se fiche du reste. Ta chaleur le berce, ta chaleur l'enivre. Ses mains glissent un peu partout avant de finir par attraper ta taille avant de te soulever un peu, c'était clairement une mauvaise idée que tu sois assise sur lui... La tête penchée sur le côté, il cache son regard derrière ses mèches pâles. « J'ai chaud putain... Reste comme ça, quelques secondes... » Gênant ? Oui. Son visage était clairement rouge, son visage était clairement brûlant. Alexandre était en train de perdre pied et il faisait tout pour résister à la tentation que tu lui infligeais. Parce qu'un truc en lui, lui disait que t'étais pas prête pour passer ce cap avec lui ; parce qu'il a peur que tu sois pleine de regret par la suite. Les mains qui te retiennent un peu à l'écart te rapprochent de lui alors que son dos se laisser aller contre le mur de bois derrière avec violence, comme pour le réveiller. Son toucher continu d'aller sur ta peau, sur ton dos avant de venir frôler ton ventre... « Si tu ne veux pas, t'as juste à le dire. Si tu veux que j'arrête de te toucher, tu le dis. Je ne le prendrais pas mal. » Ce n'était pas ce genre de salopard non. Il saurait se contrôler, il ferait tout pour ça et c'est d'ailleurs de lui-même qu'il arrêta, un peu à contrecœur il fallait l'avouer. De ses mains, il t'assoit de nouveau sur lui et ses yeux se plantent une nouvelle fois dans les tiens, un sourire suspendu aux coins des lèvres. « J'attendais que ça de te coincer chez moi, tu l'sais ça ? » Et il ricane comme un gamin fier de sa connerie. Ce n'était pas vrai bien évidemment et c'était d'autant plus faux, car jamais il ne lui sauterait dessus comme une bête sauvage... Tu le sais ça Bambi hein ? Qu'il ne te ferait pas ça.

Alexandre se redresse et se lève avant de continuer. « Viens, je te fais visiter, ce n'est pas aussi glauque que tu sembles le croire. » Et c'est en activant le pas qu'il lui montra le rez-de-chaussée avec la cuisine, les toilettes, le semblant de salon rattaché au bureau avec tous les ordinateurs... Il garda la cave cachée, les bombes ce n'était clairement pas une bonne idée ; puis devant les escaliers, le jeune homme amorce la monté. Deux pièces, la salle de bains et une chambre. Cette maisonnette ressemblait vraiment à un squat pour junkie.. Ouvrant la porte de la chambre, Alexandre se laissa choir sur le canapé avec toi dans les bras, allongé comme ça, il se sentait bien ; vraiment bien. « Fin de la visite guidée. Tu veux manger quelque chose ? » Ouais, autant changer de sujet, autant oublier ce qu'il vient de se passer ; la visite était un bon prétexte pour voir son envie redescendre... Alexandre prie, il espère que tu n'as rien remarqué Bambi.
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2016-02-24, 00:23
insane.
and all the people say «you can't wake up this is not a dream you're part of a machine you are not a human being »

Ça se matérialise à travers des caresses et une résistance qu'elle sait vaine – elle se serait faite insistante si sa fierté n'avait pas été mise en jeu et la musique allumée la lumière baissée lui arrachent quelques sourires taquins. Et tes doigts caressent son visage et elle pourrait croire que t'essayes d'en imprimer les formes comme si tu cherchais à la remodeler dans la pierre plus tard ; ses yeux se ferment une poignée de secondes d'aise elle en profite de la même manière qu'une vicelarde et t'attrapes enfin ses lèvres avec tellement de violence que l'impact aurait pu lui en fendre une mais pourtant elle aurait rien dit elle se serait même pas plainte non.

Y a tout qui se mélange dans sa tête et elle sait plus trop si elle rêve la scène si elle est juste en train de se perdre quelque part au milieu de la plage – et si t'existais pas si t'étais pas vraiment là juste en-dessous d'elle elle serait pas capable de l'endurer pas après avoir fait tant de choses pas après avoir ressenti autant de bordel. « Tu n'te rends pas compte je crois... Elle est pas sûre de t'écouter vraiment et putain si en plus tu commences à jouer sur sa peau du bout de la langue faut pas espérer qu'elle réagisse à tes paroles et sa nuque se tend en sentant le sillon humide et elle serre les crocs quand tu mordilles son oreilles des tiens. C'était une mauvaise idée et tu le sais. Elle aurait pu en rire et elle aurait pu te ronronner de fermer ta jolie gueule si tu trichais pas en parcourant son épiderme des mains, en lui arrachant une série de frissons à coups de caresses et de baisers un peu trop bien placés à son goût et c'est quand t'oses braver les barrières de ses vêtements que son palpitant saute deux ou trois battements elle en perdrait le souffle elle en pousserait des soupirs excessifs contre ton hélix. Une mauvaise idée ? Je sais pas, non... » Et à peine elle a chuchoté ça en se faisant violence pour maîtriser le volume de sa voix que tu la soulèves que tu l'écartes et que ta réaction la fout littéralement en l'air.

« J'ai chaud putain… Reste comme ça, quelques secondes... T'as la tronche brûlante et elle elle se bouffe la lèvre pour pas rire et elle sait plus trop si c'est de gêne ou parce que c'est adorable mais elle retient ses commentaires elle se contente de te laisser reprendre ton souffle – et de son côté c'est presque pire elle a les sens en ébullition et les entrailles tellement tordues que c'en est pratiquement douloureux. T'es un tyran, Alexandre. T'en as p'tête pas conscience, mais là tu m'fais un mal de chien. Les yeux brillants et un sourire décorant son visage de poupée elle s'en veut même pas d'enfoncer un couteau dans la plaie et quand tu la ramènes enfin contre toi quand tu te remets à découvrir sa peau elle en deviendrait folle tellement tu la tortures elle s'en dévorerait l'intérieur des joues, les lippes et même le reste si tu continuais à aller aussi lentement. Si tu ne veux pas, t'as juste à le dire. Si tu veux que j'arrête de te toucher, tu le dis. Je ne le prendrais pas mal. »

Ses doigts agrippent ta nuque et elle s'apprête à te répondre d'un baiser quand tu décides tout seul de sa réaction et que t'arrêtes tout – la frustration lui pourfend le coeur. « J'attendais que ça de te coincer chez moi, tu l'sais ça ? Elle en lâche un petit rire, les joues bouillantes et elle cache son état elle essaye d'organiser sa respiration le plus discrètement possible ; coup de langue sur sa bouche subitement sèche et c'est la gêne qui lui tord les organes. Menteur. » Tu pousses le vice jusqu'à te redresser, jusqu'à la laisser comme une conne sur le sol et elle était pourtant sûre que tu voulais la même chose qu'elle et elle se demande où elle a merdé pour un tel retournement de situation.

« Viens, je te fais visiter, ce n'est pas aussi glauque que tu sembles le croire. La gorge asséchée et le coeur tambourinant contre sa poitrine elle ravale tout ce qui remuait dans sa tête et hoche la tête, même pas foutue de parler clairement ; et son esprit enregistre chaque pièce peut-être par réflexe et elle en mémoriserait les serrures et elle en chercherait les clés dans tes poches si y avait pas d'autres idées dans son crâne si c'était pas toi et si – tant de conditions qu'elle en oublie le début de ses réflexions et tu la troubles tellement qu'elle en zapperait son identité. C'est quand la chambre s'étale devant ses yeux que son visage explose d'embarras l'espace d'un instant parce qu'elle se sent pas saine Bambi parce qu'elle peut même pas se calmer lorsque tes bras l'entourent et la font s'écraser dans le canapé, la proximité bien plus significative. Fin de la visite guidée. Tu veux manger quelque chose ? »

Si elle passait pas sa vie dans ta tête, elle aurait pas saisi. Elle s'en serait peut-être pas rendue compte – ou elle aurait mis ça sur le compte de son imagination et elle se serait griffée jusqu'au sang pour être aussi délurée. Mais le problème, pour toi, c'est qu'elle y est pile au mauvais moment, dans ta conscience. Et qu'elle entend tes prières et que ça la rend folle autant que ça lui donne envie de rire. Alors ses lèvres remontent gentiment jusqu'à ton oreille, ses mains agrippent ta nuque et l'une d'entre elles chatouille la racine de tes cheveux. « Oublier ce qui vient de se passer ? Très peu pour moi. Cette fois c'est à son tour d'être un peu moins flippée et elle essaye de mettre de côté ses souvenirs de gosse et elle presse son front contre le sien elle te vole un baiser et c'est déjà fiévreux quand elle te lâche elle sait pas trop quoi faire la brêle. T'es gonflé, Alexandre. Elle choisit chacun de ses mots et si le sous-entendu est à peine assez clair à ses yeux, elle garde cet air aussi sérieux que taquin – elle te mordille la lippe inférieure dans un soupir. Même pas le temps de te dire si je veux que tu continues ou non que tu décides à ma place c'que je souhaite, mh ? Ses caresses descendent lentement, partent du haut de tes épaules pour effleurer tes bras et remonter jusqu'à ton torse et elle t'écrase sur le canapé elle en oublie ta proposition de manger quelques minutes. Ça marche pas comme ça, tu sais ? C'est moi qui lit les pensées, pas toi qui devines les miennes. »

Phalanges s'arrêtant au-dessus de ton bassin, elle reprend sa remontée vers tes clavicules et elle emmène ton t-shirt avec elle, ses ongles grattent la surface de ta peau – elle expérimente et elle en cherche les limites, elle sait pas jusqu'où elle peut aller sans passer pour une crevarde affamée et y a quelques secondes où elle se demande si c'est pas le cas au fond, si elle serait pas capable de te bouffer ici et maintenant.
Et elle te le retire enfin, elle le fait passer par-dessus tes épaules en lâchant un petit sifflotement narquois en t'arrachant un nouveau baiser.

« Alexandre, j'ai désespérément besoin que tu me promettes quelque chose. La voix brûlante et le sang affluant dans son corps, s'attardant contre ton hélix elle y lâche un souffle. Promets-moi que tu vas arrêter de me préserver. Je suis pas une gosse ou une poupée que tu vas casser, tu saisis ? J'vais être vexée, si tu continues à croire que t'es le seul capable de faire du mal. Et si elle a pas le même degré de danger que toi au-dessus de la tête, elle a des griffes et des dents qu'elle utilise aussitôt pour marquer gentiment ta peau, pour laisser des légères traces rouges sur sa pâleur et elle finit par dessiner du bout des lèvres et du souffle les contours de tes muscles. Si tu veux que j'arrête de te toucher, tu le dis. J'le prendrais mal. Elle peut pas retenir un petit rire lâché sur ta gorge quand elle prend le temps de remonter et qu'elle s'appuie sur toi dans un nouveau soupir presque frustré. Et si j'veux que tu continues, j'le dis comment ? »

Elle est sûrement là, la limite qu'elle aurait dû se fixer – la limite que son palpitant pose en hurlant sa détresse et sa panique. Mais elle sait que si tu le vois tu vas tout arrêter, si tu remarques la pression un peu trop violente marquée sur son visage tu la repousseras alors elle se bouffe les lèvres elle vient câliner les tiennes et ses bras s'enroulent autour de ton corps elle te serre contre elle quelques secondes et elle peut pas s'empêcher de taquiner encore, la Biche. « ...Reste comme ça, quelques secondes... » Parce qu'être collée contre toi au fond ça réveille trop de choses dans son corps, des trucs qu'elle était pas sûre de connaître avant que tu poses les doigts sur sa porcelaine et elle t'embrasse la gorge elle choppe ta jugulaire entre ses canines et aspire comme si elle voulait récupérer jusqu'à tes battements de coeur.

Quand enfin elle te lâche, satisfaite, elle passe un coup de langue nerveux sur ses lippes et finit par cracher le morceau, osant capter ton regard, se noyer dans tes yeux. « Oh et, dernier point… Si tu veux éviter que je remarque quelque chose, n'y pense pas. C'est le meilleur moyen pour que je vois tout, en fait. » Doux sourire et invitation à peine voilée – elle en a marre qu'on la prenne pour un bout de femme fragile.


NOTES: j'ai l'impression que bambi est en CHIEN c'est horrible pourquoi tu me fais ça
WHAT KATY DID


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2016-02-24, 02:04
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INSANE Il y a eu un blanc ; un voile qui lui est passé devant ses yeux. Il n'a pas tout compris, enfin, c'est ce qu'il aimerait dire à l'heure actuelle... Pourtant, Alexandre ne peut pas mentir, oui, il te voit bien en train de prendre les devants, en train de rouspéter parce qu'il a mit fin à un calvaire qu'il avait l'impression d'te faire endurer. Son cœur rate un bond à chaque fois que t'ouvre la bouche, à chaque mouvement que tu fais alors que tu viens d'le coller dos au canapé, alors qu'il te voit au-dessus de lui. Le rouge pourrait carrément lui monter aux joues s'il n'était pas totalement déboussolé, en mode déconnecté de la réalité. C'est comme si son cerveau avait décidé de lui-même de se mettre en pause pour éviter de faire ou de dire de la merde ; une nouvelle barrière ? Non. Alexandre ne peut plus mettre aucune barrière, parce que t'étais en train de toute les brisé une par une. Un coup de griffe par-ci, un coup de morsure par là et c'est son cœur qui dégringole quelque part, il décède putain ; cette chaleur est en train d'le consumer, il se jette de lui-même dans le brasier que tu lui inspires. Une douche froide ? Ouais, il en aurait bien besoin, mais Alexandre ne peut pas te fuir, il ne peut plus ; toi qui lui subtilises son tee-shirt alors qu'il n'émet aucun signe de protestation. En vérité, il est curieux... Il est curieux de voir si vous pensiez bien à la même chose, s'il n'était pas le seul à être totalement épris de toi ; de toi toute entière. Il aimerait lire dans tes pensées Bambi ; juste pour voir ce que tu penses de cette situation et de lui dans cette position que tu n'as jamais vu. Vous étiez en train d'expérimenter quelque chose de nouveau, quelque chose qu'il ne pensait pas franchir ce soir... Peut-être qu'il devrait le dire ? Mais non, pour l'instant c'était encore le jeu du chat et de la souris ; de celui qui allait céder le premier à la tentation de se jeter à l'assaut du corps non exploré de l'autre ; et fallait arrêter d'se voiler la face, Alexandre en crevait d'envie p'tain.

Une promesse, une énième promesse ; celle de ne pas la considérer comme une petite chose fragile... Effectivement, pour le coup, il n'arrivait plus à te voir comme une petite chose fragile Bambi, mais comme une femme semblable à une bête assoiffée d'amour ; du sien en l'occurrence et c'est fou ce qu'il était heureux d'te découvrir comme ça ; tellement heureux que son sourire s'étira sur ses lèvres ; un sourire un peu hautain, mais quand même vachement doux pour un gars peu saint comme lui. Ses mains viennent parcourir ton corps, son toucher pouvait te paraître semblable à celui qu'on ressent quand on parcourt un bon bouquin ; il te frôle, il ne déguste pas ta peau de toute sa paume... Sa main se loge dans ton dos, parcourt la ligne tentatrice de tes cotes qu'il pouvait très bien imaginer ; et il hoche la tête, ouais, c'était décidé, il te considérerait plus comme une chose fragile Bambi ; parce qu'il était maintenant résolu à te briser aujourd'hui et malheureusement, tu venais de lui ouvrir les bras, de lui ouvrir la porte pour qu'il le fasse d'une façon ou d'une autre. Tu marques sa peau avec tes dents et tes griffes et le dos d'Alexandre se fond un peu plus dans le canapé ; ce contact électrisant, il se sent paralysé et l'envie atteint son paroxysme. C'est fou ce qu'il pouvait avoir envie de se fondre en toi, c'est fou ce qu'il pouvait imaginer ça ; mais ne pas brûler les étapes, non. Savourer, du début jusqu'à la fin, savourer le fait que vous alliez vous posséder l'un comme l'autre pour la première fois.

Tu veux qu'il continue et lui aussi désir que tu ne t'arrêtes pas, montre lui cette Bambi qu'il n'a jamais vu, montre lui cette Bambi qui semble le vouloir comme jamais, montre lui cette expression que t'arborais tantôt, cette déception quand il s'écarta de toi, réduisant ton envie à néant. Tu le relances Bambi et lui il jubile, parce que c'est tout ce dont il avait besoin, savoir que tu l'aimais à ce point, au point de t'offrir corps et âme à lui, à l'espèce d'enfoiré qu'il est. La salive coule dans sa gorge et il se redresse pour te faire face, après l'étreinte que tu venais de lui imposer. Provocation. Tu oses reprendre ses mots Bambi ? Lui qui voulait se montrer prévenant et pas trop entreprenant ? Sourire narquois qui naît à la comisure de ses lèvres un peu abimé par l'avidité de tes précédents baisés, il attend, il attend l'instant fatidique... Sa jugulaire est possédée par ton étreinte, tu l'aspires, tu le fait fondre dans ta bouche pendant quelques instants, comme pour le marqué ; t'essayes de faire quoi Bambi ? De poser ta marque pour que chacuns sache qu'il t'appartiens ? Y'avait pas besoin de faire ça, car c'était d'une évidence qu'il ne pensait pas avoir à approuver. « Oh et, dernier point… Si tu veux éviter que je remarque quelque chose, n'y pense pas. C'est le meilleur moyen pour que je vois tout, en fait. » Nouveau sourire qui s'étire, sa main se pose dans ton dos et il échange vos places avec rapidité. C'est à ton tour de te fondre dans le canapé et de ressentir ses caresses, ses baisés, son touché si regretter. « J'vais donc arrêter d'y penser et faire ce que j'ai envie de faire depuis le début. »

Il ne te laisse même pas le temps de répliquer, ni même le temps de réaliser. Ses lèvres s'écrasent avec violence sur les tiennes, sa langue jouant avec la tienne avant qu'il ne tente de l'aspirer, sa main passe sur ton ventre, longe ta taille, remonte vers tes côtes, passe sur le tissu qui protège ta poitrine et il s'y arrête le temps de quelques caresses avant de continuer son avancée vers ta nuque. Ses lèvres quittent les tiennes, se dirigent vers ta nuque, sa langue passe sur ta gorge, longe le trapèze, la cage thoracique ; il dessine le trajet qu'il va parcourir jusqu'au petit matin... Alexandre essaye de te le faire comprendre Bambi, tu ne partira pas d'ici tant qu'il n'aura pas tout appris de toi, tant qu'il ne se sera pas imprégné entièrement de ce contact si plaisant. Dans le même geste que le tien, il enlève en vitesse ton tee-shirt, plantant ses iris dans tes prunelles noires, mais si brillantes. « J'vais donc continuer de te toucher, je n'vais pas te laisser te défiler maintenant... Prépare-toi. » Sourire narquois, sourire qui s'étire sur ses lèvres. Lui aussi, il provoque, lui aussi, il dévoile son jeu, lui aussi, il veut te faire comprendre Bambi... Tu sais depuis combien de temps il se retient ? Tu le sais qu'il pense à ça depuis bien longtemps ? Si tu n'le savais pas, alors Alexandre n'allait pas tarder à te le faire comprendre. Ses yeux quittent tes iris pour parcourir les lignes de ton corps découvert, il ne se rappelle pas t'avoir déjà vu dans cette tenue auparavant... C'est à cet instant que cette information arriva dans son esprit...

C'était votre première fois, ensemble ; mais pour lui, sa première fois avec une fille tout cours. Pourtant, il ne s'en inquiète pas et il n'arrive pas à savoir pourquoi. Peut-être avait-il lu trop de bouquins sur le sujet... Non, ne pas penser à ça. Barre-toi de ma tête Bambi, tu ne sais rien, tu n'as rien vu, rien lus. Ses lèvres viennent pincer ton oreille pendant que sa main vient jouer avec le tissu qui cache encore ta poitrine, qui lui fait obstacle avant qu'il ne se décide à passer en dessous, le souffle cour... Même quand c'est Alexandre qui prend les devants, le contact semble électrisant, presque brûlant. Sa gorge est sèche alors il décide de t'embrasser, de poser ses lèvres sur les tiennes au cas où tu aurais envie d'amorcer des plaintes sur ce qu'il était en train de te faire ; plus le droit de fuir, plus le droit de faire machine arrière. Son regard ne peut pas se détacher de toi, ni de tes expressions, il s'abreuve de tout ça. Sa main descend, descend un peu plus, passant la barrière d'un bouton de ton short, caressant lentement, le temps pour toi de te faire à cette idée. Et ses lèvres se collent à côté d'une de tes oreilles dans un murmure. « Est-ce que tu veux que je continue Bambina, ou bien que j'arrête ? » Toujours ce sourire hautain, mais toujours le souffle saccadé, il était carrément en train de perdre pied. Il continue cependant, parce qu'il n'arrive pas à faire autrement, parce qu'il veut continuer d'entendre ta voix, de sentir ton souffle devenir aussi saccadé que le sien, s'abreuver de tes soupirs comme il s'enivre de ton amour ; alors il continue, alors il y met un peu plus de vigueur et ses lèvres se posent sur ta nuque, sa langue passe sur ta gorge et un baisé vient alors se déposer sur ton front. « Quoi que tu dises maintenant, je n'pense pas que je puisse arrêter de toute façon... » Et il plonge un peu de sa main en toi, doucement et ses yeux explorent alors ton visage. « Tu voulais que je continue... Tu le veux toujours ? » Autant demander, parce qu'il n'est vraiment pas sûr de lui ; parce qu'il n'est pas sûr que le plaisir qu'il ressent soit le même pour toi...
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2016-02-24, 15:07
insane.
and all the people say «you can't wake up this is not a dream you're part of a machine you are not a human being »

« J'vais donc arrêter d'y penser et faire ce que j'ai envie de faire depuis le début. Et l'instant d'après t'es sur elle, lui arrachant un baiser à l'étourdir et glissant des caresses entreprenantes le long de sa silhouette. Elle aurait souri si ses lèvres avaient pas été trop prises et elle jette la tête en arrière quand t'oses traverser le haut de son corps du bout de la langue, décrire un sillon qui la ferait gémir si elle se bouffait pas la lippe inférieure. J'vais donc continuer de te toucher, je n'vais pas te laisser te défiler maintenant… Prépare-toi. » Empreint d'une assurance aussi frustrante que stimulante, tu lui arraches son t-shirt et tu vas même jusqu'à la fixer en disant ça – si surprise qu'elle arrive pas à répondre, elle se contente de ravaler un sourire moqueur et de ronronner un j'ai chaud, uh ? au creux de ton esprit.

Et tes lèvres reviennent torturer son oreille et tes mains passent un nouveau cap en frôlant la surface de sa poitrine et elle pourrait planter instinctivement ses ongles dans ce dos qu'elle caresse du bout des doigts mais tu lui coupes le souffle d'un simple mouvement tu vas tellement vite qu'elle a pas le temps de protester ou au contraire de t'encourager. « Est-ce que tu veux que je continue Bambina, ou bien que j'arrête ? La respiration hachée et un petit soupir s'échappant d'entre ses dents, elle prend pas la peine de répondre et son corps se cambre de lui-même, elle fond sous tes caresses et s'éteint au creux de ta main. Tu la tortures du bout de ta langue et elle est presque sûre que sa jugulaire en palpite d'excitation et son cerveau se déconnecte une infime seconde, le sang affluant dans tout son corps et le coeur battant d'émotion. Quoi que tu dises maintenant, je n'pense pas que je puisse arrêter de toute façon... » Elle entr'ouvre les lèvres pour oser te répondre mais tu la fais taire d'un mouvement et c'est un gémissement qui remplace ses provocations, un souffle trop aigu pour être qualifié de soupir et elle n'entend même pas ta dernière phrase elle s'enfonce tellement dans le canapé qu'elle en sentirait presque tous les ressorts.

« T'es extraordinaire, Alexandre… Deux fois que tu m'demandes mon avis, deux fois qu'tu décides pour moi. Un rire ose se frayer un chemin depuis sa gorge et elle sent son bassin se soulever un peu plus au contact de ta main – elle sait plus trop si c'est elle qui lui demande ou si c'est l'instinct qui la guide quand ses mains tracent les lignes de ton dos et qu'elle mord ta gorge pour empêcher son émoi de se manifester une nouvelle fois. Déjà haletante elle attaque à son tour et ses mains plongent vers le bord de ton jean pour en trouver l'ouverture mais elle y va plus lentement elle prend le temps de laisser ses serres mémoriser chacune des courbes de ton dos, de ton torse et de chacun de tes muscles avant que le bouton ne saute et que la fermeture éclate dans un bruit métallique. Tu poses trop de questions. »

Et si elle est pas capable d'avoir la même soudaine assurance que toi, si elle flippe un peu à l'idée de t'assimiler au porc d'autrefois elle en montre rien et elle aurait voulu t'arracher tes vêtements par la simple force de ses pensées et elle aurait aimé être douée de télékinésie pour ne pas affronter le tissu plutôt que ta peau de ses paumes brûlantes. Elle aurait pu paniquer et oublier de respirer en y glissant une main mais le contact des tiennes balayent toutes ses inquiétudes et ton odeur et ta présence et elle se rassure en plongeant dans ton esprit en même temps qu'elle faufile les doigts derrière le tissu.

Savourant la sensation et cherchant la mélodie de tes soupirs elle en devient plus entreprenante et va jusqu'à se redresser pour trouver tes lèvres et s'y perdre une nouvelle fois – c'est plus la gêne qui fait bouillir ses veines mais le désir et elle pourrait s'enflammer qu'elle en serait pas surprise et elle se paumerait entre vos pensées comme elle explore ta bouche comme elle caresse ton palais et elle capture ta langue avant d'aller cueillir ton pouls contre ta jugulaire. Elle y trace une caresse humide mais ne s'y attarde même pas, suffisamment satisfaite du rythme pulsant contre ses lippes pour aller découvrir ton torse et le couvrir de baisers à peine retenus et elle deviendrait folle elle passerait des heures à chercher chaque centimètres carré recouvrant ton corps.

Mais derrière sa douceur son autre main fait lentement descendre les dernières couches de vêtements préservant ta pudeur et elle cherche un moyen de briser cette hauteur que t'as pris, l'assurance qui fait vibrer tes épaules et c'est plus fort qu'elle elle voudrait te pousser dans tes retranchements elle voudrait revoir cette explosion d'embarras tordre ton visage à la place de ces rictus hautains et elle a ce besoin de faire éclater chacune de tes barrières. Pourtant quelque part cette nouvelle facette de ta personne lui plaît et attise ses envies pourtant au fond elle adore la perspective d'être possédée par un tel Alexandre mais elle veut voir celui dont elle est tombée amoureuse celui qui a fait péter toutes ses protections.

Une fois satisfaite par la descente elle embrasse ton ventre du bout des lèvres et remonte avec la même lenteur utilisée pour virer le jean, elle t'attrape la lippe inférieure d'un coup de crocs et en savoure le goût et dans une poussée elle enroule les jambes autour de ta taille dans un sourire elle t'enferme contre elle – et elle se sent tellement puissante même collée au canapé même surmontée par ta silhouette et ton ombre. Parce qu'elle te tient et parce qu'elle a l'impression de toujours t'avoir tenu ; parce qu'elle avait le besoin viscéral de le faire.


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WHAT KATY DID


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2016-05-11, 22:34
ft. bambina
Open your hand, take a glass don't be scared i'm right here even though you don't roll trust me girl you wanna be high for this let it be baby breath i swear i'm right here we'll be good i promise
INSANE Vous jouez un jeu dangereux et ce depuis votre rencontre ; celui du chat et de la souris ; celui qui dévorera l'autre le premier ; celui qui capturera l'essence de l'amour, de la passion qui vous dévore. Alexandre ne peut plus être Thorn en ta compagnie Bambi, il ne peut plus jouer au rôle du méchant garçon en ta présence ; parce qu'avec toi c'est là tout ce qu'il n'est pas. Vous êtes des électrons libre en orbite autour de la terre, plus rien ne vous retiens, plus rien ne vous échappe. Il n'est plus un mystère pour toi, tu sais tout Bambi ; enfin, presque tout ; mais les mots que le jeune homme ne peut prononcer de vive voix, il sait que tu les entends malgré tout. Ses pensées s'emmêlent avec les tiennes sans qu'il n'ait besoin de te contempler de son regard brisé. Cet amour incandescent qui s'est embrasé et consumer comme de l’encens t'es arrivé en plein dans la poitrine ; il a ressenti la même chose ; plus besoin de se mentir.

Et il entend tes soupirs à chaque frôlement de ses doigts. Et il écoute tes gémissements qui se glissent lentement à ses oreilles. C'est là tout ce qu'il avait désiré ; toi. Juste toi Bambi. Ses mains parcourent délicatement ton corps, toujours persuadé qu'il pourrait te casser comme une poupée de porcelaine. Pourtant, il ne s'attendait pas à ta dernière sentence ; ouais, c'est vrai qu'il est cruel ; mais il doit s'assurer que t'es d'accord avec tout ça ; parce qu'Alexandre est novice dans la matière ; parce que tout contact avec autrui à été prohibé pour lui. Et ta main vient trouver l'ouverture de son jean et tu t'rends sans doute pas compte que son cœur vient de s'arrêter de surprise. Ton assurance va sans doute de paire avec ton impatience ; tout ce qu'Alexandre comprend ; tout ce qu'il désire en cet instant. Et tes caresses deviennent gênantes, tes caresses mènent une danse sur sa peau et sur une partie de lui qui t'était inconnu. L'épine se pique, l'épine quitte la rose pour venir se loger dans ton doigt ; tes caresses sans gênes le font vibrer, recroquevillé au-dessus toi ; il étouffe ses plaintes en plantant ses crocs dans ta peau opaline ; il s'abreuve de nouveau de ta senteur ; il goûte une nouvelle fois à ta saveur exquise.

Tu traces une ligne de tes baisers Bambi et il ne peut s'empêcher de rougir face à cette vue plus que plaisante et au combien attirante. Il te découvre, mais il ne se doute pas une seconde que c'est lui qui t'a rendu ainsi ; de son amour brûlant et de son toucher envoûtant. Ses mains parcourent chaque parcelle de toi comme tu te permets de le faire avec les tiennes et vos soupirs s'emmêlent de nouveau, tout comme vos lèvres, tout comme vos langues ; le feu aux joues, le feu vous dévore. Il sent bien que son jean se baisse davantage, plus aucun son de sort de vos bouches ; vous aviez fini de parler ; c'était l'heure d'arrivée à ce que vous attendiez tous les deux depuis quelques heures maintenant ; peut-être même plus. Sa main joue avec ton entre-jambe ; plus de supplications ; plus d'arrêts en plein milieu ; il avait bien compris cette envie, il allait donc arrêter de poser des questions.

Ces doigts se font plus vigoureux une nouvelle fois ; il veut t'entendre dire son prénom, il veut t'entendre gémir, il veut pouvoir s'en rappeler ; que même quand tu seras loin de lui Alexandre puisse se rappeler de tes complaintes, de tes soupirs, de tes caresses comme si t'étais à côté de lui. Sa langue passe sur ta gorge, ses crocs s'accrochent à ta jugulaire pour y laisser sa marque ; tu lui appartiens ; t'es à lui et à lui seul. Il se décroche un peu de toi, enlevant son tee-shirt, retirant d'un mouvement rapide ce qu'il reste sur lui, ce qu'il reste sur toi. Plus de barrières ; plus rien ; une nouvelle proximité que le jeune homme avait ardemment désiré obtenir... Et il reprend, il ne s'arrêtera plus. Plus de sitôt. Tu es chez lui Bambi, t'es enfermé dans sa planque, enfermée dans son antre ; tu ne pourras plus jamais en partir. De tes jambes Bambi, tu l'enserres, comme pour lui prouver que t'avait aucunement l'intention de le lâcher et c'est là tout ce dont Alexandre avait besoin ; d'une nouvelle preuve de ton amour, d'une nouvelle preuve de ton soutien. Vous étiez ensemble, ensemble contre le monde, deux fantômes qui ont fusionné et c'est là ce qu'il allait faire... Vous alliez fusionner.

Il se relève et quitte ton étreinte à contrecœur ; pour si peu, le voilà frustré. Dans une porte-feuille, un objet ; un truc qu'il n'utilise jamais, une barrière de latex qu'il n'avait jamais enfilé. Alexandre, il serait peut-être temps pour une dernière confession. « Bambi, il faut que je te dise... » Il reprend sa place au-dessus de toi, plantant ses iris dans les tiens ; les joues de nouveaux rouges... «C'est la première fois que... Fin, c'est la première fois que j'fais ça avec une fille. Donc hésite pas à m'dire si je m'y prends mal... » Nouveau soupir. Une nouvel fois rouge de honte ; il cache son visage d'une de ses mains. Est-ce qu'il venait de plomber l'ambiance ? Il espérait que non. Au diable la gentillesse ; l'envie lui déchire le cœur, lui bouffe les entrailles... Une sensation nouvelle ; Alexandre n'en pouvait déjà plus. Il a envie de toi Bambi, alors il va laisser cette envie le ronger jusqu'au bout des ongles.

La protection est mise, son regard ne peut plus se détacher de ton visage et son cœur se serre. Et son cœur bat à cent à l'heure putain. Au fur et à mesure qu'il avance, son cœur semble explosé et c'est une fois arrivé au bout qu'il laisse s'échapper à côté de tes oreilles, le visage contracté au maximum. « C'est... serré. » Il ne sait pas si c'est quelque chose à dire ; Alexandre n'en sait rien, mais c'est là ce qu'il ressent ; et cette étreinte autour de lui, autour de ce qui fait de lui un homme l'empêche pendant quelques minutes de bouger. D'une de ses mains, il attrape ton visage, pose un de ses doigts pâle et un peu tremblant sur ton faciès... Il transpire, Alexandre est à bout de souffle ; c'est une sensation nouvelle, quelque chose d'inédit pour lui. Sa main vient chercher la tienne, la plaçant sur son torse ; écoute, ressent Bambi, son cœur va exploser, c'est forcé. Sans trop savoir, le jeune homme entame alors un mouvement, puis deux, puis plusieurs en douceur ; si c'est bon ? Oui, mais il n'arrive pas à te le dire, alors de ses pensées il te le fait savoir ; de ses soupirs proche de ton oreille alors qu'il t'enserre de ses bras, il te le fait comprendre.« Tu n'as... pas mal ? » Parler est difficile, chaque mouvement lui fait perdre la tête, lui fait perdre les sens ; mais une chose est certaine, vous étiez reliés ; vous aviez fusionnés.
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2016-06-29, 13:56
insane.
and all the people say «you can't wake up this is not a dream you're part of a machine you are not a human being »

Chaque mouvement s'imprime dans son corps, son esprit et même son âme ; elle a beau chercher son souffle il reste hors de portée, la laisse avec quelques soupirs anarchiques et une impression trop vive de frôler la mort dès que tes doigts osent s'attarder à l'intérieur – la lenteur et la vitesse s'entrechoquent et elle pourrait perdre la tête avec quelques simples phalanges, elle se sent faible et ses jambes se resserrent instinctivement autour de toi, comme pour chercher tes réactions et ta présence, comme pour se perdre une nouvelle fois sur ta peau brûlante.
Et peut-être est-ce sa bouche qui brûle, ardente et avide de tes baisers.

Les vêtements volent et sa pudeur se fait écraser dans son ultime tentative de dompter sa respiration, elle laisse sa tête tomber sur le canapé en te sentant t'écarter légèrement, un vague sourire ornant ses lippes déchirées. « Bambi, il faut que je te dise... » La distance est de nouveau dévorée, tu enjambes le vide et elle savoure ton regard brûlant, consciente que le sien devait être encore pire. « C'est la première fois que… Fin, c'est la première fois que j'fais ça avec une fille. Donc hésite pas à m'dire si je m'y prends mal... » Son sourire s'élargit et ses doigts agrippent ton visage, écartent la main qui ose la priver de cette vue fabuleuse. « Sans vouloir être tue-l'amour, j'ai aucune idée de ce que c'est, s'y prendre mal. J'te fais confiance Alexandre, fais-toi un peu confiance aussi. »

Elle a du mal à s'imaginer réellement confiante, à garder un semblant de calme et d'intégrité lorsque toi, fragile, tu sembles chercher son soutien – et elle essaye de te le donner en glissant sa langue entre tes lèvres, douce et encourageante. Tu commences à avancer et elle se mord la lippe inférieure, serre les poings en gravant chaque centimètre carré de ton visage au fond de sa mémoire ; ton commentaire lui arracherait un sourire, si elle ne s'était pas perdue à des kilomètres de son propre corps.

Plus consciente que jamais de toute la peau qui la recouvre, envahie par ta présence au plus profond d'elle et le souffle haché, les mains collées contre ton dos elle n'arrive à retenir un léger gémissement quand tu te mets à remuer à l'intérieur et elle plante ses ongles dans ta peau instinctivement, elle se contracte sans le vouloir et ça lui ferait presque mal tant c'est bon ; tant c'est étrange. « Tu n'as… pas mal ? »

Elle savoure tellement tes pensées qu'elle a du mal à répondre, quand tu t'imbriques parfaitement sur elle ses sens s'enflamment et sa lucidité éclate en un millier d'éclats. « Non. » C'est lâché dans une expiration anarchique, entre deux sillons tracés par ses griffes et ses lèvres viennent chercher les tiennes, douces et taquines – elle embrasse tes lippes, ton nez, tes yeux et chacune de tes joues, jusqu'à ce qu'un mouvement trop rêche lui fasse chuchoter ton nom tout contre ton hélix.

Ses doigts se perdent une nouvelle fois dans tes cheveux, agrippés à ta nuque et elle se redresse un peu, cambrée pour mieux profiter de ta présence ; ses soupirs deviennent des geignements et ses jambes lâchent leur emprise autour de ta taille, trop faible pour tenir plus longtemps et proche d'atteindre sa limite, la rupture à toute sa concentration. Ça monte en elle comme un volcan frôlant l'éruption, tous ses sens semblent converger vers le point qui vous relie physiquement et c'en est douloureux d'être à ce point contractée, jusqu'à ce qu'un ultime retour en elle la délivre de toute sa frustration, qu'elle se laisse tomber contre le lit improvisé dans un frémissement parcourant son échine.

Incapable de bouger et encore moins de parler, elle retourne fouiller tes pensées pour s'y perdre encore, pour déguster chacune de tes réactions et ses ongles continuent de caresser tes cheveux, elle glisse un désolée pour ton dos sans que ses lèvres ne se desserrent et son sourire s'élargit et elle revient t'encourager d'un autre baiser.


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