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MUSIQUE – On pourrait croire qu'on a inventé l'alcool pour que les hommes oublient leur femme. Si seulement c'était vrai, si seulement c'était efficace. S'laisser porter, sombrer, devenir amnésique par ce seul moyen, recommencer. Mais chaque matin c'est la même rengaine ; une gueule de bois bien prononcée et une haleine à en tuer un chien. Hannibal sombrait dans l'alcool en moyenne une fois par semaine quand son travail ne l'obligeait pas à devoir être présent pour le reste de son clan. Il s'accordait un soir, une nuit entière pour s'évaporer un peu plus profondément dans le vice. Et c'était le soir. Il y avait des nombreux avantages à appartenir au nord : loin de la sécurité accablante d'Equilibrium et de fait, loin des règles qui régissent les lieux. L'asiatique s'était comme avachi sur l'une des chaises au fond de la salle. C'était un bar qui ressemblait à quelques choses près au Honey Cup, alias le QG de son groupe. Des danseuses en tenues légères dansaient langoureusement autour des clients, leurs courbes se balançant ici et là comme une sorte d'hypnose. Quelques années auparavant, il aurait été charmé. Aujourd'hui, il voit juste un corps se dandiner, le charme s'était évaporé – comme beaucoup d'autres choses semblerait-il.
Puis deux, trois, six, huit verres. Sa tête tournait et il avait reposé son front contre sa main quelques instants. Le personnel avait arrêté de s'inquiéter pour son cas. Ici, on avait l'habitude de voir ce grand bridé baraqué se foutre en l'air jusqu'à tard dans la nuit de façon récurrente. Si cela lui faisait oublier la mort d'Ellen de ses propres mains, l'alcool lui permettait de lui rappeler des souvenirs chaleureux avec Faelan, lorsqu'ils étaient plus jeunes et qu'ils faisaient la tournée des bars. Un sourire s'arrachait malgré la situation. Parfois, il aimerait croire les Moonstruck et se dire qu'un retour en arrière est possible, que cette machine à traverser les temps lui serait accessible un jour et qu'il pourrait enfin réparer les erreurs de son existence.
Hannibal s'était relevé peu après, bousculant quelques chaises ici et là et envoyant valdinguer une jeune femme dénudée plus loin. Il n'avait déjà plus les idées claires et ça allait finir comme à chaque fois : des coups et puis le noir complet. Il poussait le premier type venu, un jeune brun qui n'avait sans doute rien demandé.
« Qu'est-ce que t'as ?! »
Lançait-il agressivement. Le retenant par les épaules, ses yeux sombres plantés dans ceux de sa victime (♥), le coréen avait les oreilles rougies par la liqueur et l'horizon semblait tanguer violemment. « J'vais te... Il marmonnait, incapable de terminer sa phrase. DEPUCELER !!! »
Dépecer. Il voulait dire dépecer. Sa tête tombait contre le creux de son cou.
& il ronfle.
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2015-10-29, 18:57
Why people are weird
Musique - Y a des soirs comme ça où t'es prit d'un petit grain de folie à te dire « & si j'allais dans des endroit carrément chelou pour changer » avec beaucoup d'enthousiasme mentalement. Non, je déconne. Tu sais franchement pas pourquoi tu te retrouves au milieu des bars plus étranges les uns que les autres. Quelques part, tu t'étais dis que si t'arrivais à traîner dans un endroit pareil, t’arriverais peut-être -qui sait- à vaincre ta phobie. D'accord, on se l'accorde ce résonnement et aussi simplet que stupide, mais hey, tu fais de ton mieux. Personne ne pouvait te rapprocher d'essayer. Une méthode n'en valait pas plus qu'une autre.
Là encore, tu te donnes de faux airs. Tu regardes les gens de hauts, mais en réalité t'es simplement prit de vertiges. Ça tourne pas rond, que ce soit toi & ce monde. T'as fait une belle connerie en venant ici & maintenant t'étais pas prêt de partir tu ton état pitoyable. Tu entre dans un des bars au hasard dans l'espoir de pouvoir de poser quelques minutes et revenir à toi. Tu te tords à moitié en poussant la porte d'entrée et t'as du mal à voir où tu vas & visiblement tu n'étais pas le seul.
On te rentre dedans sans même que tu puisses t'en rendre réellement compte et réagir et tu grognes légèrement. Tu regardes ce type de haut en bas, il était plus grand que toi & carrément insalubre à ton goût. Tu pouvais aller cramer tes vêtements en rentrant chez toi, t'es pas sûr qu'avec même 15 lavage que sa crasse s'en irait. La poisse.
Qu'est-ce que t'as ?! Qu'est ce que t'as ? QU'EST CE QUE T'AS ? T'AS QU'UN MEC SALE TE RENTRE DEDANS & T'AGRESSES BOUFFON. Ok, inspiration, expiration & ça va aller. N'y pense pas. Ce n'est rien. Tour va bi-MAL . De la javel, du détergeant, non mieux qu'on te file de l'insecticide pour qu'il dégage au loin. Ehw.
Il te regarde, du genre, ouais, pour de vrai, droit dans les yeux. Panique, panique. Putain ce type à un problème. Allo le samu, l'asile, les pompiers. Ouais, les pompiers ça te semble une bonne idée parce tu sent une légère odeur de brûlé.
J'vais te...DEPUCELER !!! Que vous soyez d'accord, lorsqu'un individu faisait près d'un mètre 90 à moitié saoul & aux tendances violentes vous sort ça, c'est tout sauf une blague. Surtout si vous vous êtes perdu du côté des bars gays & du paradis des dragqueen (tmtc). & là, il te tombe dessus. Bordel, oh putain, t'as l'impression de voir les bactéries maléfiques sauter de son pull au tient. L'horreur. D'ailleurs ça sentait pas le brûlé ? Oh putain de bordel de merde t'as foutu le feu au haut du mec chelou & lui il DORT TRANQUILLEMENT SUR TOI. Bon, tout va bien. Tout est tout sauf normal. Faut vraiment que t'arrête d'essayer de te convaincre que c'est qu'une illusion parce que y a un type qui prend feu pour de vrai lui.
« ARRETE DE DORMIR. TU BRÛLES MEC. Bon tu l'mérites un peu, MAIS QUAND MÊME.» Lâches-tu dans un élan de panique tout en le secouant. Il fallait que tu fasses quelque chose, du coup tu prend le premier verre sous la main & lui renverse dessus dans l'espoir d'éteindre le feu. Raté, c'était de l'alcool... Oups.
MUSIQUE – Une douleur vive lui prenait dans le dos mais qu'importe. Il était comme sur un nuage. Cette épaule sentait drôlement bon que même s'il vomissait dessus l'odeur resterait toujours aussi délicate. Ok bon peut-être pas aussi intensément mais vous avez capté l'idée. TU BRÛLES MEC hurlait une voix. Puis te te fais secouer et.. urgh. Hannibal était incapable de d'ouvrir les yeux correctement mais si ce petit con ne cesse pas de faire le mariole il risquait tout simplement de ressortir sa petite dizaine de verres alcoolisés DROIT DANS SA BOUCHE. C'était définitivement une mauvaise soirée. Il pouvait entendre les gens s'affoler tout autour tandis qu'il semblait totalement incapable de penser et bouger correctement mais il est vrai que son dos commençait à le meurtrir un peu plus fort et.. WOW PUTAIN POURQUOI SON DOS EST EN FEU ?! Y A PERSONNE POUR LE PREVENIR ?
L'asiatique venait de décuver l'espace de quelques secondes pour retirer son haut et le balancer plus loin. Honnêtement si c'était pour le voir torse nu, il existait des moyens beaucoup plus simples et moins dangereux pour le faire... De toute façon vu son état, on aurait pu lui demander de baisser son pantalon et de faire l'hélicoptère avec son pénis au milieu de la scène, il aurait probablement accepté de le faire. Mais soit.
Le monde semblait tanguer encore mais Hannibal commençait à retrouver les idées claires – ce n'était sans doute pas une bonne chose étant donné que ce type a très probablement eu envie de l'assassiner avec du feu et de l'alcool.
« Oh eh... enfoiré... »
Les muscles luisants sous la lumière des projecteurs, on s'apprêtait presque à voir une scène de combat de boue au beau milieu du bar – sans la boue. « T'as essayé de me buter ou je rêve... ? »
Le regard d'Hanni n'avait jamais été aussi sombre que ce soir. La liqueur ne le rendait pas joyeux, c'était pire que tout. Il s'approchait à pas lents de sa future victime les poings serrés. Il lui donnait un coup dans le torse pour le faire reculer – modérant sa force malgré tout – puis deux, puis trois. Il prenait sa voix la plus grave.
« T'as cru quoi ? Qu'tu pouvais m'tuer ? T'es un de ces fils de pute de l'est ? J'vais t'enfoncer des pièces dans le cul une à une, tu vas chier de l'or, ensuite je vais te dépecer vivant et porter ta PEAU SUR MES EPAULES. ON M'APPELERA PEAU DE FILS DE PUTE. T'AS COMPRIS ? FILS DE PUTE ? »
La référence à l'histoire de Peau d'Âne était sans doute subtile et hors contexte mais l'alcool nous fait faire beaucoup d'écarts. Le chef du Nord tendait son bras vers le haut et aspirait l'éléctricité du luminaire le plus proche. Des orbes électriques se joignirent jusqu'au creux de sa main avant de traverser son épiderme et longer son bras, donnant à ses veines une couleur violacée lumineuse. Il continuait de violenter la poitrine du pauvre garçon mais cette fois-ci avec des coups de jus. Bzz. Bzz. Bzz.
« Ose refaire ça encore une fois et je te fais griller. »
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2015-10-30, 00:33
Why people are weird
Musique - Il y a un bon côté dans l'histoire. C'était qu'au moins, tu n'allais pas avoir un mort par combustion sur la conscience. Il s'était réveillé & avait réagit plutôt rapidement pour se débarrasser de son haut. Well, il était presque plus fréquentable comme ça qu'avec ses vêtements sales. Par contre, ce qu était carrément moins cool c'était qu'il allait te faire la peau. T'avais rien demandé à personne pourquoi est ce qu'il fallait que ça te tombe dessus. Pourquoi est ce que le karma t'en voulait autant. T'aurais pu aller acheter des clémentines à la supérette qu'on t'aurais renversé à cadi pour t'envoyer valser sur la route & tu te serais fait écraser. A ce stade là, ça revenait du tout au même.
Oh eh... enfoiré... Est ce que tu m'entends heho..........Non. Allez. Il te parle pas à toi, il doit avoir des hallucination & parler à son ennemi juré fictif, c'est tranquille. Passe ton chemin opium, va, VA ET POURSUIT TES RÊVES.
T'as essayé de me buter ou je rêve... ? D'accord. Tu vas mourir ici, jamais il va te laisser partir, tu vas te faire défigurer, il va littéralement te rouler dessus. Rayez la mention inutile. Il te fait le regard noir du robot tueur prêt à se jeter sur sa proie (tient ça me rappelle quelqu'un) & tu grimaces. Il s'approche, tu recules. C'est mort, il t'approche pas. Vous voyez chez les gens normaux la zone sociale dite personnelle se situe a 6cm & bah pour toi actuellement c'était 3 mètres & franchement tu te sentais pas très bien de le voir s'approcher autan—AAAAAH IL EST LA.
Il te frappe alors que t'as rien demandé en plus tu vois des colonies de microbes te sauter dessus à chaque coup. Tu sais pas ce qui est le plus douloureux, ses coups ou ce qu'ils entraînent. Tu penses même pas aux hématomes que tu vas avoir, la seule image qui te vient à l'esprit c'est de l’antiseptique & une bonne douche. Instinct de survit : zéro.
T'as cru quoi ? Qu'tu pouvais m'tuer ? Est-ce que quelqu'un aurait l’amabilité d'expliquer à ce très pas gentil monsieur que tu veux JUSTE RENTRER CHEZ TOI ? C'est la misère, adieu. Tu vas te faire latter par un mec bara qui se balade torse poil en colère parce qu'il a trop bu. L'alcool nuit à votre santé & à celle de votre entourage. Ceci était un message du ministère de la survie d'Opium.
T'es un de ces fils de pute de l'est ? L'est ? Mais, oui mais NON ? Donc le brun pas sympa il aime pas les gens de l'est d'ailleurs à bien le regarder sa tronche te dis vaguement quelque chose. Ah tu sais ! C'est la même tête que ces putain de bactéries que t'élimines tout les jours.
J'vais t'enfoncer des pièces dans le cul une à une, tu vas chier de l'or, ensuite je vais te dépecer vivant et porter ta PEAU SUR MES EPAULES. Pourquoi est ce qu'il fallait qu'à chaque fois qu'on viennent d'adresser la parole il fallait que tu tombes sur un putain de malade mentale ? Pourquoi est ce que la vie était cruelle ? Non. T'as besoin d'argent d'accord c'est gentil, mais ça va t'es pas dans la misère à se point. T'es pas encore à un stade de ta vie ou t'as envie de jouer la poule aux œuf d'or dans le vrai sens du terme.
ON M'APPELERA PEAU DE FILS DE PUTE. T'AS COMPRIS ? FILS DE PUTE ? MAMAN, Y A UN TYPE BIZARRE JUSTE ICI, REGARDE. Bon, ça suffit les bêtises, ce gars commence à faire de l'électricité avec ses main, c'est clairement un grille-pain sur patte & toi t'es visiblement la tranche prête a être grillée sur place.
Ose refaire ça encore une fois et je te fais griller. Effectivement, c'était bien ça.
Tu prends une profonde inspiration, t'ose même pas toucher là où ce cafard t'avais frapper malgré la douleur. T'étais sûr de chopper le cancer à tout les coups. Par contre, tu te souviens d'un truc intéressant. Ouais, ça allait le faire. Il te fallait juste, mais juste un tout petit peu de courage.
«J'SUIS PAS DE L'EST T'ES OUF TOI, MAIS DEGAGE. » Ok, on avait dit un peu, juste de quoi sauvez ton cul, alors pourquoi est ce que t'es en train de signer ton arrêt de mort en t'approchant encore plus de lui en racontant de la merde. T'as même pas encore écrit ton testament. « Monsieur le cafard grille-pain ambulant. La seule raison que j'ai pour te brûler vif c'est d'éliminer genre tout ce qui traîne sur toi & d'ailleurs t'as la même sale tronche que ces bêtes là. J'AI MEME PAS FAIT EXPRES DE TE BRULER EN PLUS. LAISSE MOI. POURQUOI T'AS DE LA MERDE DANS LES YEUX.»
Ta gueule, Opium. T'abandonnes, tu sors furtivement du spay désinfectant de ta poche & tu lui en fous dans les yeux, aux moins maintenant, il allait pourvoir y voir plus clair.
« ...Pardon, c'était un réflexe. »
En même temps, vu sa tête, t'allais pas résister longtemps.
MUSIQUE – J'suis pas de l'est moi t'es ouf toi ! & puis il continue de parler. Hannibal fronce les sourcils et ne comprend qu'un mot sur deux. Ca résonne dans sa tête et ça n'a pas trop de sens à vrai dire, le son des basses est de plus en plus puissant, la foule sur la piste de danse s'enflamme – un peu comme son dos – et le type en face semble paniqué. Assez paniqué pour dégainer son arme, l'arme du diable : un spray. Il n'a même pas semblé hésiter une seule seconde pour appuyer sur la gâchette. L'asiatique reculait dans une plainte grommelée en fermant les yeux de toutes ses forces – comme s'il n'était pas assez bridé, maintenant il va avoir une vue panoramique, c'est sûr. L'homme trébuche ici et là sur les tables et les chaises, faisant tomber les boissons et objets personnels sous l'oeil amusé ou effaré des différents clients.
« AAAAAAAAAH PUTAAAAAAAAAIN DE MEEEEEEEEEEERDE !!! »
Même les coups entre les jambes pouvaient faire MOINS MAL QUE CETTE INVENTION DU DEMON. Somerset se relève un peu maladroitement – peut-être qu'il devrait faire semblant d'être mort pour son amour propre. Mais il n'a jamais été du genre à réfléchir avant d'agir – ça fait quelques années que ça dure déjà, c'est pas facile. Alors, il se redresse d'un bon et se rue sur ce malade mental (plaît-il ?), agrippant ses épaules avec panache et le plaquant contre le mur le plus proche en s'assurant bien qu'IL SE FASSE MAL CE CONNARD. Hannibal ouvrait les yeux – ils étaient injectés de sang, décidément pour un bridé il était de plus en plus effrayant. Il lui manquait la bave aux coins des lèvres et on aurait presque tremblé dis donc... Bref. Coup de boule. Sans hésiter. Direct. BAM. Il lui en fait pisser le sang par le nez, il n'a plus aucune pitié (en avait-il déjà ceci dit ? mh). La furie glisse sa main entre ses mèches et lui tire le crâne vers l'arrière, le regard embrasé et la respiration emballée.
« Pardon. C'était un réflexe. »
Coup de boule. Encore. Le front d'Hannibal devenait rouge vif et lui même se retrouve un peu sonné. L'alcool et la violence ne font jamais bon mélange de toute façon.
« Oups. Encore réflexe. »
& il lui tire le nez, histoire de lui faire bien mal encore & encore.
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2015-11-15, 03:10
Why people are weird
Musique - En plus totalement paniquer & bien, tu paniques totalement en fait. Super, maintenant c’était clair t’allais pas aller bien loin. Non, mais franchement qu’est ce qui t’avais prit pour t’attaquer directement à ce malade mental à coup de spay désinfectant ?! T’étais un peu bête comme ça à tes heures perdues & en plus voilà ton agresseur à faire la danse de l’alcoolo aveugle, -on aurait bien dit Gilbert Montagné qui aurait abusé de la vodka- & au passage il reversait tout sur son chemin tout ça pour venir très certainement t’exploser la tronche & finalement, il finit par se casser la gueule. Il commençait à alors à grogner comme un animal blessé. Attendez, c’était UN ANIMAL BLESSE. Ce type était un ours qui n’y voyait simplement plus rien par ta faute & qui fait de l’électricité avec ses mains sinon tout va bien. Tu veux mourir. Mais loin de lui. Très loin.
Tu le regardes, bêtement, simplement, tu ne sais pas si tu dois l’aider ou non. L’idée au début c’était pas de l’énerver, putain. T’es vraiment con, assez du moins pour te pencher légèrement en avant afin de vérifier si ton assaillant était toujours en vie. Mauvaise idée, il se relève d’un bond, t’agrippe par les épaules, te plaquant contre un mur de manière aussi peu hétérosexuelle que délicate & coup de boule dans la tronche. Si la légende de Zidane avait perdurée jusqu’au 3eme millénaire, il aurait surement été fier de ce type. & en plus BORDEL CA FAIT MAL. Si ca se trouve ce malade t’avais cassé le nez.
Pardon. C'était un réflexe. MENTEUR. LA MYTHOMANIE CA SE SOIGNE. Bon d’accord, c’était un peu, mais JUSTE UN PEU à charge de revanche, mais t’étais un gentil en vrai. Un brave petit gars qui venait faire une balade, alors pourquoi tu devais subir ça, aaaaaaaaaah. Douleur, c’est qu’il t’avais vraiment pas raté en plus.
Oups. Encore réflexe. Putain. De. Sale. Petit. Enculé. De. Merde. Tu allais le défoncer, tu allais prendre sa tête & l’encastrer quelque part pour faire de ses boyaux une guirlande de noël & utiliser ses restes pour alimenter la cheminée. Tient c’était une BONNE IDEE CA. Hey man, t’es pas prêt à ce qui t’attend !
Tu lèves tes deux mains en l’air &…abandon.
« HEY HEY HEY HEY, DUDE, CA SUFFIT. TRANQUILLE MAN. Ok, Ok, c’était une blague, c’est pas ma faute si t’as une tronche qui fait peur, CONNARD. »
D’accord pour la sympathie tu pouvais repasser. Genre, même le gosse de 7 ans le plus ingrat du monde aurait fait mieux que toi. Superbe répartie, 10 sur 10, franchement ça passait nickel chrome. Bon maintenant, tu fais quoi ? Tu SAIS PAS, MEME LA JOUEUSE NE SAIT PAS. Réfléchissons. Tu le fixes, genre de manière intense pour lui faire comprendre que genre t’as les flammes de la détermination qui brillent dans tes yeux. T’es vener, ouais, comme ça mon petit, ok là c’est trop on se calme. J’ai dit le regard de la détermination, pas de la tention sexuelle.
& dans tu ne sais quelle folie, tu lui mords la main pour qu’il TE LACHE & en fait la seconde d’après tu réalises que c’est la pire idée possible & que t’assume pas alors tu te mets en position fœtus en un millième de seconde.
« POURQUOI J’AI FAIS CA. AAAAAAH. iehrhdnklqdEST CE QUE T’AVAIS LES MAINS PROPRE ? DIS MOI QUE T’AVAIS LES MAINS PROPRE. QUESTION DE VIE OU DE MOOOOOOOOORT » Il est 3h arrêtez de vous demander c’est quoi la logique de ce post, y en a PAS.
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
2015-12-07, 21:57
ft. tapette
Si on devait résumer la situation... Tu venais de boire le verre de trop, ce type est malencontreusement arrivé et il t'a mis le feu. Tu t'es mis torse nu pour te sauver la mise et il t'a balancé un produit tout droit sorti des entrailles de l'Enfer dans les yeux. Ce à quoi tu as répondu par deux putains de coups de boule. Puis tu lui as pincé le nez et tu ne sais pas quel miracle il a réussi à te mordre la main. Les gens peuvent se déboîter la mâchoire comme ça ? Il s'était étalé par terre – ou plutôt enroulé sur lui-même en pleurnichant comme un enfant – et la seule question qu'il se posait c'est est-ce que tu as les mains propres ? Ca t'avait encore fait plus décuvé : tu n'y comprenais rien. La morsure n'était pas vraiment douloureuse même si avoir la trace de ses dents et un vieux filet de bave qui coulait entre tes doigts ne te ravissait pas tant que ça – même pas du tout. Et si tu lui cassais encore la gueule ? Bon. T'avais un peu pitié de lui pour le moment alors tu t'étais promis de pas le taper. Pour l'instant. Regardez-le, en position fœtale avec le nez explosé. Mais cela ne retirait en rien ta colère. C'était difficile de calmer un taureau lancé dans une arène et il faut croire que c'était ton animal totem. On verra plus tard pour les comparaisons louches. Toujours est-il que tu avais, certes, décidé de ne plus lever la main sur lui, tu n'avais jamais promis d'être soudainement avenant. Et puis quoi encore.
Tu t'accroupissais doucement tandis que les gens autour de vous s'étaient accumulés comme des rapaces pour voir la suite des événements. Les autorités ne débarqueraient sans doute jamais – ou pas maintenant. Vous aviez le temps de vous entre-tuer, Equilibrium se fichait pas mal de ce coin là de la ville. Un lourd silence pesait. Quelques secondes, peut-être quelques minutes dans lesquelles on pouvait entendre le son mélodieux d'un mec qui couine par terre.
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